De klok uit België = La cloche de Belgique

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20 januari 1918
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s.n. 1918, 20 Januari. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x34mk66g80/
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DIMANCHE 20 JANVIER 1918. —««^«-.nnnnnnmnnnnnnnnBnrir C ANNEE. - No. 43. Cloche de Belgique REDACTION ET ADMINISTRATION WILLEM ll-STRAAT 56 - TILBURG TÉLÉPH. 744 Paraissant chaque semaine Prix par nummero 5 cents ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE . FI. 1.00 par trimestre POUR L'EXTERIEUR . . FI. 1.25 „ „ LA VRAIE SOLUTION Ce fait brutal de la guerre mondiale continue à se dérouler dans sa rigueur implacable et il semble bien que les humains soient impuissants à y mettre un terme. Chacun s'est acharné à vouloir appliquer le remède de son invention au terrible mal dont souffre l'humanité depuis plus de trois ans, et les choses ne semblent pas plus avancées qu'au premier jour. Les derniers venus, les Bolcheviki ont employé les grands moyens pour tuer la guerre ; fanatiques des idées socialistes, ils ont entrepris de les faire passer immédiatement dans le domaine des réalités sans plus de transition. Pour eux les conflits entre nations sont un pur non-sens : une seule chose importe, le succès de la révolution prolétarienne sur le capitalisme auquel est intimement liée la division de l'humanité en nations ; cette division est purement artificielle, et il s'agit pour eux de faire tomber les frontières. C'est pourquoi ils ont ouvert de suite des pourparlers de paix, et bien.entendu leur but est de les faire aboutir au plus tôt. Tout cela fait le jeu de l'Allemagne qui menaçait de succomber sous le poids devenu trop lourd d'une longue guerre contre un monde d'ennemis parmi lesquels elle doit compter la puissante Amérique dont les forces toutes fraîches s'opposeront bientôt aux phalanges épuisées d'Hindenburg. Ce dernier avait dit que l'Allemagne tiendrait jusqu'au printemps 1918. Est-ce que la défection d'un grand pays allié permettrait à nos ennemis de tenir plus longtemps ? Est-ce que par conséquenl la guerre sera prolongée du fait qu Une bande d'énergumèmes aurait entrepris de tuer la guerre ? C'est très possible pour ne pas dire certain, mais cela les touche peu ; après avoir détruit la force combattive de la Russie, ils sont tout occupés à leurs pourparlers de paix qui ne peuvent aboutir sans'consacrer la disparition de la Russie comme grande nation, et à l'organisation d'une armée révolutionnaire qu'ils vont lancer contre les ennemis du prolétariat, c'est-à-dire contre les capitalistes aussi bien français et anglais qu'allemands, C'est, on le voit, une transformation radicale de la guerre, mais pas du tout la fin de nos malheurs : prolongation de la guerre européenne, menace sérieuse de la guerre sociale qui serait pire que l'autre si l'on contemple ce qui se passe en Russie, voilà tout le bilan du triomphe du socialisme en ce dernier pays. Si ce triomphe s'était étendu à l'occident, comme c'était ?e but, il n'est pas douteux que c'était la victoire de l'impérialisme allemand. Nos socialistes occidentaux ont essayé de rappeler les Bolcheviki à la raison, — pas tous car il en est qui les approuvent; mais les camarades russes, les accusent tout simplement de trahir l'nternationale, et il faut bien convenir que ce ne n'est pas sans motif du point de vue de la métaphysique du parti. Les socialistes méconnaissent en principe les .devoirs de la solidarité nationale pour tout subordonner aux intérêts du prolétariat universel, seule enlité sociale qui compte à leurs yeux. (Nous disons „en principe" car les socialistes ont en majorité ouvert les yeux aux réalités devant l'odieuse agression germanique et accomplissent généreusement leur devoir patriotique). Des fanatiques du parti se sont emparés du pouvoir dans un pays, et leurs manœuvres inspirées par la trahison, dit-on, (et c'est vrai sans doute en partie) mais surtout par des idées d'un inconcevable irréalisme ont comme résultat de reculer la victoire du droit qu'elles auraient compromise sans l'invention américaine. Ils ont abandonné le terrain solide des réalités pour se perdre dans le royaume d'utopie et hélas ! prolonger le martyre des peuples qu'ils prétendaient libérer. * * * En de telles circonstances, nos gouvernements ont été amenés à exposer leurs buts de guerre, et ils l'ont fait avec une netteté et une modération dont les esprits les plus prévenus ne peuvent pâs ne pas les louer. On ne peut regretter que deux choses : c'est qu'il ne l'aient pas fait plus tôt quand le pape Benoît XV le leur demandait au nom de Dieu, au nom des intérêts les plus sacrés de l'humanité ; il apparaît jusqu'à l'évidence que la paix juste que ribus désirons eut été alors impossible du fait de nos ennemis, mais notre juste cause eut gagné en prestige de l'exposé précis des buts de guerre de l'Entente et de la contre-épreuve de la nécessité de poursuivre la lutte contre un ennemi se refusant à dévoiler ses intentions... En second lieu on n'est pas du tout obligé d'adopter les grandes démonstrations de métaphysique démocratique dont nos chefs d'Etat aiment à assaisonner leurs buts de guerre pourtant si simples en eux-mêmes.A cette intempérance d'idéologie et de projets purement juridiques, nous opposerons ce que nous appellerions volontiers la politique du bons sens Chrétien. Nous en empruntons l'expression à la grande héroïne nationale française, la bienheureuse Jeanne d'Arc qui est comme le symbole du droit des peuples dans les temps modernes. 11 semblerait que la divine Providence lui ait indiqué pour les temps à venir, le secret de la victoire. Jean.ie d'Arc n'entretenait aucune haine pour ses ennemis, et voulait autant que possible éviter l'effusion du sang. Avant de lever le siège d'Orléans, elle écrivait au duc de Bedford : „ Vous duc de Bedford, la Pucelle vous prie et vous supplie que vous ne vous fassiez détruire. Si vous lui faites raison, vous pourrez encore venir en sa compagnie là où les Français feront le plus beau fait d'armes qui oncques fut accompli par la chrétienté. " Est-ce que la Vierge Lorraine avait l'intuition de la croisade moderne où anglais et français sont frères d'armes et au cours de laquelle Jérusalem devait être reconquise par les chrétiens ? Elle posait nettement avant le combat ses conditions de paix: „ Roi d'Angleterre, et vous, duc de Bedford, rendez à la Pucelle qui est envoyée ici de par Dieu, le roi du ciel, les clefs de toutes les bonnes villes de France que vous avez prises. Elle est toute prête à faire la paix, si vous abandonnez le territoire de France et nous indemnisez des maux que vous avez causés. Si vous ne le faîtes, attendez les nouvelles de la Pucelle, envoyée de par Dieu le roi du ciel pour vous bouter hors de toute France". Les buts de guerre de l'héroïne française étaient exactement semblables à ceux des alliés d'aujourd'hui : la justice pour les peuples; mais au lieu de les mélanger à une idéologie stérile, elle les exigeait fièrement au nom de Dieu, le roi du ciel. Et Dieu la soutenait de la force d'en-Haut. Cette force nous fait défaut parce que nous ne la demandons pas. „En nom de Dieu, s'écriait-elle, les hommes batailleront et Dieu donnera la victoire". i Aujourd'hui les hommes bataillent et veulent se donner à eux-mêmes la victoire. C'est leur faiblesse. Quand les alliés entendront l'appel de Jeanne à ses soldats : «Convertissez-vous, et Dieu nous donnera la victoire", nous serons bien près de la paix promise aux hommes de bonne volonté, non pas de la paix telle qu'on le comprend à Pétrograd et qui serait le signal d'une nouvelle guerre, la guerre sociale plus cruelle que l'autre, mais la paix réelle, basée sur l'esprit chrétien, meilleur garant d'un ordre international solide que la'chimérique» société des nations démocratiques. P. C. Augmentation de la solde des Internés. Extension île la mise au travail. ' ^ " SOLDE. ' ' " Nous étions heureux de pouvoir annoncer dans notre dernier numéro que le Gouvernement Belge avait pris les mesures nécessaires pour pouvoir accorder une augmentation de solde aux internés. Nous pouvons le dire avec fierté que la Confédération générale des syndicats chrétiens de Belgique établie provisoirement depuis juin 1917 à Utrecht, y a contribué pour une bonne part. Les circonstances actuelles ont empêché nos hommes d'action, éparpillés partout, à se mettre plus tôt à la besogne. Mais une de nos premières constatations a été que ce n'est pas le Gouvernement Belge qu'il faut mettre en cause pour le retard apporté à l'application de cette mesure. Nous ne sommes pas chargés de défendre ici la cause du Gouvernement, mais il faut que la vérité soit dite. Nous avons des arguments solides pour prouver que jamais le gouvernement Belge ne s'est opposé à l'augmentation de la solde de nos soldats internés en Hollande. Pour ne pas briser l'unité si indispensable à l'heure actuelle, et dans l'intérêt de l'ordre général, nous ne voulons pas désigner ici les vrais coupables. Mais nous promettons à ces personnes qu'elles ne perdront rien à attendre. Dès que nous aurons la liberté de parler nous mettrons les points sur les i. L'essentiel pour le moment, c'est que cette augmentation a été accordée. Espérons qu'on la mettra en pratique au plus vite ! Mise au travail. Inutile d'entrer encore dans de longues considérations théoriques sur le découragement et l'énervement provoqués par l'inaction forcée dans laquelle se trouvent nos internés dans les camps. Tout a été dit à ce sujet Nous avons cru qu'il y avait mieux à faire que de discourir et de poursuivre des utopies. Le secrétariat de la Confédération générale des Syndicats chrétiens de Belgique, établi depuis juin 1917 à Utrecht a commencé immédiatement par chercher lui-même du travail pour les internes. Nous pourrions à cette occasion critiquer la façon de faire de ceux qui ont été chargés de désigner les soldats qui doivent être mis au travail. Encore une fois, pour ne pas briser l'Union sacrée, nous préférons nous taire. Rira bien, qui rira le dernier. Il suffit de dire que leur façon de faire a même découragé certains patrons, tellement grandes étaient les difficultés qu'ils rencontraient pour obtenir les ouvriers qu'ils voulaient avoir. Nonobstant tout cela nous sommes parvenus à procurer du travail à une centained'ouvriers. Mais cela ne suffisait pas. Depuis longtemps nous cherchions à décider le Gouvernement à prendre lui-même des mesures efficaces. Et nous pouvons le dire avèc satis-action : ici»aussi nous espérons obtenir une solution favorable. D'après des nouvelles qui nous viennent du Havre, le Gouvernement Belge serait décidé de procurer du travail à tous les internés qui veulent et qui savent travailler. Il faut être au courant de la question pour savoir le travail qu'une décision pareille comporte. Il ne faut pas oublier que nous sommes ici dans un pays étranger et que même l'hospitalité renommée des Hollandais ne peut pas en un tour de main écarter toutes les difficultés que semblablè mesure suscite. Toujours est-il que noire Gouvernement a trouvé le moyen de procurer, à un salaire favorable, du travail à nos internés* 1. On défricherait la bruyère. Le gouvernement assumerait les frais de la construcîîon des baraques, même si' la guerre venait à cesser avant que par de légères retenues des salaires, on eût amorti les frais. 2. On travaillerait à la fabrication de filets de pêche ; de brouettes, de charrettes à bras, et-d'autre véhicules. Nous serions reconnaissants à nos amis des camps s'ils voulaient nous donner quelques notes pratiques pour pouvoir, le cas échéant, dire notre petit mot. Nous continuons à travailler ! „Peu de mots, mais des actes pratiques", telle est notre devise. Nous servirons le mieux ainsi les intérêts de nos amis. D'autres améliorations sont en perspective. Nous restons sur le qui-vive et nous nous promettons de tambouriner sur les portes jusqu'à ce qu'elles s'ouvrent. Ponr terminer nous tenons à adresser nos remerciements au Gouvernement et à nos amis de la confédération qui ont contribué à nous faire obtenir les résultats indiqués. E. van Quaquebeke. CARNET DE ROOTE Ecrit par un intellectuel français, tombé au champ d'honneur, à Wijtschaete, en 1914. (SUITE) Un fait, ils sont en force contre nous; nous sommes chargés d'arrêter le torrent. C'est pénible, mais c'est notre mission, chacun doit la suivre ici-bas. Agabe prédit à Saint Paul les afflictions qui l'attendaient à Jérusalem. Alors les fidèles de Césarée supplient l'apôtre de ne pas aller s'exposer. Celui-ci leur répond. " Que faites-vous de pleurer ainsi et de me briser le cœur ? Pour moi, je suis prêt non seulement à porter des chaînes, mais encore à mourir pour ie nom du Seigneur jésus." Comme Paul restait inflexible, les Césaréens cessèrent leurs instances en disant: "Que la volonté du Seigneur se fasse "(Actes 21, 13). — Telle était la pensée de nos frères ainés en Jésus-Christ. RAMBERVILLER, 28 août. - Nous marchons toute la nuit et nous traversons- la petite ville sinistrée. Nous sommes en réserve de corps d'armée, gardant la voie ferrée. — Mon Dieu, la vie de campagne après les si rudes journées passées ne nous effraie plus autant. Le bulletin des armées nous apporte le réconfort moral dont nous avions besoin. Notre mission est de tenir en échec les forces énormes allemandes, tandis que les Russes avancent de l'autre côté. — Une bonne nouvelle : l'Eglise est une bonne amie de la République, j?our l'instant , (A suivre.)

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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