De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 10 Juni. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xc86/
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Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. PRIX PAR NUMEROS 5 Cents. ABONNEMENT: Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par Irimestre. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 « « AMES DU FRONT. La guerre fait beaucoup de ruines. Et dans le monde physique. Et dans le monde moral. Beaucoup d'âmes faibles, san» être mauvaises, ont succombé pendant la tourmente. Que d'honnêtes gens seraient restés honnêtes, sans l'épreuve formidable d'une tentation de trois ans. Mais aussi, que d'âmes — elles étaient déjà en route, pour sûr, avant la guerre — que d'âmes approchent des cimes, dans leur marche ascensionnelle, précipitée par la guerre. L'illustre Maurice Barrés, racontait naguère dans "l'Echo de Paris» quelques âmes de soldats de France, dont un vieillard me disait : «Devant des jeunes gens pareils, on se mettrait à genoux". > La France, terre classique du sublime, n'a pas cependant le monopole de la grandeur. Sur les bords de l'Yser, des soldats de Belgique, méritent d'être „cités à l'ordre du jour" non pas seulement de l'armée, mais du pays tout entier. Cette œuvre de justice, de fierté nationale et o'assainissement moral, je me propose de le faire de temps à autre dans «La Cloche", à condition que mes lecteurs veuillent bien me fournir des matériaux. Quelque texte fort et ramassé, encadré dans un court commentaire ; et nous aurons de quoi nous édifier. Qu'ils soient nos maîtres, ceux qui nous délivrent. ••• • • • • • Je vous présente aujourd'hui un jeune homme de famille aisée; à la guerre depuis le début. Il finissait ses études classiques : il était donc un collégien; !a guerre a fait de lui un homme. Ecoutez : "Père semble regretter de recevoir „des fleurs, alors que c'est nous, dit-ail, qui devrions-nous en couvrir. — «Non, tant que nous ne serons pas «arrivés à la paix, que désire notre «gouvernement, trêve de plaisirs; le «devoir rude, le devoir austère, nous «ne voulons que cela». Avez vous remarqué la formule si juste: la paix que désire noire gouvernement. Nous nous battons, nous autres, à disîance, pour fixer des conditions de paix, pour revendiquer ou abandonner des droits selon nos opinions personnelles. Du front on nous rappelle notre incompétence; la paix qu'il nous faut, c'est celle que désire notre gouvernement. "Trêve de plaisirs : le devoir rude, le devoir austère, nous ne voulons que cela,,. On sent l'homme, qui poursuit un but et un but très précis : non pas le vague' des plaisirs, mais la netteté d'un devoir rude et austère. Est-ce audacieux, est-ce impertinent de ma part? — tant pis — mais ce mot d'ordre que se donnent virilement à eux-mêmes, nos chers soldats, je le jette aujourd'hui à la conscience de tous les Belges réfugiés en Hollande. "Trêve de plaisirs; le devoir rude, le devoir austère». Et ne croyez pas que c'est de l'exaltation juvénile seulement. Voici des confidences qui gardent notre jeune homme dans les bornes de l'humanité. "Parfois vous entendriez un autre «cri de découragement. Mais sitôt ce «cri poussé, on se resaisit et on re-»prend le collier. Pas d'amélioration «dans la vie, tant que nous n'aurons «pas notre paix. Et pour cela, nous «attendons le jour et l'heure qu'il «plaira à nos chefs de donner, le «signal. Nous sommes résolus à tout, «notre patience commence à être for-„mée. Nous ne craignons plus l'attente».Il n'est pas le héros raide et exagéré de la tragédie. 11 reste humain et rien d'humain ne lui est étranger, pas même des cris de découragement. Mais il se ressaisit. I! connaît le remède à la faiblesse. Et ce remède, c'est le collier. Et comme il le portera gaillardement quand il plaira à ses chefs -de donner le signal. Mais déjà maintenant. Car il possède une science, qu'on possède rarement à son âge : il sait attendre. Oui, attendre ! Et voici un magnifique commentaire de ce mot: "Ici la vie reste toujours normale ; «nous allons notre petit train, genti-» ment, doucement, sans crier. Je pour-„rais presque dire que l'armée belge «monte la garde stoïquement depuis «deux ans et demi sur l'Yser. Malgré «les coups et les meurtrissures iné-«vitables, l'esprit reste le même. Un „veilleur tombe, un autre le remplace, «et il en sera toujours ainsi, jusqu'au «jour où l'épée dans les reins, on les «fera courir plus vite qu'ils ne vou-„draient«.Il doit leur en coûter de mener cette vie toujours normale, cette veillée d'armes monotone et dure, où l'on remplace le veilleur qui tombe indéfiniment...Mais c'est la condition nécessaire pour voir poindre l'heureux jour, "où l'épée dans les reins, on les fera courir plus vite qu'ils ne voudraient.„ Ils ne s'en plaignent pas, nos soldats. Du reste, il ne se plaignent de rien. Si, cependant! Je lis : "Un tel..., il cite le nom et «l'adresse — vient de débarquer à «Folkestone, après 33 mois de guerre, «C'est vrai : tout le monde ne saurait «avoir pleine conscience de ses de-»voirs et de ses responsabilités». C'est bien une plainte, sortie d'un cœur droit. Que ce soit une condamnation pour ceux qui n'ont pas conscience de leurs devoirs ! Le soldat que je cite — il se lira peut-être dans "La Cloche» — m'en voudrait si je le nommais. Cependant, il faut que mes lecteurs sachent à quelle race il appartient. Ils le déduiront de cette phrase : "Mes :hers parents, je vous embrasse de tout cœur, ...et envoyez-moi votre bénédiction». J. Colsen. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire : Stockholm. I L'événement capital de la semaine a été la décision prise par le congrès national du parti socialiste français d'envoyer des délégués à Stockholm. Il faut s'entendre, les socialistes français ne voulaient pas d'emblée courir | traiter la paix avec les envoyés de I Berlin. A tour de rôle, les délégués I des divers pays belligérants devaient I être reçus par le bureau hollando-scandinave qui s'est établi en perma- I nence dans la capitale suédoise et lui [ exposer leurs vues sur les moyens I d'aboutir à la paix. Le dit bureau trouverait bien ensuite le moyen de rassembler tout ce monde et de précipiter Français, Anglais, Russes, Aile- g mands, Bulgares, etc. dans les bras ci les uns des autres pour édifier dans b un accord fraternel, sur les ruines de a l'Europe, la "paix socialiste». Celle-ci ^ devait marquer la fin du règne du seul, du véritable ennemi des nations: , le capitalisme!! pour lui substituer ! , celui d'une puissance, allemande dans I .. ses origines : l'Internationale. Tout cela a été dit en style de la : maison. F,1 Le bon sens de la nation française qui a trop souffert vraiment pour I ^ s'abandonner encore aux poursuites . de chimères, a fait s'évanouir ce beau I p rêve. Par l'organe de son président du conseil des ministres, M. Ribot, qui a prononcé en cette occasion un dis- .? cours qui s'inspire des plus prenantes . réalités du moment, elle a signifié à ceux qui voulaient sortir du droit chemin que'la paix attendue ne pou- ' vait être une paix de parti et que la P' France entendait ne reconnaître qu'à ï? son gouvernement le droit de parler I ' et de traiter en son nom. Elle a fait -r davantage. En vue de contenir toute I velléité future de récidive, en vue I — aussi d'enlever toute illusion aux I "camarades» russes sur la volonté de la France de revendiquer les provinces I perdues en 1870, la Chambre dans un vote quasi-unanime a posé solennellement les conditions de la paix qu'elle g. attend du triomphe de ses armes. j_[' En Russie. V< La situation à l'intérieur n'est pas Pl encore redevenue normale. On remar- I 8U que même plus d'animation dans 8e quelques centres. Le gouvernement ne I croyant pas pouvoir interdire certaines M propagandes, ni certaines menées, il n'y a pas de raison pour que l'ordre se rétablisse promptement, seulement v* toute l'attention est maintenant tournée vers l'armée dont l'action contre l'en- da nemi extérieur pourrait plus pour le 'e rétablissement de l'ordre à l'intérieur co que tous les discours qu'on prononce et aux coins des rues. 'et "L'offensive est une nécessité ur- su ïente» a déclaré le général Broussilof. ter "Tout est prêt pour marcher de l'avant,, du i dit le ministre Kerenski. "Nous H wons assez de canons et les obus iepassent les besoins» a ajouté l'ad- Lis oint au ministre. Tout dépend donc qu le la fermeté des chef3 et des direc- Pri ives du gouvernement. | me Front occidental. L'action pendant ces huit jours a surtout été vive du côté allemand. ^Jous avons montré déjà aux lecteurs 3e la "Cloche» l'importance stratégique des positions conquises par les lançais sur les hauts plateaux du îoissonnais dont toutes les crêtes sont m leurs mains. Hindenburg qui sait e danger que présente cette situation iu égard aux opérations futures, a léployé de grands efforts ces derniers emps pour reprendre à nos alliés les ilateaux de Vaucler et de Californie, în trois jours l'ennemi a prononcé très de vingt attaques menées par des arces imposantes, contre ces hauteurs, .es faibles avantages qu'il a obtenu mt été annulés par une contre-attaque rançaise. Actuellement, on remarque une plus rande activité sur le front des Flan-res où les artilleries anglaise et belge ombardent avec vigueur les lignes llemandes. .'aide des Etats-Unis. t L'Amérique nous a envoyé des unités e S3 flotte et des officiers et soldats u service de santé. D'autres suivent, s seront dix-mille. Vont en outre rriver incessamment, les corps spé-aux du génie chargés de préparer Établissement de l'armée américaine i France. Celle-ci sera représentée ans les mois qui vont suivre par les ivisions du corps d'armée du général ershing qui seront rejointes elles-êmes dans le cours de l'hiver par s troupes de la milice en les con-tigents actuellement en formation de nouvelle armée. Si la guerre se prolonge jusqu'à innée prochaine — ce qui ne veut ts dire nécessairement que les terri-ires occ jpés le resteront jusqu'à cet )oque — on compte que l'armée néricaine en Europe pourra s'élever 500,000 hommes. AVIS Supplément au Vade-Mecum du Réfugié Belge Le Comité Officiel pour les Pays-is, NassauZuilensteinstraat, 21, La lye, se propose de compléter le ide-Mecum du réfugié belge, dont la iblication a obtenu un très grand ccès par un supplément dans lequel ront mentionnés les Comités tant Néer-idais que Belges qui se sont cons-ués depuis la parution de l'opuscule dont la notice destinée à être in- . rée au Vade-Mecum nous était arri-e tardivement. Les groupements belges et néerlan-is qui désirent être mentionnés d? supplément, sont invités à sp tinaître avant le 23 juin au r de renseigner ie Comit' ir titre, adresse, obje* : tout ce qui est -' leurs rapport0 téléphone. e~ i x stre Dlnsanche 10 JimbI 1917. Ire Année No ||

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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