De klok uit België = La cloche de Belgique

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09 september 1917
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s.n. 1917, 09 September. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b73r/
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Dimanche 9 septembre 1917. Ire Année N« 24 Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 ABONNEMENT : Administration Kapoenstraat 16 PRIX PAR NUMERO s 5 Cents. Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — Téléph. 614. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ AMES DU FRONT CINQUIÈME ARTICLE SPLENDEUR D'IDÉALISME Le penseur qu'était Tyrell, se plaint amèrement de ce que l'esprit commun et la moralité moyenne asservissent presque toutes les âmes. " Seule, ajoute t-il, la présence d'une „ poignée d'idéalistes, disséminés ça « et là ddns la foule, permet au niveau „ moyen de s'élever lentement, faible-„ ment, ou tout au moins l'empêche „ de tomber d'une façon continue. Ils « sont le sel de la terre, le levain „ qui fait fermenter la masse „. Je sais qu'au front, hélas, ceux qui ne dépassent pas ie niveau de la médiocrité commune, forment la masse, et que beaucoup n'atteignent pas même ce niveau. Ne faisons pas les scandalisés, cependant.Surtout, n'allons pas nous résigner à gémir. Pour l'honneur de l'humanité, pour l'honneur de nos soldats, i! y a aussi des âmes splendides au front, qui uyonnent lumière, chaleur, beauté et vie. Je tremble à feuilleter certaines lettres. Je crois profaner certains sentiments exquis en les livrant au public. Que le jeune homme dont je dépouille la correspondance me pardonne...Que la très noble maman de ce très noble enfant me pardonne.. Puisqu'ils font partie- de cette poignée d'idéaiistes, qu'ils soient le sel de la terre, le levain qui fait fermenter la masse! Je renonce à analyser la lettre qui va suivre. La commenter? J'aurais peur d'en affaiblir la tendresse et la force. Pour quiconque sait lire, cette lettre se suffit amplement. L'auteur est à l'Yser depuis longtemps ; son frère vient de le rejoindre. Il écrit à sa mère : " Ma chère, ma bonne maman, „ .... Il faut que tu considères, ma „chère maman, jusqu'à quel point tu „es heureuse dans ta nouvelle épreuve, «et que tu te rendes digne de cette «prédilection divine. Je te dis'cela avec d'autant moins „d'hésitation, que je connais la vigueur «et !a profondeur de ta foi. Je la sens „parce que j'en possède en moi une „part : celle que tu m'as léguée, et „qu'i! est certain que tout ce que je «uiiis te dire, tu l'auras déjà entendu „dans l'intime de ta cons:ience. Ma chère maman, aie beaucoup „de courage et de fermeté, malgré ,,1'horreur de cetfe nouvelle séparation. „Je craindrais irop, si tu devais te „taisser abattre ou te plaindre ou «murmurer, que tu ne rebutes la générosité de Dieu à notre égard. Je vois et j'en reste extasié — l'effet de «sa libéralité. Ayons tous en Lui une «confiance aveugle, et II ne se lassera «pas d'être prodigue à notre égard «comme II l'a été jusqu'ici. „ Mais tu ne feras rien de toutce'a; «ta lettre n'en porte nulle trace (se «laisser abattre, se plaindre, murmu-«rer. J -C.). Tu souffres, et je te rem?r-«cie de me le dire. Et précisément «parce que ta souffrance est courageuse, «qu'elle n'est point faite de passivité «et encore moins de révolte, mais «qu'elle est un acte, un efforr, une «tension, que tu la recrées comme «une chose personnelle afin de l'offrir «à Dieu dont tu la tiens, ta souffrance «est méritoire. « Et ce n'est pas toi seule qui en «profiteras, mais nous tous, pour qui «tu souffres, et qui formons une soli-«darité dans le dessein de Dieu. Nous «ne reconnaîtrons jamais assez cette «prédilection de la Providence et je «voudrais que la petite réunion du «premier vendredi ne soit pas seule-«ment une imploration, mais en même «temps une action de grâces, une «reconnaissance, de la grande bonté «de Dieu. « Ma pauvre maman, tu vas encore «une fois te trouver bien seule. Mais «est-ce bien la réalité? Je ne le crois «pas. Il me semble que Téloignement «rapproche, et que l'absence nous «rend plus présents, plus constamment «présents dans la préoccupation, dans «le souci de chaque instant. C'est la «sensation que j'éprouve, et si j'en «crois vos témoignages, répétés, c'est «aussi la vôtre. « Ma chère maman, je te souhaite «tout le courage que je demande à «Dieu de t'accorder et dont 11 est «redevable • par le fait même qu'il «t'éprouve. N'aie pas moins de con-«fiance en Lui que moi, et écris-moi «bien vite que tu consens à toutes «les tristesses pour avoir droit à tous «les bonheurs. «Ton fils qui t'aime quand tu souffres «et dans la mesure où tu le fais. „ Encore une fois, il m'est impossible de commenter cette page sublime. Que le jeune homme qui l'a écrite et que je ne connais pas, daigne ac-epter ma profonde gratitude pour le bien et le réconfort que sa lettre procure à mon âme sacerdotale. Que la mère, que la maman qui a formé cette âme d'élite, veuille bien recevoir ce témoignage de respect qu'un prêtre a fait sa méditation de la lettre de son fils. J. colsen. Le cœur parfaitement droit n'admet pas plus d'accomodement en morale, qu'une oreille juste n'en admet en musique. Ceux qui croient que l'argent fait tout, sont capables de tout faire pour en avoir. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Front oriental. Les deux événements de cette huitaine sont le déclanchement de l'offensive allemande dans la région de Riga et la réponse du Président des Etats-Unis au Saint-Père. Le brusque réveil du front Nord-Est en Russie où depuis deux ans exactement, les deux partis campaient sur les mêmes positions, a causé quelque surprise et, ce qui est plus grave, un échec sensible aux Russes. Il semble que la politique — actuellement inséparable pour nos ennemis de tous leurs projets militaires — ne soit pas étrangère aux raisons de cette nouvelle offensive. La conférence de Moscou si elle n'a pas amené l'union de tous pour une action commune a montré que les Allemands devaient désespérer de voir la scission se produire dans la nation. Par contre, le gouvernement et le haut commandement militaire en sont sortis plus forts, plus résolus aussi à mener à bien l'œuvre de réorganisation dans le pays et dans l'armée. C'est peut être ce que l'ennemi a cherché à empêcher. La réorganisation de la Russie Ferait, en effet, d'une gravité exceptionnelle pour l'Allemagne, à l'heure qu'il est. Il n'y a pas besoin d'être grand stratège pour concevoir les difficultés que rencontrera le commandement allemand à s'opposer à une forte pression à l'Orient, le jour où les armées nouvelles entreront en ligne à l'Occident. En outre, le tassement des organisations révolutionnaires aux portes de l'empire constitue incontestablement un danger aux yeux du gouvernement de Berlin. Ainsi s'expliquerait une offensive qui peut être difficilement d'un grand profit militaire pour l'ennemi, car ce n'est pas en s'éloignant vers l'Est qu'il pare aux dangers à l'Ouest. Les Russes occupaient au sud de Riga, sur la rive gauche de la Dwina une vaste tête de pont qu'ils avaient élargie encore pendant l'été. Leur ligne rejoignait 1e fleuve vers Ixkuil, situé à 30 km. en amont C'est ici que les Allemands ont porté leur effort et ont réussi à traverser le cours d'eau. Menacée d'une prise à revers, l'armée russe, qui tenait la tête de pont, a dû se retirer en hâte et Riga, elle-même ne pouvait être défendue qu'au prix du sacrifice inutile de sa garnison. La ville a donc été abandonnée à l'ennemi et les Russes se sont retirés vers le N.-E. en suivant la chaussée de Wenden. Le terrain dans cette région est très lacustre et la saison déjà trop avancée pour y permettre de grandes opérations. Front italien Les Italiens ont, par de petits engagements, amélioré sans cesse les positions conquises au cours de leurs brillantes attaques de l'autre semaine. Il est remarquable que l'ennemi ne soit pas encore parvenu à réagir. Sa défaite, sans doute, est trop complète. Nul ne peut prévoir, évidemment, le cours futur des opérations engagées là, mais il semble qu'un double objectif s'impose : le triangle stratégique formé par les monts San Gabriele, San Marco et San Catterina, au nord-est de Gorizia ; le massif de l'Hermada sur le Carso, à la côte. La chute de ces hauteurs permettrait une nouvelle avance de l'armée italienne sur tout le front, elle découvrirait la voie de Trieste notamment. Front occidental. La France a célébré comme il convenait les chefs et les soldats qui ont dégagé la place de Verdun en enlevant à l'ennemi les dernières hauteurs desquelles son artillerie pouvait bombarder la ville. Le nom du général Pétain est désormais inséparable de celui de la cité glorieuse, de même d'ailleurs que celui du grand chef qu'est le génér. 1 de Castelnau, dont le coup d'œil sûr et l'esprit de décision en changeant, par un coup d'audace, le commandement en pleine bataille, arrêta la vague ennemie devant les murs de la ville. Pétain, appelé par Castelnau, fit le reste. Avec de tels chefs, la victoire est certaine. Il suffit qu'on les laisse agir et qu'on les soutienne. Le gouvernement français l'a ainsi compris. En Flandre, l'offensive anglaise dans laquelle le mécanisme joue le rôle principal, se poursuit dans des conditions analogues à celie de la Somme. De longs interludes séparent des attaques localisées d'infanterie, tandis que l'artillerie poursuit sans interruption son œuvre de destruction et de mort. La réponse des Etats-Unis La réponse du président des Etats-Unis au Pape n'en est pas une en ce sens que M. Wilson n'aborde pas le fond de la note pontificale. Il se déclare en principe partisan de la paix, comme le Saint Père mais belligérant, ayant éprouvé au cours de laborieuses négociations la mauvaise foi du gouvernement de Berlin, il se refuse à entrer en conversation avec lui ni maintenant, ni plus tard. Sa réponse s'adresse bien plutôt au peuple allemand qu'il invite à prendre en main la conduite des affaires du pays et à donner des preuves de sa volonté de traiter sur la base du droit. Il met cette condition à toute discussion avec l'ennemi. Le projet est généreux et son auteur n'est peut-être pas sans illusion mais il faut reconnaître que l'avènement d'un gouvernement responsable en Allemagne mettrait les Alliés en présence d'hommes qui n'étant pas directement compromis, pourraient prendre des décisions garanties par la nation. En outre, si la parlementarisa-tion de l'Allemagne avait pour conséquence de décider à se détacher de la Prusse, les Etats de l'Aliemagne du sud, l'affaiblissement de l'Allemagne qui en résulterait, constituerait la meilleure garantie de la paix. Comme on le voit et contrairement aux affirmations de certains organes qui obéissant à un esprit de parti, mesquin parlent de l'échec du Pape, la démarche;du Saint Père a déjàproduit un premier résultat. Benoît XV demandait que l'on cause : le président Wilson

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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