De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 22 April. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8911n7zn2g/
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imanche 22 Avril 1917 Ve Année N° 4 LA Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 ABONNEMENT : Administration Kapoenstraat 16 v PRIX PAR NUMERO: 5 Cents. Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre. MAESTRICHT. — Téléph. 614. Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 „ Avis aux Lecteurs A partir du 22 avril, l'édition française de LA CLOCHE DE BELGIQUE paraîtra séparément. Les abonnés recevront une première fois le numéro flamand et français. Ils sont priés de nous renvoyer l'édition non désirée avec mention de leur adresse. V Administration. Le Devoir jh Internés. Le Devoir est sacré pour tout hommp d'honneur, pour tout soldat, pour tout Belge. Nous en avons les plus sublimes et les plus admirables exemples. C'est le devoir qui commande aux soldats de mourir en défendant le lambeau inviolé du sol de la patrie, et ils meurent ! C'est le devoir qui commande à nos frères, nos sœurs, nos femmes, nos mères restés en Belgique de résister à l'envahisseur, et ils résistent ! C'est le devoir qui commande au cardinal Mercier de jeter son manteau de pourpre en travers du chemin du crime, et il parle avec der» accents d'éloquence et il ouvre les trésors de son cœur avec une si puissante majesté que le tyran reste stupide et indécis.C'est le devoir qui retient notre Roi dan» les tranchées et notre petite Reine au chevet des malades et ils vont l'un donnant des ordres, l'autre aimant tous les Beiges de son amour de mère. C'est le devoir qui ordonne à nos frères déportés en territoire abhorré de souffnr toutes les captivités, les humiliations et les brutalités les plus incroyables plutôt que de travailler pour l'ennemi, et ces Belges souffrent et meurent par devoir.. Et nous, les internés, au moment ou personne n'a le droit d'être lâches, serions-nous les seuls Belges indignes de notre beau nom devant lequel le monde entier s'incline et ne ferions-nous pas aussi notre devoir ? Dans ce concert d'héroïsme sublime, crions comme autrefois nos glorieux ancêtres des croisades : Dieu le veut ! Dieu le veut! La Patrie, le Roi, nos familles demandent beaucoup de nous; donnons leur plus encore si s'est possible. Tous, nous devons nous préparer à travailler au relèvement de notre chère Patrie. Belle et prospère nous i'avons laissée, cette Belgique, petite par son territoire mais grande par ses vertus, ses trésors, ses usines, brillante par le génie de ses arts et de ses lettres, honorée et respectée pour son intégrité et soi#* honnêteté. Y retrouverons-nous autre chose que des tombes ? Dieu le sait, et plaise à sa miséricorde d'abréger le calvaire de ses enfants. Mais déjà les deuils sont nombreux, les ruines immenses, les pertes irréparables ! Il faudra tout reconstruire dans le domaine économique, industriel, intellectuel et moral. Car de même que l'envahisseur a sur son passage tout pillé, tout brûlé, tout saccagé, son souffle abject a empoisonné bien des âmes et gâté bien des cœurs. Il a semé les vices, attisé les haines, allumé les luttes fratricides. Il nous appartient à notre rentrée de relever les ruines, de chasser l'esprit impur et de faire renaître de ses cendres une Belgique plus riche, plus belle, plus honnête, plus travailleuse en un mot plus belge. Notre ligne de conduite eât dès lors tracée et nous avons l'impérieux devoir de nous préparer à une si belle et si noble mission. Chacun de nous est formé de trois parties intimement liées, mais ayant comme une personnalité propre : un cœur, un cerveau et un corps. Il est nécessaire de développer chacune de ces parties aussi complètement que possible et suivant les règles de la morale et de la pédogagie. Pareille éducation est fort difficile, car il est indispensable que l'harmonie préside au développement des qualités intellectuelles, morales et physiques. Beaucoup d'entre nous n'ont pu consacrer à cette éducation qu'un temps trop court : l'occasion se présente pour les internés de combler cette lacune. Ils peuvent et doivent mettre à profit les longues heures de l'internement pour sanctifier et développer Ieur3 âmes, instruire et meubler leurs intelligences, entraîner leurs corps, perfectionner ieurs métiers, méditer sur leurs devoirs de pères de famille et de citoyens. Une nation vaut ce que valent ses citoyens de même qu'une famille vaut ce que valent ses enfants. Perfectionnons-nous. Devenons plus moraux, plus nobles, plus actifs, plus honnêtes, plus intelligents, plus instruits, plus forts, plus énergiques. C'est tout ce que la Patrie demande, tout ce que la Société réclame, ce que les familles exigent et ce que nos morts ont acheté de leur sang. Cte de RIBAUCOURT, cap.-com. ACTUALITES Le statut juridique des militaires internés (Suite et fin.) Utilisation des internés, — Le travail apparaît comme une véritable nécessité, surtout si l'internement se prolonge. Bien que certains auteurs admettent pour l'état neutre le droit de faire travailler ses internés, nous estimons que la notion du "travail obligatoire,, se concilie mal avec les principes du contrat d'internement ; il n'est pas douteux d'ailleurs que les internés s'empresseront d'exécuter volontairement des travaux convenablement rémunérés. Ni la Belgique, ni la Suisse en 71, ni la Hollande en 1914 n'ont rendu le travail obligatoire. Les militaires internés, s'ils travaillent pour compte de l'Etat neutre, seront payés conformément aux tarifs en vigueur dans les armées de ce Ipays. Si les internés travaillent pour compte de particuliers, le règlement de La Haye décide que les conditions seront établies d'accord avec l'autorité militaire ; dans les cas où les internés reçoivent l'autorisation de travailler pour leur compte, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur des dépôts, les autorités du pays neutres ont le droit de subordonner à certaines conditions, l'exécution des travaux. On a, à diverses reprises, prétendu que l'Etat neutre pourrait prélever sur les sommes gagnées par l'interné les frais nécessités par son entretien. Ce système doit aboutir à énerver les bonnes volontés et à encourager la paresse ; aussi, le considérons-nous comme peu recommandable. Les frais d'entretien des internés doivent faire l'objet d'un règlement de compte entre les pays qui ont été parties au contrat d'internement; ces questions de frais ne concernent point les internés individuellement. La pratique s'est prononcée contre le système des retenues pour remboursement, et dans la guerre actuelle, . nous croyons que personne n'a songé à y recourir. Certes, il est admissible que certaines retenues sont opérées sur les salaires, lorsque l'interné jouit d'un salaire supérieur au montant des dépenses normales de son entretien, situation qui se présentera souvent lorsque l'interné travailleur est célibataire ; si l'interné travailleur doit pourvoir à l'entretien de sa famille, fe système des retenues ne devra être appliqué qu'avec une extrême modération.Mais, quoi qu'il en soit, les sommes non versées aux travailleurs — qu'elles soient constituées par l'indemnité de hors-ménage ou par des tantièmes de salaires — restent sa propriété ; ces sommes sont des "dépôts,, que l'Etat dépositaire assume l'obligation de restituer dans leur intégralité. Cependant, la restitution ne doit pas nécessairement être opérée "en bloc„ ou à "une époque fixe„ ; les modalités de remboursement sont laissées à l'appréciation du dépositaire qui devra agir au mieux des intérêts bien compris des dépositaires. Les sommes déposées seront productives d'un intérêt de compte-cou-rants.Fin de l'internement. — I. La conclusion de la Paix supprime la cause de l'internement, et dès lors, le rapatriement des internés devra se faire dans le plus bref délai possible. II. Peuvent être rapatriés avant la conclusion de la Paix, les malades ou blessés dont l'état de santé exclut la possibilité de participation à de nouvelles opérations militaires. III. Rapatriement d'internés moyennant garanties morales. Le but de l'internement étant de mettre les internés dans l'impossibilité de prendre part à de nouvelles opérations militaires, il est certain que la détention des internés n'est plus requise du moment où par un autre moyen, les soldats réfugiés sont empêchés de prendre à nouveau les armes. Par conséquent, en théorie, le rapatriement prématuré des internés moyennant engagement formel de ne plus combattre, est parfaitement admissible; en pratique, pareille mesure se heurtera à des difficultés d'exécution. Généralement, l'Etat neutre, avant de procéder au rapatriement anticipé des troupes internées, s'assurera au consentement unanime des belligérants intéressés. La mesure a souvent été prise vis-à-vis d'internés "individuels» à raison des garanties spéciales qu'ils pouvaient fournir. IV. Entrée en guerre de la puissance qui interne. L'internement est une situation qui présuppose une neutralité. Si l'état qui interne renonce à sa neutralité, la raison d'être de l'internement cesse. Donc, si le pays internant devient l'ennemi du pays dont dépendent les internés, ceux-ci deviendront "captifs de guerre» ; si, au contraire, le pays internant devient l'allié de la nation dont ressortissent les internés, ceux-ci redeviendront libres. LU GUERRE Aperçu hebdomadaire Front occidental. Telle la cloche de Pâques retentissant joyeusement pour annoncer au monde chrétien la résurrection et la vie, ainsi la "Cloche de Belgique,, voudrait trouver aujourd'hui des accents harmonieux pour ravir ses lecteurs et leur faire partager les espoirs légitimes, quo que mesurés encore, qu'ont fait naître les victoires magnifiques dont ce front a été le théâtre pendant la semaine écoulée. ' La presse allemande nous avait elle assez berné avec la menace qui, selon ses dires, se dissimulait derrière l'échec apparent de Hindenburg entre Arras et Soissons. Le grand chef reculait pour mieux sauter. Telle était la formule que beaucoup chez les nôtres avaient fini par épouser. Empressons-nous de le dire. Si souvent, des espoirs ébauchés se sont éteints dans les fumées d'un premier bombardement qu'une certaine mesure est excusable. Encore ne faut-il pas qu'élle confine à un pessimisme qui ne tient aucun compte des transformations fondamentales qui se sont effectuées dans le nombre, la valeur et l'armement des armées en présence. L'armement des Alliés, nul n'en doute plus maintenant, possède une supériorité écrasante sur celui de l'ennemi. Le nombre d'hommes, station-naire chez les Allemands est allé en augmentant chez leurs adversaires. Quant à la valeur des troupes, elle a baissé chez nos ennemis dans la mesure où les unités de première ligne ont disparu, elle a diminué surtout depuis que les souffrances de la nation dues au blocus et les insuccès militaires ont enlevé aux hommes la confiance dans la victoire. Seul,croyons-nous, le crédit que l'armée et le pays font au chef qui a su s'imposer par quelques opérations réussies, empêche le mal moral de ravager et le front et l'arrière. Mais ce crédit est à terme, qu'on ne l'oublie pas...

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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