De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 27 Mei. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/696zw19m04/
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Dimanche 27 Mai 1911 lre Anné< » No S Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. PRIX PAR NUMERO: 5 Cents. ABONNEMENT: Pour la Hollande . . Fl. 1.00 par trimestre Pour l'Extérieur . . . Fl. 1.25 « « Déformation intellectuelle Dans un des derniers numéros de la Cloche on parlait de certains savants qui excusent s'ils ne glorifient tous les excès de la kultur allemande. A ce propos je me suis souvenu d'une brochure sur la guerre que j'avais lue il n'y a pas longtemps, c'est : "La Belgique neutre et l'Allemagne,, par F. Norden, avocat à la cour d'appel de Bruxelles et membre de l'Institut de droit comparé. Cet avocat allemand qui, vous le voyez, ne manque pas de titres, cherche à justifier la violation de la neutralité belge par l'empire allemand. II nous intéresse en ce moment comme type de déformation intellectuelle. Pour vous en convaincre il suffira de faire quelques citations de sa brochure. Il pose en thèse que la force est la loi suprême des nations, et que par conséquent, la Belgique est mal venue de venir se plaindre d'être subjugée par l'Allemagne. Voici comment il argumente : P. 87-88. "La loi est ni plus ni moins qu'une création de la force. Le suffrage universel ou restreint c'est la majorité, le nombre, donc la force qui fait la loi. "Et cette force du nombre qui fait la loi est une force plus brutale que celle des armées; car, dans celles-ci le nombre est secondaire en présence de la force morale qui l'anime et la force intellectuelle qui la dirige. „La loi suprême des nations n'est donc pas plus impie que la loi légale». Ainsi raisonne notre avocat, et vraiment s'il est vrai que la loi est le produit du nombre, de la force, il reste peu ou rien à refuter de sa thèse. Il s'agit donc, avant tout, d'établir ce que c'est que la loi. Voici la définition qu'on en donne. La loi est une prescription de la raison, donnée par l'autorité légitime en vue du bien de la société. La loi n'est donc pas un produit de la force soit celle des armes, ou celle du nombre, d'une majorité uniquement parce qu'elle est majorité. Car la loi ne s'adresse pas à des bêtes mais à des êtres raissonna-bles qui veulent et doivent vouloir être gouvernés, dirigés, traités raisonnablement. L'homme qui se respecte, qui a le sentiment de sa dignité ne peut s'incliner que devant la raison et la vérité. Forcer quelqu'un à plier devant les décisions arbitraires d'un pouvoir ou d'une majorité uniquement parce qu'il a le pouvoir en mains ou est majorité, est une tyrannie insupportable, et de telles décisions n'ont jamais été et ne seront jamais des lois. En plus, la loi est un joug qui vient vinculer la liberté; mais la liberté est à ce point indépendante qu'aucune puissance terrestre ne peut lui imposer de loi si ce n'est au nom d'un bien supérieur, le bien de la société. Or, la société étant nécessaire à l'homme, et ne pouvant exister sans maintenir l'ordre et la concorde entre tous ses membres, par là même, le pouvoir légitime qui se trouve à sa tête, a le droit et lr devoir de légiférer, de faire des lois, mais des lois conformes à la raison pour le bien de la communauté. Voilà qui est clair, lumineux, voilà le langage de la saine raison, qui est en même temps l'enseignement catholique. Ici l'homme est respecté, l'autorité, le pouvoir sont respectés, seule la tyrannie est exclue. On ne saurait trop répandre ces vérités, car l'expérience montre que l'idée tend à l'acte, que les mauvais principes engendrent les mauvaises actions. N'est-il pas vrai qu'avant la guerre cette fausse notion de la loi était répandue un peu partout, avec beaucoup d'autres principes de ce genre ressuscités du paganisme. On n'y faisait pas trop attention, cela n'avait pas d'intérêt immédiat, la réputation faisait peu d'impression, on passait outre. Il faut souvent hélas les dures réalités pour nous émouvoir et nous réveiller de notre torpeur intellectuelle.Croyez le bien si-l'Allemagne a mené et mène encore une guerre si affreuse, si elle a déversé sur notre malheureux pays tant de coquins intellectuellement déformés, faisant avec cynisme table rase de toutes les prescriptions de la morale et des lois les plus saintes, c'est une conséquence de l'enseignement de ses philosophes et professeurs qui ont empoisonné chez elle l'école et les esprits depuis ie haut jusqu au bas de l'échelle sociale. A nous de veiller car c'est le devoir de chacun de préserver son pays, la société du poison des mauvaises doctrines qui contiennent en germe les révolutions et les attentats contre le bien public. P. H. A LA GLOIRE DE LA BELGIQUE XII. Un Espagnol qui vient de quitter la Belgique, fit la déclaration suivante à un correspondant du "Maasbode« : "Depuis deux ans, tous les Belges „et parmi eux ceux qui sont connus «comme socialistes, prononcent avec «respect le nom du «Cardinal Mercier". «En ces temps de douleur et d'effroi «le peuple dirige ses regards vers lui «comme vers un phare et quand ses «lettres pastorales sons lues dans les «églises, celles-ci sont trop exigues pour «contenir l'enorme masse des foules". (Le XXs Siecle du 14 avril 1917.). NOUVELLES RELIGIEUSES. Sont morts en Belgique : R. M' Mercelis, curé à Brecht. R. M. De Beukeler Joseph, curé à Ceroux. R. M. Thiry Constant, directeur des sœurs du Sacré-Cœur, à Bruxelles. R. M. Helsen, curé à Wilrijck. R. M. Lambrechts, vicaire à Alsem-berg. r. i. p. Breda. — Exercices spirituels fran-§ais, église du Sacré-Cœur, Baronnie-laan. — Lundi 27 mai, second jour de la Pentecôte, à 5 h., ouverture. Mardi, mercredi et jeudi, à 11 et à 5 h., Sermons et chant. Jeudi, Confessions, avant et après le sermon du soir, à Baronnielaan. Vendredi, Communion générale. Messe et sermon à 8 heures. Salut et clôture ? 5 heures. Les sermons seront prêchés par les aumôniers, les R.R. P.P. Donat De Welle et Joh. Verhagen. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Front occidental. Sur le front, les Anglais ont pris Bullecourt et complété ainsi la conquête de la partie de la ligne Hinden-burg, comprise entre cette localité et Rœux (à l'est d'Arras); les Français, à l'autre aile du front offensif, se sont emparés du massif de Moronvillers dont l'importance stratégique est relativement considérable. Ce double événement, s'il n'a pas apporté des modifications notables dans la position des armées en présence est assez gros de menaces pour expliquer un autre événement qui se déroule en arrière des lignes allemandes : l'évacuation des territoires du nord de la France et du sud de la Belgique, ceux-ci partiellement du moins. On a voulu voir en cela des préparatifs en vue d'un nouveau recul des armées allemandes. Ce recul est d'autant plus possible — si toutefois les Alliés permettent à Hindenburg de l'effectuer — que l'embrasement des autres fronts va exiger de nos ennemis un effort en vue duquel ils ne disposent plus dans la situation ac-iuuk, ûw suh'iSalite». XX Le commandement suprême des armées franco-anglaises a été confié au général Pétain, chef énergique, homme de décision, soldat populaire. Le général Foch le remplace comme chef d'état major. Le vainqueur de Fère-Champenoise est un stratège éminent et un professeur réputé de l'Ecole de guerre. Ajoutons — ceci pour nos coreligionnaires d'ici qui ravaudent encore des histoires sur la France athée — que ces deux chefs sont des catholiques non pas honoraires mais pratiquants. Front italien. Depuis notre dernier aperçu, les armées italiennes, à leur tour, sont montées à l'assaut. Jamais expression ne fut plus juste. Depuis Plava jusqu'au Monte Santo — au nord de Gorizia — en effet, la rive gauche de l'Isonzo est constituée par le bord occidental du plateau de Bainsizza, dont le versant abrupt est, à première vue, impossible à gravir. Le plateau est commandé au nord par le mont Kuk; au sud, par le Vodice. Aujourd'hui, tout cela est devenu italien. Débuts pleins de promesses puisqu'ils ont donné en deux jours aux troupes de Cadorna, ce qu'elles n'avaient pu conquérir en deux ans. C'est l'accroissement du matériel d'artillerie qui a opéré le prodige. D'autres suivront. En Russie. Un événement non moins considérable s'est produit en Russie, mais ici, dans le domaine politique. Le conflit entre le gouvernement provisoire et les socialistes qui menaçait de se transformer en une crise intérieure redoutable, s'est subitement apaisé par l'attribution de cinq portefeuilles aux socialistes. , ' Avant d'en arriver là toutefois, le prince Lvof, chef du cabinet, avait soumis au comité des ouvriers et mi litaires une déclaration qui avait le caractère d'un ultimatum et qui fut adoptée en entier. Cette déclaration réclame la lut.e jusqu'à la victoire des Alliés. Les généraux chef d'armée après une conférence à Pétrograde se sont déclarés d'accord avec le nouveau ministère et ont regagné ie front où les opérations ne peuvent tarder à recommencer. Inutile d'ajouter que cette issue de la crise russe qui déçoit les espérances malsaines de nos ennemis a produit en Allemagne une pénible impression. A Stockholm. D'autres que les Allemands d'ailleurs en seront pour leurs frais d'intrigues. Parmi ceux-là, il faut citer la plupart des pèlerins de Stochholm. Pourquoi se seraient-ils imposés les frais de déplacement si dans l'intention de se rapprocher de Pétrograde, il n'y avait pas eu quelque arrière pensée ? Quoiqu'il en soit d'ailleurs, l'Internationale plus que jamais ne peut être qu'au profit des Centraux. La sozialdemo-kratie et avec elle le gouvernement prussien, n'auraient rien à perdre à une entente éventuelle en vue d'une pression sur les gouvernements des puissances alliées, ils auraient tout à gagner s'i's parvenaient à sauver l'Allemagne de la défaite. Il semble qu'on l'a compris partout et que la conférence est vouée à l'échec. Pour le surplus, l'Internationale que d'aucuns essayent de sauver a reçu un coup mortel dans cette guerre. Admissible et même indispensable dans le domaine des idées et des besoins, elle est subordounée dans ie domaine temporel, aux exigences de la vie nationale. Tous ceux qui ne le comprennent pas sont dans l'erreur. "Il n'y a pas de lutte de classes nécessaire,, dit Ch. Maurras, par contre "le concours des classes est la condition nécessaire de l'ordre et de la prospérité de chacune d'elles et du pays entier„. Cette vérité élémentaire est proclamé par un socialiste désabusé qui signe Lysis dans le journal d'Hervé. Mais hélas que d'aveugles encore !... Aux Etats-Unis. La question de l'envoi de troupes américaines en Europe a fait l'objet de longs débats au parlement de Washington. Les uns voulaient autoriser Roosevelt à partir avec un corps de volontaires, d'autres opinaient pour le départ de troupes régulières. Ces derniers l'ont emporter. En altendant l'arrivée de la division Pershing a été devancée par celle d'une nombreuse flotille de destroyers qui vont coopérer à la surveillance des mers avec les flottes anglo-françaises. Les forces allemandes. Le coionel Repington, dans le Times, évalue ies forces dont dispose actuellement l'Allemagne comme suit : 4.500.000 hommes sur les divers fronts. 500.000 hommes sur ies lignes de communication. 1.000.000 d'hommes dans les dépôts en Allemagne.

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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