De klok uit België = La cloche de Belgique

2102 0
06 januari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 06 Januari. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5qj5r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

' DIMANCHE 6 JANVIER 1918. ClochedeBelgique □ § REDACTION ET ADMINISTRATION § WILLEM IS-STRAAT 56 - TILBUI TÉLÉPH. 744 Paraîssant chaque semaine 3 I abonnement POUR LA HOLLANDE Pl. 1.00 par trime La Terre-Sainte au Pape. Dans toute !a chrétienté a reteti on cri de joie et d'allégresse à la noi velle de l'entrée victorieuse des troup< du général Allemby à Jérusalem. Il est certain que les dates des 1 et 11 Décembre 1917 compteront parn les plus glorieuses de l'histoire. L< Lieux-Saints sont libérés du joug hi miliant des Turcs et rentrent en 1 possession des chrétiens: on s'en e: réjoui au Vatican ; on s'est félicil chez les alliés, et les neutres qu n'aveugle pas une germanophilie itr pénitente s'unissent à la joie cotr mune. Seuls les centraux, qui ayat voulu une guerre de conquête avaiei lié leur influence en Orient à la dom nation turque éprouveront une tristess qui jure avec leur foi chrétienne ma constitue comme un châtiment tri logique de leur politique criminell Mais se pose dès maintenant ! question que résoudra le congrès de 1 paix : à qui appartiendra dans l'aven la Palestine? D'aucuns suggèrent d la donner en apanage au St.-Siège à leurs yeux ce serait là une heureus solution de la question romaine. En réalité la question romaine et 1 possession des Lieux-Saints sont deu choses absolument distinctes. Il faut a pape une situation normale à Rom et à cela ne suffit pas une loi italienne à tout le moins l'indépendance d Saint-Père doit-elle être l'objet d garanties internationales. Mais s'il s'ag de compensations à la papauté poi la perte des états pontificaux, à cou sûr on n'en voit pas de plus heureus que la souveraineté du pape sur 1 coin de terre qui vit naître et mouri Celui dont il est le Vicaire. Ceci état réglé par un progrès international, y aurait là pour l'Italie l'occasion d'e finir avec le douloureux problème d la question romaine. Et c'est possibl ouisque la fameuse clausule du trail ~_cret excluant le pape du congrès d la paix n'existe plus si elle a jamai existé. Par ailleurs le Saint-Siège est 1 puissance la plus internationale d l'univers, et même la seule vraimer internationale et le statut futur de 1 Terre-Sainte doit lui-même revêtir u caractère international, puisqu'elle e: la patrie d'origine de tous les chrétier et que le christianisme compte de adeptes sur toute la surface du globi Sans doute la papauté ne command qu'aux seuls catholiques, mais est-une autre autorité chrétienne qui a son importance et même qui autar qu'elle soit respectueuse non pas certe de l'erreur, mais de la liberté humain bien comprise avec toutes les cons<! quences et en tenant compte des situ* tions de fait? * ♦ * La France a toujours été la protêt trice des Lieux-Saints, et malgré 1 séparation de l'Eglise et de l'Etat I Saint-Siège lui a toujours conservé se droits en Orient où elle est toujour regardée malgré ses fautes officielle; comme la grande nation chrétienne. On ne pourra certes oublier ni 1 part si large prise aux croisades pa «royaume très-chrétien* au doîe ti qu'on les a appelées » g esta Dei pe i- Franc os", ni les services, excep ;s tionnels rendus à la chrétienté par 1 protection effective accordés aux catho 0 liques dans l'empire turc Le françai îi était la langue officielle du royaum is de Jérusalem et de ses vassaux ai [- Moyen-Age, et la culture française es a encore aujourd'hui, grâce aux mission st naires français, prépondérante en ce é contrées. Du reste la Palestine, séparé e par les déserts de la Mesopotamie, d i- l'Arabie proprement-dite et de l'Egypte i- forme au contraire un toute géogra it phiqne avec la Syrie qui sous un ît forme ou sous une autre sera réuni i- à la France, conformément aux désir ;e nullement douteux de ses population is chrétiennes et même musulmanes. C :s sont là autant de motifs sérieux qu e. militent en faveur de droits spéciau: a de la France pour l'avenir sur 1 a Palestine qui d'ailleurs rentrait dan ir la sphère d'influencc des intérêts fran e çais en Asie-Mineure. ; Toutefois puisque, le grand Tur e perd sa souveraineté usurpée sur I Palestine, les fonctions de natio: a protectrice des Lieux-Saints n'a plu x sa raison d'être; un droit nouveai u est à créer, et il le sera par le congrè î, de la Paix. u ^ A l'heure des règlements, la gran de-Bretagne pourra arguer en s faveur du fait accompli de l'occupa ^ tion des Lieux-Saints qu'elle a délivré de la domination ottomane. Il es r certain que les victoires du généra Allemby auront un peu éclipsé I il prestige de la France dans les imagi n nations orientales, et doivent produir e une impression autrement durable qu e le simple passage rapide de Bonapart g en ces régions. Par ailleurs l'Angleterr e possédant la Palestine, c'est l'unificatioi s par voie de terre de son immensi empire oriental s'étendant de Singa a pour au Cap en passant par les Indes e la Perse, la Mésopotamie, la Palestine ^ et l'Arabie en Asie, l'Egypte et tou a l'Est Africain, Anglais et Allemand, îi n Transvaal et le Cap. Déjà l'océan Indiei ;t est de fait presque un grand lai 's Anglais. s De plus, la grande-Bretagne se fai > la protectrice de la nationalité juive ^ et soit dit en passant, on conçoi il quels soucis financiers elle crée par ci jj fait à l'Allemagne. [t Verrions-nous done ce constitue s sous le protectorat anglais une natioi e juive au carrefour de ces pays d'Orien et d'Afrique appelés à revoir sou l'impulsion des Anglais leur antiqu prospérité ? Par ailleurs le large libéralisme de Anglais et leur respect du sentimen religieux et de tous les cultes son :- bien connus; et l'on peut être assur a que les droits chrétiens et catholique e seraient là-bas sauvegardés et protégés s Toutefois il faut noter que les Juif: s ne sont pas les seuls à élever de i, droits sur la Palestine. Cas unique ai monde que celui de cette nationaliti a sans patrie et qui cependant s'est con r servée intacte au cours des siècles t mais l'antiaue natrie des Juifs m habitée par les Arabes-Syriens: peut-i on dire qu'ils y sont les maîtres légitimes? Oui sans doute, ou alors peu de nations sur la surface du globe auraient une situation ferme inattaqua-Per ble. Devra-t-on les chasser? Ou bien cep- seront-ils condamnés, après avoir échap-r 'a pé aux turcs, à voir leur patrie envahie tho- par de nouveaux venus au milieu des-îçais queis ne seraient plus que le petit urae nombre? Y subiront-ils la loi des au Juifs? Ou bien formeront-ils un grou-:. est pement toléré par ce nouvel Israël ion- dont cependant la tolérance ne peut c|s être escomptée ? On conçoit que ar^e dans les dernières années qui ont -, de précédé la guerre, les habitants du 'Ptei pays, chrétiens et musulmans se soient 2ra" opposés avec énergie aux progrès du urle Sionisme en Palestine. unie Au surplus les chrétiens sincères ne ésirs se soucieront guère de voir la Terre-ions Sainte devenir une sorte d'entrepôt Ce commercial aux mains de la juiverie .Qui internationale,.un centre de domination iaux mondiale selon le rêve messianique la d'Iraël qui espère un âge d'or où dans toutes les richesses des peuples de ran- l'univers entier asservis au peuple élu afflueront vers Jérusalem. Non, l'idéal Iurc de ia cité-Sainte entre vu par les chré-r. ta tiens est tout différent. Jérusalem est rtion „ El-Oods la Sainte, même pour les plus musulmans et elle doit être le siège /eau d'un royaume spirituel, suivant l'idéal grès évangélique; elle doit conserver son caractère de reliquaire sacré ou les peuples de la terre afflueront non pour apporter des richesses, mais pour ran- vénérer le tombeau du Christ redemp-sa teur du genre humain. Or de fait, les Llpa_ deux choses paraissent difficilement vrés conciliâmes, malgré les espoirs de la est libérale Angleterre. léral * * * : le ,agi- On ne voit pas de statut futur pour uire la Terre-Sainte plus normal que celui que qui en ferait l'apanage de la plus larte haute autorité mondiale, celle du erre Saint-Siège. Ce serait du reste le tion moyen d'éviter les compétitions natio-»nse nales. iga- Il est souverainement désirable que ides, la France qui aura tant à dire pour itine ta règlement des questions Orientales tout et dont les intérêts concordent avec 1( le ceux du Saint-Siège, se décide enfin iien à renouer les relations officielles avec lac ta Vatican. Une campagne en ce sens s'accentue et elle s'étale jusque dans fait les colonnes du journal de M. Clé-live, menceau qui gouverne la France. Il içoit faut espérer qu'elle saura intervenir r ce pour appuyer les droits des populations chrétiennes et musulmanes de Palestine, tuer comme le lui indiquent ses propres tion intérêts. ient Mais au dessus des droits des po-îous pulations, il faut une souveraineté inique ternationale pour la patrie d'origine de toute la chrétienté, cette souveraineté des doit appartenir au Saint-Père, et la nent France, si elle veut sauver ses intérêts sont en Orient, doit s'entendre avec lui pour suré continuer dans une nouvellle situation lues tas glorieuses traditions que le Saint-gés. Siège lui a maintenues. Quant aux in-[uifs térêts Anglais, des conventions peuvent des les consacrer. : au « * * ilité :on- D'aucuns auraient voulu donner la les; Palestine à la Belgique. Ce sont déjà CARNET DE ROUTE uniiivki yel iiuuil eu be Ecrit par on Intellectuel françai ia~ tombé au champ d'honneur, à Wytschaete, en 1914. lie ;s- :tit PEXONE, 24 Août. — Nous creu« [es sons des tranchées et nous y tenon* ,u- toute la matinée, les boulets sifflent iël mais éclatent, au-dessus. A chaque in- :ut stant nous croyons notre dernière ue heure arrivée. Vers une heure nom >nt sommes tournés à gauche et nous bat- du tons en retraite sous une grêle d'obus ;nt qui pourtant ne font que cinq victimes iîu à ma compagnie. Nous nous replions jusqu'à Bertrichamp. NUIT EN AVANT DE SAINTE- ,ôt BARBE. — Nous campons dans une rie prairie et nous masquons soigneuse- on ment nos feux. Les fantassins qui sont ue devant nous ne se couchent pas; ils où reçoivent trois ou quatre obus dans de leur bivouac et, paraît-il, des cavaliers >lu Uhlans les chargent J'en doute. sal Ils arrivent près de nous qui étions -é- en réserve. Leur capitaine nous de^ »st mande du secours. Je vois que nos les hommes fatigués menacent les pithons ge de leur faire un mauvais parti s'ils ne jal retournent pas en avant. On augure on mal pour demain; serons-nous encore les obligés d'aller remplacer les pithons? on Mais la paix revient et le petit jour ur éclaire l'aube d'une terrible journée. [es SAINTE BARBE, 25 Août. - Le :nt combat a été très dur, les Allemands la arrivaient, telle une inondation. Nous marchons en suivant un chemin de la crête dans la direction de Ramber-viller et nous rencontrons des soldats ur de toutes armes de tous régiments disloqués sans ordre. L'artillerie Alle-us mande arrose les bois et fait quelques victimes. le Le général de brigade marche avec o_ notre bataillon ; il n'a pas l'air satisfait. On conçoit qu'après la série de ue jours vécus, nous marchions exténués. ur Sitôt arrêtés nous tombons à terre et „ nous dormons. ec (A suivie). ïn ec ns ta tombeau du Christ. N'eut-elle pas ns la plus glorieuse part aux croisades, lé- Sans disputer à la France la gloire Il qui lui revient, il suffit de rappeler le iir nom de Oodefroid-de-Bouillon. ns Dans ce don de la Terre-Sainte à la ie, nation martyre, n'y aurait-il pas comme es ta consécration d'une harmonie secrète qui existe entre le sacrifice de l'Homme-o- Dieu sur le Calvaire d'où est née la n- société chrétienne et l'héroïsme de de notre patrie qui s'est dévouée pour faire :té triompher de nos jours les principes la du droit chrétien? A tout le moins il îts conviendrait que la catholique Belgique ur restée fidèle au Saint-Siège dont chaque 3n anuée elle revendiquait les droits, ait it- dans l'organisation future de la Terre-n- Sainte un rôle digne de son glorieux nt passé. Le Saint-Siège et la Belgique à Jérusalem, ce serait une grande joie pour les catholiques Belges après la dure la épreuve de la guerre. P. C

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes