Gazette du centre

1861 0
07 augustus 1914
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s.n. 1914, 07 Augustus. Gazette du centre. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h708q99/
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IE - - =* Vendredi 7 Août 1914 TRE ABONNEMENTS SOMVILLE Un an , . ,"/» » . /r. ~ 70 00 Sûb wow r. x£s. , Ek, f , 5.50 Trois mois ..-?„,.-.£ 00 ÉTRANGER: LA DIFFÉRENCE DE PORT EN PLUS. BUREAUX : RUE WAUtyUEZ, 5, LA LOUVIERE TÉLÉpJne 49 (Ouest) ANNONCES: 49 page, petite ligne : 20 c. — 3e page, réclame : 50 c* Faits divers : 1 fr.— Chronique régionale : 2 fr. — Insertions judiciaires : 3 fr,3 Pour les annonces provenant des maisons étrangères au Hainaüt a s'adresser à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, Bruxelles.' LA GÜERR LA BATAILLE DE MERCREDI Belle victoire L;i lutte a été acharnée toute la jourliée de men rédi devant Lièg Left forts ont repoussé victorieusement toutes les attaques allemandes. Tout ce qui avait pu dépasser ies intervalles a élé rejele au dehors par une contre attaque héroïque > régiments de cavalerie allemande qui se sont trouvés sur la rive gauche ont été très entames par le tir du fort de Liera'. Les projectiles allemands ne peuvent rien contre nos cou fiolesni contre nos cuirassements. Ce qui le prouve, c'est que le fort d'Kvegnée a été en pleine bataille toute la journée ; il esl indemne. Pas un Belge tué dans le fort. .Uji escadron du 2e lanciers a chargé à lui tout seul six escadrons allemands. Ïjv< aéroplanes belges sont infiniment sùpéiieuisaux aéroplanes allemands. Aucund'eux n'a encore eu d'accideril tandis qu'un alieiiMiidest lombi' près çTÀrgeiiteau etqu'ilont descendu eux-mêmes un deleurs proprea es. Communiqué officiel de VEtat-Major hslge L'état major belge communique à la S presse les renseignements suivants : Le YTIe corps de l'armée allemande, qui comprend 40.000 hommes, a attaqué mercredi matin la position de Liège entre la Vesdre. et la Meuse. Noire armée de campagne s'est portée à sa rencontre, a résisté à l'effort des prussiens, puis a mené une conlrc-uilaque,qui fut couronnée de succès Les Allemands durent lacher pied Les nôtres commencèrent alors la poursuite, rejetant les Allemands vers le Nord Veis 5 heures, plus un seul soldat allemand n'étaitvisible. Nos braves soldats ont t'ait des prodiges de bravoure. Ci seul escadron de lanciers a complet mien! défi uil six escadrons de uhlans. Les Allemands ont subi dé tres grandes pertes. Plus de huit cents des leurs, blessés, onl élé relevés pa-t nos services d'ambulance. HOBU 1 iS SOLDATS !... Ave quel serrement de cœur on a appris, mardi soir, que l'armée belge était aux prises avec les troupes allemandes ! Que de poings se sont crispés;à la pensée qu'on massacrerait les nôtres là-bas sans quenotre Belgique, si profondément boue", si hospitalière à Unes si foncièremeifl pacifique, fui pour rien dans le confia ! des passions européennes ! Mu- aussi quelle fierté nous avons îesn constatant* dans ce pays qui, depui- bientôt cent ans, sauf les escarmouches de m0. el 1831, n'avait plus connu la guerre, la vaillance, de nos soldats, leur valeur,lanleuravec laquelle ils courent aux c< mbats,l'énlhou£iasme qui vibre dans lés lel 1res qu'ils envoient à leurs familles. Ah ! les belles âmes, les braves cœurs î Comme ils honorent leur patrie, comme ils la relèvent aux yeux des autres nations, comme ils en assurent à jamais la durée ! Salut à eux !» Puisse tant d'héroïsme mis an service 'de la patrie et du droit 'obtenir la récompense qu'il mérite 1 Les Belges font flamber les approches de Liège Les Belges, dans tout le rayon d'action des. forts, ont mis le feu à ce qui peut gêner le tir de nos canons, si bien que toute la vallée de la Meuse semble obscurcie par la fumée. A Visé, une partie de la ville brûle ; aux environs, flambent des groupes d'habitations. L'approche du rayon d'action 'des forts est, non seulement défondue, antipatriotique, elle eat, de plus, dangereuse, nos canons ne cessant pas de tonner au moins à fle longs intervalles,, Une Proclamation du Roi A Tannée de la Nation Avant de quitter Bruxelles, mercredi après-midi, le Roi a lancé cette proclamalion que nul ne lira sans émotion et sans fierté : Soldats ! Sans la moindre provocation de- notre part, un voisin orgueilleux de sa force a déchiré les traités qui portent sa signature et violé le territoire de nos pères. Parce que nous avons élé dignes de nous-mêmes, parce que nous avons refusé de forfaire à l'honneur, il nous attaque. Mais le monde entier est émerveillé de notre ajtitude loyale : que son respect et son estime vous réconfortent en ces moments s.uprêmes ! Voyant son indépendance menacée, laNation a frémi et ses enfants ont bondià la frontière. Vaillants soldats d'unecause sacrée, j'ai confiance en votre bravoure tenace et je vous salue au nom dela Belgique. Vous triompherez, car vousêtes la force mise audai ert. patrouille^ à son arrivée devant l'hô- le ville, a été reçue par le-major de II civique Olivier, portant le dra- i lenîJiire^ ^ Olivier et, le chef de la patrouille sont allés aux bureaux de l'état-major, rue des Carmes, avec M. Spinnhayer, échevin, et M. J. Courtois. Pendant ce temps, le reste de la patrouille est reparti pour Stembert rendre compte au commandant allemand qui suit avec d'autres troupes. Un peu avant 11 heures, les uhlans, au nombre de 150, sont passés rue du Palais et vue d'Ensival. Un officier de la garde civique les précédait en auto, avec un drapeau blanc. Voici la proclamation que l'estafette allemande, précédant la pointe d'avant-garde, est venue remettre à l'hôtel de ville, à 10 h. 1/2 : AU PEUPLE BELGE C'est à mon plus grand regret que les troupes allemandes se voient forcées de iiir la frontière de Belgique. Elles agissent sous la contrainte d'une nécessité inévitable, la neutralité de- la Belgique it été déjà violée par des officiers français qui, sous un déguisement, ont traversé le territoire belge en automobile pour pénétrer en Allemagne. Belges ! C'est notre plus grand désir qu'il y ait encore moyen d'éviter un combat entre deux peuples qui étaient amis jusqu'à présent, jadis même alliés. Souve-nezvous du glorieux jour de Waterloo où c'étaient les armes allemandes qui ont contribué à fonder et établir l'indépendance et la prospérité de votre patrie. is il nous faut le chemin libre. Des destructions de ponts, de tunnels, de voies ferrées devront être regardées comme des actions hostiles. Belges, vous avez à choi sir. J'espère donc que l'armée allemande de la Meuse ne sera pas contrainte de vous combattre. Un chemin libre pour attaquer celui qui voulait nous attaquer, c'est tout ce que nous désirons. Je donne des « garanties formelles » à la population belge qu'elle n'aura lien à souffrit des horreurs de la guerre ; que dqs soldats « payeront en or monnayé » les vivres qu'il faudra prendre du pays ; que nos soldats se montreront les meilleurs amis du peuple pour lequel nous éprouvons la plus haute estime, la plus grande sympathie. et C'est de votre sagesse et d'un patriotisme bien compris qu'il dépend d'éviter à votre pays les horreurs de la guerre ». Le général commandant en chef de l'armée de la Meuse, von EMMICIf. Depuis 10 heures du matin, il est arrivé après les dragons, rue du Palais, l'avantgarde allemande, qui est entrée par Renoupré, et a défilé en bon ordre, en masse, mais en marche de campagne, devant l'Hôtel de Ville. Crapaurue, place Verte, rue du Brou, rue de l'Harmonie, et a monté le Thier de I-Iodimont pour se diriger vers Liège par les hauteurs. Ensuite, l'armée allemande, qui continuait à arriver, a bivouaqué partout dans la ville. Les soldats du 20e d'infanterie, qui venaient de Berlin, paraissaient exténués. Par contre, le 35e d'infantei ic, qui venait de Brandebourg, avait une belle allure. D'après une conversation surprise entre des officiers allemands, il faudrait évaluer ï'avant-garde qui menace Liège à 80.000 hommes. Il a défilé au centre de Verviers, de 10 h. du matin, à 3 h. environ, 13.000 à 14.000 hommes, dont le 39e d'artillerie au complet et un régiment portant le nom de Prince-Henri, plus les batteries d'artillerie, les régiments et beaucoup de mitrail leuses... A 3 heures, le défilé continuait Les soldats allemands sont uniformément vêtus de gris poussière, depuis les chaussures jusqu'à la coiffure qui est le seul signe distinctif des régiments et des armes diverses. Les officiers sont vêtus de même et ne se distinguent des soldats que par un galon d'or extrêmement mince, cousu sur la manche. Seuls les officiers d'état-major portent un ceinturon doré. Les soldats allemands qui sont entrés à Verviers paraissent avoir reçu une consigne d'amabilité ; ils se montrent fort aimables envers la population. On en a entendu qui criaient : « Vivent les Belges ! » Hous s'appliquent visiblement à se travestir en libérateurs, répandant dans le public cette fable de la Belgique envahie d'abord par les Français qui, disent-ils, étaient parvenus à Ciney lorsque les allemands ont eux-mêmes franchi la frontière pour « protéger notre neutralité ». 11 est à noter qu'à 3 heures, heure à laquelle notre informateur a quitté Verviers, il n'était pas encore passé par cette ville, aucune pièce d'artillerie lourde. » La situation On ne traverse pas la Belgique aisément. Nos ennemis en font la sanglante expérience. Et ils ne sont pas au bout de leurs peines. Notons qu'aux 80,000 Allemands auxquels Liège a à faire face nous n'avons jusqu'à présent opposé qu'une partie de la 3e division d'armée qui compte 33,000 hommes. Seuls, en réalité quatre forts de cette admirable forteresse de Liège due au génie de Brialmont ont donné. Le fort de Vivegnies, dominant Herstal, n'a pas encore tiré un seul coup de canon. Les Allemands, s'ils- parviennent, contre toute attente, à passer la Meuse vers Visé recevront les coups de ce fort en même temps qu'ils auront devant eux les troupes nombreuses massées sur la rive gauche. Si les nôtres, après les avoir laissé passer, ne les reculbutent pas dans la Meuse ce serait fort étonnant. La Meuse, une fois passée en cet endroit, la situation deviendrait plus critique pour eux que jamais, car c'est un danger tactique que d'avoir à dos au moment d'une vigoureuse contreoffensive un obstacle comme la Meuse. __Q.u

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Dit item is een uitgave in de reeks Gazette du centre behorende tot de categorie Christendemocratische pers. Uitgegeven in La Louvière van 1893 tot 1939.

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