Gazette du centre

1969 0
05 augustus 1914
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s.n. 1914, 05 Augustus. Gazette du centre. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qr4nk37141/
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Arrondissements de Soignies, de Thuin et de Charleroi (Ouest) Un an * * i Six mois .- . Trois mois . DIFFÉRENCE DE PORT ABONNEMENTS ÉTRANGER». LM • • * » EN fr. — 10 00 , u* . 5.50 3 00 PLUS. Directeur a G. SOMViLLE BUREAUX:RUE WAUCQUEZ, 5, LA LOUVIERE TÉLÉPHONE 49 ANNONCES: 4* page, petite ligne : 20 c, *»• 3e page, réclame t $0 "* Faits divers : 1 fr.— Chronique régionale : 2 fr. — Insertions judiciaires : 3 fr„ Pour les annonces provenant des maisons étrangères au l/ainau|8 s'adresser, à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, Bruxelles., Le Roi et la Peine, qui étaient apparus au balcon, ont élé l'objet d'une ovation» DEUX NAVIRES DE GUERRE ALLEMANDS PRÈS DES ILES CANARIES Londres, 3. « D'après le « Daily NOUVELLES OFFICIELLES DE LA MOBILISATION Paris, 2. — Les renseignements parvenus au sujet de la concentration des trouont des plu satisfaisantes. La marche trains militaires s'est effectuée avec • parfaite régularité. Les opérations dé couverture se sont .poursuivies à la complete satisfaction des mtorilés militaires. En Russie MOUVEMENT DE TROUPES RUSSES A LA FRONTIÈRE ALLEMANDE Mislowilz, 2. — On mande de Bcndzin que l'escadron des cosacrues de Creuzthougosnowitz est prêt à marcher sur la fronUère. Samedi, le régiment d'artillerie de Varsovie est parti pour Alexandre sur la frontière allemande. LA RUSSIE A MOBILISÉ SES TROUPES D'ASIE Sl-Pélersb'ourg, 2.— 17 corps d'armée de Sibérie se esont mis en marche vers la Russie d'Europe.. SOULÈVEMENT IMMINENT EN POLOGNE St-Pétersbourg, 2. — On s'attend à une révolte en Pologne. LA RUSSIE PROTESTE DE SES INTENTIONS PACIFIQUES New deux navires de guerre allemands s », se trouveraient près des Iles Canaries, LA MOBILISATION GÉNÉRALE DE LA FLOTTE BRITANNIQUE ORDONNÉE. TTne dépêcKe de Londres, en dale du 2, à 8 h. 30 du soir, dit que le conseil de l'amirauté anglais a ordonné la mobilisation générale de la flotte britannique. Tous les hommes mobilisables jusque ob* ans sont tenus de rejoindre immédiatement leur poste.; DEUX NAVIRES ALLEMANDS CAPTURÉS PAR LES ANGLAIS On mande de Madrid, que deux navires charbonniers allemands ont élé capturés par des navires de guerre anglais.. il sur Verviers Les iroupes L'ultimatum allemand ligne. Tout deinièiemcnl du reste, notre état-major en a élé averti et c'est contre un mouvement français qui menacerait notre aile droiteet pourrai! être très dangereux pour noire mobilisation que nous avons été obligés de l'aire noire demande. Nous n'avons nullemeni l'intention de violer la neutralité belge, a Contrairement à la nouvelle répandue par les journaux et suivant laquellele minisired'Allemagne aurait demandé, la disposition des forts de Namur, M. de Below a prié l'Agence lia vas de démentir formellement cette informai ion. Le minisirea décimé en terminant que ses sentiments d'affection envers la Belgique, étaient toujours les mêmes e1 qu'il le ileraiibeaucoup si les cisconstânees amenaient l'Allemagne à être obligée de traverser la frontière; La faute n'en serait pas à nous, dit-il, car nous y aurons été forcés pai les circonstances. Le iiiTitoire liîp eevii LES ALLEMANDS SE DIRIGENT SUR VERVÏERS 'A la séance de la Chambre des Communes qui s'est tenue cet après-midi, sir Edward Grey a déclaré que la semaine passée on a soumis au gouvernement britannique la question de savoir si l'Angleterre accepterait comme suffisante une déclaration portant que l'intégrité territoriale de la Belgique serait assurée en tout cas après la guerre. Le ministre Anglais aurait répondu à celle étrange communication qu'il ne lui était pas possible de faire un marchandage quelconque au sujet de l'intérêt qu'a la GrandeBretagne de voir respecter la neutralité de la Belgique. C'est assez obscur. Mais ce langage s'éclaire d'un jour étrange à être rapproché de certain ultimatum qui nous a élé notifié dimanche soir. On no, çpnnaîl pas encore le texte ni de l'ultimatum allemand, ni de la réponse de la Bclgiquç. La primeur en esl réservée, croît-on, aux Chambres, qui oui été convoquées d'irrgence pour ce mardi à 10 heures du malin. L'ultimatum informait le gouvernement belge que l'Allemagne ayani appris que ides masse? [ra.nçarscs importantes se disposaient à opérer sur Givet cl Namur, il se'considéiaii, dans l'obigation de prendre des mesures défensives, el que par conséquent ii priai! te gouvernement belge de faire connaître dans sept heures si la Belgique était disposée à lui façilitr les operations militaires. La réponse belge La réponse, du gouvernement belge fut fièie cl forte, il a répondu qu'il était très surpris, de ces affirmations au sujet des mouvements de l'armée française ayant reçu au sujet de la neutralité de la Belgique les assurances les plus formelles de la Fiance, que d'ailleursla Belgique• avait trop le sentiment de sa dignité et de ses intérêts, qu'elle s'appliquait à sauvegarder depuis 1830, pour accéder à pareille mise en demeure.que laBelgique se refusait donc nettement à faciliter les opérations _ allemandes protestant contre toute violai ion de son territoire et qu'elle était résolue par tous les moyens en son pouvoir, à défendre énergiquement sa neutralité formellement, garantie par les traités, et notamment par S. M. le roi de Prusse. NÉGOCIATIONS Plusieurs conseils dé cabinet ont été tenus lundi ihms la journée et les négociations se sont continuées' avec Berlin. II n'y a pas eu d'invasion lundi Contrairement aux nouvelles colportées dans la journée de lundi, aucun point du territoire ne fût envahi par les Allemands dans la journée de lundi. tir* reconnaissances faites par nos aviateurs militaires établirent à toute évidence que nolie territoire élail indemne. La France offre sa garantie à la Belgique D'après une noie officieuse, il esl perd'affirmer qu'en cas d'hosliliiés diriges contre la Belgique, la Frai déclaré prête à rcnjptfr les obligations inconifcanl mux puissances, garantes de la neutralité de la Belgique, conformément aux tfàFTés cle fô39 el de IbTO.Le conseil de* ministres', flans la conférence qui s'est terminée lundi à midi, a décidé qu'il ne ferait pas actuellement appel à la garantie de» puissar.' Suivant les circonstances, le gouvernement ImL,' avisera à l'attitude qu'il devra prendre. Convocation des Chambres Les Chambres ont élé convoquées d'urine, pom ce mardi à 10 heures du maim a.M. la Reine et les enfants royaux a.VsisJ ui'ii à là séance. Le Roileiiue de campagne. Déclarations du ministre d'Allemagne, à Bruxelles En Hollande A LA CHAMBRE Amsterdam, 3. — La deuxième Chambre a tenu une séance ce matin et a voté tous les projets de loi destinés h empêcher les prix exagérés des comestibles ainsi que l'exportation et l'importation de différentes choses. Elle, a voté nn crédit extraordinaire de 50 millions de florins. La classe de 1914 est appelée et celle de 1915 va l'être également. Les réserves seront gardées sous les armes. LES ALLEMANDS FONT SAUTER DES PAVILLONS BALNÉAIRES. — FEUX DE PHARE ÉTEINTS. Amsterdam, 3. — On mande de Delîzyi (situé dans le Nord de Groninguej que les Allemands ont fait sauter les pavillons balnéaires se trouvant sur l'île de Borkum parce qu'ils sont encombrants. Lqs. feux du phare de l'île ont été éteints. Londres, 2. — On a déclaré à l'Agence Renier dans les milieux russes autorisés qu'au moment même où l'Allemagne déclarait la guerre à la Russie, celle-ci se trouvait toujours en conversation avec l'Autriche, le gouvernement étant décidé à faire l'impossible pour préserver la paix* COMMENT-FUT REMISE LA DÉCLARATION DE GUERRE SaW-I>éiersboui& % —- Là « Kovoie Yremia » rappofte un singulier incident qui o eu lieu' hier pendant la remise par l'ambassadem■■d'Allemagne à M. Sazonofî de la déclaration de guerre. Le gouvernemen^allemand avait adressé à l'ambassadeur deux notes, : une pour le cas où la ssie consentirait à arrêter les armets.Fautre pour le cas de refus. L'émoçju personnel de l'ambassade en prée de la déclarai ion de guerre fut si de que le secrétaire, tout troublé et meerté, écrivitles deux noies sur une même feuille. L'ambasadeur, non moins i rouble que. le secrétaire, n'y fit nas attention et remit le document sous cetteforme à M. Sazonofî. UN APPEL DU T8AR gl-Péîersbourg, 3. — 'Ou manifeste du Tsar fait appel'aux fidèles sujets russes pour la défense de la patrie russes Un journal bruxellois annonce qu'un corps expéditionnaire, sous les ordres du général French, est destiné à porter secours à la Belgique, LE PERCEPTEUR DES TÉLÉGRAPHES DE VERVÏERS TÊLÊGRAPHSE AU MINISTÈRE DE LA GUERRE, LUNDI, A ONZE HEURES &U SOIR : LES TROUPES ALLEMANDES ONT ENVAHI LE TERRITOIRE BELGE ET SE DIRIGENT VÉRS VERV5CRS. ON SAUVE LES VALEURS DE LA GARE ET DES TÉLÉGRAPHES. L'ARMÉE BELGE, DÎT-ON AU DÉPARTEMENT DE LA GUERRE, A FAIT SAUTER TOUS LES PONTS ET TUNNELS DE LA LIGNE DE LA VESDRE. GE SONT NOS JEUNES -SOUS-LIEUTENANTS DE L'ÉCOLE D'APPLICATION QUI ONT FAIT SAUTER LES OUVRAGES D'ART. AU DÉPARTEMENT DE LA GUERRE ON APPREND QUE LES TROUPES DE LIÈGE, RÉPONDENT AU FEU DES ALLEMANDS AVEC ENTRAIN. UN CONSEJL DE CABINET a eu lieu à II) h. du soir, au ministère de la cruerre, bous la présidence de M. de Broqueviiie. Aucune communication n'a été faite à la Presse à ce sujet. LA SOIRÉE DE LUNDI A BRUXELLES Il Faut remonter loin pour trouver, dans l'histoirede Bruxelles, une soirée aussi mouvenentée que celle de hindi. . Les boulevards dr Centre sont envahis par une l'unie énorme; c'est la cohue. Nombre de promeneurs porten!, soit des rubans tricolores, soil des dfàpèmix belges. A tout instant, la « Brabançonne » éclate. C'est une émolionnante manifestation palrio tique. Malheureusement, on doit signaler quelques incidents regrettables. Quelques ba garres éclatent* La garde civique dont être l'équisitionnée pour dégager un établissement où le drapeau belge n'a pas été arboré. Dans tin élâbfissèmenj de la place de Broîickèr", une discussion très violente éclateentre un coiysommateur et un garçon. D'autres individus s'en rnèlenl. le sang coule. L'intervention de la police ramène un peu de calme. Mais ce qui domine, c'est un ardent sentiment de patriotisme qui se manifeste au passage de quiconque porte l'uniforme. On s'en souviendra, à Bruxelles, de la soirée du 3 août. Déclaration de neutralité de l'Italie Le représentant de l'îialie, le prince Baspoli, a rendu visite lundi, dans la matinée, à M. Viviani, chef du Cabinet'. français,auquel il a notifié officiellement la déclaralieu aujourd'hui même, lion de neutralité qui sera oubliée en ItaLe Président du Conseil a remercié avec émotion le représentant du gouvernement italienet se félicita de ce que deux soeurs latinesqui ont la même origine, le même idéal et tout un passé de gloires communes ne soient pas opposées. M. Vivian i a prié aussitôt l'ambassadeur de France, M. Barrère, de se faire auprès du gouvernement En Suède MOBILISATION PARTIELLE Stockholm , 3. — Pour sauvegarder sa neutralité la. Suède a décrété la mobilisalion partielle.. gouvernement Iran- italienl'interprète du cais. En France DES OFFICIERS FRANÇAIS TENTENT UNE RECONNAISSANCE EN ALLEMAGNE. Coblence, 2. — Huit officiers français, en uniforme allemand, oui essayé de franchir la frontière à Walbeek près de Geldern, en auLo. Celte -tentative a échoué. LES FRANÇAIS EN TERRITOIRE ALLEMAND Berlin, 3. — Une autre violation de la frontière pai les Français a éié constatée le 1er août au défilé de la Schlucht (près de Munster). On a lire sur le poste allemand, mais celui-ci n'a pas été alleint. M. DE SCHOEN EST TOUJOURS A PARIS Les journaux assurent que M. Vniani a saisi l'ambassadeur d'Allemagne de tous les incidents se produisant à la frontière. M. de Schoen a essayé de justifier auprès de MÉ Viviani la violnliondu Luxembourg par le besoin de protéger la frontière allemande. LE MINISTRE D= IA GUERRE, MAiTRE SUPRÊME DES INFORMATIONS, Paris., 2. — 'A l'issue du Conseil des ministres, M. Messimy a dit : '. « A partir de maintenant, c'est moi, qui suis maître de toutes les communications. Il ne sera rien publié, que ce que je permettrai qui soit publié. Au premier mot qui ne cadredra pas avec ce que j'aurais dit, des poursuites seront exercées. » UNE BIJOUTERIE ALLEMANDE ATTAQUÉE Paris, 2. — Dans la soirée, les glaces d'une bijouterie allemande, située sur les grands'boulevards, ont été défoncées. LES MESURES CONTRE LES CONGRÉGATIONS SUSPENDUES Paris, 3. — Bans îa réunion que les ministres ont tenu cet après-midi, des mesures de clémence ont été décidées à l'égard des décrets politiques.. Les décrets relatifs à la fermeture et à la dissolution des congrégations sont suspendu».. Au Grand-Duché LA FRANCE ET LA NEUTRALITÉ DU GRANDrBUCHS Bruxelles, 3. — Le gouvernement francais s'est adressé à son ministre à Luxembourg, M. Mollard; lui demandant de faire une démarche auprès du président du Conseil du Grand-Duché. M. Mollard devait faire remarquer a ■ celui-c_:que la République, en conséquence du traité de Londres de 1807, était résolue à respecter la neutralité du Grand-Duché mais que celle neutralité n'ayant pas élé respectée par l'Allemagne, la France devra considérer les intérêts de sa défense quant à l'attitude à prendre. Ce télégramme fufintercepté par les autorités allemande,? et M. Mollard ne le reçut jamais. Au même moment l'Allemagne déclarait qu'elle ne violait pas la neutralité du Luxembourg mais protégeait seulement les voies ferrées.. LES HOSTILITES M. de Below Solèske, minisire d'Allemagne en Belgique, n'a pas quitté Bruxelles. Il a déclaré à un rédacteur de l'Agencé HavaIieuler. pour coupei court à toutes les informations erronées mises en circulation tors de la remise de sa note au gouvernement belge, qu'il avait demandé qu'au cas, où l'Allemagne serait obligée de traverser la Belgique certaines facilités lui fussent accordées. Si le passage de la Belgique devenait nécessaire, on ne pourrait y voir qu'une simple mesure de stratégie. L'Allemagne n'a jamais eu e1 n'a pas l'intention de faire le inoindre mal à la Belgique. Bien au contraite, les, sentiments de l'Allemagne envers la Belgique continueront toujours à être empreints de la même sympathie et de !a même cordialité. Si les Allemands traversent la Belgique, ce sera uniquement parce qu'il? y auraient élé obligés par l'attitudede l'adversaire. Le ministre a ajouté : Nous avons demandé la faculté de pouvoir faire usage des roules et le libre passage, sans obstacle. Nous avons demande ceci parce que nous sommes sûrs que l'ennemi est massé de l'autre côté, sur la ligne Givet-Namur. Nous avons des renseignements exacts nous pe*.mettant de dire que l'armée française est massée su* cette En Angleterre LES POSTES DE T. S. F. RÉQUISITIONNÉS Londres, 2. — Le gouvernement a" décidé de prendre le contrôle de toutes les stations, de télégraphie sans fil y compris celles se trouvant à bord des bâtiments étrangers naviguant dans les eaux territoriales anglaises. L'ANGLETERRE INTERDITE AUX AVIATEURS Londres, H. — Le ministre de l'intérieur vienl de publier un arrêté interdisant tous lés vols au-dessus du territoire britannique.. MANIFSTATIONS ANGLO-FRANÇAISES Londres, 3. — La soirée de dimanche à Londres s'est terminée par une manifestation remarquable devant le Palais de Buckingham; La foule a chanté l'hymne national et la i Marseillaise* Rappel de nouvelles classes Deux nouvelles classes sont rappelées, celles de 1899 et 1900. Ce malin à 10 heures, le tocsin a été sonné à La Louvière, à cet effet. La situation de la Belgique devant la Chambre des Communes UNE DÉCLARATION DE SIR EDWARD GREY Une dépêche de Londres, de lundi aprèsmidi, nous apprend que ce jour-là, à la Chambre des Communes, la question de la neutralité dé la Belgique a élé soulevée. Mais la dépêche qui nous transmet cette information est d'un laconisme extrême. Elle se borne à nou*, dire ceci • LES AUTRICHIENS BATTUS AU MONTENEGRO L' « Agence des Balkans m publie la dépêche suivante : « Cet ligné, 31 juillet (via NIscn)'. — La. concentration des forces monténégrines est terminée depuis deux jours. De vifs engagements se sont déjà produits en divers points entre Autrichiens et Monténégrins. Partout les Autrichiens ont été repoussés avec pertes. » De forts détachements de troupes monténégiines occupent, avec des canons à tir rapide, les principaux défilés. La population est enthousiaste. » LE BOMBARDEMENT DE BELGRADE Nisch, 2 août. — Trois torpilleurs sont apparus du côté de Chabats, sur plusieurs points. Ils ont tiré sept coups de canon sans résultat. La Serbie est décidée à combattre avGô plus d'acharnement que jamais. UN COMBAT ENTRE LES ^LOTTES RUSSE ET ALLEMANDE Londres, lundi. — On mande de Stockholm à l'agence Reuter que selon une information de bonne source, un combat aurait eu lieu, hier, entre la flotte russe et la flotte allemande, près des îles Aland. La flotte russe aurait été repoussée dans le golfe de Finlande où elle reste enfermée.. En Belgique MANIFESTATIONS A BRUXELLES Lundi, un peu après-midi, d'un attroupement qui s'était formé rue Neuve, en face de la maison Tietz, s'élevèrent des cris de « A bas l'Allemagne ! Vive la Belgique ! » Puis, une pierre fut tout à coup lancée dans une vitrine, dont la glace fut étoilée. Des gendarmes survinrent, qui refoulèrent immédiatement les manifestants dont l'excitation fut d'ailleurs calmée instantanément par l'apparition, à de nombreuses fenêtres du grand magsin, de drapelets belges et français. Les autres magasins de la rue arborèrent immédiatement de grands drapeaux belges et français ; et l'on acclama, l'on acclama... Mais voici que, d'une maison, sort un hussard français. Il n'a pas fait deux pas qu'il est saisi, agrippé, hissé sur un pavois d'épaules et porte en triomphe pendant que tonne une immense clameur de: « Vive la France ! » à laquelle, en faisant le salut militaire, il répond : « Vive la Belgique ! » L'enthousiasme devient de la frénésie ; mille personnes, puis deux mille, puis trois mille suivent ce cortège improvisé. On ne lâche le soldat que quand, arrivé place de Brouckère, il parvient à faire remarquer qu'on risque de lui faire manquei son train, qui l'attend à la gare du Midi. Dans les Balkans UNE LIGUE BALKANIQUE POUR LE PARTAGE ÉVENTUEL DE L'AUTRICHE-HONGRIE, Selon une information de Home ù P « Echo de Paris » il serail question de la formation d'une ligue balkanique pour le partage de l'Autriche, si celle-ci est battue. Dans l'après-midi, les manifestations ont recommencé devant les magasins Tietz ; des renforts de police sont aussitôt arrivés en automobile ; les agents durent effectuer plusieurs charges pour dispersci le3 manifestants.. Les magasins furent aussitôt fermés, tandis que des pierres pouvaient sur les volets. Pris de peur, de nombreux commerçants des environs ont aussitôt fermé également; et cela donnait à la rue Neuve un aspect lugubre malgré les nombreux drapeaux qui claquaient au vent. REMISE DE DRAPEAU Une cérémonie émouvante a eu lieu, lundi aprèsmidi, au Palais de Bruxelles. Le Pioi avait exprimé le désir de remettre lui-même les nouveaux drapeaux aux 2e f 3e et 4e régiments de- carabiniers. LA FRONTfÊRE FRAN0AÎS5 FRANCHIE SUR PLUSIEURS POINTS PAR LES TROUPES ALLEMANDES. Le Times dit : Nous apprenons de sources françaises semi officielles que dans la journée d'hier, sans égard au fait que la guerre n'a pas été déclarée eï que l'ambassadeur allemand était encore à Paris, les troupes allemandes ont franchi la frontière sur quatre points et commis des actes de guerre. Dans le premier cas, les troupes tiîlemandes ont traversé la frontière dans le voisinage du fort français de Manonvillers, près de Luneville, et pénétré en territoire français à Cirey-les-Forges. Dans le second cas, un corps de troupes allemandes a traversé la frontière près de Longwy, près de la frontière, belge. (Ces | détachements venus apparemment à travers le territoire grand ducal, ont pénétré jusqu'à H»rserange et Long-la-Ville, où ils ont été arrêtés par le feu des canons des forts francais autour de Longwy). Dans le troisième cas, les troupes allemandes ont traversé la frontière venant de Mulhouse, ont atteint Delle-Petit-Croix et tiré sur la douane française. Le quatrième cas est incertain à présent, quant au lieu où ij s'est produit ; deux officiers de la cavalerie allemande ont été, dit-on, tués en territoire français à dix kilomètres de la frontière Ils étaient en reconnaissance. Du point de vue militaire, ces épisodes ne sont pas très importants sauf peut-être celui de Cirey, puisque c'étaient seulement des partis de reconnaissance, mais ils montraient clairement l'intention délibérée d'imposer la guerre à la France. Dans les cercles officiels de France, on est d'avis que. à moins que l'Angleterre ne fas*;e une déclaration semblable à celle que fit M. Lloyd George à Mansion House j durant la crise d'Agadir, la guerre est inévitable. L'état de siège est proclamé dans toute la France. Il ne peut pas être question d'une déclaration de guerre puisque la France est dispensée de cette for"">rlité par l'invasion de son territoire : elle est daas le cas de légitime défena* Cette solennité a été impressionnante dans sa simplicité. Dans la grande antichambre de la salle du Balcon étaient rangés les lieutenants porte-drapeau, trois boys-scouts qui avaient été chargés do transporter les drapeaux du ministère de la Guerre au Palais royal, et les sous-officiers qui constituaient la garde d'honneur. Le Pioi, accompagné du lieutenant-général Jungbluth et du commandant Prendhomme, s'est incliné longuement devant les drapeaux, puis d'une voix que l'émotion faisait trembler a prononcé ces paroles : — Messieurs, je vous confie ce drapeau.L'indépendance du pays est menacée. J'attends de vos régiments qu'ils se groupentautour de ces emblèmes sacrés. Veuillezexprimer aux régiments les sentiments chaleureux qui nous animent. Je suis de cœuret d'àme avec notre belle armée nationale. Puis se tournant vers les membres de la Presse : — Et vous, messieurs, dites bien que lepays saura faire tout son devoir pour sauver l'honneur et l'indépendance de la Belgique. Le Roi, dont on constatait à ce moment la pâleur extrême, s'inclina profondément, posa ses lèvres sur les plis de chacun des drapeaux et serra longuement la main aux officiel s et aux sous-officiers. Des La farine et le pain Le gouvernement prend des mesures Le gouvernement belge est en négociation avec des représentants autorisés des négociants en froment et des meuniers, en vue d'arriver à une entente qui aurait po r conséquence de maintenir pendant plusieurs mois le prix actuel de la farine el partant celui du pain. EXPORTATION INTERDITS L'exportation des pommes de terre est interdite par toutes les frontières de terra et de mer. Est interdite également l'éxp ' tation par toutes les frontières de terre et de mer, de horkwts, pois, Ifaun -s socs et fie toutes autres denrées alii»- " Des arrêtés royaux publiés par k « U»

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Dit item is een uitgave in de reeks Gazette du centre behorende tot de categorie Christendemocratische pers. Uitgegeven in La Louvière van 1893 tot 1939.

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