Informations belges

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s.n. 1917, 28 Juni. Informations belges. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/542j67d29k/
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N° 379 28 Juin 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, IIA.VRE (Seine-Inférieure) t'iviaee. Témoignages directs.—Les déportés belges dans les usines allemandes : couchage sale, nourriture rare et mauvaise, coups. •— Journée de 12 heures.— Contrainte corporelle. — Hostilité de la population. Les déclarations suivantes ont été faites par trois ouvriers des environs de Bruxelles. « Le premier, quadragénaire, célibataire et ouvrier maçon, fut désigné pour satisfaire aux réquisitions des hommes de ce métier par les autorités occupantes. « Il fut envoyé le 15 avril 1916 à Hamborn-Rhein-land où il recevait 5 M. par jour, moins les retenues diverses. Les denrées et vêtements étant très chers, il avait peine à subvenir à ses besoins. « Le'second, âgé de plus de 40 ans, célibataire et ouvrier plafonneur, fut réquisitionné comme le précédent et envoyé au travail le 7 mai 1916 à Ham-born.« Le troisième, 27 ans, maçon, partit dans les mêmes conditions le 3 mai 1916. Son épouse, avec leur enfant (8 ans), le rejoignit trois mois plus tard. Il recevait également 5 Marie par jour. Cette famille payait 12 Mark 75 par mois pour le loyer d'une chambre, plus 3 Mark 80 pour deux lits, trois chaises, un poêle et une table. « Ils achetaient, au lieu de beurre qui était introuvable, de la marmelade à 1 Mark 60 la livre. Ils avaient payé, comme contributions, durant leur séjour, 31 Mark 85, puis 20 Mark 70 et en troisième lieu 11 Mark 85. « Ils travaillaient à la chaufferie. Le travail était très dur parce que chacun devait entretenir deux chaudières à deux foyers. La durée du travail quotidien était de 12 heures. Le troisième témoin s'étant absenté trois jours pour maladie, dut payer 46 Mark60 d'amende. La contrainte, au moyen de peines corporelles, existait : « Une journée sans nourriture, la figure collée au mur. « Une heure, les bras en croix, avec une brique dans chaque main. « L'été, exposition au soleil, le torse nu. « La population allemande était très mauvaise pour eux et ne manquait aucune occasion de les maltraiter. Ensemble, ils ont combiné leur fuite et sont passés en Hollande le 22 mars 1917, à 9 heures 1/2 du soir ». Un évadé bruxellois, père de quatre enfants, déporté en Allemagne en janvier 1917, a fait les déclarations suivantes : Pendant qu'il se trouvait à l'usine «Niederreinische Rutt Craft », Duisburg-Hogfeld, il a reçu un télégramme de Bruxelles par lequel sa sœur annonçait la mort de leur mère ; il n'a pu obtenir de congé* « Il a été employé au travail des hauts-fourneaux ; il devait préparer les moules à couler, puis coopérer à l'enlèvement et au transport des billettes. Il recevait 5 M. par jour, mais on retenait 3 M. 25 pour sa nourriture. Quand il avait payé son couchage, sa lessive et son tabac, ii ne lui restait rien. II a vendu sa carte de pain pour 2 M, afin de pouvoir se rendre jusqu'en Hollande. « En Allemagne, le couchage était très sale (5 hommes dans une petite chambre) ; la nourriture était fort rare et mauvaise (200 gr. pain, choux-navets, parfois quelques grains d'orge comme dessert ; absence de viande, beurre, pommes de terre). La police était tout le temps contre les hommes; elle les battait. Le témoin, ne pouvant tolérer cette vie, s'est décidé, le dimanche 15 avril 1917, à partir ; il s'est muni des 2 livres de pain qu'il avait reçues à l'avance pour la semaine (supplément pourleshom-mes travaillant au fourneau); il est parti à pied, décidé à tout. « Je ne pouvais tout de même pas être plus mal ; si ça continuait, on se serait entretué pour avoir le manger de l'autre. » (xx) — Les déportations de Belges. — Le récit d'un évadé. — Au camp de Guben. — Il faut subir la torture ou travailler. — Dangers et souffrances d'une évasion. — Un jeune Belge, arrivé récemment à Maestricht, a fait au directeur du journal Les Nouvelles (13 juin 1917), le récit des souffrances que ses camarades et lui subirent en Allemagne, où ils furent déportés. Voici cette déposition, reproduite par Les Nouvelles : « Je m'appelle Lucien F... Je suis né à Heinsch, près d'Arlon, le 1er novembre 1896. Je n'ai donc point tout à fait 21 ans. Ouvrier agricole, j'étais grand et fort quand éclata la guerre et je faisais la nique à bien d'autres dans les travaux des champs. Trop jeune pour prendre du service, je restai au village contre mon gré. « En novembre dernier, je venais d'avoir 20 ans, quand le bruit se répandit que des déportations allaient être faites. Le 30 novembre, je fus « pris » à Arlon, dans le tas, avec beaucoup d'autres, jeunes et vieux,pauvres et riches,chômeurs et non-chômeurs,

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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