Informations belges

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s.n. 1917, 19 Mei. Informations belges. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s756d5sv2s/
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N° 340 19 Mai 1917 INFORMATIONS BELGES Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première 4e publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de sarvice : 52, rue des Gobelins, JL.E IIA.VRE (Seine-Inférieure) France. Les catholiques chiliens et la Belgique. — A l'occasion de la décision prise par les Etats-Unis de ne pas faire la paix ayant que !a Belgique ait reconquis son indépendance pleine et entière, le leader des catholiques sociaux du Chili, M. Enrique Concha Subercasseaux, a envoyé à M. Mélot, député belge, qui avait été chargé de mission à Santiago-de-Chili, le câblogramme suivant : « Souvenir affectueux en ce jour, augure du triomphe prochain, réparateur des violations du droit et des crimes commis contre la noble Belgique. » (xx) — La situation alimentaire des ouvriers dans le bassin de Charleroi. — On trouvera ci-après des renseignements absolument certains, par venus au gouvernement belge, sur la situation alimentaire des ouvriers dans le bassin de Charleroi au début d'avril : « Voici, pour ces dernières semaines, quelle a été la ration quotidienne de notre population dans Je bassin de Charleroi : 300 grammes de pain, 1/2 litre de soupe, 8 grammes de riz, 11 grammes haricots ou pois, 7 grammes lard, 20 grammes sucre, 15 grammes sirop, ce qui représente un maximum de 800 calories. « J'ajoute à cela 6 grammes de savon dur. « Or, d'après les hygiénistes, il faut à un sujet moyen. 2,300 calories quand il est au repos ; 2,860 quand il fournit un travail moyen et 3,250 quand il fournit un travail énergique. « Pour les ouvriers travaillant, on a ajouté 100 grammes de pain. « Avec pareille alimentation,notre classe ouvrière, qui ne peut rien se procurer en dehors des aliments indiqués ci-dessus va à l'anémie complète; elle sera demain à la merci de toutes les maladies. La tuberculose notamment, va se trouver devant un terrain admirablement préparé. Il faut voir de près notre classe ouvrière pour constater son état de délabrement physique. « Pour porter remède à cette situation, il n'y a qu'un moyen, c'est d'importer plus de vivres, notamment des matières grasses. « La situation terrible dans laquelle nous nous débattons, vient encore de s'aggraver par le fait que notre population, déjà si dense, s'est augmentée de plus de 15,000 réfugiés français de la région de Saint-Quentin ». (XX) — La situation alimentaire est très pénible dans la zone des étapes. — Le correspondant particulier du Courrier de la Meuse envoie à son journal (n« du 28 avril 1917) les détails suivants sur la situation alimentaire dans la zone des étapes : « La situation alimentaire, dure dans toute l'étendue des territoires occupés, est encore plus pénible dans la zone d'étapes. Les habitants reçoivent deux kilos de pain par semaine, ce qui ne représente guère que 280 grammes par jour. Les adultes indigents peuvent se procurer gratuitement un litre de soupe par jour, mais ils ne trouvent au fond de leur assiette qu'un peu de riz et quelques morceaux de fade rutabaga ; on comprend que ce brouet ne soit guère réconfortant. Tous les quinze jours on délivre 250 grammes de riz ou de pain. « La viande est rarissime'; pour qu'on n'en oublie pas le goût, on en reçoit cent grammes par semaine. « Il ne faut pas se figurer que l'on puisse encore se procurer des vivres en dehors du ravitaillement. Même à prix d'or, on ne peut rien trouver : les magasins sont absolument vidés. Pendant la période d'activité, les Allemands amènent, deux ou trois fois par semaine, des chevaux tués. Les anciens préjugés ayant été mis nécessairement de côte, la foule s'en dispute les portions. « Souvent même on se bat dans les boucheries chevalines. « De temps en temps, on reçoit cent grammes de lard étranger, mais il est tellement sali qu'on doit le laver à grande eau pour le rendre présentable. « Certaines denrées comme le café ne subsistent plus qu'à l'état de souvenir. On paie maintenant le café trente francs le kilo, mais en remplacement on se sert d'une sorte de millet brûlé. « Le problème du chauffage est également difficile à résoudre. On n'a droit, par ménage, qu'à cinquante kilos de houille par mois, mais dans certaines régions du Nord de la France on brûle du bois que l'on se procure dans les grandes forêts des Ardennes. Les déchets provenant de l'abatage des arbres fournissent déjà des stocks considérables. « Le savon mou est introuvable et de petites briques de savon de toilettfe se paient quatre francs. Pour la lessive, on peut employer une certaine poudre de composition assez mystérieuse et qui n'a qu'une seule propriété : celle de salir le linge ; aussi on renonce à l'employer après le premier essai.

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