Informations belges

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27 oktober 1918
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s.n. 1918, 27 Oktober. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mk6542nr2g/
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N* 153 27 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nturelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication 08 aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vériW., n'a. pu etre contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes l'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun sijne Adresser les communications de servie# : 'IV, rae Jacques-Loaer, L.E HA.VRE (Seine-Inférieure) France. (xx) — Hommage de la ville du Havrs aux troupes alliées et à l'armée du roi Albert. — En ouvrant la séance du Conseil municipal du 23 octobre 1918, M. le maire Morgand a prononcé l'allocution suivante : Ma pensée, en ouvrant cette séance, est d'adresser anx villes de France et de Belgique reconquises, le salut de la Municipalité et de la population havraises. Pendant plus de quatre années, leurs habitants ont subi, avec une dignité et un courage admirables, le martyre de l'occupation allemande. Qu'ils soient aujourd'hui à l'honneur ! Je suis assuré d'être votre interprète et'celui de nos concitoyens en exprimant également au gouvernement belge notre joie des victoires remportées par les héroïques soldats de la Belgique. Chaque jour, sous la poussée des armées anglaise, belge et française, commandées par un roi valeureux, se poursuit la libération du territoire, et bientôt la noble et malheureuse Belgique, que ses ennemis avaient cru enfermer au tombeau, va ressusciter plus glorieuse et plus belle. Notre ville, qui est désormais associée à l'histoire de cette nation, conservera l'impérissable honneur d'avoir, aux jours d'infortune, accueilli ses représentants. Ayant partagé ses tristesses, nul plus qu'elle ne saurait se réjouir de sa délivrance. Aux membres du gouvernement belge j'adresse au nom de la Ville du Havre et en votre nom, mes félicitations les plus chaleureuses. Enfin, je ne traduirais pas fidèlement les sentiments qui sont en nous si je ne rendais à la vaillance de nos soldats et des soldats alliés, ainsi qu'à la maîtrise de leurs chefs, l'hommage qui leur est dû. Unis dans les combats, rivalisant d'endurance et de courage, ils auront bientôt, se couvrant d'une gloire immortelle, chassé l'ennemi do notre sol. A leur magnifique ardeur nous devons une reconnaissance infinie. Qu'ils reçoivent l'expression de notre admiration en même temps que l'assurance de notre éternelle gratitude. (sx). — La marche en avant des Belges. — < La justice a enlevé le bandeau dont elle couvre à l'ordinaire ses yeux. » Le colonel Fevler écrit dans le Journal de Genève, du 19 octobre 1918 : Voilà dont les Belges à. Ostende.1;Cela fait autant de plaisir que de savoir les Serbes à Nisch. Lorsque ceux-ci approcheront de Belgrade, ceux-là ne seront pas loin de Bruxelles. La justice, tout austère qu'on la représente, met une certaine coquetterie a mesurer ses pas égaux en Occident et en Orient. Pour la circonstance, elle a enlevé le bandeau dont elle couvre à l'ordinaire ses yeux ; elle tient aujourd'hui à y voir très clair ; elle entend sourire à son œuvre. Et peut-être songe-t-elle qu'à de certaines heures, les militaires et leurs canons lui sont plus utiles que les pacifistes et leurs discours. Les derniers faits de guerre sont dénaturé à activer le mouvement vers Bruxelles... (xx) — Les souverains belges se sont rendus à Bruges en aéroplane. — Le 22 octobre 1918, dans la matinée, le roi Albert et la reine Elisabeth, montant chacun dans un avion, se sont rendus à Bruges par la voie des airs. Partis à 8 h. 45, Leurs Majestés atterrissaient sans incident une demi-heure après, au milieu d'une population enthousiaste qui leur fit un accueil indescriptible. Après avoir parcouru les principales rues de la ville et s'être rendus sur la grand'place, Leurs Majestés remontaient en avioa et étaient de retour à onze heures. Le roi Albert institue une récompense destinée au meilleur système de remise en état des terres dévastées. — S. M. le Boi des Belges vient d'écrire à M. G. llelleputte, ministre beige de l'agriculture et des travaux publics, pour lui faire savoir qu'il met à sa disposition une somme de 25,000 francs pour être remise à la personne qui indiquera les meilleurs moyens de remise en état des terres arables dévastées par la guerre. La vie administrative et politique renaît en Flandre — Le gouvirnsur de la Flandre occidentale reprend ses fonctions. — Le Conseil provincial est convoqué.— M. Janssens de Bistho-ven, gouverneur de la Flandre occidentale, a été réins-tauré dans ses fonctions, le mardi 22 octobre 1918. La députation permanente du Conseil provincial a été convoquée aussitôt ; le Conseil lui-même se réunira en session extraordinaire le mardi 5 novembre, à Bruges. (xx). — Le châtiment des traîtres parla population de la Belgique occupée. — Dans le Petit Journal (25 octobre 1918), M. Gérard Harry rapporte quelques détails fort intéressants que lui a donnés M. II. Carton de Wiart, ministre belge de la Justice, à son retour de Bruges. En voici un qui peut se passer de commentaires : « D'autre part, M. Carton de Wiart a pu goûter, au milieu de l'allégresse des Brugeois délivrés, cet inoubliable tableau : la foule rasant, en pleine place publique, quelques femmes de mauvaise vie qui, pendant l'occupation, avaient notoirement eu des complaisances pour la soldatesque ennemie. C'était le commencement de l'œuvre de la Némésis, prenant, le plus curieusement du monde, la forme d'une coutume du moyen-âge qui flétrissait, par la tonsure, les femmes adultères et les vierges folles. Pendant le même temps, d'autres groupes envahissaient certaines maisons de plaisir et de débauche des soudards allemands, en brisaient les vitres, en jetaient les meubles par les fenêtres et faisaient de ces meubles des feux de joie. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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