Informations belges

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s.n. 1917, 07 Mei. Informations belges. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wh2d796b9v/
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N" 328 7 Mai 1917 Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvellesde presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible encertains cas. de s assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièrede publication.y On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité n'a pu être contrôlée sur source, (xx.) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 58, rue des Gobelins, L.E HA.VR.E (Seine-Inférieure) France. (xx) — Comment l'Allemagne tient ses pro -messes au pape. — La vie des dép irtés belges au camp de Soltau (fin février 1917). — Dans sa lettre de Pâques 1917 adressée au pape, le cardinal Mercier, lout en disantque pratiquement les déportations ont cessé en Belgique occupée à la mi-février 1917, dénonce le fait que les rapatriements des déportés .--ont- jusqu'àprésent limitésaux seuls inutilisables pour les travaux de l'ennemi. L'Ossei-vatore Romano, en reproduisant la lettre du cardinal (no du 28 avril 1917), rappelle cependant que les autorités allemandes, par l'organe du comte von Hertlmg', président du conseil de Bavière, avaient assuré le nonce, Mgr Aversa, qu'elles étaient disposées non seulement à s'abstenir de nouvelles déportations, mais encore à laisser rapatrier tous ceux qui, par erreur, avaient été injustement déportés. L'Allemagne persiste donc dans la pratique à faire fi de ses engagements. Tout est pour elle « chiffon de papier».Pour les Belges, les horreurs du système des déportations n'ont encore pris fin qu'en partie. L'Allemagne s'abstient de nouvelles razzias, mais ceux qu'elle a razziés au mépris du droit des gens, elle les garde et continuera à mettre en oeuvre tous les moyens de pression, même les plus cruels, pour contraindre les déportés belges aux travaux que leur conscience leur interdit d'accepter. Aussi longtemps que perdurera ce scandale, l'opinion publiquene sera pas en repos. Jusqu'à présent, un tiers seulement des déportés ont été rapatriés ; deux tiers sont maintenus en esclavage et y endurent des souffrances inouïes. Veut-on savoir quel régime leur était infligé à une époque posterieure de plusieurs semaines à l'annonce de la cessation des déportations ? Une personne qui a séjourné quelque temps au camp de Soltau et dont le témoignage est indiscutable, donne les renseignements que voici sur la vie que menaient les déportés belges internés à ce camp, à la fin de février 1917. A cette époque, les prisonniers civils, au nombre d'environ 2,500 et dislingues des autres par une bande blanche ornée d'un Lion belge noir, occupaient— infirmerie comprise — neuf des dix-huit baraques du camp de Soltau attribuées aux déportés belges Les détachements en comptaient un peu plus de 7,000 répartis en divers endroits. Il s'en trouvait, par exemple, à peu près 900 dans la ville d'Allenstein, en Prusse occidentale ; il y en avait aussi à Metz et à Sedan. Les baraques sont très vastes. Elles peuvent contenir 500 lits. Ceux-ci consistent en couchettes établies en deux étages et garnies d'un matelas et de trois couvertures. Elles sont éclairées à l'électricité et munies d'un chauffage à la vapeur... mais ce chauffage ne marchait guère sous prétexte qu'il n'y a pas assez de charbon. La pénurie de combustible affectait même le service des douches et, parfois, les hommes restaient jusqu'à quinze jours sans prendre de bains. Au début, les internés furent nourris à Soltau d'une façon très insuffisante Dans la suile. on les mit au régime des prisonniers du camp, plus consistant, mais cependant encore insuffisant (iO) grammes de pain par jour). La plupart des intéressés étaient maigres et pâles, quelques uns à l'état squelettique. Ils n'avaient pas, malheureusement, la ressource d'aller aux cantines se ravitailler, de leur argent — quand ils en avaient, car ils n'étaient pas payés pour les travaux exécutés dans le camp;-— les cantines étaient dépourvues de denrées alimentaires et les œufs s'y payaient 0 M. 50 pièce : ils n'avaient pas non plus la ressource des colis de vivres de l'extérieur, car contrairement à ce qui se fait pour les prisonniers de guerre, les internés ne peuvent recevoir de ces colis. Cette restriction, la privation de la' franchise postale, le refus de les lakser prendre contact avec leurs compatriotes militaires du camp, la prohibition des journaux et des livres, devaient, sans doute dans l'esprit des Allemands, décider les- déportés' belges à si^nerdes contrats de travail « volontaire» mais ils se heurtaient à l'inébranlable patriotisme' des déportés. L'habillement ne valait guère mieux que la nourriture et beaucoup des internés ne possédaient comme linge, que celui qu'ils portaient sur eux' Impossible de se changer !... Mal logés, mal nourris, surtout dans les détachements, mal vêtus, brutalisés, séquestrés, sans distractions, ils étaient en outre privés de toute consolation spirituelle.En février 1917, un prêtre bel°-e qui olticiait à l'hôpital sous la surveillance d'une sentinelle n avait pu encore pénétrer jusqu'à eux , AJ't^t&médicale, ils étaient examinés au taux de o à 60Ü hommes pendant l'heure et demie que durait la visite. Dans ces conditions, ilsélaientfatalement une proie facile pour la maladie, surtout les plusjeunesd'entre eux dont beaucoup sont â»és de 17 et même de loans. A la fin de février 1917 la liste des malades s'établissait ainsi: 80 malades environ, dans la baraque-infirmerie; la plupart souffrant de faiblesse générale ; 100 environ, dans les baraques ellesmêmes et, parmi ceux-ci, des hommes atteints de dyssentrie ; à l'hôpital, plus de 200 cas graves, fournis par les détachements et par le canin Eu quatre mois, de novembre 1916, date de la création du camp, jusqu'en février 1917. 199 internés tant du camp que des détachements, étaient morts' dont plusieurs dans les baraques. Les morts avaient

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