Informations belges

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05 november 1917
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s.n. 1917, 05 November. Informations belges. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx09h0g/
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N° 507 5 Novembre 1917 INFORMATION BELGES Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse »u officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, I-.E HAVRE (Seine-Inférieure) France. En marge du communiqué. — Devant Dix-mude. — Quelques détails sur le raid belge du 27 Octobre 1917. — (Front belge, 3 Novembre, témoin oculaire).—C'est au cours de ce raid, comme on l'a annoncé déjà, que les Belges firent usage,pour la première fois, de gaz asphyxiants. L'installation des bonbonnes de gaz devant Dixmude, à quelques mètres des lignes allemandes, accrut encore les difficultés de l'entreprise et témoigne de l'audace déployée pour la mener à bien. L'artillerie belge, à cause de la proximité des positions adverses, n'avait pu opérer aucun tir de destruction immédiatement préparatoire à l'attaque. Elle dut se borner à exécuter des tirs de barrage, ce qu'elle fit, du reste, avec une sûreté et une précision remarquables pendant tout le cours de l'opération. Le raid a été elï'ectué par nos hommes avec un calme et un courage étonnants. Fantassins et pionniers, après avoir fait irruption dans la tranchée allemande, la nettoyèrent complètement et méthodiquement, bien que l'ennemi entretint une fusillade nourrie à 40 mètres à peine et entamât une lutte de grenades au cours de laquelle le caporal Delicole fut tué et le caporal Barbay grièvement blessé. Au moment où les Belges s'élancèrent à l'assaut, les mitrailleurs ennemis s'enfermèrent dans leur abri ; une lourde chaîne cadenassée en rendait l'ouverture impossible. La porte, alors, fut assaillie à coups de grenades et vola en éclats. Deux servants etleur mitrailleuse intacte furent capturés.Les fantassins allemands qui tiraient à coups précipités, hors des abris de la tranchée d'Andrinople,furent tous tués ou faits prisonniers. Les pionniers belges firent ensuite sauter un lance-bombes trop lourd pour être emporté, ainsi que les abris bétonnés. Vingt-six des nôtres revinrent de l'expédition avec seize prisonniers et une mitrailleuse. Le combat avait duré quarante minutes. Il fut âpre et violent, mais se poursuivit sans arrêt et sans hésitation, jusqu'au succès complet, bien que les Allemands eussent lancé sur leur ouvrage attaqué deux énormes bombes qui explosèrent à dix mètres à peine de nos braves. Exploitation par les Allemands des charbonnages de la Belgique occupée. — Feu le général von Bissing, de son vivant gouverneur de Belgique occupée, dans le « mémoire » politique et militaire qui fut publié après sa mort, en mai 1917, simultanément par la revue pangermaniste Bas Grossere Beutschland et par la Bergisch Markische Zeilung, et qui fit tant de bruit parce qu'il dénonçait les vrais desseins de l'Allemagne sur la Belgique, écrivait entre autres révélations : « L'importance immédiate de la région industrielle belge pour la conduite de la guerre n'épuise pas l'intérêt qu'elle présente pour nous. Sans le charbon, que serait devenue notre politique d'échange avec la Hollande et les pays nordiques ? Les 23 millions de tonnes annuellement extraites du bassin houiller belge nous ont donné sur le continent un monopole qui a contribué à assurer notre existence. . » Un publiciste allemand notoire, F.V. Lindequist, confirme le témoignage du général von Bissing, de la manière [a plus explicite, dans la revue « Der Panther»,n°5/6, mai-juin 1917, au cours d'un article intitulé Bissing et nantissement de notre puissance maritime et coloniale. Il s'y exprime comme suit : « On pourra également approuver l'ancien gouverneur général dans ce qu'il dit à propos du bassin industriel belge. Sans la possession de ce bassin, et surtout sans les riches stocks de charbon, aurions-nous pu faire la guerre, ne fut-ce qu'avec un résultat approchant de loin celui que nous avons obtenu maintenant ? Peut-être qu'au pis-aller, nous aurions pu satisfaire avec nos mines allemandes à nos besoins propres, considérablement accrus, mais en admettant même que nous eussions pu pourvoir les neutres de charbon, nous n'aurions pu le faire, fut-ce approximativement, de la façon que nos dirigeants politiques considèrent comme absolument nécessaire. Ainsi donc, le charbon belge nous a procuré des avantages matériels considérables — en outre il a permis de procurer une compensation à des rigueurs qui, dans une guerre pareille ne peu vent être évitées même par des neutres, et ainsi le charbon a été pour nous, tant directement qu'indirectement, de la plus grande utilité. » Les conditions d'existence en Belgique occupée. — Une lettre émouvante. — Les tortures des Belges. — Le « Jour de pain ». — Souriants sous les édits et les menaces. —■ Un jeune lettré belge, combattant dans les rangs de l'armée du roi Albert depuis le début des hostilités, a pu, pour la première fois depuis trois ans, obtenir, par une rapatriée venue des régions où les siens habitent encore, des renseignements certains sur les conditions d'existence dans la zone des étapes. Il a fait part, dans une lettre adressée à l'un de ses amis, des impressions douloureuses que lui laissa la conversation

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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