Informations belges

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12 november 1918
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s.n. 1918, 12 November. Informations belges. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8s24d/
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N° 868 12 Novembre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de Sresse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, e s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue .Ïacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. L'administration des chemins de fer de l'Etat Belge en France. — Après l'exode et la dispersion des populations belges dans les pays alliés voisins et en Hollande, l'administration des chemins de fer de l'Etat se mit en devoir de rassembler son personnel et son matériel éparpillés, alin de constituer des services qui devaient prêter une aide précieuse aux alliés. L'Etat belge avait pu sauver, au déi>ut de la guerre, 1,929 locomotives, 1,701 voitures, 11,004 véhicules à marchandises. A part les locomotives qui n'étaient pas en état d'être misés en service telles quelles, ce matériel roulant n'a pas cessé d'être en circulation sur les réseaux français et dans les zones des armées alliées. Un atelier avec chantier et bâtiments est créé à Oissel, près de Rouen. Le chantier a une superficie de 50 hectares, ces bâtiments couvrent 3 hectares et demi. Ils comprennent: 2 ateliers de montage, 1 atelier de forge, 1 atelier de réparations, 1 atelier de calage. 1 fonderie de cuivre, 1 centrale électrique. Les services médicaux, la cantine, où 900 agents prennent leurs repas, l'économat, la salle de récréation et la bibliothèque sont organisés avec $pins et donnent aux employés toutes les facilités compatibles avec le service. Un comité des logements s'efforce d'aplanir les difficultés qui accompagnent l'installation des agents lors de leur rentrée en activité. La bibliothèque, constituée par des dons et des acquisitions du comité, est gratuite. Elle possède actuellement 200 volumes français, 200 volumes flamands, 150, anglais, et se compose d'ouvrages d'enseignement, de quelques traités techniques et de littérature générale. Le président de la République française en Belgique libérée.— (Front belge, 10 novembre -1918). — M. le président Poincaré est arrivé, samedi matin, à la gare de Bruges, accompagné du général Duparge. Il a été reçu par le roi Albert et le prince Léopold, entourés dû-général Jungbluth, chef do la maison militaire du Roi, et des généraux français Dégoutté et Rouquerol. Une compagnie de carabiniers, avec le drapeau, rendait les honneurs. Le président de la République et le Roi se sont rendus en auto à l'Hôtel de Ville où le vénérable bourgmestre, M. Visart de Bocarmé, leur souhaita la bienvenue. M. Poincaré répondit en glorifiant l'héroïsme Le président a visité successivement le Palais de Justice, où il admira la fameuse cheminée du Franc de Bruges : le Musée Gruuthuuse ; l'église Saint-Sauveur où sont les tombeaux de Charles le Téméraire et de Marie de Bourgogne : l'hôpital Saint-Jean, où les fameux tableaux de Memling ont repris leur place après avoir été cachés soigneusement pour échapper à la rapacité allemande. Devant la célèbre châsse de Sainte-Ursule, M. Poincaré déclara que pendant toute l'occupation allemande, le sort des œuvres d'art belges fut un constant sujet de préoccupation ponr le monde civilisé. La visite du président et du roi Albert a provoqué à Bruges un enthousiasme indescriplible. La foule les a escortés partout aux cris de : Vive le Roi ! Vive la Franco ! Les illustres visiteurs se sont ensuite rendus à Os-tende où un détachement de fusiliers-marins français rendait les honneurs. Le Président a visité la gare maritime, terriblement endommagée par • les Allemands. La bienvenue lui a été souhaitée par le bourgmestre M. Lie-baert. M. Hcndrickx, doyen de la' colonie française, a décrit les souffrances éprouvées pendant l'occupation et a vanté en termes émouvants l'hospitalité fraternelle des Belges. Le Président et le Roi ont visité également une partie des défenses allemandes installées le long de la côte, notamment la puissante batterie de llaversyde. Le Roi a conduit ensuite M. Poincaré au Grand Quartier Général belge où s'est déroulée une émouvante cérémonie militaire à laquelle assistait aussi la reine Elisabeth. Le Président de la République a remis des croix de la Légion d'Honneur aux officiers belges qui se sont particulièrement distingués pendant l'ardente bataille des Flandres : Le général Gillain, chef d'état-major général, et le général Michel, commandant la 4e division, ont été nommés grands-officiers ; les généraux Lambert et Dechesne ' commandeurs ; les généraux Burget et Joostens, ainsi que les colonels De Bruyne, Giron et Lekeu officiers ; les commandants van Overstraeten et Delvaux, chevaliers de la Légion d'honneur. Un déjeuner a été offert au G. Q. G. au président de la République. M. Cooreman, président du Conseil, et le général De Ceuninck, ministre de la guerre, y assistaient.Dans le courant de l'après-midi, M. Poincaré a passé en revue, à Roulers, les troupes victorieuses de l'armée des Flandres.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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