Informations belges

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29 oktober 1918
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s.n. 1918, 29 Oktober. Informations belges. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kk9474b74v/
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N° 8SS his 29 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Le sentiment public à l'égard de la Belgique dans le canton des Grisons. — Notes d'un observateur étranger au pays. — Il est fort difficile d'amener le paysan à parler de ses opinions politiques, d'abord parce qu'il est méfiant et taciturne de nature et surtout parce qu'il est, comme me le disait le vieil instituteur d'ici « fiirchtbar einseitig ». C'est précisément à cause de cette réserve même, que je crois pouvoir accorder une certaine importance à ces quelques observations. Ici, à la campagne, l'opinion générale est que la Belgi-gue a sauvé la Suisse. Cette opinion est surtout répandue parmi les soldats. On savait qu'en cas de guerre, l'Allemagne, pour attaquer la France, devait fatalement se créer un chemin soit par la Belgique, soit par la Suisse. Aussi a-t-on vu avec méfiance la présence de l'empereur allemand aux manœuvres do 1912. J'étais en Suisse à cette époque et je me souviens des cartes postales satiriques qui ont été éditées à cette occasion. On a l'impression qu'il est venu « schniiffeln » (renifler) pour se rendre compte de la valeur et de l'instruction des troupes fédérales, du degré d'importance qu'on pouvait leur attribuer. J'emploie à dessin le mot « schnùfteln » parce qu'il renferme en lui une idée de méfiance et dans le cas présent, une nuance de déloyauté. Les Belges, ici, sont très aimés ; on parle de leur pays avec une réelle sympathie, on a pour eux cette affection . reconnaissante que l'on témoigne à des gens qui se sont sacrifiés, même involontairement, pour vous. C'est de la gratitude. Aussi on en veut fortement aux auteurs de la brutale agression contre la Belgique, et tous sont au courant de la manière dont se sont conduites les troupes allemandes et des cruautés qu'elles ont commises. Pas un qui n'ait son opinion faite à ce sujet. Au fond, le paysan est particulièrement sensible à ces images de dévastation des campagnes — pour ne pas parler des villes — cela le fait penser et il compare ainsi, à son point de vue. ce qui est et ce qui aurait pu être. La présence des internés Allemands en Suisse et des nationaux qu'ils y attirent, a encore augmenté le ressentiment contre l'Allemagne, A fréquenter les Allemands on les a mieux connus, on se les était imaginés tout autre qu'ils ne se montrent réellement. On les trouve terriblement « frech» (insolents), critiquant toujours et trouvant tout mauvais et mal organisé dans ce pays. Les Allemands sont connus ici, sous le nom de «Kaebe Schwabe » ; Kaebe dans le patois grison signifiant sale,dégoûtant. Ils se sont souvent vu expulser des salles de bal et cela n'a pas été sans rixes. Quant aux femmes allemandes, on leur reproche, en outre, l'activité inlassable qu'elles déployent pour tâcher d'accaparer des vivres. Ce sentiment d'hostilité populaire qui se manifeste contre l'Allemagne est surtout et principalement dirigé contre la Prusse, car on montre plus de confiance à l'égard de l'Allemagne du Sud. On se plaint ici aussi de l'influence allemande à Berne. Je ne sais ce qu'il en est, je rapporte cette opinion sans plus. Tout dernièrement, je désirais me procurer la Freie Presse. J'ai en vain couru tous les libraires de Davos. Tous m'ont reçu froidement, aucun ne tenait ce journal, qui ne se trouve même pas au kiosque de la gare. Seul un marchand ambulant vend cette feuille. Actuellement, on est fortement convaincu de la défaite des puissances centrales. Tels sont les quelques renseignements que j'ai pu me procurer. J'en prends note sans commentaire. Mon champ d'investigation a été forcément très limité, mais j'ai tout lieu de croire que les opinions que j'ai entendu exprimer sont le reflet sincère de la réalité, c'est-à-dire de l'opinion publique. La sympathie toute particulière qu'on témoigne à la Belgique nous a été spontanément exprimée. Un vieil instituteur pensionné, qui jouit ici d'une grande considération doublée d'une grande influence morale, est venu, de son propre mouvement, nous faire visite, pour nous exprimer à la fois sa vive sympathie, son admiration et sa pitié pour notre pays et l'indignation que tout homme de cœur doit ressentir pour les auteurs de la brutalité dont il avait été l'innocente victime. Pour terminer, je crois devoir ajouter qu'il résulte de différentes conversations que j'ai eues en chemtn de fer, que depuis quelques temps, depuis un an surtout, l'influence allemande est en recul marqué dans la Suisse alémanique. (xx) — L'entrée des Belges à Hulste (Flandre Occidentale). -r- Une réception enthousiaste.— Récit d'un témoin et d'un acteur. Un commandant belge de bataillon, dans une lettre à un ami, décrit ainsi l'entrée des Belges à Hulst (5 kilomètres au Nord de Courtrai) : Sur la Lys, ce 17 octobre 1918. J'ai vécu hier un des jours les plus émouvants de mon existence. A la première heure, ayant passé la journée de la veille et la nuit en deuxième ligne, j'étais passé avec mon bataillon en première ligne, afin de continuer notre progression vers la Lys. Et c'est ainsi que j'ai eu le bonheur d'entrer un des premiers dans le village de Hulste, une des premières localités importantes, et à peu de chose près encore intacte, que nous ayons retrouvée en Belgique reconquise. Jb ne saurais que vous donner une faible idée de ce spectacle : mes compagnies avançant avec prudence au Sud de la localité ; combattant pied à pied au Nord avec des groupes de mitrailleurs ennemis qui essayaient de résister encore, et les repoussant, les tuant ou les faisant prisonniers ; puis l'avance au centre avec l'état-major du bataillon... et notre entrée dans la rue principale du village. Les fenêtres ou les portes s'ouvrent les unes après les autres; des têtes apparaissent, qui regardent anxieusement. Et des questions jaillissent : a Etes-vous Anglais? » (C.eci à cause de notre uniforme et des racontars des Allemands, qui avaient annoncé une attaque desa Tommies », parce que les Belges étaient incapables de la faire!...) Puis, le vrai délire ! Des cris répétés : s 't Zijn Belgen ! 't Zijn Belgen ! » (Ce sont des Belges !) Des centaines de personnes sortant des caves et

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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