Informations belges

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24 september 1917
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s.n. 1917, 24 September. Informations belges. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18wm92/
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INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adrfisser les nommiininatinns Ha sftrvin« ; ruA dAH Gnbfîlinfi. Ï^E HAVRE? ^Sninft-InFranp.« Le travail forcé en Belgique occupée.— Tous les hommes de Bruges contraints au travail. — A Bruges, tous les hommes de 14 à 61 ans sont contraints au travail pour l'armée allemande. Riches et pauvres, intellectuels et travailleurs manuels, rentiers et ouvriers, tout le monde doit y passer ; pour que personne n'échappe, la gendarmerie allemande procède dans la ville à de véritables battues ; les hommes sont arrêtés dans les rues, dans les maisons, cafés et autres lieux publics. Seuls les instituteurs, les médecins et les prêtres échappent aux rafles. Le Comité provincial a été sommé de réduire son personnel de 75 0/0, pour rendre ainsi un certain nombre de personnes disponibles.Ces malheureux sont dirigés vers des usines ou des chantiers où ils sont destinés à remplacer de la main-d'œuvre allemande. On se figure ce que doit être le rendement d'un travail effectué dans ces conditions ; les soldats allemands qui les gardent demandent à ces travailleurs improvisés de ne rien faire, pour empêcher, disent-ils, d'envoyer au front ceux qu'ils viennent remplacer. ,X Sympathie de la Suisse alémanique pour la Belgique. — Une sévère réplique du D' E. Schwab, à propos de la neutralité belge. — Le 8 août 1917, la National Zeitung, de Bâle, publiait sous le titre : Belgiens Leiden (les souffrances de la Belgique), un article du Dr E. Schwab, professeur à l'Université de Bâle, dans lequel le savant helvète prenait, contre les Allemands, la défense de la Belgique (voir les T. S., no 4il du 31 août 1917). Un lecteur allemand ayant protesté contre la thèse du Dr E. Schwab, dans la National Zeitung, le professeur réplique, en ces termes, dans le mèmejour-nal (n" du 28 août 1917), sous le titre : « Les souffrances de la Belgique ». « Réplique à un Allemand » : « L'auteur de l'article paru le 3 août 1917 dans la « Nat. Ztg », se doutait bien de ce que la manière dont il avait traité ce thème des souffrances de la Belgique ne devait pas, de prime abord, entraîner l'assentiment du lecteur allemand II se permet,pourtant, de faire connaître son opinion. La question belge est une question du juste et de l'injuste. « Ce qu'à l'appui de sa thèse fait valoir le correspondant allemand (de ce journal), ce sont de vieilles tentatives de justification qui, par la répétition, ne deviennent pas plus probantes. A nous, Suisses, il nous semble, au contraire, que c'est vraiment exa gérer que prétendre nous représenter toujours la violation de la neutralité belge comme un acte excusable parce que de légitime défense. « Il est d'ailleurs indiscutable que la question belge est une question du juste et de l'injuste. A cela ne peuvent rien changer les soupçons qu'a pu inspirer à l'Allemagne la neutralité de la Belgique, d'autant moins que les trouvailles faites dans les archives bruxelloises n'ont pas du tout apporté cette preuve d'une faute positive de la Belgique qu'espérait y trouver l'Allemagne pour, moralement, excuser son invasion, pas plus qu'en 1756 les perquisitions domiciliaires ordonnées par l'autorité militaire prussienne, à la recherche de documents, n'ont fourni aucune base juridique pouvant, après coup, justifier l'agression dont fut victime la Saxe. Les recherches entreprises sur la guerre mondialeet ses causes, accumulent de plus en plus raisons et documents prouvant que la thèse allemande d'une guerre imposée à l'Allemagne n'est pas soutenable. On n'a qu'à lire à ce sujet les dernières publications suisses, études pénétrantes et décisives (Grundlegenden) de S. Zurlinden : 'Weltlcrieg' et de G. Hofer. «Die Keime des groszen Krieges. » La guerre n'a pas été imposée à l'Allemagne. « Dans ces ouvrages et dans beaucoup d'autres aussi, dont certains mêmes écrits par des Allemands, la preuve est faite de ce que la guerre n'a pas été imposée à l'Allemagne. Ainsi tombe l'argument de la légitime défense auquel la propagande de guerre allemande demandait un soutien moral et avec cet argument tombe la dernière des raisons que l'on pouvait invoquer pour justifier l'invasion de la Belgique. C'est ici (dans le fait de la violation de la neutralité beljje) que se trouve la première, l'unique cause des souffrances endurées par la Belgique. Aucune finasserie juridique ne pourra .jamais innocenter l'A'lemagne d'avoir, par sa conduite, déterminé le sort de ce malheureux pays et toutes les misères qui furent la conséquence de la violation de la neutralité.Les Suisses auraient agi comme les Belges. « Pour nous, Suisses, les efforts tentés par l'Allemagne pour nous gagner à sa manière de comprendre la violation de la neutralité, impliquent, à mon sens, plus qu'une simple méconnaissance de notre neutralité politique et de notre conception de la neutralité. Tout Allemand, surtout s'il a pénétré en Suisse, doit être aujourd'hui convaincu que les Suisses, devant une tentative quelconque de se ^ N° 465 24 Septembre 1917 ^

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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