Informations belges

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s.n. 1918, 20 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj2988607n/
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N° 757 bis 20 Juillet 1918 INGORMATION BELGES Les manœuvres allemandes dans les ca.mp3 de prisonniers flamands. — Los Allemands continuent, et toujours avec le même insuccès, leur propagande machiavélique dans les camps de prisonniers tla-mands. De nouveaux renseig nements ont été obtenus sur ce sujet, grâce à l'évasion de soldats belges de langue 11a-mande, qui ont raconté ce dont ils avaient été témoins. Un soldat belge des Flandres, qui a séjourné au camp d'Holzminden, pendant deux mois, entre janvier et fin avril -1918, raconte qu'à Holzminden, Flamands et Wallons sont séparés. Les Allemands donnent aux Wallons 1/2 kil. de biscuits et auxFlamands 1 kil. Les Allemands font une grande propagande dans ce camp en faveur de la séparation administrative de la Flandre et de la Wallonie. Deux ou trois fois par mois un membre du «Raad van Vlaanderen », entre autres Borms, venait faire des conférences et il y avait des soirées musicales. Peu 'de Flamands y assistaient, dit le témoin, et l'enthousiasme était plutôt faible, malgré l'effort des Allemands qui distribuaient des cigarettes, des cigares, de la viande provenant des colis, des biscuits, etc. A Diisseldorf s'exerçait aussi très activement la propagande allemande, surtout dans le local do Kôlpinkhuis. Le témoin raconte que, vers la (in do son séjour à Dùs-seldorf, on lui lit savoir que s'il désirait adhérer au mouvement « aktiviste, » il aurait une bonne place et ga-gnerait beaucoup d'argent: que, dans le cas contraire, il devrait retourner au camp de llolzmindoii. Le témoin donne des renseignements identiques sur la propagande anti-royaliste ei anti-belge que font les Allemands à Giesingen. * * #■ Un autre évadé, qui a séjourné en Allemagne pendant près de trois ans, de juillet 1915 au commencement de mai 1918, notamment au camp de Sennelager, à une époque récente, raconte l'incident significatif que voici, qui démontre une fois de plus l-irréduclibilité du patriotisme belge : « Dernièrement, trois «aktivistes » vinrent de Munster rendre visiteau camp de Sennelager. Les trois propagandistes demandèrent aux Allemands, pour leur travail, la libre disposition d'un baraquement. Cela leur fut accordé sur le champ. Un annonça une réunion a\ec conférences. Les prisonniers, ignorant qu'ils avaient affaire à des v.activistes»,affluèrent dans la baraque. Mais une fois là, constatant qu'ils avaient devant eux des propagandistes du «Raad van Vlaanderen », ils entrèrent en fureur, saisirent des couteaux, des bassins et objets divers, et une bagarre s'ensuivit. Les choses auraient tourné très mal et les trois«aktiviste.s»cOmmençaient déjà à passer un maux ais quart d'heure, lorsque les soldats allemands inlen inrent et les tirèrent de peine. Les trois propagandistes quittèrent le camp par une sortie spéciale. Ils revinrent le lendemain matin, mais, par mesure de prudence, restèrent dans la sacristie de l'église en bois, située en dehors du camp. Puis ils s'approchèrent du (11 barbelé faisant clôture et essayèrent, à l'abri do celte barrière protectrice de recommencer leur propagande. Sans plus de succès ! « Quelques semaines après ces événements, les.Allemands organisèrent un transport de prisonniers vers Mihis-1er el tous ceux qui en exprimèrent le désir purent bénéficier du transport. C'était une mesure tendant à trier les prisonniers pour faciliter la propagande. Le témoin ajouiv qu'il arrivait au camp de Sennelager des livres do propagande « aktiviste », imprimés on flamand, provenant de Diisseldorf où ils étaient commandés par un bureau de Berlin. Détails sur le travail forcé des Belges dans les marais, les usines et les mines allemands. — Témoignages deBelges évadés. — Des Belges évadés d'Allemagne ont fourni les précisions ci-après sur le travail forcé des Belges en Allemagne : Rubeland (défrichement des marais) de septembre 1917 au 4 mai 1918. Organisation du travail : Prisonniers divisés par équipés de 12 ouvriers dont un caporal chef d'équipe. Chaque homme a comme outil une pelle ordinaire. On enlève la croûte des marais déjà asséchés à une profondeur de 25 cent, environ Cette terre est chargée et évacuée au moyen de charrettes. Chaque homme doit faire par jour une superficie de 15 m. de long sur 1 m. 50 de large. Ce rendement ne peut-être obtenu que par un travail acharné. L'homme qui ne produit pas tout le travail imposé est condamné à 3 heures d'exercice sous les ordres d'un Allemand, ou à 3 heures d'exposition au soleil. Si, durant cette punition, il n'est pas d'une soumission absolue, il est roué de coups de crosse de fusil. * * Fabrique Koerling a Linden-Hanorre, de janvier 1910 à septembre 1917 En février 1917, il est arrivé à l'usine de nombreux wagons de ferraille venant do Belgique et de Russie, parmi laquelle se trouvaient les débris de machines neuves brisées, des jouets, des machines à hacher la viande, des ustensiles de cuisine, etc. Un certain jour, le témoin a vu un wagon d'objets en étain venant du Nord de la France (dos verres, des plateaux.et dos mesures de capacité, etc.). Traitement des prisonniers : Moins bon que dans les autres usines, travail intense ; quand on no travaille pas assez, on est roué de coups et mis on prison. Le logement est très mauvais et Ltès sale : beaucoup "de , Russes sont morts ou devenus malades par suite des mauvais traitements et de l'insuffisance de nourriture. Un soldat d'infanterie belge, Renard do Namur), est mort faute do soins ; s'est porté malade trois fois et a dû continuer à travailler : ce n'est que la quatrième fois que le docteur l'a envoyé à l'hôpitalj où il fut très mal soigné : c'est l'habitude pour tous les prisonniers. Ledit Renard souffrait des oreilles : le médecin a cru Revoir le trépaner (ce qui, paraît-il, n'était pas du tout nécessaire); c'est ce qui a provoqué la mort. L'opinion des prisonniers est que, lorsqu'un prisonnier était malade, il servait de sujet d'expérience au médecin.* * # Mines de sel de Rhonnenherg (Commando de représailles) de septembre 1917 on mars 1918.' Exploitation : Lamine a 653 m. de profondeur : on fait sauter le sol par la mine. L'explosif est appelé tl\ na-mite, mais ne paraît pas en être. Ce sont des cartouches emballées dans du papier noir. On fait toujours sauter les -mines pendant la 1/2 h. de repos à 10'h. Quand les hommes rentrent, il fait encore irrespirable dans la

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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