Informations belges

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24 oktober 1917
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s.n. 1917, 24 Oktober. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5h7br8n62m/
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No 495 24 Octobre 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premier* de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE HA.VR.E (Seine-Inférieure) France. (xx) — Dans l'Est africain allemand. — Commentaires Anglais sur la prise de Mahenge par les troupes belges. — Le grand journal anglais Manchester Guardian (n° du 11 octobre 1917), publie ce qui suit au sujet de la prise de Mahenge (Est africain allemand), par les troupes belges, le 9 octobre 1917 : « Une Victoire belge. « La capture de Mahenge constitue un grand pas dans la lutte à longue haleine pour le coin Sud-Est de l'Est africain allemand, dans lequel le général Smuts avait encerclé l'ennemi lorsqu'il remit son commandement au général Vandeventer, il y a neuf mois. « Pendant cette période, l'ennemi fut privé de toute communication avec le monde extérieur, enfermé dans la partie la plus malsaine de son pays, sans aucun espoir militaire, sauf celui de remettre à plus tard la reddition finale. Il a réussi à résister avec un succès notable, en partie parce que les forces envahissantes sont composées principalement de nouvelles levées indigènes et partiellement parce que le climat et le terrain ont été ses alliés puissants. Dans le territoire qui lui reste, il a pu maintenir trois centres distincts de résistance. La moitié presque de ses forces était situé sur le plateau salu -bre de Mahenge. « Parmi les troupes restantes, une partie avait son centre à Massasi, à l'extrémité Sud-Est de la colonie, et une autre dans la région de Mbekuru, à peu près à mi-chemin entre Mahenge et Massasi. De ces forces, la première a été chassée de son point fortifié, et il est remarquable que ce succès ait été atteint par les troupes belges. « Au début de la campagne, notre maîtrise du lac Tanganika en rendit le passage possible pour les Belges, qui occupèrent Ujiji et descendirent le chemin de fer central jusqu'à Kilossa, d'où, probablement, ils se sont dirigés vers le sud, vers Mahenge. Ils ont combattu avec détermination et succès pendant le cours de cet énorme voyage, et la Belgique a toutes les raisons d'être fière de la loyauté et du moral que son gouvernement, pendant les dernières années, a produits parmi ses troupes congolaises. « Les forces allemandes restantes sont- pressées sans .relâche par les troupes britanniques appuyées sur les deux ports Kilwa et Lindi, et le dernier rapport signale des progrès encourageants contre l'en-' nemi. L'ennemi doit encore être réduit dans un pays aussi grand que le Pays-de-Galles et beaucoup plus impraticable. Mais, comparée à ce qui a été déjà fait, la lâche qu'il faut encore accomplir n'est guère plus qu'un corollaire de la campagne. » (xx) — Les Belges nés de pères allemands enrôlés de iorce dans l'armée allemande. — Un exemple. — Un avis du «Meldeamt», daté du 5 octobre 1917, annonçait aux habitants de l'agglomération bruxelloise, nés de pères allemands dans la période allant du l»roctobre 1869 au 1eroctobre 1902 inclusivement, qu'ils- auraient à se présenter, le 12 octobre au plus tard, au «Meldeamt ». (V. I. B. du 16 octobre 1917, numéro 437.) Il s'agissait de leur enrôlement dans l'armée allemande. Le journal Les Nouvelles, de Maestricht (numéro du 7 et 8 octobre 1917) signale l'affichage, dans toute la Belgique, d'avis de ce genre et donne l'exemple ci-après de cette nouvelle et flagrante violation du droit des gens : « M. Louis Leunenschloss, meunier à Herstal, âgé de 47 ans, qui est né à Paris de parents allemands et qui était naturalisé Belge,n'ayant, d'ailleurs, jamais habité l'Allemagne, a été incor- (xx) — Le travail forcé en Belgique occupée. — Le 9 octobre 1917, des avis ont été affichés clans la commune de Walcourt (province de Namur) et dans toutes celles dn territoire d'étape, convoquant à leur 'Kommandantur', au jour fixé, pour être envoyés au travail, tous les hommes de 15 à 60 ans. Les abstentions sont punissables de deux ans de prison. (xx). — Le fiasco de l'Université pseudo-flamande de Gand.—- Malgré la propagande acharnée menée par les agents de l'Allemagne jusque dans les camps de prisonniers belges, auxquels on promet la libération s'ils consentent à devenir étudiants à l'université pseudoflamande de Gand ; en dépit des avantages d'e toutes sortes : gratuité des cours, subventions, assurance d'une alimentation substantielle dont le reste de la population est privée, quasi certitude de décrocher un diplôme sans grand effort, de l'aveu même de la direction de l'Université, le nombre des étudiants inscrits s'élève, pour quarante professeurs, à cent cinquante ! En temps de paix, 1 Université de Gand comptait plus de mille étudiants.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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