Informations belges

506 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 14 Juni. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j9bn46/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

N» 365 14 Juin 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 53, rue des Gobelins, LE HAVUE (Seine-Inférieure) France (xx). — S. E M. T.-G. Djuvara, ministre de Roumanie près du gouvernement belge, dit sa sympathie pour la Belgique. Dans une allocution prononcée au Grand-Théâtre du Havre, le 2 juin 1917, au cours d'une soirée de gala donnée au bénéficede la Croix-Rouge roumaine, Son Excellence M. T.-G. Djuvara, ministre de Roumanie près du gouvernement belge, a exprimé en ces termes sa sympathie pour la Belgique : « Je ne puis résister à la tentation de fixer quelques-unes des impressions que j'ai ressenties, depuis le moment mémorable où l'Allemagne, désormais déshonorée dans l'Histoire, est tombée, comme un oiseau de proie, sur la faible Belgique, dont le seul tort était d'avoir, pendant 75 années, donné l'exemple du respect des traités internationaux, «J'ai eu, à Bruxelles, ma part d'émotions du brutal ultimatum de l'Allemagne : je me suis senti profondément attendri, dans cette séance historique où Sa Majesté le Roi Albert, entouré des représentants de la Belgique, proclama la flère décision de ne p:<s laisser souiller impunément le sol de la patrie; depuis ce moment, personnellement, je ne fus plus neutre; après un siège de sept semaines, je me suis embarqué à Anvers sur ce Pieter-de-Conninck, qui portait sur lui la fortune politique de la Belgique meurtrie ; enfin, à Ostende, sur ce même bateau, j'ai vu les patriotes belges, dignes dans leur navrante douleur, quitter les rivages sacrés de leur cher pays pour venir organiser ici la résistance et préparer le retour triomphal au foyer. « Quand on a passé ces moments vraiment inoubliables, on éprouve le besoin de faire partager aux autres l'admiration que mérite le peuple belge,parce que son action loyale devra éternellement servir d'exemple à tous ceux qui ont le culte de l'honneur. En présence de cette grandeur morale, que signifie dorénavant le triste axiome allemand : « La Force prime le Droit » ? « Non, c'est le droit seul qui est la force au XXe siècle ; ce sera la morale de cette guerre mondiale. L'Allemagne a eu beau préparer son agression pendant un demi-siècle : le Droit a groupé, peu à peu, toutes les forces éparpillées sur la terre, et aujourd'hui dans le camp des alliés il y a non seulement le Droit, mais aussi la Force. Le châtiment atteint déjà le criminel et rien désormais ne saurait le sauver. L'Evangile dit : « Celui qui tirera l'épée, périra par l'épée » Un proverbe populaire roumain dit : « Ne lève pas le bâton, car le bâton a deux bouts. » Les Allemands croyaient bien tenir un de ces bouts, mais déjà les champions de la justice ont pris l'autre bout. Maintenant qu'ils se voient menacés par la levée de boucliers de tous les peuples civilisés, nos ennemis parlent mielleusement d'une paix louche, sans annexions. Il serait inconcevable que les forces alliées rebroussassent chemin devant le port même de salut, pour aller poursuivre sur une mer inconnue des utopies décevantes. » (xx) — Gomment les Allemands torturent lëurs prisonniers : « le bain turc ». — Héroïsme des déportés belges. — On sait que le génie inventif des Allemands s'est donné libre cours dans la création des moyens de torture destinés soit à tirer vengeance de l'héroïsme des soldats alliés, soit à vaincre la résistance courageuse des prisonniers civils qui se refusent à travailler pour les envahisseurs de leur patrie — ou les deux à la fois. L'affa-mement est en grand honneur dans les camps teutons où sont aussi employés, tour à tour, entre autres : le poteau, par tous les temps ; la course, avec ou sans charge, jusqu'à perte de souffle; les travaux dans les marais malsains ; l'immobilité complète dans de difficiles positions ; l'isolement moral par l'éloignement des prêtres et la suppression de la correspondance, le tout accompagné de coups de poing, de pied, de matraque, de crosse de fusil ou de baïonnette ! Des ' tortures énumérées plus haut, nulle, sans doute, n'est aussi cruelle que celle à laquelle les prisonniers donnent le nom de « bain turc ». Elle consiste à faire passer de la chaleur la plus intense au froid le plus vif les malheureux sur lesquels les autres supplices sont restés sans effet. (Voir Informations Belges, n» 333 bis, 12 mai 1917.) Deux fantassins français, originaires du Havre, MM. Maurice et Emile Lebris, évadés d'Allemagne où ils ont passé 15 mois.de captivité, viennent de donner à un reporter du Petit Havre (no du 12 juin 1917) les intéressants détails ci-après sur l'inique « bain turc » : " Pendant qu'ils (les frères Lebris. N. D. L. R ) étaient interrogés au Consulat de Rotterdam, d'autres prisonniers ont fait, sous la foi du serment, des déclarations qui montrent l'extrême barbarie de nos ennemis. « Dans certaines usines et dans les mines, dirent « les fugitifs, les Allemands emploient le moyen « suivant pour contraindre au travail les malheureux « prisonniers qui ont été désignés pour être occupés

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes