Informations belges

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s.n. 1918, 11 Mei. Informations belges. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31pn3r/
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N° 690 11 Mai 1918 Informations Belges Ol3S«rvation imp»orta3at© Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, ii est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les communications de service : 29, rae Jacqaes-Loaer, LSI HA.VHE (8eine-lnférieure) Franc* Evacués de la ligne de feu en Belgique occupée. — D'après des renseignements donnés par des Belges évadés, depuis le mois de janvier 1918, 200 habitants de Cambrai, évacués, sont à Fontaine-l'Evêque (Hainaut). En mars, arrivaient clans le Limbourg, à Looz, 200 évacués de la Flandre occidentale originaires de Hooglede, Cortemarck, Handzaeme, Staden, Zarren, Clerckem,Esschen ; à Wellen,200 évacués de Staden, Handzaeme,Bovekerke; à Kernielil y en a également 200 de Bovekerke ; et 90 de la même commune sont répartis entre Corssum, Cors-op-Leeuw et Jesseren. A St-Trond, Hasselt, Genck et Bilsen, il y a des évacués de Wervicq, Handzaeme et Cortemarck. Enfin, 2,000 personnes ont été évacuées de Thou-rout.Dans la banlieue de Bruxelles, il y a des évacués de Menin et de St-Quentin. (xx). — Les Allemands vendent en Hollande, en Suisse, en Norvège, le butin fait en Belgique. — Il paraît bien que les Allemands sont occupés à trafiquer en grand du butin fait dans les pays envahis. Le Daily Mail (7 mai 1918) a signalé déjà la vente en Hollande de porcelaine et antiquités provenant de la Belgique. Voici que le Times (9 mai 1918) annonce : « Commentant la vente imminente, en Norvège, d'ameublement antique belge et français, et à laquelle une firme locale fait une réclame ouverte dans la presse, le Morgenblad suggère que les acheteurs de meubles qui, sans aucun doute, proviennent des districts occupés de France et de Belgique, examinent leurs achats pour le cas où ils seraient tachés de sang. » D'autre part, le Daily Telegraph (9 mai 1918) reçoit de son correspondant A. Beaumont : « Il est arrivé à ma connaissance que des agents allemands en Suisse, représentant probablement un important syndicat allemand, battent Zurich et d'autres villes, essayant de vendre une grande quantité d'oeuvres d'art belges de valeur et d'anciens tableaux, sous le prétexte de philanthropie. Un agent, se disant financier en rapport avec les grandes firmes bancaires d'Allemagne, offre un lot pour la somme de dix millions de francs suisses. Ce lot, dit-il, pourra être revendu, plus tard, pour 30,000,000 de francs, en France ou ailleurs, laissant un profit net de 20,000,000 de francs. Les tableaux, prétend-il, ont été apportés en Suisse par des réfugiés belges appartenant aux plus riches familles de Bruxelles et d'auti'es villes. Ces familles, dit-il, "se trouvent dans un grand besoin et désirent vendre les œuvres d'art de valeur qu'elles possèdent. « La vérité est qu'aucun réfugié belge n'a apporté ou n'a été à même d'apporter en Suisse des ouvrages d'art de pareille valeur, et ce que les agents allemands offrent aux personnes, légères assez pour les acheter, sont des tableaux volés, par les officiers et les soldats allemands en Belgique, d'immeubles bruxellois ou de châteaux de campagne. D'innombrables oeuvres d'art dont la Belgique a été volée ont déjà été mises en circulation en Allemagne, et maintenant, avec une extraordinaire imprudence, le reste est offert en vente en Suisse, après avoir été passé en fraude à la frontière allemande, ou passé avec la complicité des autorités allemandes. Les bénéfices faits par le Syndicat sont déjà, me dit-on, énormes, des membres ont acheté de grandes maisons et propriétés, à Berne et'dans d'autres villes suisses, avec les bénéfices résultant de la vente, en Allemagne et en Suisse, des tableaux belges volés. » Il est assez intéressant de rappeler à ce propos, comment un officier de réserve prussien « découvrit » un Rembrandt... Dans son numéro du 31 janvier 1917, le Petit Journal publiait une dépèche de Zurich reproduisant, en ces termes, un extrait d'un article paru dans la revue viennoise Les Arts graphiques, sous la signature de Gustav Gluck : « Une trouvaille des plus rares vient d'enrichir les trésors artistiques de Vienne. Il ne s'agit de rien moins que d'un nouveau Rembrand, d'un admirable portrait de la mère de l'artiste. Un officier de réserve prussien a découvert, par hasard, ce petit chef-d'œuvre dans une maison de Courtrai, en Belgique ; il l'a emporté à Berlin. La toile a été acquise par un grand marchand de tableaux de Munich et elle vient d'entrer dans la collection d'un de nos amateurs viennois les plus distingués, M. Oscar Bondy. On connaissait une demi douzaine de copies de ce Rembrandt, qui était considéré comme perdu. On doit se féliciter des circonstances qui ont permis domettre la main sur l'original. » (/. B., 237, 4 février 1917.) (xx).— A propos du Palais de Justice de Bruxelles. — Paroles de M. Thonissen, alors ministre belge de l'intérieur, rapportées par M. Lastres, sénateur espagnol.— En ce moment où, y contraints par l'ingérence des Allemands, les rereprésentants belges de la justice ont abandonné les palais, l'incident ci-après, rapporté par M. Lastres, sénateur espagnol, au cours de la séance de l'assemblée espagnole, le 13 avril 1918, offre un vif intérêt : « Il me souvient, à ce propos, d'un incident qui m'arriva à Bruxelles.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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