Informations belges

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17 oktober 1918
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s.n. 1918, 17 Oktober. Informations belges. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx47z78/
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N° 844 bis 17 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES Dans les geôles allemandes. — L'assassinat de l'aumônier belge Brouwers, par des soldats allemands, au camp d'Osnabriick (Hanovre). — liécit d'un officier belge, témoin oculaire.— En 1915, me trouvant au camp d'Osnabriick (Hanovre), je fis la connaissance de M. l'aumônier divisionnaire Brouwers. La discipline du camp était fort dure, brutale même et M. l'aumônier, ainsi que quelques sanitaires, couverts par la Croix-Rouge, étaient, malgré cela, soumis à la même discipline. Malgré toutes les réclamations, M. Brouwers continua à être traité comme les combattants, ce qui lui fit prendre la résolution de simuler une évasion afin d'être traduit devant un conseil de guerre où il pourrait, enfin, protester efficacement contre le traitement appliqué, au camp d'Osnabriick, à des non combattants couverts par la convention de Genève. Son projet fut exécuté vers la fin mai ou commencement de juin. Arrêté aussitôt par le poste il fut conduit en cellule où il resta pendant environ un mois. Le commandant du camp sachant que M. Brouwers voulait protester devant le Conseil de guerre refusa de l'y traduire et le fit tout simplement, après sa punition, reprendre sa place dans le camp. Cette fois, M. l'aumônier décida de s'évader sérieusement. Il s'entendit avec deux officiers russes dont je ne me rappelle plus les noms, mais l'un, sous-capitaine, était officier adjoint à M. le général d'artillerie russe Ar-toung.Le camp d'Osnabriick est situé dans la caserne d'artillerie. Le rez-de-chaussée était inoccupé. Les portos des chambres étaient fermées et les fenêtres grillagées par un panneau mobile de barres de fer se fermant au moyen d'un cadenas. Ces fenêtres donnent dans une cour longue de 70 mètres, large de 30. Cette cour était entourée d'un réseau de fils de fer, haut de 3 mètres, derrière lequel se trouvaient les sentinelles. Une rangée de marronniers faisait un chemin d'ombre dans cette cour. II pouvait être possible, en suivant ce chemin, d'arriver à la clôture et de la couper à l'angle du bâtiment en profitant d'un instant d'inattention de la sentinelle la plus rapprochée. On se trouvait immédiatement libre dans le polygone d'artillerie. Ce fût le plan adopté par l'aumônier et ses deux camarades. Une nuit des premiers jours d'août 1915, vers une heure du matin, nous fûmes réveillés par un coup do feu. Nous nous précipitâmes aux fenêtres ; voici ce qui s'était passé et ce que nous vimes. M. Brouwers en compagnie des deux officiers russes, après l'appel fait dans les chambres vers 23 heures, s'était rendu dans une salle du rez-de-chaussée et, faisant sauter le cadenas d'une des fenêtres, était passé dans la cour le premier ; suivant la ligne d'ombre il se dirigea vers la clôture. Il l'avait presque atteinte quand, le sous-capitaine russe, passa à son tour. Mais, en arrivant près des arbres une sentinelle l'aperçut et tira sur lui un coup de feu qui lui enleva un doigt. Le deuxième officier russe, qui n'était pas encore sorti, s'empressa de retourner dans sa chafftbre. Dès ce premier coup de feu qui nous réveilla tous, les sentinelles se mirent à tirailler en tous sens. Deux ou trois balles frappèrent la façade du bâtiment, une autre traversa un des arbres de la cour. Environ sept ou huit coups de fusils furent tirés ainsi. Le poste entra dans la couretdeuxgardions arrêtèrent le sous-capitaine russe qui, allongé à terre, faisait le mort. Cet officier fut roué de coups de crosse, de poings et de pieds. AI. Brouwers, lui, était couché à l'autre extrémité du terrain dans la ligne d'ombre. Le centre était vivement éclairé par de fortes lampes électriques. Le poste s'avança, déployé, pour voir s'il n'y avait pas d'autres prisonniers dans la cour. M. l'aumônier comprenant qu'il n'avait plus qu'à se rendre, se leva et s'avança. Je le vis, moi même, debout, en pleine lumière, à 15 mètres environ de la clôture, levant les bras et criant à deux ou trois reprises, en alhmand et en français « ne tirez pas ». Il n'y avait qu'à l'arrêter. C'était trop simple. Posément, comme à l'exercice, les cinq ou six hommes du poste, alignés devant M. l'aumônier Brouwers, sur l'ordre du sous-officier, ordre nettement entendu de nos chambres par tous les prisonniers, firent un feu de salve. M. l'aumônier Brouwers tomba foudroyé, une balle ayant traversé le cœur. Il pouvait être 1 h. 30 du matin. Cinq minutes après, toutes nos chambres étaient envahies par une foule de soldats armés qui, guidés par tous les sous-officiers du camp, firent un contre-appel, criant, sacrant, fermant brutalement les portes et les fenêtres. Ils firent également constater le décès par un médecin russe. Quelques instants après, nous courûmes de nouveau à la fenêtre et nous vîmes le corps du malheureux prêtre à la place même où il était tombé. Une sentinelle était à ses côtés. Ils le laissèrent là jusqu'à 6 heures du matin sans même le recouvrir ou le déposer sur une civière. Enfin, vers 6 heures, la dépouille du malheureux fut enlevée par des sanitaires et quelques jours après le journal La Gazette des Ardennes, editée à Charleville par les soins de l'autorité allemande, avait l'audace de publier : « M. l'aumônier divisionnaire belge Brouwers, dècèdè à l'hôpital d'Osnabriick » alors qu'il avait été froidement assassiné, à 15 m. de la clôture, dans l'intérieur du camp ; seul et sans arme, levant les bras, il eut été trop facile aux cinq ou six hommes armés de l'arrêter. Les évacués français rapatriés par Evian témoignent de leur ardente reconnaissance pour la Belgique. —Les rapatriés français apportent, de leur réception en Belgique occupée, d'-s impressions enthousiastes qui se l'ont jour au Casino d'Evian par des acclamations à l'adresse du petit pays hospitalier. Le samedi 5 octobre 1918, au matin, à l'arrivée du convoi des Roubaisiens qui avaient été hébergés dq.ns la province de Liège, à Huy entre autres, un industriel de Roubaix qui, malheureusement, désire garder l'anonymat, a pris la parole pour exprimer la gratitude des rapatriés à l'égard de la Belgique.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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