Informations belges

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02 februari 1917
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s.n. 1917, 02 Februari. Informations belges. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/610vq2sz01/
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No 235 2 Février 1917 Informations Belges OloserTation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information direct» et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 5"J, rue des Gobelin*. x,k HWRE (Seiue-lnfci-ieure) Prance. Les Déportations Belges. — Texte du nouvel appel adressé par le Bourgmestre f. f. de Bruxelles aux ministres d'Espagne et des Etats Unis, en date du jer Décembre iQiô. Bruxelles, le 1** décembre 1916. Excellence, A notre protestation du 17 novembre 1916, relative à la déportation des Belges en Allemagne, que j'ai eu l'honneur de communiquer à Votre Excellence, Monsieur le Gouverneur Général allemand nous a répondu qu'il ne pouvait être donné satisfaction à notre demande et qu'en conséquence la déportation des Belges en Allemagne continuerait. Tout espoir de voir l'Autorité allemande revenir sur sa décision semble perdu et cependant nous ne pouvons croire que les protestations des pays neutres et les protestations indignées de la conscience universelle contre les mesures qui, comme le disent les Magistrats de la Cour de Cassation, nous reportent au temps où le vainqueur emmenait en servitude des populations vaincues et les réduisait en esclavage, doivent demeurer sans résultat. Si les Nations signataires de la convention de La Haye admettent que l'envahisseur peut déporter les habitants paisibles des pays occupés pour les astreindre au travail forcé à son profit, c'est, en fait, la mise à néant de la grande œuvre internationale, basée sur le droit et la justice, dont les Nations signataires pouvaient être fières et c'est en réalité, pour tous les Peuples sans exception, la suppression de toutes les garanties du droit contre la Force. L'occupant a fait valoir à diverses reprises que ces mesures ont été inspirées par le désir de soustraire les travailleurs belges aux inconvénients et ,aux dangers de l'oisiveté ; en fait, il est constant que les réquisitions portent à la fois sur des ouvriers occupés et sur des chômeurs, et même sur des personnes n'appartenant pas à la classe ouvrière. L'occupant parle d'engagements volontaires des Belges acceptant de travailler à son profit. 11 suffit de lire les avis de l'Autorité allemande pour voir ce que valent ces engagements. Dans l'ordre du Major-Commandant d'étape à Antoing (No 1691 en date du 20-10-1916) placardé sur les murs de cette commune le 31 octobre, invitant les ouvriers et ouvrières de 17 à 45 ans à accepter du travail, nous lisons : Mesures coercitives. " En cas de refus de travail, il sera prononcé contre chaque personne qui refusera le travail, des peines d'amende et de prison, de placement dans un bataillon d'ouvriers civils, d'arrêt avecnourriture réduite" " Avec nourriture réduite " : c'est donc sous le coup de la menace de la faim que les consentements seront obtenus. En outre, nous pouvons lire dans le " Nieuwe Rotterdamsche Courant " du 27-11-1916 (Ochtendblad) : ' '• Passé la frontière. — Hier midi, sont arrivés ici, à la Maasstation, 33 Russes et Polonais parmi parmi lesquels 4 femmes, qui s'étaient enfuis d'Allemagne et avaient passé la frontière par petits groupes, près d'Emmerik et d'Aalten. Ce sont tous des civils de la région occupée ; d'après leurs dires, ils étaient obligés de travailler dans les mines et ateliers de Ivarnab près d'Essen et dans les environs. En cas de refus de travailler, ils étaient privés de nourriture — et la nourriture qu'on leur donnait était telle que ces gens souffraient terriblement de la faim. On pouvait voir à ces gens qu'ils avaient passé de durs moments. A bout de compte, ils avaient risqué — au péril de leurs jours, étant menacés d'être tués à coups de fusil — de franchir la frontière. A ce qu'ils disent, des centaines sont prêts à suivre leur exemple. " Et dans le " Nieuwe Rotterdamsche Courant " du 2811-1916 (Ostendblad) : " Berne. 27 novembre (Havas). — Le grand conseil du canton de Neufchâtel a voté à l'unanimité une motion par laquelle le conseil fédéral est invité à protester contre la déportation, qui se pratique sur une grande échelle, de non combattants des régions occupées de Belgique et de France. " Bientôt entrera en vigueur, en Allemagne, une loi sur la mobilisation des civils soumis au travail militaire. Dans ces conditions, il est évident que le travail exigé de nos compatriotes est un travail assimilé au travail militaire. J'ai la conviction d'être l'interprète de toutes les Administrations communales ainsi que de la population entière de l'agglomération bruxelloise en m'adressant. encore une l'ois, à Votre Excellence pour lui demander de bien vouloir saisir son Gouvernement de la question et le prier d'intervenir en faveur du Droit et de la Justice. Je vous prie d'agréer, Excellence, l'assurance de ma considération distinguée. Le Bourgmestre ff., A Monsieur le Marquis de Villalobar, Ministre d'Espagne, A Monsieur Brand Witlock, Ministre des EtalsUnis.

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