Informations Belges Observation, importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles .de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou ae leur substance, par un contrôle de leur source première 4e publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. 5 - (xx). — Réponse du Roi des Belges au message du Roi d'Angleterre, à l'occasion du commencement de la quatrième année de guerre. -» Le Roi Albert a répondu au message que le Roi George d'Angleterre lui avait adressé à l'occasion du commencement de la quatrième année de guerre, par le télégramme suivant : « Je remercie Votre Majesté de Son chaleureux télégramme. La nation beige, qui n'a jamais cessé de placer sa confiance dans l'aide du peuple britannique, est pleinement persuadée que les grands efforts déployés par les Armées de Votre Majesté et par celles des nations amies, assureront complètement la restauration de l'indépendance de la Belgique.« Le nouveau et précieux témoignage d'amitié que nous donne Votre Majesté affermira encore notre foi abso'ue dans les destinées de notre pays et notre résolution de lutter jusqu'à son entière libération. « ALBERT ». (xx) — Le Conseil communal d'Anvers contre les manœuvres allemandes. — Un ordre du jour patriotique. — Le Conseil communal d'Anvers, prenant texte de l'arrêté allemand décrétant ia séparation administrative des provinces wallonnes et flamandes de la Belgique, a voté une énergique protes-tion qu'il a fait parvenir au gouverneur général Von Falkenhausen. Le Temps de Paris (6 août 1917) en reproduit les deux passages saillants que voici : « Nous considérons, dit l'ordre du jour, cette mesure comme pernicieuse pour l'existence de notre pays et comme favorable à nos ennemis. Elle est en contradiction avec toutes nos traditions et nos intérêts les plus importants. Si Anvers se considère, avec fierté, comme la ville ayant les sentiments les plus flamands du pays, elle est fière pourtant d'être, comme port et comme centre artistique, l'un des organes les plus puissants de la Belgique entière. Elle ne le cède en patriotisme à aucune ville du royaume et ce patriotisme englobe, dans une même affection, Flamands et Wallons. « Aveugles qui ne voient pas qu'un peuple à d'autres intérêts à sauvegarder que ceux qui concernent simplement des questions de linguistique, quelque respectables que puissent être ses intérêts. » (xx).— Les déportations de belges.— L'enlèvement des hommes d'Eecloo. — Nouveaux détails. — Sur le front de l'Yser. — La presse a fait connaître que, le 25juillet dernier (voir I. B. du 28 juillet 1917, n° 408), l'envahisseur avait procédé, à Eecloo (Flandre orientale), à l'enlèvement de 400 hommes. Le journal hollandais De Telegraaf (27 juillet 1917. Edition du matin), donne, au sujet des préparatifs de cette razzia et du sort des Belges déjà déportés sur le front en Belgique et en France, des détails circonstanciés et navrants. Les déportés saisis par les Allemands à Eecloo, appartiennent aux communes de St-Laurent, Caprycke, Waarschot, Lembeke, Oostwinkel, Oosteecloo, Basse-velde, Adegem et Balgerhoeke. Chaque déporté avait reçu, à domicile, uh avis dont voici la traduction complète : « Par contrainte formelle de l'autorité militaire allemande, vous êtes tenu de vous trouver, le mercredi 25 juillet, à 10 heures du matin (heure de la tour) à la station d'Eecloo. « M. le commandant d'étape vous prévient que, si vous ne vous présentez pas, vous serez puni conformément à l'arrêté du 12 octobre 1915 relatif aux travaux à effectuer au profit de l'autorité militaire allemande, et que cela pourrait entraîner votre déportation en Allemagne. « Il faut emporter : deux costumes de travail, deux paires de souliers, deux casquettes, deux vareuses, quatre paires de chaussettes, deux couvertures, une gamelle, une fourchette, une.cuiller et un couteau.» Cet avis portait la signature des administrateurs communaux. Parmi les déportés se trouvent des citoyens ayant travaillé déjà sur le front des Flandres, des cultivateurs, des négociants, des gens de la classe aisée, N° 419 8 Août 1917

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