Informations belges

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28 november 1918
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s.n. 1918, 28 November. Informations belges. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rr1pg1n38n/
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N° 875 bis 28 Novembre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx) — Une interview du cardinal Mercier. Un envoyé spécial du Petit Parisien (24 novembre 1918), envoie à son journal la correspondance ci-après, datée de Malines le 21 novembre 1918 : Pondant les quatre douloureuses années que vient de passer la Belgique sous la domination allemande, un homme a su, par son énergie indomptable autant que par son haut caractère, imposer sa volonté aux envahisseurs. Cet homme, dont les chefs militaires et civils allemands n'ont jamais pu faire baisser la tête, est le cardinal Mercier, archevêque de Malines. J'ai eu l'honneur, cet après-midi, d'être reçu par le vénérable prélat. Très simplement, évitant avec persistance de me parler du rôle admirable qu'il a joué sous l'occupation ennemie, il m'a dit toute son admiration pour le maréchal Foch, pour l'armée et la marine françaises et pour tous les Français qui ont, par leur endurance, leur foi inébranlable dans l'avenir, leur beau moral jamais entamé, remporté avec les alliés la plus glorieuse victoire de leur histoire. Et le cardinal Mercier, dont la voix chaude tremble légèrement d'une douce émotion, ajoute aussitôt : ' « Les Etats-Unis nous ont été également d'un très puissant secours. On peut dire que ce sont eux qui. finalement, nous ont sauvés. Quant à l'Angleterre, elle est venue spontanément au secours de notre pauvre pays, alors qu'elle n'avait aucune armée et qu'elle devait la créer de toutes pièces. Elle a accompli là un effort magnifique dont les Allemands ont été stupéfaits. « Lorsque, de retour de Rome, où j'avais assisté au Conclave, je m'arrêtai à Londres, j'eus l'honneur d'être reçu par le roi George. Le souverain me fit cette belle déclaration que je n'oublierai jamais : « L'envahissement de la Belgique par la puissante Allemagne en dépit des traités, est un crime qui a soulevé d'indignation toute l'Angleterre. Voilà pourquoi nous sommes entrés dans la guerre. » « Nobles paroles royales, poursuivit le cardinal Mercier. Elles ont eu les suites héroïques que le monde entier connaît. Les splendides troupes alliees ont vaincu le colosse allemand ; elles l'ont abattu et ont remporté ainsi la victoire du Droit, que j'avais toujours prévue. Il est aisé, évidemment, de triompher après coup. Mais, dans les heures les plus sombres, tandis que nous manquions de nouvelles exactes et que les journaux à la solde du gouvernement général allemand nous annonçaient quotidiennement l'écrasement des alliés, la révolution en France, des mutineries dans l'armée britannique désemparée, je n'ai jamais douté de la victoire finale. » Le cardinal Mercier s'arrête un instant, le cœur oppressé à l'évocation de ces souvenirs, puis, avec le geste énergique et l'accent vibrant qu'il devait avoir lorsqu'il discutait avec von Bissing ou avec Falkenhausen, il répète : « Non, je n'ai jamais douté, Dieu n'aurait pas pu permettre que le crime triomphât. Le droit et la justice étaient de notre côté. Nous avions les plus admirables troupes du monde, la victoire était assurée, et c'est notre foi inattaquable qui exaspérait nos maîtres provisoires. Cependant, je dois reconnaître qu'ils ne se sont pas livrés à des persécutions religieuses. Ils nous ont laissé une liberté relative dès l'occupation, car pendant la période de l'invasion, les crimes qu'ils commirent sur nos malheureux prêtres furent nombreux. » — Vous oubliez, Eminence, qu'ils vous ont mis en état d'arrestation. « C'est-à-dire, me répond le cardinal Mercier en souriant, qu'ils m'ont mis aux arrêts comme un jeune sous-lieutenant et qu'ils m'ont quelque peu tracassé (sic). Ce ne sont que des incidents sans aucune importance. « Nous étions en perpétuel conflit parce que je me défendais et que je défendais les droits des Belges opprimés. J'ai eu le bonheur d'obtenir presque toujours satisfaction. » Après nous avoir exposé en détail les conditions dans lesquelles l'autorité militaire allemande interdit les processions, le cardinal ajoute : J'ai pu observer que les Allemands, orgueilleux, hautains et insolents dans la victoire, sont humbles, plats et obséquieux dans la défaite. L'armistice n'était pas encore signé que je recevais dans ce cabinet la visite de von Lancken, qui vint m'annoncer, en termes larmoyants, que les Belges détenus pour des délits imaginaires dans les prisons du royaume seraient remis immédiatement en liberté. En même temps il me tendit un papier sans date, me confirmant officiellement cette nouvelle. « Je suis très sensible, lui fis-je, à la lettre que vous m'adressez, rendant hommage à mon patriotisme, encore que je n'ai fait que mon devoir, mais je vous ferai remarquer que la note annexée, concernant la libération des prisonniers, ne porte aucune date. Je ne lui reconnais pas la moindre valeur. Nous sommes aujourd'hui vendredi, je désire que vous stipuliez que, dès lundi, les portes des prisons s'ouvriront devant ces infortunés, victimes de votre gouvernement, sinon je tiendrai pour nulle votre démarche. » « Deux mois plus tôt, von Lancken eût discuté plus ou moins courtoisement. Cette fois, il s'inclina sans mot dire et aussitôt il inscrivit la date du lundi que je réclamais. Et, effectivement, trois jours après, plusieurs centaines de Belges, emprisonnés par ordre du gouvernement allemand sans que l'on sût exactement le motif de leur détention, étaient relaxés. « Toute la mentalité de l'Allemand est dans ce fait, voyez-vous, me dit en terminant le primat de Belgique. J'ai été en rapports constants, pendant cinquante mois, avec les autorités supérieures allemandes, j'ai pu les juger et je frémis à la pensée de l'existence d'esclaves qu# cet gens nous auraient faite si nous avions eu le grand malheur d'être vaincus par eux. Grâces en soient rendues à nos vaillants défenseurs, à nos sauveurs, les héroïques soldats des troupes alliées. » (xx) — Les éleveurs belges de la frontière hollandaise ont fui en Hollande avec leur bétail. — Pendant leur retraite, le long de la frontière hollando-belge, les troupes allemandes enlevaient tout le bétail qu'elles découvraient dans les prairies et dans les étables; aussi, partout où la frontière était accessible, les éleveurs et les propriétaires d'animaux s'empressaient-ils de mettre leurs bêtes à l'abri en territoire hollandais. A Sas-van-Gent et à Westdorpe, par exemple, on vit arriver 176 vaches, 36 chevaux, 13 porcs, 22 chèvres, 183 moutons et 8 baudets. Tous ces animaux ont été hébergés dans de bonnes conditions et protégés contre les entreprises des trafiquants, grâce à l'énergique intervention des autorités néerlandaises.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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