Informations belges

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s.n. 1918, 11 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bn9x05z36s/
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N° 749 11 Juillet 1918 Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Sympathies uruguayennes pour la Belgique. — Une mission britannique, do caractère commercial, à la tête de laquelle se trouvait Sir Maurice de Bunsen, ancien ambassadeur à Vienne, est arrivée à Monte-Video (Uruguay), le jeudi 23 juin -1918. A l'une des séances de réception à l'Université, la Belgique a été aux honneurs. Un membre de la Haute Cour de Justice, M. Bastos, souhaitait la bienveuue à l'ambassadeur anglais. Il parlait des nations alliées. Il avait prononcé successivement les noms de la France, de l'Angleterre, de l'Italie et des Etats-Unis. Il garda ensuite un moment le silence, puis il dit, au milieu de l'émotion de l'assemblée : « En cuanlo a Belgica : deBelgica, no se puede hablar sino de rodillas, orando ante la sauta, la martir...» (Et quant à la Belgique, on ne peut en parler- qu'après s'être mis à genoux, priant devant la sainte, la martyre...) Et l'assemblée entière, se tournant vers le ministre de Belgique, applaudit durant près d'une minute. (xx) — Le Roi et la Reine des Belges en Angleterre. — Le Boi et la Beine des Belges sont arrivés à Londres samedi 6 juillet 1918. Leurs Majestés traversèrent le « Channel » pendant la matinée du samedi et se rendirent en automobile à Buckingliam Palace afin de prendre part aux festivités des noces d'argent royales. Dans le Parc de Saint-James, une foule nombreuse assista à l'arrivée des souverains belges à qui elle fit une ovation chaleureuse. Le roi et la reine des Belges furent reçus à l'entrée du Palais par le roi et la reine d'Angleterre, le duc de Connauglit, la princesse Mary, le prince Albert, le prince Henry, le prince George, le marquis de Cambridge, etc. Le roi et la reine des Belges avaient avec eux leur plus jeune fils, le comte de Flandre, venu de Dartmouth avec le prince George. Le duc de Brabant est à Eton mais, atteint d'influenza, il ne put se rendre à Londres. (xx). — « On ne devra jamais oublier le petit peuple belge », dit la presse française. ■— A propos des fêtes dans lesquelles la France manifesta, à l'occasion de 1' « Independence Day », sa gratitude envers la grande sœur américaine, le Petit Bleu, de Paris, dans son numéro du 6 juillet 1918, rappelle qu'une autre nation, dont l'héroïsme dépasse de beaucoup la puissance matérielle, ne peut être oubliée. M. Alfred Oulman, qui signe l'article intitulé : « Et les Belges aussi », écrit notamment : « On ne devra jamais oublier que le petitpeuple belge, incarné en son Boi, a payé du sang de tant de victimes sa fidélité à la parole jurée. On ne devra jamais oublier que, pour n'avoir pas voulu de cette neutralité lâche et platonique qui plie devant la force, il a été pillé et dévasté. On ne devra pas oublier surtout que, sans son énergie surhumaine, sans son courage unique dans l'histoire, qui tint en échec pendant quelques semaine le flot allemand, la France, surprise, assassinée, n'aurait pu vivre les jours à jamais glorieux de la Marne. « Le souvenir de cette résistance, qui sera l'honneur immortel de la Belgique, doit rester \ ivace dans tous les cœurs français... « ...Souvenons-nous, nous autres Français, que la France fut sauvée deux fois : en août 1914, par les Belges, qui, en contenant les forces allemandes, nous donnèrent le temps de nous ressaisir, et aujourd'hui, par les Américains, grâce à leur concours si complet, si généreux.« Chaque fois que nous honorons ceux qui sont venus nous prêter main-forte et lutter avec nous, souvenons-nous du vaillant petit peuple belge et de son Boi, loyal et héroïque. » * * * De son côté, le grand quotidien de Paris, Le Matin, écrit le 8 juillet 1918 : « Parmi les drapeaux des nations alliées dont les touffes pavoisent abondamment les rues de Paris, il en est un, plus terni, plus fané que tous les autres, dont les tons éteints disparaissent presque dans le chatoiement des couleurs vives qui l'entourent. «C'est qu'il a, le tout premier, fait chanter ses trois couleurs aux côtés des nôtres ; depuis août 1914, il a flotté dans le ciel de Paris. Il a été, le premier de tous, acclamé dans nos rues, et il est toujours là, fidèle comme au premier jour. « Tant d'autres, depuis lors, sont venus se grouper auprès du nôtre, tant d'autres ont apporté dans leurs plis éclatants l'espoir et la promesse d'une sûre victoire que le vieux drapeau belge semble s'être effacé et. se voiler d'oubli. « Mais nous n'oublions pas, nous savons nous souvenir ... « Et lorsque, demain, nos soldats défileront dans Paris avec les soldats de nos fidèles alliés, nos acclamations feront comprendre aux poilus belges que Liège et Hae-len, et tant d'autres grands noms sont toujours présents à notre mémoire. « Il faut que la Belgique sache que nous n'oublierons pas la grandeur de son geste de 1914, que nous nous souviendrous que, la première, elle s'est jetée entre le barbare et nous, donnant ses biens, donnant son sol, donnant sa chair pour rendre possible le miracle de la Marne. « Souvenons-nous ! »

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