Informations belges

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03 oktober 1918
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s.n. 1918, 03 Oktober. Informations belges. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0c4sj1dt5c/
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N° 830 bis 3 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES L'armée belge aux portes de Roulers. — Les troupes belges poursuivent la série de leurs succès, malgré le mauvais temps et la résistance de plus en plus vive des Allemands. — Elles sont à deux kilomètres de Roulers où l'ennemi a allumé de vastes incendies. — Le magnifique moral de nos hommes. — Front belge, 2 octobre, 1 h. matin : (D'un témoin oculaire). — La pluie n'a pas cessé de tomber pendant toute la nuit de lundi à mardi. Ce fut un vrai déluge. Le terrain n'est plus qu'un lac de boue où l'on enfonce jusqu'aux jarrets. Dans la matinée de mardi, il y eut quelques éclaircies et le soleil daigna se montrer par intermittences. Le temps, cependant, est demeuré affreux. Mais les intempéries, la pluie, le vent, la boue, ne peuvent arrêter nos soldats, ni surtout influencer leur moral qui de plus en plus, s'affirme admirable, de même que leur bonne humeur. Ils sont joyeux, nos hommes, comme ils ne l'ont jamais été, et d'un entrain combatif qui ne s'est pas démenti un seul instant depuis quatre jours que dure la violente bataille. Voici deux faits caractéristiques à cet égard. Le bataillon belge qui opérait devant Sleyhaege apprit tout à coup qu'une unité fraîche allait le relever à l'instant, qu'elle était déjà prête à le remplacer en ligne. D'une seule voix, le bataillon tout entier, bien que très fatigué par la rude tâche accomplie, refusa d'être relevé avant d'avoir enlevé d'assaut le village convoité. « Pas de repos ! » répondirent ces braves, « avant d'avoir atteint complètement notre objectif. A nous le morceau ! » Et dans un élan magnifique, le bataillon se rua à l'assaut de Sleyhaege qu'il emporta de haute lutte. A Staden, comme nos troupes venaient de capturer dans la gare une locomotive et plusieurs -wagons que les Allemands n'avaient pas eu le temps d'évaciier, des hommes sautèrent joyeusement sur les marchepieds et, agitant son casque, un soldat facétieux s'écria, au milieu des rires de ses camarades : « Nous voici dans le train. En route pour Bruxelles ! » Ainsi que le communiqué l'a annoncé, l'avance s'est poursuivie aujourd'hui mardi, en dépit de la vive résistance et des violentes contre-attaques de l'ennemi. Du côté de Handzaeme et plus au Sud, les combats ont revêtu un caractère do grand acharnement. Nos troupes ont pris d'assaut Hazewind. à deux kilomètres au Nord-Est de Staden et Gemeenhof à deux kilomètres au Nord-Est de Oost-Nieuw kerke. Le hameau De Ruiter, qui se trouve à 2,400 mètres seulement de Roulers, est tombé aussi entre nos mains. A ce moment, d'immenses lueurs d'incendie éclairèrent le ciel nocturne. Les Allemands avaient mis le feu à une partie de la ville de Roulers. L'armée belge dans la bataille. — L'amour des soldats pour le roi Albert. — Deux épisodes de la prise de Moorslede et de la forêt d'Houthulst. — (Front belge, 2 octobre 1918, 4 h. matin, d'un témoin oculaire.)— Les détails qui, petit à petit, nous parviennent sur les opérations depuis le début de la bataille, illustrent d'une façon1 saisissante l'ardeur et l'héroïsme dont nos hommes n'ont cesse de fournir des preuves éclatantes. Pourtant, ce qu'il y a de plus émouvant à constater peut-être, c'est le véritable culte que les soldats belges ont voué à leur Roi. Certes, tous le vénéraient profondément déjà, mais depuis qu'il leur a ordonné de s'élancer à leur tour à l'attaque des positions ennemies, de refouler l'envahisseur, depuis que les soldats voient leur chef suprême constamment parmi eux, que ce soit dans les postes de commandement ou bien dans les lignes avancées, tous éprouvent pour leur Roi un amour et une admiration sans bornes, qui se traduisent dans chacune de leurs paroles. C'est que le Roi ne pense pas seulement à exalter le courage do ceux qui se battent pour délivrer leur chère patrie ; il pense aussi à ceux qui souffrent. Nous avons pu voir aujourd'hui notre Souverain dans un hôpital du front où, passant de lit à lit, il réconfortait les blessés en leur prodiguant ses plus affectueuses paroles. Comment dépeindre la joie et la fierté que nos blessés éprouvent quand le Roi s'approche d'eux, leur parle, leur serre la main, s'enquiert de leurs souffrances. Il faut avoir vu la llamme qui passe dans leur regard, où les larmes qui leur montent aux yeux, pour comprendre à quel point ils aiment et ils vénèrent Celui qui depuis plus de quatre ans, a toujours vécu parmi eux et partagé tous leurs dangers. Un soldat me résumait en ces simples mots les sentiments de tous ses camarades : « Sur le champ de bataille, le Roi Qgt un vrai soldat. Ici, c'est un vrai père pour nous. Nous sommes tous prêts à mourir pour Lui et pour la Belgique, s'il le faut ! » J'ai dit déjà combien la lutte fut acharnée à Moorslede. Voici quelques nouveaux détails à ce sujet. Une compagnie qui attaquait le village, atteignit assez facilement une petite crête qui le dominait à faible dislance. Arrivée là, elle fut soudain arrêtée par un épouvantable barrage de bombes lancées par des minen werfer. Ceux-ci étaient eux-mêmes défendus par des mitrailleuses qui crachaient la mort sans répit. On vit alors nos fantassins ramper, tels des Peaux-Rouges, vers les engins infernaux, puis s'élancer brusquement sur les servants des mitrailleuses et les abattre successivement. Une seule d'entre elles demeurait encore en action ; servie par un officier elle défendait l'approche d'un lance-bombes qui tirait sans relâche. Un de nos hommes, continuant de ramper, parvint à se glisser derrière l'officier allemand, l'abattit d'un coup de poignard Quelques instants plus tard le minenwerfer était pris à son tour et Moorslede était enlevé d'assaut. L'enlèvement de la forêt d'Houthulst fut également une opération très dure et qui fait le plus grand honneur a nos troupes. Sur les lisières, comme sur toute la profondeur de la forêt, hérissée de défenses, les Allemands opposèrent aux nôtres une résistance vraiment désespérée. Après avoir bousculé les fantassins ennemis, une de nos compagnies se heurta brusquement à une batterie de 105. Les servants allemands témoignant d'une àpreté farouche, continuèrent de tirer jusqu'à ce que les nôtres fussent arrivés à vingt mètres des pièces. Alors, sur l'ordre de leur commandant, ils défendirent celles-ci à coups de carabines. Il fallut les tuer sur place. La batterie entière avec tout son matériel tomba entre nos mains C'est à foison que de semblables épisodes illustrent l'héroïsme déployé par les soldats belges pour vaincre et pour progresser malgré la défense acharnée de l'ennemi.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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