Informations belges

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s.n. 1918, 24 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 17 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/542j67d35m/
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N° 7G0 bis 24 Juillet 1918 INFORMATIONS BELGES (xx) — Portugal et Belgique. — L'effort belge. — Dans l'élégante revue portugaise Yllustracdo Portu-guesa (Lisbonne, 1er juillet 1918), M. Antonio-Maria de Freitas consacre à l'effort belge un très élogieux article. Il y dit, notamment : « Ils revivent les pages admirables de leur vieille nationalité. Ils sont les mêmes Belges qui s'unirent aux Gaulois et aux Portugais, pour une résistance colossale contre les puissantes légions de Jules César. Animés par l'idée prédominante, absorbante de famille, do patrie et de Dieu, nul n'entra jamais plus glorieusement dans l'Histoire. Animés par la même idée, épurée par les siècles d'un suprême idéal de fraternité humaine, aujourd'hui ils se font encore tuer héroïquement sur leur terre afinque les hordes des envahisseurs n'arrivent point à la fouler aux pieds. « Belgique, admirable nation ! Admirable avant et depuis la guerre. Si maintenant le monde fixe sur elle les yeux, comme sur un exemple de bravoure, de loyauté et d'abnégation, il y a longtemps qu'il la considérait comme un modèle de travail, d'administration et de progrès ». (xx) — Les travaux forcés en Belgique occupée. — D'après un journal belge paraissant à Amsterdam, lîOO ouvriers de Wetteren, dans les environs de Gand, ayant refusé de signer des contrats « volontaires » et d'aller effectuer des réparations à des bâtiments mili-raires du côté de Bruges, ont été déportés vers le front. L'enlèvement s'est opéré sous la menace des mitrailleuses.(xx) — La haine des Belges dégoûtera les Allemands de l'idée de se maintenir à Anvers. — Aveu de la presse teutonne — Sous le titre: «La Question d'Anvers », la Koelnische Volkszeitung (n° du 11 juillet 1918, n° 539), étudie les diverses.solutions qui, du point de vue allemand, se présentent, en ce qui concerne le sort du port d'Anvers. Il n'en reste qu'une, d'après le journal allemand, qui puisse satisfaire les vues de l'Empire ; c'est que les portes de la Belgique restent ouvertes à l'Est, ce qui permettrait à l'Allemagne de s'assurer la disposition du port d'Anvers. En dehors de cela, la Koelnische Volkszeitung ne voit aucun moyen de conserver à ses compatriotes la moindre influence à Anvers : «Raisonnablement», dit-elle, «nous devons nous dire que la haine qui s'est accumulée sur nous pendant la guerre, subsistera encore longtemps après, et que cette haine nous dégoûtera de l'emploi du splendide port de l'Escaut. » Cxx) — La menace allemande contre les petites nationalités. — Les malheurs de la Belgique ont ouvert les yeux des Suisses alémaniques. — Dans le n° do juin 1918, de la revue allemande Deutsclier Wille, répandue en Suisse alémanique, a paru un article signé : Bonus, sous le titre : « Die unerloesten Deutschen » (Les Allemands non affranchis). « Cet article, dit la National Zeitung, de Zurich, du 3 juillet 1918, est pour nous, Suisses, un symptôme de la pensée politique allemande. » Bonus se plaint des sentiments trop peu germanophiles des neutres voisins de l'Allemagne : « S'il le voulait », dit-il, « l'Empire allemand pourrait se montrer aussi fâcheusement insensé que l'Entente et inaugurer, sur ses frontières, une politique irrédente ». Il pourrait, toujours d'après Bonus, réclamer l'annexion (Angliederung) des Bohémiens de la frontière, des Autrichiens, des Styriens, des Salzbourgeois, des Tyroliens, des Suisses, des Baltes et finalement des Flamands et des Hollandais. « M. Bonus », commente la National Zeitung, « nous place dans la situation du petit Poucet dans la maison de l'ogre... ; il nous reste seulement à supputer qu'un autre y passera avant nous ; mais que nous y passerons, cela est très certain, car des deux peuples que M. Bonus réserve pour un traitement quelque peu particulier, les Flamands bénéficient déjà de l'inappreçiable bonheur d'être « fortifiés » dans leur nationalité par l'Allemagne et les Hollandais tremblent dans l'attente de l'instant qui les gratifiera d'une preuve de sollicitude du même genre ». Et le journal suisse constate que de telles élucubra-tions ne sont pas seulement dépourvues de bon goût ou de tact, mais qu'elles sont le symptôme de cet esprit qui ne peut souffrir, en dehors de lui, l'existence d'une personnalité indépendante, individuelle ou 'nationale. < C'est ce même esprit », écrit la National Zeitung, « qui fit envahir la Belgique, parce qu'il s'imaginait qu'un pareil petit Etat dualiste ne possédait pas le sentiment de l'honneur national. » Avec une âpre ironie, le commentateur de M. Bonus montre comment, en vertu de l'irrédentisme facile de la Deutsclier Wille, l'Allemagne pourrait annexer les Danois, les Norwégiens, les Suédois, et, finalement, même l'Angleterre puisque ce pays n'est qu'un morceau de continent sur lequel vivent des races d'origine germanique ! N'a-t-il pas été colonisé par les pirates Wikings de Scandinavie et des côtes du Nord de l'Allemagne ? Au surplus, la langue anglaisç n'est-elle pas sœur du bas allemand ? M. Bonus pourrait pousser plus loin encore, et, toujours en vertu des mêmes principes, justifier l'annexion de l'Amérique du Nord, de l'Australie, de l'Afrique du Sud. Où s'arrêterait la capricieuse fantaisie irrédentisme teutonne ! M. Bonus ne va pas encore jusque-là, mais en cela il pèche par défaut de logique. A ces vues ambitieuses, la National Zeitung oppose la volonté des libres républiques fédérées de l'Helvétie, dont la liberté fut conquise et maintenue par la force des armes de la nation. Les Suisses, dit-elle, n'ont nulle envie d'adopter une solution du genre Bonus, dont ils ont vu l'état-major allemand imposer l'application par le fer aux Flamands, aux Finnois et aux paysans ukrainiens. En terminant, le quotidien suisse donne aux grands voisins d'Allemagne ce bon conseil : « En France, nous n'avons, pour ainsi dire, jamais rien entendu qui menaçât le moins du monde notre intégrité. En conséquence, nous recommandons vivement à M. Bonus do prendre le bon exemple chez nos voisins du Sud. » (xx)— Les Allemands et l'industrie belge.— 11 y a longtemps qu'on a fait la preuve de l'hypocrisie des Allemands qui, alors qu'ils se disaient favorables à l'industrie belge, mettaient tout en œuvre afin de la désorganiser.M. l'abbé Buelens, sorti de Belgique en juin 19-18, donna, au cours d'une conférence faite récemment aux Belges de Croydon (Angleterre), un exemple de ce machiavélisme : les envahisseurs ont commencé par décréter que les usiniers ne pourraient se ravitailler en charbon que moyennant autorisation écrite ; lorsque les industriels la sollicitaient, les Allemands atermoyaient leur réponse durant 7 ou 8 mois ; c'étaient alors, l'arrêt des machines, le renvoi des ouvriers. Et il y avait ainsi des « chômeurs » pour l'Allemagne.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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