N° 842 15 Octobre 1918 Informations Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à.'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacqnes-Loaer, LE IIAVKE (Seine-Inférieure) France. Des Belges exilés en Hollande saluent leurs frères de l'armée, — Le général-major belge Wer-brouck. interné en Hollande, a transmis au haut commandement de l'armée belge les félicitations et la vive admiration des Belges séjournant à Zwolle (Hollande), pour les brillants succès remportés par les troupes du roi Albert. /" (xx) — Sympathies brésiliennes. — Enthousiastes hommages de denx importants organes de la presse.— Les sympathies dont la Belgique jouit au Brésil vont en s'accentuant. Deux témoignages nouveaux viennent de s'ajouter à ceux que l'on connaît. Voici, d'abord, un passage emprunté a un article intitulé «L'Indépendancebelge », paru dans le numéro du 23 juillet 1918, du Cerreio Paulistano de Sao-Paulo : « C'était hier », dit le journal brésilien, « l'anniversaire de l'indépendance de la Belgique, le brave pays, qui a été le plus éprouvé et a connu dès le début de la fofmidable conflagration européenne, les cruels chagrins de la guerre. « Il n'y a pas de douleurs que l'héroïque peuple belge n'ait subies : l'outrage de l'invasion injustifiable de son territoire dans une lutte à laquelle il était étranger, la dévastation de son sol fertile, la destruction de ses remarquables monuments, la destruction de son industrie en plein épanouissement, l'assassinat impitoyable de vieillards et d'enfants, le viol sauvage de femmes, la -déportation en masse des populations. Si on ajoute à cet indicible rosaire de martyre la résistance héroïque de ses armées aguerries, contre le nombre écrasant des soldats envahisseurs, le sacrifice atteint les proportions d'une véritable immolation, subie consciencieusement, dans la défense des principes élevés de la civilisation, de la justice et du droit ». Le 3 août 1918, à l'occasion du quatrième anniversaire do la guerre, sous le titre : « A guerra passa ao quinto armo », le journal A Platea publiait les lignes suivantes : « Presque en même temps que l'attaque de l'Autriche à la Serbie, l'Allemagne violait la neutralité de la Belgique, en se livrant dans ce pays d'ordre, à une campagne barbare, entourée des plus grandes ignominies, terrorisant les populations, foulant aux pieds la dignité et la liberté d'un pays neutre, indépendant et noble, comme condition pour pouvoir faire franchement la guerre à la France. « La Belgique a eu, dans cette grande lutte, la gloire des premiers sacrifices faits pour la liberté et pour le droit. « Nous ne pouvons nous empêcher d'énumérer les faits de bravoure de son armée disciplinée, organisée du jour au lendemain, mais qui sut châtier l'envahisseur barbare, qui se lançait de propos délibéré dans une campagne de vandalisme cruelle, entachée des misères et des hontes les plus grandes. « La Belgique s'est défendue fièrement, conservant jusqu'aujourd'hui le moral de sa politique et de ses coutumes, religieusement incomparables, fidèle à tous les principes qui s'accordent avec le devoir national, devant les engagements envers les autres nations en lutte contre les ennemis de la civilisation. « Mais la Belgique devait céder à la brutalité, à la violence et au poids écrasant du choc de l'ennemi. « Cependant, cédant à l'invasion par la force brutale, elle ne se laissa pas intimider, recouvrant au contraire ses énergies, refaisant ses tempéraments, se groupant civilement et militairement autour de son Boi et de ses institutions, pour collaborer à la résistance et à l'attaque contre ses bourreaux. » (xx) — Les Luxembourgeois reconnaissants envers la Belgique. — Les lignes suivantes sont extraites du numéro du 1er octobre 1918 du journal d'« Union nationale » La Patrie Luxembourgeoise, paraissant à Paris, 39, boulevard Raspail (7e) : « Le jour béni de la libération », dit La Patrie Luxembourgeoise, « le jour béni où nos journaux se moqueront de la censure boche, le jour où sera vaine et inutile la fureur allemande, l'on apprendra avec un étonnement plein de gratitude, tout ce qu'a fait, pour nos compatriotes restés en pays occupé, le Gouvernement belge ; la démarche entreprise auprès des Alliés pour ménager autant que possible la population du Grand-Duché lors de bombardements par avions, le récent télégramme envoyé par le roi Albert à nos volontaires de l'Yser, sont d'émouvants témoignages de sympathie qui iront droit au cœur du peuple luxembourgeois ». (xx) — L'Allemagne aurait encore des prétentions sur la colonie belge du Congo. — Un discours de M. Soif. — Dans un discours prononcé le 30 septembre -1918 à Munich, dans 1' « Auditorinm Maximum » de l'Université, devant le roi do Bavière, le D1' Soif, l'actuel vice-chancelier, alors ministre des colonies, parlant sur : « La Guerre et les Colonies », s'est exprimé en ces termes en ce qui concerne l'Afrique : « La direction de l'Empire tient à la restitution de nos colonies africaines et océaniques ainsi qu'à un nouveau partage

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.