Informations belges

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s.n. 1918, 22 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0j74z/
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N° 758 22 Juillet 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à.'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de servioe : 29, rue Jacques-Louer, JLE HAVKE (Seine-Inférieure) France. L'Armée belge. — L'Importance de son action pendant la guerre. — Ou a tendance, lorsqu'on parle de l'armée belge, à ne se souvenir que de la magnifique résistance qu'elle a offerte aux hordes allemandes au début de la campagne. Les noms glorieux de Liège, Haelen, Anvers, Namur, Dixmude, l'Yser, reviennent naturellement sous la plume. Certes, le souvenir de ces combats héroïques doit être perpétué. Ils rappellent les heures les plus tragiques de la guerre et les immenses sacrifices consentis par la Belgique, abominablement trahie par l'Allemagne parjure, à la cause du droit et de la liberté. A Liège et sur la Gette, l'armée belge a retardé l'ennemi pendant le temps nécessaire pour permettre aux armées franco-britannicfues de faire lace au péril stratégique, A Anvers, en retenant devant elle dos forces qui n'ont pas pu se porter au secours de von Kluck, elle a contribué efficacement à la victoire de la Marne. Sur l'Yser, en versant son sang à Ilots, elle a barré la route deDunkerque et de Calais. Mais depuis lors, en outre, elle n'a pas cessé de jouer un rôle important que l'on no connaît et n'apprécie pas toujours assez. Constituant l'extrême aile gauche du Iront occidental, elle occupe un des secteurs les plus ingrats et les plus difficiles. Elle vit dans l'eau et dans la boue, parmi les ruines amoncelées. Un labeur gigantesque lui a seul permis d'édifier, dans les plaines basses do la Flandre maritime, où l'eau est à fleur de sol, les formidables et délicats travaux à l'abri desquels elle monte, depuis bientôt quatre ans, sa garde sacrée. L'effort prodigieux de l'avant et de l'arrière a abouti à la résurrection et au renforcement d'une armée que l'on croyait agonisante après la bataille de l'Yser. En terre d'exil, les Belges ont construit leurs propres usines de guerre, leurs magasins d'intendance, leurs camps d'instruction, installé les innombrables services qui assurent la vie régulière de l'armée. Le Gouvernement a appelé sous les armes tous les hommes réfugiés à l'étranger et aptes à servir le pays. Par milliers, des jeunes gens héroïques ont franchi, malgré les dangers mortels et les cruelles représailles de l'oppresseur, la triple barrière des fils électrisés. Une armée belge de plus en plus puissante a été ainsi constituée, aux effectifs accrus, au matériel abondant et perfectionné,.tout entière animée d'un moral ardent et d'une volonté de vaincre inébranlable. ■ Aux tranchées, sur ce coin de Belgique qu'ils n'ont jamais quitté, ces soldats intrépides ont rempli, sans l'ombre d'une défaillance, tout leur rude devoir daus des conditions dont on soupçonne à peine les difficultés. En assurant l'inviolabilité de f'extrème gauche alliée, ils ont enlevé au commandement suprême toute-crainte, en ce qui regarde cette partie si délicate du front général et ont permis aux armées franco-britanniques de manœuvrer librement depuis les Flandres jusqu'aux Vosges. Les troupes belges ont subi sans broncher, des bombardements continuels, repoussé des attaques allemandes ; de leur côté, elles ont harcelée l'ennemi sans répit, lui ont infligé des pertes sensibles, l'ont obligé de maintenir devant le front belge des forces importantes. Cette action si utile à la cause commune, mais plus ingrate que glorieuse, elles l'ont accomplie sur un front de plus en plus étendu. Elles ont repris successivement, aux troupes françaises ou britanniques, des secteurs d'importance capitale, couvrant des points particulièrement sensibles, et dont la défense exige autant d'effort constant que de vigilance et d'habileté. Chacun sait que l'armée belge occupe aujourd'hui le front qui s'étend de la Mer du Nord' jusqu'au voisinage d'Ypres. Preuve évidente do sa puissance et de la confiance qu'elle inspire. Elle a prouvé sa valeur chaque fois que les circonstances lui en ont fourni l'occasion. Faut-il rappeler la part importante qui lui revient dans l'échec infligé aux Allemands, à Steenstraete, eu avril 1915, lors de la première attaque aux gaz asphyxiants. 11 suffit de savoir que c'est la résistance stoïque de l'aile droite belge qui empêcha l'ennemi de percer, en ce moment, le front français dont les défenseurs avaient été décimés par le poison mortel. Lors de l'offensive franco-britannique dans les Flandres, pendant l'automne 1917, elle a prêté à l'armée du général Anthoine un concours efficace : les circonstances seules n'ont pas permis qu'il se développât plus complètement. En octobre 1917, les troupes belges prirent pied, en liaison avec les unités françaises, dans la presqu'île de Luyghem. qu'elles nettoyèrent, ramenant des prisonniers et un nombreux butin. Plus récemment, deux engagements sérieux ont permis à l'année belge de manifester brillamment ses qualités combatives et morales. En mars 1918, d'abord, au Reigersvliet, où les éléments d'une division de cavalerie gardant les tranchées, sont assaillis par les « stosstrup-pen » d'une division d'élite prussienne. Une splendide contre-attaque, menée en plein jour, chassa l'ennemi des postes où il avait pénétré et ramena dans nos lignes 125 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Le 17 avril 1918, ce fut une affaire beaucoup plus sérieuse. Après les succès de leur offensive au Sud d'Ypres, les Allemands avaient projeté de prendre à revers la ligne franco-britannique en enfonçant la ligne défendue par les Belges vers Merckem, Kippe, Lange-marck. Quatre divisions ennemies s'élancèrent contre les positions tenues par les éléments des 3° et 4e dissions belges,certaines de bousculer un adversaire qu'elles affectaient de mépriser. Elles subirent le plus cuisant

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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