Informations belges

579 0
31 augustus 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 31 Augustus. Informations belges. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/833mw2cn8j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

N° 797 bis 31 Août 1918 INFORMATIONS BELGES (xx) — Les prétendues atrocités belges. — La fiche de police d'un soi-disant enquêteur suisse. — Le Times publie les mémoires de M. Arthur N. Davis, dentiste américain, qui a donné ses soins au Kaiser après août 1914. Dans le numéro du 27 août 1918, M. N. Davis a relaté, notamment, une entrevue qu'il eut avec Guillaume II, vers le 10 août 1914, au cours de laquelle ce dernier accusa les Belges d'avoir commis des atrocités sur les soldats allemands, accusation dont les Allemands se sont servis — en vain — pour excuser les atrocités perpétrées par eux en Belgique. Cela a valu au grand quotidien anglais '28 août 1918) la très intéressante lettre dont on trouvera la traduction ci-après : « A l'éditeur du Times. « Monsieur, La déclaration du Kaiser à M. Davis, signalée dans le Times de ce matin — à savoir : « Les Belges ont arraché les yeux de nos blessés et horriblement mutilé nos hommes », — déclaration qui est une répétition de l'accusation formulée par le Kaiser dans son télégramme au président Wilson, le 8 septembre 1914, dérive directement de l'attestation de « l'enquêteur Hermann Consten, qui se rendit à Liège pour le service de la Croix-Rouge », rapportée dans l'annexe du premier Livre Blanc en ces termes : « A l'hôpital (à Liège), j'appris, de blessés allemands, que les Belges non seulement tuèrent les blessés de la manière décrite et les dépouillèrent mais torturèrent aussi les blessés et les prisonniers alors qu'ils vivaient encore : ils leur arrachent les yeux et leur coupent les oreilles. Même les femmes participent à ces cruautés. » « Cet enquêteur, le Livre Blanc allemand et la presse allemande, à cette époque, — c'est-à-dire à la fin d'août 1914, — le représentèrent comme citoyen suisse et, par conséquent, neutre. Le chancelier, von Bethmann-lloll-weg, réitéra cette accusation auprès des représentants de la presse américaine dans une interview reproduite par la Norddeutsche Allgemeine Zeitung le jour où l'empereur envoya son télégramme au président Wilson. « Le mensonge fut réfuté par le chef de la police suisse à un représentant du Matin, le 22 septembre 1914 :» Herman Consten est un Allemand qui, il y a quelques années, créa un bureau d'informations à Bàle. Il n'appartint jamais à le Croix-Rouge suisse. Il n'est pas Suisse, la naturalisation lui ayant été refusée. Il a été sous la surveillance de la police suisse pendant deux ans. J'affirme que, depuis la déclaration de la guerre, cette personne n'a pas quitté la Suisse, excepté du 9 au 14 août. Il ne peut avoir été à Liège au temps du siège que vous indiquez. Il quitta définitivement la Suisse, à la fin, parce qu'un ordre du 10 septembre l'en expulsa. Le crédit moral et matériel d'Herman Consten est nil. » Très fidèlement votre » Robinson Smith, » Comité américain des Ingénieurs à Londres, « 3, London-Avall-buildings « E. C. 2, 27 août'» Est-il encore quelqu'un qui s'étonne que, avec pareils « enquêteurs » — dont le fameux Dr Yvers, enquêteur allemand sur le terrible sac de Lonvain, condamné pour chantage par un tribunal allemand — les envahisseurs de la Belgique aient refusé l'enquête contradictoire que leur proposait le cardinal Mercier ? (xx) — La vie à Namur sous l'occupation allemande. — Lettre d'un Namurois. — Les quelques lignes ci-dessous sont extraites d'une lettre d'un Namurois, échappé tout récemment de la triste prison qu'est devenue la Belgique : « La vie en ville, me demandez-vous ? Tout le monde s'occupe un peu de « boustifaille » ; les messieurs y voient aussi clairs que les meilleures ménagères. C'est la question à la mode. « Les pâtisseries sont vierges do gâteaux et de friandises. Roquet, rue de Fer, et Fassotte, rue Mathieu, ont l'ait un magnifique étalage de... boites à conserves.de bobines, de lacets, etc. On peut cependant encore s'y procurer du chocolat. Mais quel chocolat !!! « Les jeux publics ont disparu sauf, le dimanche et pas souvent, le traditionnel jeu de balle qui attire d'ailleurs peu de curieux. Les cinémas ne sont guère fréquentes ; on y conduit cependant, de temps en temps, la jeunesse insouciante et toujours avide de plaisir. L'ancien patinage Parmentier, de li* rue Godefroid, est devenu un music-hall essentiellement boche. Les vrais patriotes, et ils sont légions, restent chez eux, se réunissent en famille et l'on s'entretient de choses chères à tous les cœurs. « Les journaux autorisés sont censurés : L'Ami de l'Ordre et l'Echo de Sambre-et-Meuse, très peu prisés d'ailleurs. Nous avons aussi des journaux allemands et hollandais. Ces derniers sont cependant arrêtés à la frontière lorsqu'ils renferment des articles plutôt désagréables à MM. les Teutons. On se procure parfois un Echo de Paris ou un journal français vieux de deux à trois mois et que l'on paye cinq, dix. parfois quinze francs... « L'heure de rentrée, le soir, est fixée à 10 heures en hiver, à 11 heures en été. « Sachez, en résumé, que, malgré les misères qu'ils endurent et la vie pénible qu'ils mènent, les Namurois ne s'en font pas outre mesure ; ils attendent avec patience et résignation l'heure de la réparation, de la victoire et de la paix. » (xx). — La « Maison des infirmières belges », oeuvre de la reine Elisabeth. — Bientôt s'ouvrira, à Cannes, une maison de repos et de convalescence destinée à recevoir les infirmières des hôpitaux belges. La reine Elisabeth a mis à la disposition de l'œuvre la villa Henri IV, située promenade de la Croisette. C'est dans ces locaux que s'installera le « Club Royal Elisabeth ». Les infirmières seront admises sur le simple désir qu'elles exprimeront, en sollicitant leur permission do détente ou de convalescence, au directeur de l'établissement dans lequel elles sont en service.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes