Informations belges

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s.n. 1918, 25 Juni. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63fn06/
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Informations Belges (xx) Le sentiment des Belges occupés, en avril 1918 — L'information en plein air. — « Transiger, c'est se livrer... » — Los lignes qui suivent sont extraites d'une lettre venue tout récemment de Belgique et publié»1 par le Droit des Peuples, organe hebdomadaire d'action socialiste nationale et internationale,et de défense des réfugiés alsaciens, lorrains, belges et français, paraissant à Paris. 121 juin 1918.) Elles sont suggestives à plus d'un titre. « Un dimanche d'avril, écrit l'auteur do la lettre, dans un chemin sous bois qui borde le parc d'un faubourg de Bruxelles, un groupe d'une cinquantaine de personnes s'avance à pas lents. Un enterrement ? Un blessé qu'on transporte ? Une procession ? Intrigué, je m'approche. Des regards inquisiteurs me dévisagent. Serais-je un boche ? Rassuré, le groupe poursuit sa promenade tranquille et mesurée, silencieuse. Seule, une voix se fait entendre, que les assistants écoutent religieusement. A travers les rangs serrés, j'aperçois un homme qui lit un journal hollandais. A voix haute, il traduit articles et nouvelles. 11 en est à l'exposé de la situation politique en Autriche. Mais le groupe silencieux est arrivé au bout du chemin et fait demi-tour sans que la lecture cesse un instant. Qu'un policier boche apparaisse, le cortège se disloquera insensiblement. On ne stationne pas, on se promené. « Comme source d'informations, nous avons, outre les journaux hollandais autorisés par l'occupant, tous les journaux et revues allemandes y compris l'hypocrite Yor-Tvaerls et la Leipziger Zeitung, plus franche et plus sympathique, die Zulcunft, de Maximilien Ilarden, et, irrégulièrement, YArbeiter Zeitung, de Vienne. La Gazette de Francfort est toujours bien documentée. Parfois, arrive un numéro du Temps ; aussi les livres de Waxweiler, Dr Lebon, le Feu, de Barbusse, Au-dessus de la mêlée, de Rolland, mais ces idées d'avant la guerre ne font pas d'impression sur notre mentalité d'opprimés qui pensons avant tout à la Liberté et à la délivrance. Une paix sans liberté, sans droit, sans réparation, personne n'en veut. Plutôt souffrir encore que d'avoir souffert inutilement pendant quatre ans. Il y a aussi des publications clandestines variées, petite journaux, brochures, feuilles volantes reproduisant des discours dos hommes politiques do l'Entente, exposant certaines situations, certains événements de l'intérieur et de l'extérieur. Et l'opinion ne fléchit pas. En mars, quand les Allemands ont repoussé les Anglais, il \ eut bien des larmes dans les maisons belges. « On critiqua les Alliés qui, après 3 ans l/2**ne savent pas encore vaincre, qui croient toujours que leurs moyens seront suffisants comvnG aux Dardanelles et ailleurs, qui ont plus d'hommes que les Allemands, mais qui ne les mettent pas au front de bataille ; on critiqua leur manque de conception militaire. Ils ont toujours vu « trop court ». On critiqua les pacifistes île France et d'Angleterre qui énervent l'action contre Ilindenburg et Ludendorf. Ceux-ci parlent moins et agissent. Ils font la guerre pour imposer la paix allemande à l'Entente comme aux Russes, ces grands naïfs qui ont livré la moitié de la Russie d'Europe à l'absolutisme allemand et ont démembré la Révolution elle-même, tout en abandonnant à leur sort les peuples privés de leur indépendance. Des révolutionnaires qui ont aussi vu « trop court ». On critiqua les Anglais et les Français qui parlent de transaction, c'est-à-dire du maintien du militarisme en Allemagne, et, par conséquent, en Europe, qui se plaignent de-ci de-là, au lieu de tendre tons les efforts pour refouler l'Allemand oppresseur. Puis vint l'arrêt de l'offensive ennemie et l'espérance revint et ranima les cœurs. On ne veut pas céder. Même ceux qui souffrent le plus ne veulent pas céder. Transiger, c'est se livrer, c'est abdiquer comme les Russes devant la force. « Plutôt mourir de franche volonté, que du pays perdre la liberté », dit la devise dé la bonne ville de Huy. » (xx)— Johannes Jorgensen rend un nouvel hommage à la correction belge et condamne, une fois encore, la conduite des envahisseurs de la Belgique. — M. Johannes Jorgensen. le célèbre écrivain danois, membre correspondant de l'Académie des Sciences morales et. politiques de France, auteur de « La Cloche Roland », fut pris a partie, dans le Politiken, de Copenhague", en 1916 et 1917 .juin . par un de ses compatriotes, M.Anker Kirleby, qui lui reprocha d'avoir dénaturé les faits. II. Johannes Jorgensen a répliqué en une brochure in-16 de 72 pages (Pio, Copenhague, 1918), intitulée : « Den slette Tjeners Svar « (La réponse du mauvais ser-viteur). La mise au point des allégations de M. Anker Kirleby est d'une netteté sans réplique. Mais l'une des parties les plus intéressantes de l'opuscule est, sans contredit, celle consacrée au Livre gris belge et que voici brièvement analysée : M. Jorgensen invoque le Livre gris belge contre le Livre blanc allemand. «Le Livre belge, dit-il, après avoir examiné et réfuté point par point le Livre allemand, en arrive à cette conclusion que les commandants d'armée allemands se s'ont montrés violateurs conscients des règles du droit international, ordonnateurs de massacres et de dévastations et protagonistes des méthodes de terro-risation ». S'il-cite le Livre belge, c'est que, au contraire du Lrv t'e allemand, il porte tous les caractères de la sincérité. «Aucun lecteur de ces ouvrages, dit M. Jorgensen, ne sera dans le doute quant à la question de savoir lequel des deux révèle la volonté d'arriver à la vérité et lequel ne le fait pas, lequel met les cartes sur la table et lequel triche avec les cartes sous la table. Le gouvernement belge parle du sommet du rocher de Sainte-Adresse où se trouve un phare puissant dont la lumière se répand dans la nuit par delà la Manche jusqu'en Angleterre, par delà la S.'ine jusqu'à Paris, par delà les Alpes jusqu'au Capitole, par delà l'Océan jusque dans le nouveau monde, et, \ers le Nord, jusque dans un petit pays qui a appris par une douloureuse expérience - ce que c'est que de combattre contre un ennemi formidable. Et il ne sert à rien que, au pied du rocher, MM. Kir-keb> et consorts essaient de -e faire passer pour « les vrais amis de la Belgique » et trouvent qu'on a assez parlé des crimes allemands car c'est ce que M. Kirkeby veut insinuer par son article . Les lecteurs de La Cloche Roland peuvent être tranquilles: ils n'ont pas été trompés par le truquage des faits. » (Voir I. B., 31 août 191(5 et n° *170). 25 Juin 1918 N° 734 bis

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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