Informations belges

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06 augustus 1918
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s.n. 1918, 06 Augustus. Informations belges. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pr7mp4wk3k/
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N° 773 6 Août 1918 INFORMATIONS Belges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles da presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, -de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publieatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qqi, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes à'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Loner, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. A l'occasion du 4e anniversaire de la violation de la neutralité belge et de l'attaque de Liège août 1918). — Le rôle de l'armée belge a Liège et sur la Cette jugé par le général français Palat. — Le général Palat, critique militaire français réputé, dans un ouvrage important qu'il a consacré à La grande guerre sur le front occidental et dont le troisième volume vient de paraître (Paris, Chapelot, 1918), sous le titre : Bataille des Ardennes et de la Sanibre, traite, en un chapitre premier, du rôle de « l'Armée belge jusqu'à la retraite sous Anvers » et il apprécie comme suit le résultat dé l'action de celte armée pendant le seul mois d'août 1914, c'est-à-dire les seules opérations de Liège et de la Gette : « Les-Allemands suivaient de près l'armée belge. Le 19 août, ils entraient à Louvain, le 20' à Bruxelles, Ils devaient franchir la frontière franco-belge le 24 août seulement, c'est-à-dire le vingt-troisième jour delà mobilisation, en dépit de l'attaque brusquée qu'ils avaient déclenchée sur Liège dès le 4 août. « La résistance opposée par le roi Albert et par les Belges à une invasion traîtresse avait donc obtenu un résultat dont on ne saurait assez marquer la grandeur. Sans elle, les Allemands auraient beaucoup plus rapidement parcouru les 160 kilomètres, à vol d'oiseau, qui séparent Aix-la-Chapelle de Maubeuge. Ils devaient y consacrer vingt jours, dii 4 au 24 août, ce qui implique une moyenne journalière, très faible, de huit kilomètres pour leur droite, l'aile marchante. On peut admettre que ce chiffre aurait été facilement doublé, ce qui eût conduit cette droite en territoire français vers le 14 ou lè lo août. On voit les résultats : l'armée anglaise en plein débarquement, notre concentration inachevée, Paris dans un état de faiblesse que seuls peuvent apprécier ceux qui avaient le redoutable honneur d'en préparer la défense. Nos chances de succès auraient été réduites à rien. « Même en admettant que l'achèvement de la mobilisation pour les premières troupes jetées en Belgique eût exige plusieurs jours, on peut dire que, sans la résistance de l'armée belge et de Liège, les Allemands pouvaient gagner cinq ou six jours pour l'exécution de leur grande conversion, Les résultats auraient été d'une portée incalculable. Quand on songe à l'effroyable mentalité que l'Allemagne a dévoilée au cours do ces quatre ans de guerre, à l'ambition démesurée que trahissent encore ses moindres actes, on est disposé à croire que l'héroïque défense des Belges et de leur roi rentre dans la catégorie de ces événements dont on dit qu'ils changent la face du monde. Leur portée future dépasse infiniment leur importance du moment. » Le fils du Consul général de Suisse à Bruxelles, petit fils de Valère Mabille et neveu d'Auguste Beernaert, meurt à Dieppe. — M. Robert Borel est mort à l'hôpital belge do Dieppe, le 24 juillet 1918. Il n'était âgé que de 27 ans. Fait prisonnier au début de la campagne, M Robert Borel, après une captivité de plusieurs années en Allemagne, avait été interné en Suisse. Renvoyé on France, par application des conventions internationales, il s'était empressé de rejoindre le poste qui lui avait été assigné. C'est au cours de son voyage qu'il contracta la grippe infectieuse qui devait l'emporter en quelques heures. La mort l'avait épargné sur le champ de bataille ; elle l'a surpris loin des siens, alors qu'il remplissait son devoir. Comme les soldats morts au front, il a donné sa vie à son pays. M. Robert Borel était le fils de M. Jules Borel, consul général de Suisse à Bruxelles. Par sa mère, il était le petit-fils de M. Valère Mabille, le grand industriel et le grand philanthrope belge et le neveu de feu Auguste Beernaert. (xx) — Sympathie espagnole pour la Belgique. — Au cours d'un banquet qui réunissait, à Malaga (Andalousie), à l'occasion du départ du consul anglais, M. Villiers, les consuls des pays alliés et d'autres personnalités, M. Escobar Acosta, député aux Cortès pour Malaga, a exprimé éloquemment ses sympathies pour la cause alliée. Il a notamment rappelé, en phrases émues, le malheur de la Belgique, de la nation sœur, et assuré que l'immense majorité des Espagnols s'associe à sa déclaration et espère en le relèvement de la nation martyre.(xx). — M. Hoover, chef du ravitaillement américain chez le Roi des Belges. — M. Hoover, le chef du ravitaillement des Etats-Unis, a été l'hôte du roi Albert et de la famille royale de Belgique Reçu par le Roi, le 1er août 1918, dans la matinée, il déjeuna à la table des Souverains Dans l'après midi, il eut une longue conférence, avec M. Cooreman, chef du cabinet belge, qu'accompagnaient les ministres Hymans, Van de Vyvere et Segers. Au cours de cet entretien, M. Hoover a témoigné pour la Belgique une amitié qui se traduira, non par des, paroles, mais par des actes. Le fait est d'autant plus significatif que M. Hoover est de plus en plus le véritable chef du ravitaillement mondial et plus spécialement de la Belgique et des départements français envahis. A 7 heures du soir, un dîner réunissait MM. Hoover, Polland, successeur de M. Hoover au Comité de ravitail-

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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