Informations belges

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02 januari 1918
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s.n. 1918, 02 Januari. Informations belges. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5nt0v/
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TVo hic 2 Janvier 1918 INFORMATIONS BELGES L'industrie et le commerce en Belgique occupée après 3 ans d'occupation.— Ce que dit une personnalité belge bien informée. — A propos de la situation « commerciale » en territoire belge occupé, une notabilité belge écrit : « D'une façon générale, tous les stocks de marchandises seront épuisés à la lin de la guerre ; une grande partie en aura été réquisitionnée ; l'autre, vendue pour les besoins des habitants. « Il faudra immédiatement des draps, des étoffes, des cuirs, du coton, de la laine, etc. « Le petit commerçant est dès maintenant dépourvu de marchandises : il vit du produit de la vente des derniers objets que contiennent ses rayons. « Aussi, une question grave se posera pour lui à la fin de la guerre. « La plupart des petits commerçants vivent de crédit : une petite partie des marchandises qu'ils ont en magasin est payée au comptant ; l'autre partie, ils se la procurent au moyen du crédit qu'ils obtiennent en banque sur leurs fonds de commerce. A la suite du moratoire décrété au début de la guerre, la plupart ont cessé de payer leurs échéances et ils ont dépensé, pour leur usage, les rentrées qui étaient destinées à faire face à ces échéances. Beaucoup ont ainsi mangé non seulement le fonds leur appartenant, mais encore les marchandises achetées à crédit. « Quand la paix sera signée, ils se trouveront sans ressources pour reconstituer leurs approvisionnements.« On doit s'nttondre, après la guerre, à un rush formidable des puissances centrales vers le pa3rs de production et gare à ceux qui n'auront pas pris leurs précautions. Industrie — « Notre industrie s'effrite chaque jour davantage. « Toutes les grandes usines sont fermées. « Les usines moyennes, qui ont échappé à la mise sous séquestre, cessent de travailler l'une après l'autre. « Elles ont d'abord souffert du manque de matières premières puis on leur a enlevé leur outillage qu'on a expédié en Allemagne ; actuellement, on démolit les hangars, on achève de détruire toutes les parties métalliques dont les débris sont envoyés sous forme de mitraille dans les usines métallurgiques allemandes.« Si la guerre cessait maintenant, seuls les charbonnages Seraieut en état de reprendre immédiatement leur activité. Politique. — « Malgré la campagne ardente des « Aktivistes », le peuple reste attaché à ses institutions ; peut-être, aurait-on eu plus de défaillance à regretter, si les Allemands n'avaient pas imposé au pays le régime de terreur qu'il subit depuis trois ans. « Mais la politique allemande en Belgique, maladroite au suprême degré, a provoqué la haine contre l'occupant et cimenté dans cette haine l'union de toutes les classes de la population. Le moral de la population. — « Quand au moral de la population, il se maintient, dans l'ensemble, à un étiage convenable. « La plus grande partie de la population est d'avis qu'il faut soutenir l'effort jusqu'au bout et continuer la guerre aussi longtemps qu'il est nécessaire pour amener une solution réparatrice pour la Belgique. A part l'un ou l'autre journaliste vendu aux Allemands ou quelque illuminé, dont l'état mental n'a jamais été considéré comme bien équilibré, on ne rencontre pas ici de pacifistes qui osent s'affirmer comme tels : Ils connaissent trop les sentiment du public pour oser les braver à ce point. Les maladresses de V envahisseur.— « Les Allemands semblent s'acharner à anéantir par les fautes qu'ils commettent, l'effet des mesures qu'ils prennent pour se concilier les populations.C'est ce que nous voyons encore en ce moment dans les Flandres. D'une part, on bouleverse toute notre organisation administrative afin, dit-on, de soustraire le peuple flamand au joug qui pèse sur lui. D'autre part,on organise en Flandre même un véritable régime de terreur.comme on n'en vit jamais nulle part dans les périodes les plus sombres de notre histoire. L'autorité militaire réquisitionne, sans considération d'âge ou de condition sociale, des hommes qu'elle envoie travailler au front; il se fait, tout naturellement, qu'une partie de ces hommes cherchent à esquiver par la fuite le sort lamentable qui les attend. « Sans se donner la peine de les rechercher, l'autorité militaire impose de formidables amendes à leurs communes d'origine, arrête dans les églises, dans les rues, des gens qui sont pris comme otages et qu'on envoie au front en remplacement des fugi- ' tifs au bout de quelques jours Un homme qui sort de chez lui, pour n'importe quelle raison, ne sait jamais s'il y rentrera. Les parents,femmes et vieillards sont arrêtes à leur domicile et emprisonnés jusqu'au retour des fugitifs. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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