Informations belges

614 0
14 september 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 14 September. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn91p71/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

N° 811 14 Septembre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, L.E HAVRE (Seine-Inférieure) France. Un nouveau succès belge. — (Front belge, 11 septembre 1918 : d'un témoin oculaire).— L'armée belge vient de remporter un nouveau succès. Dans la nuit du 10 au 11 septembre, des troupes d'attaque se sont portées à l'assaut des positions ennemies dans la région de Paepegoed. Après une préparation d'artillerie, remarquable par sa brieveté et sa précision, les soldats des bataillons Moulin et De Winter abordèrent les retranchements allemands. L'ennemi se défendit avec rage. Des fusées d'alarme vertes et rouges se succédaient sans répit. Il n'y eut pas moins de deux heures de lutte corps a corps homérique. Le combat se termina entièrement à l'avantage des Belges. Au soleil levant, tous les objectifs étaient atteints. Par cette nouvelle victoire, les Belges se sont assuré une avance de 7 à 800 mètres en profondeur sur un front de 2 km. Le nombre des prisonniers dépasse 70. De nombreuses mitrailleuses et un butin considérable sont restés entre les mains dos vainqueurs. Ceux-ci tiennent solidement le bois et la ferme de Paepegoed. On aura une idé des difficultés de cet assaut par les détails ci-après : des pelotons d'assaut ont dù réduire à la ferme Paepegoed, un abri bétonné de 27 m. de front, contenant six grandes chambres et deux couloirs. On s'y battit avec une furie indescriptibte. Les Belges ont enlevé également la tranchée du Tour, la ferme Çattinat, les ouvrages d'Alésia, de Mantoue, etc., etc. L'héroïsme de nos soldats n'eut d'égal que leur enthousiasme. Les pertes ennemies sont très elevées. L'armée belge, par ses opérations de grignotement, devenues quotidiennes, libère la patrie lambeau par lambeau. L'anniversaire de la Marne. — Les Belges à la manifestation patriotique de Meaux. — Au cours de la séance solennelle tenue à l'Hôtel de Ville de Meaux, à l'occasion de la commémoration de la première victoire de la Marne, M H. Carton de Wiart, ministre belge de la Justice, a prononcé un discours par lequel 11 associa la Belgique à l'hommage rendu, par les nations civilisées du monde entier, aux vainqueurs des journées de septembre 1914. Ils ont sauvé, non seulement Paris et la France, mais la liberté de tous les peuples.« Cette victoire à laquelle », a dit le ministre, « l'armée belge eut l'honneur de participer en une modeste mesure en retenant et rappelant vers Anvers une partie des forces allemandes, — cette victoire fut la première lueur de salut dans nos angoisses communes. Il n'est pas exagéré de dire qu'elle a décidé du sort de cette guerre. Honneur en soit à jamais rendu à Joffre et à tous ses compagnons d'armes, généraux, officiers, soldats ! « Le rythme harmonieux, ce rythme irrésistible et tout français qu'on découvre dans leur victoire, c'est celui qui, après quatre années d'efforts incessants, se retrouve fortifié et multiplié dans l'élan des Alliés qui, à l'heure même où nous sommes, retourne contre l'ennemi une offensive que celui-ci voulait décisive, bouscule ses lignes, déjoue tous ses plans et lui fait éprouver enfin la menace du châtiment auquel il n'échappera plus. » Ce discours fut l'objet de longues et chaleureuses acclamations.(xx). — Un député belge meurt, en Suisse, victime de la cruauté allemande. — M. de Lalieux de la Rocq, membre de la Chambre des Représentants de Belgique, bourgmestre de la ville de Nivelles (Brabant), vient de mourir subitement à Ouchy-Lausanne (Suisse). Né le 2o novembre 1862, il entra dans la vie politique en 1890. Avocat de talent, esprit franc et ouvert, il mérita l'estime de tous, amis et adversaires. Il siégea à la droite de la Chambre, et la confiance de ses concitoyens et du Roi l'appela à la tète de sa ville natale. Il était bourgmestre de Nivelles depuis de longues années, lorsque la guerre éclata. Au plus fort de la terreur teutonne, en pleine période des dêportatious, les Allemands s'emparèrent de la plupart des habitants valides de la petite cité et les envoyèrent en Allemagne. M. de Lalieux protesta avec indignation, multipliant les démarches auprès des autorités occupantes. L'énergie du magistrat belge, sa fierté, l'ardeur de son patriotisme le rendirent suspect aux envahisseurs. Arrêté, jeté en prison, déporté sans jugement, il fut, malade, enfermé dans un camp où il devint le compagnon d'infortune de son collègue gantois, le député Verhaegen. Depuis quelque temps l'état du bourgmestre de Nivelles s'était aggravé ; grâce à de puissantes interventions, ses bourreaux consentirent à le libérer. M. de Lalieux gagna la Suisse où il est mort entouré des soins et de l'affection de Madame de Lalieux. Détail navrant. Le fils unique de M. de Lalieux venait de terminer ses études de droit au moment où la guerre fut déclarée. Il prit aussitôt du service dans l'armée belge et fit toute la campagne. Il y a quelques mois, le vaillant jeune homme est tombé glorieusement devant l'Yser.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes