Informations belges

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s.n. 1917, 25 Mei. Informations belges. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mg7fq9tk1c/
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N° 346 25 Mai 1917 INFORMATIONS BELGES Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou Se leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes A'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, I_,K II V VltlO (Seine-Inférieure) l'rance. (xx) — Enrôlement des Belges dans l'armée allemande. — Les aveux du ministre de la guerre allemand. — Le journal officieux Norddeutsche Allgemeine Zeilung (5 mai 1917) publie le texte de la question adressée par le député socialiste Kunert au chancelier, à propos de l'incorporation de sujets belges dans l'armée allemande. Cette question est ainsi libellée : « Les Belges : 1. Jacques Van de Beeck ; 2. Pierre Van de Beeck ; 3. Jean Ramaeckers ; 4. Lambert Ramaeckers ; 5. Théodor Rumaekers ; 6 Laurent Janssen, domiciliés à Cologne-Ehrenfeld avant la guerre et au début de la guerre, ont reçu, en mars 1917, de l'autorité militaire, des ordres de rejoindre l'armée allemande ; depuis lors, nombre de Belges ont été effectivement incorporés. Les Belges que j ai nommés avaient fait leur service militaire dans leur pays ; par l'intermédiaire du consul d Espagne, ils protestèrent contre l'illégalité de leur incorporation. Cette protestation fut vaine. « M. le chancelier est-il au courant de ces faits ? Quelles sont ses instructions à ce sujet ? » Le 8 mai 1917, le chancelier répondit en ces termes : « Le ministère de la guerre s'est mis immédiatement en rapport avec le commandement général du 8e corps d'armée, compétent au sujet de l'incorporation des prénommés. Le commandement général a fait connaître télégraphiquement que les personnes désignées ont effectivement été appelées à faire leur service. La question de nationalité sera vérifiée, si c'est nécessaire, avec le ministère de l'intérieur, de façon approfondie. Si l'on venait à constater que les intéressés O'it été incorporés à tort, leur libération sera ordonuée sans retard, » A une autre question de M. Kunert, qui désire savoir si un assez grand nombre d'autres Belges n'ont pas été incorporés, le chancelier n'a pas encore répondu. (xx). — Les Déportations continuent. 125 habitants d'Eecloo sont envoyés sur le front de l'Yser. — Le correspondant à la frontière du Tele-graaf, d'Amsterdam, envoie à son journal (numéro du 10 mai 1917), l'information ci-après, datée du 9 mai : « 125 bourgeois des environs d'Eecloo, petite ville en Flandre orientale, entre Gand et Bruges, ont reçu avis de travailler dans les environs de Dixmude.A quelques exceptions près, tous refusèrent. Alors fut affichée une proclamation punissant de peines très sévères ceux qui refusaient. Une nouvelle notification plus pressante fut affichée. Que pouvaient faire les sans-travail ? Ceux qui ne vinrent pas furent appréhendés et punis. Et c'est ainsi qu'à nouveau 125 habitants d'une petite ville furent conduits en esclavage et contraints d£ travailler au front de l'Yser. Et dire que, rie l'autre côté du front, se trouvent les fils, les frères et d'autres membres de la famille ! » Les déportations des habitants de Sweveghem. — Des renseignements certains sont venus en possession du Gouvernement belge sur le traitement cruel infligé à la population de Sweveghem par l'autorité allemande. Un récit détaillé des actes de pression, véritablement barbares, employés par l'autorité allemande en juin et juillet 1915,pour contraindre la population de ce village à travailler pour les besoins de l'armée allemande dans la fabrique de fil de fer de M. Be-kaert, a été publié en novembre 1916. Les nouveaux renseignements reçus, et dont l'autorité n'est pas contestable, prouvent que, depuis deux ans, les procédés de l'autorité allemande n'ont pas changé, sans que d'ailleurs elle ait pu venir à bout de l'indomptable résistance des habitants du village. Sweveghem est situé près de Courtrai (province de Flandre occidentale). D'après les informations citées ci-dessus, près de 200 hommes de cette commune de 5,900 habitants, ont été enlevés et conduits de force, vers la fin de l'automne 1916, à Laon, pour y travailler aux organisations défensives de l'armée allemande. Parmi eux, il y avait des jeunes gens de 18 ans et des hommes âgés. Au début de 1917, une soixantaine de ces déportés ont été rapatriés : tous étaient malades et, comme disent les témoins qui ont assisté à leur retour, « plus morts que vifs » (tneer dood dan le-vend). Les traitements que les déportés avaient à subir à cette époque, à Laon, étaient horribles. L'autorité allemande a exercé sur eux toutes sortes de sévices pour les contraindre à signer un engagement de travail dit volontaire, mais en vain. Voici quel était leur régime ordinaire ; de grand matin jusque fort tard dans la soirée, ils avaient à accomplir les travaux les plus durs pour un salaire de 20 pfennig par jour. Comme seule alimention, ils

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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