Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

2514 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 01 Mei. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8g8ff3mz2d/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

1 mai 1914. N° 5. 35* ANNEE. 10 centimes 1© numéro. JOURNAL D'ANVERS ADMINISTRATION ET RÉDACTION: 35, 35 = AE[YB^S TÉLÉPHOKfB 2118 Les toat)U-BCf<lts «e sofjt pas fendus ANCIEN ORCHESTRE LITTÉRAIRE, théaIRAL ARCTIQUE, mondain ASO^l^IE^TS: POUR LA BELGIQUE: CI^Q POUR L'ÉTRANGER: BEfT IL SERA RENDU COMPTE DE TOUS LES OUVRAGES "ONT DEUX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION La Journée de la Tuberculose. C'est en 1910, le 24 juillet, — soyons précis — que pour la Ire fois à Anvers, l'on vendit sur la voie publique une petite rose, toute frêle et menue, au profit de la Ligue contre la Tuberculose. S. M. la Reine avait daigné accorder à l'œuvre son précieux patronage. Aussi tout Anvers fit-il à la fleur de la reine un succès fantastique, immense, foudroyant. Dès 8 h. du matin, vendeuses aux claires toilettes assaillaient les premiers promeneurs: et bientôt la mignonne fleurette para de sa tendre couleur les cor sages des femmes, les vestons des hommes; on ne rencontrait personne sans la petite lueur rose: prêtres, soldats, employés du tram, agents de police, garçons et fillettes, ouvriers et servantes, belles mondaines et Messieurs élégants, tous, petits et grands, humbles ou riches, payèrent leur écot en cette superbe et touchante manifestation de charité. Et bien nous allons revoir ce même élan généreux le dimanche 17 mai prochain. Cette fois, tout le friDgant bataillon des vendeuses et des commissaires vendront un insigne: trèfle porte-bonheur à quatre feuilles, monté sur épingle: une frange d'or borde le fond vert sur lequel se place au centre un écusson blanc, avec la croix de Lorraine, insigne de la Ligue contre la tuberculose. En lisant cette description un peu barbare, n'ayez cependant aucune crainte mas chers lecteurs. Le bibelot n'est certes pas signé Lens et Rischman, mais il est très abordable. Nos grands quotidiens assurent même que l'insigne est « d'un effet extrêmement heureux ». Moi je veux bien... encore que la plus petite fleur me plairait d'avantage.Mais point n'est besoin de dire que notre cher et généreux public lâchera tout de même son écot avec une bonne grâce extrême. Car parmi toutes les oeuvres qui fleurissent dans le domaine philanthropique et social, l'œuvre de la Tuberculose est une des plus nobles, des plus dignes et aussi des plus nécessaires, hélas ! S. M. le Roi Albert et noire gracieuse Reine la protègent d'une façon constante; se rappell8-t-on aussi combien, lors de l'inauguration du Dispensaire van den Nest, feu le roi Léopold ne cessa d'insister sur la nécessité d'encourager et de soutenir les efforts de ceux qui s'appliquent à enrayer l'épouvantable fléau, et à préserver de ses atteintes morbides des milliers de ménages pauvres. Lors de la réunion que le docteur Thieren présidait, voici quelques jours, l'éminent praticien eût l'occasion de rappeler ce qu'est cette œuvre, autour de laquelle se sont groupée toutes les sympathies anversoises. Elle réunit actuellement l'Institut van den Nest, dont le but est la recherche des malades tuberculeux, ainsi que les travaux scientifiques relatifs à la tuberculose; un dispensaire pour la distribution des premiers secours pour les malades indigents y fonctionne régulièrement. La Villa maritime de Wenduyne, qui ne cesse de se développer, est un sanatorium modèle pour enfants débiles, rachitiques ou prétuberculeux, Ce que l'on y a déjà sauvé de vies humaines,en ce sanatorium dé Wenduyne, est incalculable. .Enfin, la Ligue veut créer une filiale de son œuvre. Elle voudrait construire un grand, vaste et confortable sanatorium pour femmes. Cette création engloutira un demi-million. Plans, devis, etc. sont prêts. Et chose plus précieuse encore, le comité possède déjà trois cent cinquante mille francs environ pour réaliser son désir. Et c'est pour parfaire cette somme que l'on fait encore appel à la charité an-versoise...A propos de ce sanatorium, le docteur de Gueldre, secrétaire de la Ligue, nous a fait connaître que le comité a pu acheter, en d'excellentes conditions, un terrain d'à peu près 12 hectares, situé à Westmalle, c'est à dire dans la partie la plus saine de notre belle Cam-pine. On s'est soigneusement abstenu, en dressant les plans, à faire du luxe; mais, par contre, on a tenu à ce que le nouvel établissement soit pourvu de tout le confort nécessaire, et qu'il réponde aux plus minutieuses règles de l'hygiène. Bref, il est de notre devoir à tous de soutenir, d'encourager de toutes nos forces, pareil élan d'humanité et c'est de grand cœur que nous souhaitons à la Ligue une recette plantureuse. Il est fait appel aux demoiselles vendeuses et aux commissaires qui firent déjà leurs preuves en des occasions précédentes, mais le comité recevra aussi, avec reconnaissance, des adhésions nouvelles. N. I Parsciefal du Lyrique à Ernest Van Dyck. Un petit cousin pauvre de madame Beulemans, Slimmenuil pour ses amis, a écrit à sa Fientje. A défaut de culture, Slimmenuil est impressioniste. S'il ignore Wagner, il est Lustegeboeriste fervent. « Fientje de mon cœur, Hier quand vous êtes partie, je pleurai dans mon Dubble Garsten sur le café Wageler. Deux artiss (avec des longs cheveux) avaient pitié de moi» « allo; dit un, venez avec, nous avons une place pour vous au Lyrique à l'uilekot. J'étais content. » On va jouer quequechose comme vous n'avez jamais vu...?? Parsciefal de Wageler...» — « Ici du baas ? — « Non, le grand vous savez de Bayreuth. Vite, on va jouer sur des trompettes les airs de la pièce, sur le balcon du thiater. Tout, partout i n'y avait du monde, on ne savait pas ce qui arrivait ... les pompiers, ou bien les trompettes, comme on dit, de Cherike. Vite on grimpe à l'uilekot. Och ! c'était joli. Partout de belles madames, aui montraient leur peau, je savais très bien voir et je pensais à toi Fientje... L'artiss dit à l'ami : « tu vois, l'abîme mystique... » ça est l'orchestre avec les musikants. Les grands violons et les petits jouaient comme un chat quand on pince sa queue, les flûtes sifflaient des rommelingen comme quand on a très faim et les trompettes comme un chien quand il voit la lune... L'abîme mystique, je ne l'aime pas, on croit qu'on est à la Zoologie. « Vous êtes bête, il dit, on va seulement commencer quand il fait noir. « Ecoutez bien, la musique raconte tout, toujours dans l'orchestre... » Alors on ne voit pas plus que dans le Krollekot et les violons jouent tous ensemble comme un seul. Ça est triste pour pleurer et très beau... je pensais à vous Fientje. L'artiss dit: « C'est l'amour... » et les z'harpes font des rommelingen très joli. Alors les flûtes arrivent : fui, fui... et si haut, si loin qu'elles savent... «Le Graal» dit l'artiss; «ça rayonne» répond l'autre. «Zweig.» on crie. Très fort les grosses trompettes entrent et jouent la même chose et pas la même chose. Elles vont et elles viennent et d'en haut et d'en bas et retournent... «la Foi» dit l'artiss, elle va tout partout. En une fois un de l'orchestre gagne le biber avec du couvercle de cas-serol et on a comme peur, et le premier air revient très triste, et encore les grosses trompettes soufflent fort et le gordyn se leve. «Hein, on a tout raconté la pièce», dit mon voisin. Sous un gros arbre y a un très vieux q ri dort et deux jeunes qui dort aussi. Ça est le matin très tôt. Le soleil va venir tout rouge. On voit aussi de l'eau très bleue. Le vieux a une g-and barbe blanche et chauve sur sa tê'e jet des longs cheveux. Il tire les jeunes et dit: «Allo, loorik, lève toi et fait' vot' prière». On fait sa prière à genoux. Le vieux a une belle robe bleu pale et un paletot roege avec dessus brodé un pigeon bleu (Ça est sûr un d'une chocheté de Duivenmelkers). Ici toujours on fait tout des chochetés. Deux arrivent (aussi qui font dans les pigeons) et on demande : «Est ce que le roi Hamfortasse a bien dormi ? est ce qu'il est encore malade ? Est ce qu'il a été à la garde robe ? « Les deux disent: Non, ocharme, le sukkeler a toujours mal. — Ça ira mieux, dit le vieux, qu'on appelle Goerdeman, quand il aura été dans le bain et à la garde robe. Je pensais à vous Fientje. Et tout ça l'orchestre raconte, dit l'artiss. En une fois les deux jeunes crient que quelqu'un vient à cheval. La musique joue comme au cirque et un grand coup de fouet, quand une zwarte martico entre qui apporte à Goerdeman une boutelle qu'elle a été chercher chez un pharmacien de l'Arabie. Elle a des cheveux comme un rattenest avec une anguille dedans, elle est toute noire dans sa figure avec du rouge à son nez, des yeux comme un démon et des grosses cuisses de bras. Je pensais à vous Fientje. Ça est la servante du vieux. «Och, vous ê'es la Kroemtry» — «Oui, elle dit, je suis si tellement fatiguée. Voilà la boutelle pour le roi, je vais dormir». Elle se couche par terre sur son ventre, sur un matelas avec du gazon. Elle écoute tout ce qu'on dit. Goerdeman dit : «nous allons prober avec la bouteille. On a dit: essaye les pilules pales pour personnes pink et puis sur le journal la réclame de Marie Joly: 30 ans de constipation et de sueurs nocturnes. Ça n'aide pas.... Je pensais à vous Fientje. L'orchestre joue faux et triste pour dire ça. Le roi arrive cloué sur son lit de douleur, tout rouge (le lit) le roi tout blême et sa figure est malade. Toute la chocheté des duivenmelkers vient avec. Le roi sukkeler tient son n'estomac et son ventre il a très mal, très mal. Les autres regardent bête et disent: « ocharme ». Kroemtry» toujours sur son ventre roule des yeux comme une vache qui va avoir un veau. Goerderman raconte au roi de Kroemtry et donne la boutelle; Hamfortasse dit merci à Kroemtry. Mais celle-ci est impolie comme tout et ne connait pas le potacolle avec les rois. Elle dit qu'elle ne veut plus servir. Le roi part pour son bain (qui est maintenant chaud). La musique joue jolie comme «fifi.. .fifi... les z'oiseaux«... Les deux jeunes zwanzaient avec Kroemtry, Elle va être fâchée. Goerdeman dit de la laisser tranquille, qu'elle est très vieille, que Tuterer, le papa du roi la connaissait et il broebel qu'elle a été déjà avant sur la terre vous savez, la métempsichose de l'Egypte, comme on voit des images à la Zoologie. Enfin un des messieurs des Duivenmelkers vient dire que le roi a été dans son bain et à la garde robe et qu'il va mieux. « Fifi... fifi... les z'oiseaux, » dit l'orchestre. « La brise » souffle mon voisin, qui sent l'ail. » Venez pour vot' leçon »... et Goederman s'assit sous l'arbre avec les quatre. Ça est très long. Il ziever, il babel, il broubel et il fait pendant une demi heure des embouilles avec l'histoire Sainte. Les quatre écoutent pour pas être punis. J'ai presque tout compris. Il raconte de Tuterer, le papa Hamfortasse, qui a reçu dans un concours un vase en or, qu'on appelle «Graal», et une belle pique en argent. Quand on les voit on n'a plus faim. On voit cependant toute la chocheté manger des couques corinthe et boire dans des jattes en or. Un laid, Klingsoor, qui tient dans les environs un bac rempli de femmes « la Fine Fleur », qu'il dit, voulait aussi venir dans la chocheté. Mais, il avait été domestique d'un prince qui avait beaucoup de femmes. Il était l'ami de ce prince, mais ça n'allait plus maintenant de rester seulement avec des messieurs. Klingsoor fâché contre Tuterer appelait les messieurs de la chocheté dans son bac et on s'amusait beaucoup. Q.iand les dames » Fines fleurs » avaient pris tout leur argent, on osait plus revenir chez le roi, et on restait domestique de Klingsoor. Une fois Hamfortasse part pour aller donner une rammeling à Klingsoor. Il prend avec la belle pique en argent du concours. Oui, mais il va fréquenter avec la femme du baas dans les boskes ; on prend son porte-monnaie et tout ce qu'il y a dedans; il reçoit des mottes ; on prend aussi sa belle pique et il revient au château avec toutes sortes de misères et c'est du gesukkel avec tout ça. La musique joue alors faux et triste. Je pensais à vous Fientje. Un jour, il voit comme une réclame lumineuse sur le vase pour dire: « Un stoommerik viendra qui deviendra slimme et vous guérira. » « La Kermesse » dit l'artiste Mais on crie fort et la chocheté revient en courant et le garde-chasse tient un gros jeune qu'a pas de broek et pas de bas, avec un blond krolle-bol. Il tient un arc et des flèches (comme la chocheté Schuttershof) et il a tiré sur un canard qui en est mort. Il veut partir et Goerdeman le gronde. Le vieux zievereer dit qu'il doit avoir un permis de chasse. Le gros jeune krolleboi rit bête. Goerdeman l'ennuie avec toutes ces questions : « où est vot mère ?» « est ce que vot père tient une boutique », etc. etc. etc. L'autre dit seulement toujours: «Je ne sais pas ». Même pas son nom. On enmène le canard avec un air triste. Le vieux ziever de nouveau sur la famille du krolleboi. — Il est tout à fait idiot. — Kroemtry sait mieux que lui. Elle raconte de sa maman qui est morte, avec une jolie musique. Le gros veut donner à Kroemtry des lappe — Goerdeman le tient — mais le krolleboi gagne une faiblesse de pommes et Goerdeman, de le tenir, a des crampes. Kroemtry jette de l'eau dans sa figure et puis elle est si fatiguée que de nouveau elle doit aller dormir. On sonne alors pour le déjeuner au château, Je crois que je gagne aussi une faiblesse de pommes ; ça tourne devant moi, mais juste l'artiss dit : « Attention, les arbres marchent, le temple va venir après et la musique de la plainte du seigneur ! Je vois alors les décors qui vont tout seuls et Goerdeman invite le krolleboi pour le déjeuner. En une fois, on voit comme not' cathédrale, toute noire, et la musique ça est beau pour pleurer, avec des fausses notes derrière l'une l'autre. La lumière vient et Goerdeman avec le jeune gros qui reste devant la porte. La chocheté des pigeons entre et puis des rouges et beaucoup de bleus. — Voilà le chanteur, dit l'artiss. On va chanter la messe probable. On s'assit à des tables, devant des jattes en or; le roi vient sur son lit de douleur et va sur son fauteuil devant une autre table au milieu. Une belle dame apporte un paquet avec une vot rouge et on le met devant lui. La musique joue que c'est le vase Graal. Au fond le papa du Roi reste dans une caisse presque mort et lui crie «Nagel van mijn doodkist!» Je pensais à vous Fientje. Ils font des ruze. Hamfortasse doit montrer le pot en or. Il ne veut pas. Il a tellement mal et mauvaise mine et tient son stomac et son ventre; il crie tout le temps; il a peur que Kroemtry qui a mis la mort aux rats dans la bouteille qui maintenant travaille. Il pleure si fort qu'on pleure aussi et je suis sur que personne ne voit qu'il a une crise, comme on dit, une crise de appel-ciente, comme maintenant on a tous dans la haute. Mais Truterer veut tout de même que le pauvre vent montre le vase. On ote le vot rouge : le théâtre devient tout noir, et le vase Graal devient tout rouge ! Les cloches ont sonné partout et tout partout, en haut, en bas, devant, derrière, à gauche, à droite, on chante sur le théâtre, comme il crient tous très fort, moi je comprends niksmandal mais un allemand à côté de moi glapît des kolossaaal !... à faire tomber le luster. . mais il n'y a pas de luster sur l'Opéra Flamand. Chaque reçoit une couque à corinthe qu'on prend dans un sceau en blek et avec un lampet en blek on reçoit quelque chose dans les jattes en or. Enfin ça est comme à l'Eglise. Tout le monde part en cortège... Et ça est si, si joli la musique que beaucoup pleurent et sneurken dans son mouchoir. Eh bien ! dit le vieux zieverer au krolleboi. Est ce que vous êtes content ? qu'est ce que vous avez vu Parsciefal (ça c'est lui) qui a une crampe de faim dans son estomac et gagne des fourmis dans ses jambes de rester une demie heure tranquil regarder Goerdeman et lui dit flak-af : «Vous m'avez même pas offert une chaise». Et il part pour aller s'amuser un peu chez Klingsoor. C'est fini avec le ire acte. On part pour profiter sur quelque chose parce-que de voir toute la chocheté des duivenmelkers manger etsoiffer, on a aussi faim et soif. Bonjour, Fientje de mon cœur. La semaine prochaine je t'écrirai la suite. Ton SLIMMENUIL. iiiiHHMMiii Théâtre Royal. Not e ancien baryton Dezair a chanté avec vaillance et joué avec autorité le rôle du Roi dans « la Favorite » au théâtre municipal de Tours. A Lyon, on a repris «Siegfried», le chefd'œuvre wagné-rien, interprété par le ténor Verdier — incomparable Siegfried—, Journet (de l'Opéra), Mmes Laure Bergé, Landouzy et Bourgeois. L'orchestre était supérieurement conduit par M. Bovy. Le jeune ténor de Vally est tombé au Mans. Il avait débuté dans « Manon », « Yie de Bohême » et « Attaque du Moulin ». Le public toulousain a fait de superbes adieux à M. de la Fuente, notre ancien et futur chef d'orchestre, lors de la représentation de clôture au théâtre du Capitole. Sous la direction de son chef, l'orchestre du théâtre joua de façon impeccablement artistique, l'ouverture du « Tannhâuser ». Notre ancien ténor Carrère fit également une bonne saison au même théâtre. SamBdi, huit heures du soir. « L'Ours Noir » voit, dresser trente couverts. Tables lourdement chargées. Fleurs, fruits, desserts. Ni smockings ni habits. Mieux! Des amis qui, sans cérémonie, fêtent en un banquet cordial la clôture de la saison théâtrale. Vous connaissez la réputation de la cuisine. N'y mange pas qui veut à l'Ours Noir et c'est tant pis! car les plats sont préparés à merveille sous l'œil vigilant de la brave maman Noël. Sympathique maison, d'ailleurs, où la parole souriante de Mme Hélène

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in - van 1903 tot 1958.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes