Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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s.n. 1914, 22 Mei. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7h1dj59f3h/
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22 mai 1914. N 8. 3R--ANNI5R. 10 centimes le numéro. JOURNAL D'ANVERS 35, ZIW, 35 = TÉLÉPMOUB «US Les tpafjUscFifcs t>® sof)fc pas ferjsius ANCIEN ORCHESTRE littéraire, théaIral arïïstique, mondain 'OUR LA BELGIQUE: CIHQ F*JiI*CS 'OUR L'ETRANGER: SEPT F«AI(CS DEUX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION La Femme Contemporaine [l y a un petit livre charmant—mais lit-on encore s livres, même quand ils sont petits et charmants? — la princesse B besco : Alexandre Asiatique. Il y a là dans ce passage : «Les grands rois de Perse dans leur état sublime ncevaient mal l'idée de n'être plus. Xerxès pleurait en )ensant. Darius l'oubliait et voulait qu'on retirât la )rt de la vie comme on ô'erait d'un fruit délicieux le yau pleine d'amertume... On éloigna de ce roi le moin-e objet susceptible d'évoquer la mort et l'ignominieuse rruption qu'il ne pouvait souffrir. » Autour de lui tout semblait impérissable : les monu-ents élevés à sa gloire paraissaient l'être pour une rée infinie, ses écuries n'étaient peuplées que d'élé-lants et ses volières de perroquets dont la vie est plus Dgue que celle des hommes; par le soin de ses jardi-ers il ne voyait jamais que des fleurs naissantes.» Cette lecture nous revenait à l'esprit devant certains cons — o ! pas remplis d'ivresse, les flacons — et cer-ines pancartes aussi qui ne représentaient pas préciment des images de fleurs naissantes, qu'on peut voir l'exposition de la Femme Contemporaine. Xerxès assument, devant un tel spectacle aurait versé des larmes londantes, quant à Darius, il eut fait jeter au ruisseau 3 flacons et les pancartes sans parler du châtiment — srsan, oui Mesdames — qu'il vous eut fait infliger! Sans avoir une mentalité de fatrape, nous avouons, )us, c'est à dire les hommes, avoir éprouvé un petit ouvement de recul, comme une gêne aussi, devant italage de tout ce que les misères physiques peuvent frir de plus horrible et de plus rébutant. Or, les fem-es qui ingénûment, nous convient à nous pencher sur utes ces sanies pensent et sentent là dessus tout autre-ent que nous. Elles si délicates, si fragile?, qu'un parfum un peu op fort fait tomber en pâmoison, on les voit se prome-ir souriantes, sereines, angé.'iques dans l'atmosphère npestée des hôpitaux et des lazarets, à travers les us ignobles pourritures. Est-ce un sens qui leur manie ou un sens qu'elles ont déplus que nous, ce sens erveilleux et sublime de la pitié, de la charité, de imour désintéressé du prochain qui fait surmonter ême aux plus chétives jusqu'aux pires dégoûts? Rien n'est plus beau, rien n'est plus déconcertant non us. A quoi donc, dans cette exposition où l'on voit tant ) jolies choses, tous les miracles sortis des mains des odistes et des dentellière5, les fragiles et délicieuses éations de nos grandes maisons de couture, les robes, s chapeaux, les plumes, tout ce qui en d'autres occa-ons fait monter un peu de rose aux joues de la plus in-fférente et qui met un éclair dans les yeux de la plus oide, à quoi malgré tant de merveilles va la curiosité 3s femmes? A ce qui est laid, à ce qui est sale, à ce qui est triste... — Mais, objecterez-vous, c'est qu'elles voient cela avec autres yeux. Elles n'ont pas, elles, ce bas égoïsme qui st au fond du cœur des hommes. Là où vous autres vous 'apercevez que de l'horreur, les femmes avec leur mer-eilleux instinct ne songent qu'à une misère à secourir il un être à sauver. Elles vont à la plaie mais pour la iver, pour la panser, pour la guérir. Toute femme uelle qu'elle soit, a dans le cœur une sœur de charité ui sommeille, tandis que chez nous autres c'est... — Un ange, Madame, n'achevez donc pas, un « cher oge » comme disait Charles Menrelet. Cependant notre interlocutrice voulut nous con-aincre tout à fait. Elle nous ramena, un peu de force, evant ces choses qui nous répugnaient si fort et elle aria avec volubilité très longtemps. Elle nous résuma )ut un cours d'infirmière dans un de ces petits compar-ments aménagés en manière de clinique, cù tout est ropre, blanc, luisant comme dans les boucheries bien mues, cependant qu'un mannequin couché dans un lit, i jambe prise dans un appareil, écoutait ses discours ans broncher. Puis nous passâmes à la crèche où l'on ous expliqua des histoires de cures merveilleuses btenues sur des bébés que la science, naguère, déclarait on viables, pour aller de là au laboratoire où l'intérêt e divise entre des plaques radiographiques et ces tranges bocaux où l'on voit nager des choses innom-îables. Notre interlocutrice les nommait cependant et vec une impudeur tranquille qui ne mettait aucun rouble dans son clair regard, franc et pur et au fond iuquel on devinait une âme d'élite. — Ne pratiquons plus, n'est ce pas, la politique de 'autruche qui cache la tête sous son aile pour ne pas percevoir le danger. Bien au contraire, osons le regar-ier en face pour mieux le combattre. Q te notre charité, lé3ormais, soit éclairée, armée par la science. C'est à ce >rix seulement qu'elle sera vraiment efficace. « Et maintenant, continua-t-elle, nous voulons instruire le peuple, les mères que, trop longtemps, on a laissé croupir dans l'igaorance et qui, faute de savoir, commettent parfois de véritables crimes. Et voici... Cette fois nous ne pûmes nous empêcher de rougir. C'était si bien ça... — Quoi, ça? — qu'on ne pouvait s'empêcher de se boucher le nez. Nous tournâmes la tê'e, pris de nausée. Notre compagne se prit à rire, un long rire perlé, le beau rire de ses trente deux dents admirablement blanches, saines, éclatantes comme l'image de la santé elle-même. Nous étions arrivés devant cette curieuse reconstitution — les reconstitutions sont à la mode — de cet intérieur de pauvre, taudis ignoble dont on n'imagine pas le degré d'infection et de saleté. — Comment peut-on vivre là dedans, dit elle? — En effet, c'est abominable. Et cependant... — Cependant ? — Il y a des chances pour que ceux qui l'habitent n'attrapent jamais le cancer, cette affreuse maladie dont vous m'avez si éloquemment parlé tantôt. Car la nature a de terribles retours. Là où devant-vos efforts, votre abnégation, votre science, vous faites reculer la tuberculose, le cancer lui, gagne du terrain. Il sévit précisément dans les endroits les plus salubres, comme si son microbre spécifique ne pouvait se développer que par l'élimination de tous les autres microbes. — Grave problème, Monsieur, grave problème. Mais nous vaincrons aussi ce microbe là comme nous avons vaincu tous les autres. Savez vous que l'œuvre de la Croix Mauve est en train de réunir cinq cents mille francs? S'il le faut cous irons jusqu'au million, deux millions, trois millions... Le feu de la conviction, les flammes de la foi animaient notre belle interlocutrice et nous l'admirions à la dé"obée, plus préoccupés du ton de sa voix que dusens de ses paroles. Nous étions, maintenant, arrivés dans le compartiment de la mode. On y voyait des femmes en cire, chefs-d'œuvre dignes du Docteur Hilarius et à quoi il ne manquait que la parole, divinement vêtues, dans toutes sortes d'attitudes gracieuses. — Quelle indécence, n'est-ce pas, Monsieur ? Mais nous avons veillé à ce que l'on ne dépasse pas les limites permises. Aussi, voyez: nous avons fait voiler de guimpes toutes ces gorges dont la vue pourrait induire en tentation. Cette fois, nous na pûmes réprimer un sourire: — Je vois ce que c'est, Madame. Vous n'admettez la Vénus qu'à condition qu'elle soit orthopédique et vous ne dévoilez un sein que pour autant qu'il soit rongé par... C'était au tour de notre compagne de se montrer interloquée. Après un instant de réflexion elle nous dit sur un ton méprisant : — Ni vous ni vos pareils vous ne comprenez rien aux questions sociales. Je vous salue, Monsieur. Elle nous planta là, sans autres formalités. Après tout elle a peut-être raison; même, en y refléchissant elle a tout à fait raison. Car si désormais la charité des femmes réalise ce miracle d'empêcher l'humanité de périr, il faudra bien l'empêcher aussi de se multiplier. Ceci est la rançon de cela. Tout de même, c'est peut être ce Darius qui ne voulut jamais voir que des fleurs naissantes, qui avait raison... LE JOURNAL D'ANVERS. ÏSSb .jïaîi j£i'r>c2£\ «bSÎ toSi Bla?] feS, hA) «dKrf crai 0*34 ^36 t. vr&s vît* v-a v yr* Théâtre Royal Notre future falcon, Mme Mancini, est venue à Anvers cette semaine. Sa première visite fut naturellement pour M. Coryn. Est venu également prendre contact avec Anvers, M. Tart, notre futur second chef d'orchestre, qui nous vient de Lille, où il passa quatre années consécutives. C'est Mme Bertha 0 ly qui est engagée en qualité de danseuse-travestie, On la dit très j )lie femme et excellente danseuse. Avec Mmes Priquet et Gutterer nous aurons là un trio charmant.Avant de se rendre au Casino de Dinard, où elle est engagée pour l'été, Mme Lucy Raymond passe quelques semaines de douces vacances à Audeuge, dans la Gironde. A Dinard — une plage française très chic et très mondaine — Mme Raymond y retrouvera le baryton Simard, qui y chantera les barytons en tous genres. Une lettre particulière écrite par M. Kamm à l'un de nos amis, contient un vif éloge de notre futur baryton Closset. — « Impossible, dit le distingué chef-d'orchestre, de composer un rôle avec plus de soin, de le chanter avec autant de brio, de le rendre avec tant de soucis artistiques », Ce sont là d'excellentes références. Tout comme le baryton Closset, le second chef d'orchestre, M. Tart, est un Liégois. La question des m isiciens n'est pas encore résolue.... Décidément, ces messieurs y mettent plus que de la mauvaise volonté. En tout cas, MM. Coryn et Fontaine sont décidés à ne point accepter les conditions draconiennes de cas messieurs. Si ceux-ci ne veulent point transiger sur une base acceptable, nos deux directeurs ont reçus, en haut lieu, l'autorisation de recruter les artistes musiciens dans des pays étrangers. Que diront alors les syndiqués? Ils pourront méditer le proverbe; « Qui trop embrasse, mal étreint. »... La troupe d'opéra-comique fera probablement ses débuts dans « Manon ». « Roma » de Massenet, que M. Coryn montera cet hiver, sera Téé cet été au Casino de Vichy. M. Rachet vient d'engager Mme Lucy Arbell pour chanter le principal rôle féminin. em wis m* « Théâtre des Variétés. C'est donc ce soir même que le Tout Anvers Mondain sera aux Variétés pour entendre la grande, la géniale, la divine Sarah... Cette fois, la belle artiste nous apporte une «vraie» nouveauté: « Jeanne Doré », drame en cinq actes et sept tableaux de M. Tristan Bernard. « Jeanne Doré » marque le début dans le drame de l'admirable auteur comique qu'est M. Tristan Bernard. La critique parisienne tout entière souligna le triomphe de la pièce, dont la vigoureuse simplicité conquit tous les suffrages. Mme Sarah Bernhardt trouva dans le rôle titulaire l'occasion d'une création admirable. Voici un résumé de la pièce : Mlle Jeanne Doré tient une papeterie dans une petite ville. Restée veuve avec un fi's, elle ne vit que pour son fils qu'elle a parfaitement élevé. Jacques Doré est un garçon sympalhique, loyal, courageux et travailleur. Il n'a qu'un défaut: il est sujet à de terribles colères. Malheureusement, il aime une femme mariée, et cet amour a • envahi sa pensée et sa vie. Si bien que celle qu'il aime, ayant un impérieux besoin d'une assez forte somme d'argent, Jacques n'hésite pas à la demander à sa mère, et sur son refus, à aller la solliciter de son parrain, un vieillard avare et dur. Or, le lendemaia matin, le vieillard est trouvé assassiné. La malheureuse mère, en apprenant la terrible nouvelle, veut douter d'abard, puis l'évidence l'accable: c'est son Jacques l'assassin. D'ailleurs le fils coifesse son crime à sa mère. Devant le refus humiliant de son parrain, il a été saisi d'une de ses colères coutumières. Et il a frappé... Sa mère essaie de le faire fuir à Paris. Mais l'amour le retient. On l'arrête. Il avoue. Et, jugé en cour d'assises, il est condamné à mort. Et un soir, où Jeanne Doré, guette comme chaque soir, maintenant, l'arrivée du train de Paris, elle en voit débarquer l'exécuteur et ses aide*. Alors la malheureuse mère vient dire un suprême adieu à son fils. Et il arrive cette chose atroce et sublime que Jacques la prend pour une autre, et que sa mère, pour qu'il meure un peu consolé, ne le détrompé pas. Dans les deux derniers tableaux, celui de la gare et celui de la prison, Mme Sarah Bernhardt porta, lors de la création de l'œuvre à Paris, l'émotion dramatique à son plus haut point. Il en fût de même à Bruxelles, où Sarah joua la pièce à la Monnaie, y obtenant un succès fou. A ses côtés, nous verrons M. Raymond Bernard, fils de l'auteur, dans le rôle de Jacques Doré. Le lendemain, on nous rendra « la Dame aux Camélias »; sans nul doute, une salle comble, pleurera, — une fois de plus — sur les malheurs de Marguerite Gautier. Cette chaste courtisane, — idéalisée jusqu'à l'invraisemblance,— a attendri et attendrira encore, des générations de spectateurs. «La Chronique» nous apprend que lors de la création, le public, choqué par certaines hardiesses (les hardiesses delà «Dame aux Camélias», comme cela nous paraît lointain !) fit, à la pièce, un accueil réservé. Rien ne pouvait alors faire prévoir que la touchante héroïne, incarnée par d'innombrables artistes, dut agoniser, plus tard, durant des milliers et des milliers de soirs, sur les scènes des pays les plus divers. Transformée en opéra comique par Verdi, sous le nom de «la Traviata»,l'œuvre connait encore plus de détracteurs. Ceux qui louaient la musique critiquaient le sujet, et inversement. Gounod, qui entendit «la Traviata» à Milan, alors que Paris l'ignorait encore, écrit à un ami : « Les trois premiers actes de cet ouvrage, qui en a quatre, me sont antipathiques en somme, sauf un duo dans lequel il y a un passage à effet. Le quatrième acte a beaucoup plus de valeur : d'abord le personnage principal, la femme y est à son degré le plus intéressant; en i

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in - van 1903 tot 1958.

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