Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise

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30 januari 1914
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s.n. 1914, 30 Januari. Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/125q815k2p/
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30 janvier 1914 J — i i — ■ —■ N° 44 34e ANNEE, 10 centimes le numéro, JOURNAL D'ANVERS administration et rédaction: 35, ZJW, 35 = JLJÇYZnS TÉLÉPHONE 2118 Les oiaousctilbs tje sofjfc pas fendus ANCIEN ORCHESTRE LITTÉRAIRE, THÉÂIRAL ARÏÏSTIQUE, MONDAIN pour la belgique: ciijq f*jii*cjs pour L'Etranger : sspt s IL SERA RENDU COMPTE DE TOUS LES OUVRAGES rONT DEUX EXEMPLAIRES ONT ÉTÉ ADRESSÉS A LA RÉDACTION THÉÂTRE DES VARIÉTÉS. Vendredi 30 janvier à 20 1/2 heures précises, soirée de gala; 1° Un Cas de Conscience pièceen 2 actes de MM. Paul Bourget et Serge Basset joué3 par MM. Daubry, Hubert, Lepers etc. et Mme Olivier. 2° Gonzaque comédie-vaudeville en un acte de M. Pierre Veber, jouée par Mmes Berty, Daurey, Smith, Hugo etc. et MM. Levy, Monret, Borde, etc. Le spectacle commencera par La Bombe comédie en un acte de M. Eug. Lindoy, jouée par Mmes Berthias et Devril et MM. Monret et Châtensy. Samedi 31 janvier à 20 1/2 heures précises: A la demande de nombreux habitués; La Présidente vaudeville en 3 actes de MM. Hennequin et Veber, jo iée par Mmes Dorian, Berty, Smith, etc. et MM. L^vy, Dj Vloët, Monret. etc. Dimanche 1 Février à 18 1/2 heures précises, représentation extraordinaire; 1° Le Réveil pièce en 3 actes de M. Paul Hervieu, jouée par Mmes Jane Eyre, Olivier, Baillet, etc. et MM. Daubry, Hubert, Lepers, etc. 2° Le Monde où Von s'ennuie pièce en 3 actes de M. Paiileron, jouée par Mmes Dorian, Daurey, Olivier, Berty etc. et MM. Hubert, Daubry, Paul Jorge, Lepers, etc. La fête du dispensaire Clémentine. Une œuvre très intéressante et à coup ïûr très neutre. Quelqu'un, n'a-t-il pas dit: La clinique Clémentine c'est l'hôpital familial des enfants pauvres ; une succursale de la famille, de la maisonnée, de la chambre cù le dévouement maternel si réel et si fécond qu'il soit, ne peut s'épanouir, faute de ressources. L'argent s'y dépense sur place et depuis des années les indigents connaissent le chemin de ce'te hospi'alière maison. Ils y sont reçus, non pas avec la sécheresse administrative qui caractérisent les hôpitaux officiels..., mais simplement, cordialement. Ils y pénètrent comme s'ils étaient chez eux. On sort de chez soi, on rentre dans un autre chez soi. Il ne s'agit pas de savoir si l'enfant est juif, ca'holiqae, protestant, schis-matique, mais bien s'il souffre, s'il est malheureux, s'il a droit à de la Jaonté, de l'humanité; on l'accueille les bras ouverts, les mains tendues. Voilà dix ans que fonctionne cet admirable dispensaire, sans tralala, sans d'éclatantes réclames, modestement, presque discrètement, mais si efficacement. Depuis dix ans 315,68g consultations y ont été données; on y a fait 114,743 pansements, on y a pratiqué environ 4000 opérations chirurgicales. Le dispensaire est une de ces fleuri» de charité qui pousse dans les milieux de misère et de détresse et qu'entretiennent des femmes qui ont hautement, fièrement la conscience de leurs devoirs vis-à-vis des déshérités de la vie, qui pensent qu'il est d'autres tâches imposées aux heureux,que de parader aux five o'clocksde la vanité ou aux tangos pour gens du monde. Depuis trois ans, le dispensaire n'a plus rien demandé à personne; mais à ce moment surtout, les infortunés se multiplient et tous les jours la détresse, elle aussi, se développe; les petits qui souffrent se font plus nombreux et alors que tant d'argent se jette et se dépense en plaisirs, en fêtes ou en festins, ces dernières fussent-ils commémoratifs des événements les plus insignifiants, il est grand temps que l'on songe que la solidarité humaine n'est pas un vain mot. On connait la composition du comité : Comité Directeur ; Présidentes d'Honneur: Mmes A. de Browne de Tiège, Albert Thys. Présidente, Baronne Dre Osy de Zegwaert. Présidents, M. le Dr Thieren, M le Dr Van Bever. Vice-Présidentes, baronne J. Osy de Zegwaert, Mme Robert Osterrieth. Secrétaire, Mlle L. Marsily. Dames Patronnesses: Mmes F. Andréas, 0. Berré, Block, Marquise de la Boit sière Thiennes, Mme P. Fuhrmann, comtesse de Ramaix, Mmes Ch. Good, C. G. Grisar, Erne:t Grisar, Guiette, Have-nith-Van den Berghe, Paul Havenith, Huffmann, Huybccchts, Jones, Fl. Joostens, Paul Kreglinger, E. Osterrieth, H Osterrieth, Pauwels-Mertens, Plissart, Van Delfr, F. Van den Abeele, comtesse van de Werve de Vorsselaar, baronne van de Werve et de S hilde, comtesse O. van der Straeten Ponthoz, Mmes W. Van Praet, W. von Mal-linckrodt, Max von der Becke, bne von Mirbach, Mme Wilkens, Mme P. Wittouck. Médecins traitants: MM. Dr Van Aubel, Deckx, Broeckaert, Van der Ouderaa, Stuys, Caeymax, Reus, de Vreese, Lauwens, de Wever, de Gottal, Buelens, Bultinck. Les médecins qui dirige, l'éminent docteur Thieren, toujours si modestement aux avant-postes de la charité, ont par leur habileté professionnelle fait le succès de la clinique. Ils sont aidés dans leur lâche par des religieuses Filles de la Sagesse et par des dames dévouées tomes munies dudiplôme de la croix rorge.Le-dispensaire est ouvert à tcu- les indigents de la ville et de la province, I est très fréqienté par les émigrants. La fête. Le but poursuivi. Réaliser le plus d'argent et faire le moins de frais. L'administration des Folies Bergère a mis gracieusement à la disposition de l'œuvre son superbe iocal, très central, avec tout son matériel. Le 7 février on y donnera un thé dansant, dans une note très originale. Il y aura des démonstrations de danses de salon,exécutées par des jeunes gens et des jeunes filles du monde — gràx, charme, élégance — on cite des toilettes exquises qui caractérisent ce numéro très nouveau et très inédit. Les tziganes du Savoy hô el accompagneront les danseurs. Cette première partie achevée, sera suivi d'un bal très mondain. Tout le monde pourra danser les valses les plus entraînantes aux sons d'un second orchestre. Entre la première et la partie des jeunes filles et des dames serviront le thé. Les gens graves joueront le bridge à des tables que l'on peut spécialement retenir d'avance au prix de 5 fr. par joueur, comme l'on peut retenir au prix de 5 francs par personne les tables du goûter, placées à la rampe. Prière de s'adresser à Mlle Marsily, 195, chaussée de Malines. — Ce sera, me dit l'un des collaborateurs de l'organisation, une fé e exquise dans son très distinguée simplicité. Vous verrez : votre collaboratrice mondaine aura à glaner dans les jolies toilettes qui se projettent, se combinent et se font pour le « gala » du 7 février. De la charité dans lin beau salon, où il y aura de l'élégance, du charme, un peu de griserie ou du rrontsnt si vous le voulez, de l'électricité,des fleurs, une jeunesse souriante... et des jeunes filles qui danseront avec toute leur g'âce pour que... de pauvres petits malades, affaiblis, débilités, puissent venir plus nombreux encore au dispensaire Clémentine, en sortant de leur milieu de tristesse et de misère, de privations, puissent chercher la guérison, le réconfort dans cet asile de paix et de bonté... pour que les mères misérables, désespérées, déprimées par la pauvreté, puissent répondre à l'appel de leurs petits qui souffrent... pour que les convoitises mauvaises, les passions détestables s'apaisent, s'évanouissent pir la propogande de la belle solidarité humaine, noblement comprise, intelligemment exercée. Sans humiliation pour celles au prcfit desquelles elle se manifeste comme sans vanité pour celles qui en comprennent les devoirs... La reconnaissance des petits ê're sauvés de la mort et rendus aux espérances de la vie, valent toutes les prières au bon Dieu... Je crois même, me disait une de ces nobles femmes, que ce sont encore-là les prières que le bon Dieu préfère. E' bien faisons acte, non pas de cléricalisme —fl le vilain mo^, comme il détonne — mais acte de foi et prions. Cette prière là est à la disposition mê.ne de ceux qui ne prient jamais et je gage qu'il en est beaucoup qui la diront avec ferveur... LE JOURNAL D'ANVERS. P. S. j'allais oiblier une a'traction. Un aviateur anversois célèbre dansera. . mais chut, c'est une indiscrétion, ne déflorons pas la surprise, la sensationnelle surprise. Le Gala de M. Paul Jorge Vous ne vous attendez pas q>;e moi j > démarq ue une no'ice biographique pour vous apprendre qne M. Paul Jorge, fat un aimable ténor, qu'il connut comme artiste lyriq'ie des succès appréciables. Nous n'allons pas fêter le passé. Nous en prendrons acte si vous le voulez. Nous fê ons le présent. Moi qui ai été de la f jndaîion du Théâtre des Varié'é*, j'ai connu Paul J orge régisseur, administrateur sous la directeur Bus,sac-Moncharmont. L'â^e d'or, vous diront d'aucuns, ah certes l'on dépensait sans comp'er. C'était la période de lancement. Il est toujours très facile de faire grand, beau, luxeux quand ont peut pui'er à pleines mains dans une caisse cui ne demande q l'à re laisser f;ire. Déjà alors Paul Jorge avec plus d'effacement, plus de réserve, jTus d'ombre, était l'âne de la maison, travaillait avec sa belle culture intellectuelle, sa sensibilité artistique si affinée, sa profonde expérience du thr'â re et son goû' précieux qui se manifesta dans ces mises en scène élégantes dont il a le secrèt.II était donc tout naturel qu'après la période inaugurale quand les Variétés durent vivre de leur vie normale, régulière, qu'il fallut non plus dépenser sans compter, mais compter avant de dépenser, Paul Jorge fut tout désigné pour prendre en mains les rêtes directoriales. Cela se fit naturellement, instinctivement. Il avait sous les directeurs précédents rang de coadjuteur... il pris leur place par la force des choses. Je ne vais pas lui consacrer un médaillon, ni tracer de lui une silhouette. Ce serait horiblement banal. Pendant les dix ans, si les Varié.és au milieu de difficultés sans nombre inhérentes a une exploitation comme "celle là, ont vaillammert fait leur trouée, tenu leur rang, il faut bien le reconnaî re, elles le doivent un peu beaucoup à Paul Jorge, qui en autres qualités précieuses, celle d'être un homme avisé, prudent, réfléchi, d'une indéniable compétence qui n'oublie pas qu'il y a dans toute affaire de tbéâ're deux cô és, le côté commercial, et le côté artistique et que le grand talent d'un directeur est que l'un côté ne nuise pas à l'autre. Une gestion comme celle-là, a souvent ses momen's pénibles, avec un public nerveux, dont le goût suit souvent l'humeur de son estomac ou de mille autres causes, qui ne veut pas raisonner et exige toujours du meilleur, sans tenir compte des ressources. J'ose dire que Paul Jorge a su traverser bien des écueils avec une perspicacité, une bonne humeur qui ont désarmé les préventions, facile à naître. Le Théâtre des Variétés fait partie non pas seulement des attractions, mais de la vie anversoise. Paul Jorge, un diplomate, avec de l'onction, un sourire parfois un peu malicieux, mais un homme du monde accompli avec la forme avenante et souple. Il accorde si gentiment et refuse si aimablement qu'on ne sait ce que l'on préfère, qu'il vous accorde ou vous refuse. Une âme si droite et si loyale. Pas de bluff, pas d'américanisme. Il faut voir la confiance sans bornes, le respect sans limites qu'ont pour lui ses artistes. Ils s'inclinent devant son savoir. Il faut le contempler à l'avant-scène, modifiant, corrigeant, recommandant, et toujours l'observation est faite dans un langage fi joli, si précis, si littéraire et avec une bonne grâce si souriante, oserais-je dire paternelle, que ce n'est plus une observation, mais une leçon. Ce n'est plus le directeur solennel, autoritaire, mais le professeur empressé, aimable..., qui s'excuse presque de reprendre ses pensionnaires. Un peu concentré, un peu renfermé, peut-être, je sais le reproche. On ne sait que ce qu'il veut, qu'on sach°. Parfaitement. Sa direction ne se fait ni au café, ni dans les petits journaux; il écrute tout le mcnde avec une sympathique patience, sourit avec une politesse engageante, mais n'en fait.qu'à sa guise. Non qu'il repousse les avis et les conseils, mais il y a avis et conseils, comme il y a dans le Demi Monde d'Alexandre Dumas les pèches à quatre sous et les pèches à vingt sous... Son adminis'ration est silencieuse. Pas de cris, pas de bruit, pas de tapage, comme l'on chante dans le » Birbier ». Je me souviens que des confrères flamingants vinrent lui demander l'hospitalité pour des ce ivres traduites. J'entends encore les cris d'alentour. Jorge les accueillit, présida lui même aux répétitions, donna ses meilleurs artistes. Les Variétés disait-il — le mot est très fin — c'est un théâtre belge où l'on joue des œ ivres d'expressiou françiise. Et les auteurs be'ges trouventch»z lui une hospitalité, quin'est pas l'hospitalité obligatoire de cahier des charges, une hospitalité qui ressemble à une réquisition. Avez-vous entendu l'autre jour cette jolie œivrette qui s'appellait je ne sais plus commen', l'oeuvre'te de deux auteurs dont une dame, d'une sijilie écriture littéraire et d'une allure scénique remarquable. Bon, très bon disait Jorge et son nez humait... mais h imait... Maison bien tenue les Variétés avec un directeur compétent et bien élevé — Ohl bien élevé. — Parfaitement. ■— Enorme un directeur qui sait se tenir. Nos deux directeurs, comédie et opéra, Jorge et Corin sont des gentlemen. Et dix ans ont passé. Comme tout passe. Je me souviens encore de nos promenades au travers des fondations avec Heinzman dont la persévérance et l'énergie a créer un th:â're français à Anvers méritent bien d'ê're citées au pass?g3. Alors Jorge est à Anvers j isqu'à la fin de ces jours. Une concession a perpétuité, mon vieil ami. Et surtout que le mot ne vous épouvante pas. Quand-on vous incinérera, car vous serez incinéré, ne fut-ce que pour plaire à l'une de vos plus élégantes, des vos plus jolies et de vos spirituelles abonnées, qui a la crémation dans le sang et qui, comme[pour les purifier, plonge tous les jours ses doigts fuselés aux attaches aristocratiques dans un columbarium, vos cendres reposeront dans ce théâtre à cùt5 du médaillon de Landoy. Et savez vous ce que j'écrirais moi si j'étais chargé de l'inscription, sur votre plaquecomraémorative. Six mots «Ce fat un si honnête homme», Banal diront d'aucuns... C'est pas mon avis. LE JOURNAL D'ANVERS. Voici le programme de la soirée donnée en l'honneur de M. Paul Jorge. « L'abbé Constantin » avec Paul Jorge dans le rôle de l'abbé suivi d'un intermède pour lequel on a sollicité le concours de Mme Cesbron, de l'opéra frarçais et de M.Collignon de l'opéra flamand. Théâtre Royal. Soirée en l'honneur de M. Viroux. Une soirée que l'on inscrira en lettres d'or dans les fastes de notre première scène lyrique. Jamais, peut-être, nous n'entendîmes le divin «Barbier», l'immortel chef-d'ceivre de Rossini,.dans des conditions aussi brillantes, aussi aptes à en faire étinceler les mille jolies facettes. Aussi, quel ravissement dans la salle, une salle déjà très sympathique-ment dispo- ée, bien garnie et fort élégante — la salle des grands jours, accourue pour fêter l'habile régisseur général, l'artiste consciencieux et adroit,.l'homme aimable et tout rond qu'est M. Viroux. Et quel tonnerre d'applaudis'ements, lorsque M.David, incomparablement, eut détaillé à l'acte de la leçon de chant — le professeur après l'élève, comme dit Bartholo—le grand air du « Postillon de Lonj umeau »; lorsque Mme Mathieu-Lutz, Rosine de rêve, à la voix idéalement pure, facile, aérienne, eut rossignolé, combien délicieusement, l'air un peu rococco, mais si enlevant du « Misoli ». M. David continue et termine la lignée des chanteurs à vocalises, à trilles, aux arabesques vocales, qui firent les délices de nos aînés — pas bê'es, nos aînés, et possédant, sans doute, une plus saine conception de l'art musical que nous. Leur goûf, quoique mièvre et superficiel, n'en était pas moins du bon goût, et le « Barbier » chanté par David, par Mme Mathieu-Lutz constitue un incomparable spectacle d'art. A cô é de ces artistes d'avant plan, interprètes uniques d'un répertoire à la veille de disparaître, faute d'artistes capables d'en donner une réa i ation paifaite, nos pensionnaires ne déméritèrent pas. M. Charmat, distingué, beau chanteur et artiste avisé, dit avec le brio nécessaire les couf l*ts du joyeux Figaro. M. Viriy donna du relief au rôle de Basile et M. Viroux fut, une fois de plus, le savoureux docteur Bartholo que nous connaissons depuis toujours. N'oublions pas, dans ce concert d'tl ges: Mme Causse,ni MM. Maudier, Dulléet Lemaire. L'orchestre, dirigé avec nettelé et rythme par M. Frigara, se distingua également. Et le public fit au héros de la fête: le brave et modeste Viroux, une apothéose chaleureuse, bien méritée d'ailleurs, à laquelle tous les artistes s'associèrent de tout cœur. GUY-PAUL * * * On ne vit une salle pareille à celle de dimanche dernier au Théâtre Royal, on s'écrasait. Quel succès pour « la Fille du Far West. „ On peut discuter techniquement, philosophiquement, classiquement la misique tant qu'on voudra. Moi qui ne suis qu'un musicien médiocre je dis que cela m'empoigne, cela m'émeut, c'est beau. Je ressens des impressions. Je subis des sensations et c'est pour cela que je viens au théâtre. La grande artiste qu'est Cesbron. Quelle puissance dramatique, quelle distinction dans le geste,dans l'attitude, jusque dan s le sourire et dans les larmes. Leur départ au dernier acte avec Mario et le beau, le superbe Mario, véritable statue, secoue profondément, remue, agite. Cette fin d'acte, grâce aux chœurs, merveilleusement stylés, fait tableau. Dans la salle on pleurait comme aux deux Orphelines. Six rappels après cet acte et des bravos et des acclamations. Mais aussi quel ensemble, pas une faute dans cette splendide in erprétation, rehaussée par un mise en scène de grand style. Succès énorme. L'habitué de Dimanche, L'attaque du Moilin. «L'attaque du Moulin», la seconde des grandes œivres d'Alfred Bruneau est celle à laquelle vont toutes les préférences. E le eût samedi une heureuse interprétation. Si ce drame lyrique en 4 actes, d'après Zola, a pu être dépassé comme richesse orchestrale, je n'en vois pas, où les idées soient plus franches, plus spontanées, traitées avec plus de légèreté et de couleur, cù les instruments contribuent avec plus d'expression à l'évocation de la pensée, où l'émotion soit plus forte, parce qu'essentiellement sincère et simple. Cette œuvre créée à Paris en gbre 1893 par Mmes Leblanc, Delna et MM. Vergnet, Bouvet, Clément, avait ici comme interprètes: Mme Lcwelly, transfuge de la Gaî:é-Lyrique, et qui débutait avec succès à l'Opéra-Ccmique, le 7-9bre 1913 dans le rôle de Philine. Elle fut une Françoise très sympathique, quoique un peu frêle; elle chante joliment d'une voix crista.hne, et est charmante, sans être dramatique, sous ses grands nœuds de rubans noirs de l'Alsace ! Mlle Zenska, en cette figure presque symbolique de Marcelline révèle comme toujours les ressources d'un tempérament dramatique. Mais elle échoua vocale ment dans l'épisode pathétique du premier acte. Que la sympa hique artiste nous permette très respectueusement une observation : Qu'e'le se défasse donc d'un geste affreux qui lui est inconsciemment ccû umier. Celui quand elle descend ou lève les bra°, d'étendre, les mains à plat et d'ouvrir les doigts, Q lant à Dominique il peut compter parmi les bons rôles de M. Tro iselli; la touchante page des « adieux de la Foré; » dont les vers sont de Zola même, et qui inspira si divinement le compositeur, a été applaudie à rideau levé, c'était justice. Il s'est montré vaillant tout le long de l'œuvre. La rudesse observée dans le lôle du Capitaine ennemi, à barbe rousse (M. Virly bien sonore) est de bon aloi; son style, son allure martiale et énergique, tout est à louer. On a fort apprécié la simplicité et la bonhomie de M. Simard, dans le personnage du père Met lier, la voix y est jolie; qu'il cherche encore des contrastes de nuances plus francs, et ce sera parfait! Lorsque nous aurons dit que la romance plaintive philosophiquement germanique de la sentinelle, a été délai lée avec émotion par M. Dubressy, nous aurons cité les principaux rôles, auxquels se joignent très favorablement, M. Maréchal fort consciencieux en tambour, M. Maudier en capitaine français, M. Dulléen jeune homme et M. Schauw en sergent, ainsi que Mlle Loyez en Geneviève. L'orchestre enfin mérite de vifs éloges; sous la main de M. Frigara, il a fait ressortir la vie intense, la puissance expression de cette partition très attachante. La mise en scène est intéressante. Les chœars un peu hésitants au ir acte, se sont ressaisis par la suite et peuvent être complimentée pour leur belle tenue. !

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal d'Anvers: hebdomadaire de la vie anversoise behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in - van 1903 tot 1958.

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