Journal de Bruges et de la province

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23 november 1914
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s.n. 1914, 23 November. Journal de Bruges et de la province. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416tj30/
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ABONNEMENTS: (PAYABLES D'AVANCE). Un an fr. 15 Six mois » sbç Trais mois -j 4 Pour l'étranger, le port en sus. Un numéro : 5 centimes. ON S'ABONNE AU BUREAU DU JOÛRNAL QUAI VERT, N* 6 ainsi que chez tous les libraires et aux bureaux de post Le Bureau, est ouvert de 9 heures à midi et de 2 à 5 heures. Téléphone 125 JOURNAL DE BRUGES ET DE LA PROVINCE QUOTIDIEN LIBÉRAL INSERTIONS: Annonces : 25 centimes la ligne — Réclames avant les annonces : 1 fr. — Faits divers : 2 fr. — Articles : S fr. La place occupée par les titres, paie comme si elle était remplie par des lignes en caractères ordinaires. S'adresser pour les annonces du Brabant et pour les annonces des pays étrangers à Bruxelles, Office ds Publicité, 36, rue Neuve. Pour les annonces de France, s'adresser à l'Agence Havas, 8, Place des Martyrs, à Bruxelles, et 8, Place de la Bourse, à Paris. Lettres, argent, etc., doivent être envoyés franco. La guerre économique, i i : Paitout s'avère avec intensité la guerre économique à organiser contre notre ennemi éternel, celui dont les hordes barbaries dévastent nos campagnes et saccagent nos belles villes, bombardent ei, incendient nos demeures, volent nos biens, imassacrent nos populations et violent nos femme® et nos filles, martyrisent nos vieillards et nos enfants. Dans nos Flandres' tout particulièrement, encore épargnée aux affres de la guerre, l'industrie et le commerce allemande ont poussé de profondes racines. Il est temp's de réagir. Après les (modestes charcuteries' ef ,,bars", nous avons eu les grandes boucheries et les somptueux hôtels. Les ,,Apo-theke", les salons de coiffure," les ,,herr doktors'' allemands ne se comptaient plus. Puis sont venus, les cinématographes et cafésLconcerts, la fou'le des représentants de commerce et des colporteurs espions. En intime temps que nous nous laissions espionner et conquérir économiquement, tout notre bel argent belge était drainé vers les bourses des industriels1 et commerçants teutons, tandis que nos compatriotes vivotaient dans le marasme. La camelote de Berlin était préférée à l'article de Paris ou de Londres. L'industrie de la Flandre était presque exclusivement alimentée par les usine-, allemandes. Les installations téléphonique^! et électriques lurent entreprises par la f rme allemande Siemens et Cile , deux (minoteries nouvellement installées en notre ville, reçurent tout leur matériel de l'Allemagne ; il y avait jusqu'à des brasseurs brugeois qui méthodiquement et régulièrement reçurent leur houblon, leurs fûts, leurs1 bouteilles, même jusqu'aux moindres accessoires pour brasserie, 'la 1 Allemagne. La généralité de nos commerçants, bien que scandaleusement concurrencés par le3 soldes et fonds de magasin de certaines iirmes d'Outre-Rhin, s'alimentèrent eu.x-intimés à des sources allemandes. Citons : cont'ect-ions, articles de bonneterie, linge rie, papeterie, quinquaillerie, mercerie, articles en caoutchouc ef similaires, tissus, rubanerie et passementerie, machines et outils, etc., etc., tout cela nous venait d'Allemagne. Insensiblement, les industriels français et anglais, même belges furent délais «s par nos compatriotes qui, forces de suivre la concurrence allemande, tenue en haleine par la présence sur le marché national et local de ces grands magasins à capitaux allemands et des multiples soldeurs teutons, durent préférer le clinquant et l'arti icied au naturel, la camelote au solide, le bon marché à l'article de prix. La nuée des Alboches, pleins de or tenttion et de morgue, qui étaient arrivés à en imposer môme à nos vastes administrations publiques dédaignaient le Deice et son hospitalité. Naturalisés ou non, ils continuèrent à se faire adresser do l'Allemagne tout le nécessaire à la vie. Le commerce belge ne profitait nullement de la présence de ces intrigants. Leur audace ne connut plus de bornes et il nous serait facile de prouver que plusieurs de ces1 trafiquants teutons, exerçant dans nos villes d eau, étaient parvenus, grâce à l'intervention de certaine personnalité politique de la côte, de bénéfi ner d'un régime de douane de faveur. De?, articles furent exonérés de droits d'ent-ée et des sommes dûment perçues furent inê_ me restituées. Des plaintes fondées de comimerç tnt-s belges établis à la plage ne reçurent aucune suite. Dans nos usines, chez nos commerçant®, chez les courtiers de navires, les volontaires et les employés teutonsi vinrent enlever, aux nôtres, le bénéfice d'un travail rémunérateur. Partout, dans tous les domaines, l'ab sorption germanique se fit prudemment méthodiquement, mais sûrement, tant par les capitaux allemands que par leurs sujets naturalisés ou non. Non contents d'entreprendre ainsi la conquête économique de notre cher pays, les Allemands con ribuèrent même pour une large part, grâce à leur puissante colonie d'Anvers et à leur ,,Deutsche Schûle" à entretenir et à envenimer chez nous, l'épineuse question des langues, espérant ainsi préparer la division lingui?-tique de notre patrie, d'abord au pi!n" de vue militaire et administratif. La guerre, l'horrible fléau dont noue souffrons est venu dévoiler le plan machiavélique conçu par notre ennemi. Celui-ci ne mérite plus aucun pardon et fe'il a commis1 le crime de nous déclarer la guerre par lesi actes de brutalité d'une soldatesque ivre, si nous n'avons pas été en mesure de le contenir par la .force, que du moins il n'y ait' plus tin seul Belge qui ne fasse à l'Allemand la guerre économique en refusant la came ilote d'Outre-Rhin et en montrant la porto ■aux représentants du commerce teuton. .'Cette guerre pacifique peut coûter <i l'Allemagne, rien que pour la Belgique, jplus d'un demi milliard par an, repré sente coixume suit ; Animaux vivants fr. 1.266.001.' Boisions et conserves alimentaires * 4S.389.000 Matières brutes! ou simplement préparées 220.59S.<y>0 Produits fabriques 26l.810.0C0 'Or et argent 1.664.0'O Que tous les industriels et commerçants brugeois, sans distinction, constituent un syndicat anti-allemand, ayant pour but de réclamer du gouvernement des lois protectrices contre la concurrence allemande et d'entretenir la guerre économique contre l'Allemagne incendiaire et criminelle, violatrice de tous les traités, de la justice et du droit. U n patriote Les atrocités allemandes dans le Hainaut Le général Van der Goltz a autorisé la vente à Bruxelles de cinq journaux allemands et du. . «Nieuwe Rotterdam-sche Courant ». Cette fois du moins, il peut se vanter d'avoir eu la main heureuse, à notre point de vue. La lecture de cet organe important de la presse hollandaise permettra enfin aux bruxellois d'apprendre les crimes des soldats du Kaiser. Un rédacteur du N. R. C. a parcouru en automobile la région comprise entre Bruxelles et Maubeuge. Nous détachons du récit de son voyage, les passages les plus intéressants : «Aux environs de Nimy, dit-il, à l'endroit où les chaussées de Bruxelles Pt d'Ath se croisent, se dressent des murs calcinés. Il y a au moins cent maisons incendiées entre la gare et la place du marché île Nimy. Celles qui ne sont pas brûlées ont un aspect tout aussi misérable; les portes, les fenêtres, le mobilier sont brisés. Ici on doit s'être battu\ violemment, à voir les trous, que les balles ont faits dans les murs. Sur plusieurs portes, on lit encore « Gute Leute » Deutschsfreundlich ». Même spectacle à Soignies, Jurbise, Montignies lez Lens, où plusieurs bourgeois ont été fusillés. La veille de mon arrivée trois cents hommes de Soignies ont été faits prisonniers, sans rime ni raison. On les a conduits à Bruxelles,à la gare du Nord; personne ne sait où ils ont été transportés. A Nimy les Anglais ont tenu longtemps tête aux Allemands. La commune l'a payé cher. Cinquante des habitants notables ont disparu; la plupart ont sans doute été fusillés. L'avocat Massart a été passé par les armes. A Jemappes, quinze bourgeois, parmi lesquels le fds du notaire Delhaye, ont été fusillés. Dans le hameau de Mascaux, entre Frameries et Flénu, où n'habitent que de pauvres mineurs, je vis la destruction la plus complète que mes yeux aient vue. Plus une seule maison n'était habitable. La grande moitié des habitants a disparu ; le reste vit dans les caves. Frameries est également ravagé ; à Thulin il n'y a plus qu'une dizaine de maisons. » Un train militaire allemand Le « Limburger Courant » cite, à titre d'exemple de la rapidité et de l'ampleur avec lesquelles l'autorité militaire allemande assure le transport de ses troupes, qu'un train composé d'une façon extraordinaire a traversé la semaine dernière, la gare d'Aix-la-Chapelle. Ce train comptaitdeux cents wagons; sept puissantes locomotives le remorquaient, dont trois en tète, deux au centre et deux enqueue. Le livre blanc anglais Il résulte d'une communication faite à | la Chambre des Communes, que le Livre blanc sera traduit en français, en espagnol, en portugais, en italien, en danois, en norwégien, en suédois et en néerlan dais. La presse hollandaise. La légation belge à la Haye a remercié la presse hollandaise de garder la neutralité à l'égard des belligérants et a exprimé l'espoir, qu'elle la maintiendra. Z Nos braves. Le lancier Bogaert Le soldat Bogaert, du 3me régiment de lanciers,à Bruges, est devenu légendaire et ses audacieux exploits sur les champs de bataille ne se comptent plus. Tireur émé-rite,ainsiqu'entémoignent les nombreux prix remportés aux concours de tilde son régiment et dont les plaques ornent la manche de sa va -reuse, Bogaert se dis tin gua dès le début de la campagne. Envoyé en reconnaissance dans un village du Limbourg, il balaya, à lui seul,une patrouille de cinq uhlans et lit prisonnier l'officier qui>»jgfc commandait: le baron Harold von Czettnitz,lieutenant porte-drapeau au régiment de Uhlans Empereur Alexandre, de Brandebourg. Le nombre d'Allemands qu'il a couchés par terre est vraiment fabuleux. A diverses reprises il est resté absent de son régimentpendant plusieurs jours, battant la campagne à la recherche de patrouilles ennemies. Il fut « porté mort » deux fois. Mais bientôt il réapparaissait au cantonnement, y amenant des prisonniers. Un congé de douze jours lui fut octroyé, tout récemment, en récompense de sa vaillante conduite. Avant de lui signer son congé, son général l'a embrassé au nom de l'armée et l'a promu maréchal des logis sur le champ de bataille. Ce brave est le fils de l'instituteur en chef de la commune de Dudzeele. Importante question juridique. I V GUIiRKE. Pillage. — Incendie. — Indemnité. On nous demande instamment et d'urgence comment doivent agir juridiquement les propriétaires dont les immeubles sont endommagés ou anéantis durant la guerre germanique Aucun texte de loi ne prévoit le cas. Réponse. Voici notre principale note juridique sur la question posée : Les professeurs de droit international enseignent que la guerre est d'ordre catastrophique, que, par suite, les actes de violence, d'incendie et de pillage commis par lessoldats combattants ne donnent lieu, en principe, à aucun recours.L'Etat n'est donc pas responsable dans l'espèce. Les art. 1148, 1302, 1379 du code civil, sur la force majeure, ni les art. 113 et suivants du code pénal, concernant {les crimes et délits con. tre la sûreté de l'Etat, ne sont pas appli. cables ici. Il en est de même des art. 510 et suivants du code pénal sur l'incendie. Si les principes de droit sur la responsabilité ne sont pas applicables en cas de guerre, il est toutefois d'ordre public que la nation vainqueuse impose à la nation vaincue une indemnité de guerre, qui s'élève ordinairement à des milliards de francs.Ces milliards servent, dans le sens de l'art. 1382 du Code Civil, à indemniser particulièrement les malheureux propriétaires lésés, mais ceux-ci, comme de raison, doivent prouver. Ils ont à faire une requête, c'est-à-dire une déclaration écrite, détailléi et estimative des dégâts qu'ils ont subis, i l'administration communale de ta situatior des biens, qui examinera et agira adminis trativement. Elle dressera un relevé " ac hoc,, qu'elle soumettra, en temps et lieu, au ministre des finances. Il importe que la déclaration dont i s'agit soit appuyée d'un extrait cadastral ou do la police d'assurance, comme pièce justificative. "Toutefois, ' l'administration communale ou le ministre est en droit d'exiger la nomination d'experts pour procéder à l'expertise. Il est évident que le propriétaire a également droit à l'indemnité pour la destruction de ses biens meubles. Il est à prévoir, d'après l'opinion générale, que l'Allemagne succombera dans sa terrible guère européenne, qu'elle sera complètement vaincue par les nombreux alliés, qui lui exigeront conséquemment des milliards de francs d'indemnité. On se souvient que, lors de la guerre franco-Allemande de 1870, l'Allemagne exigea à la France cinq millards, dont la loi allemande, du 12 juin 1871, alloua une notable partie â l'ancien territoire allemand, à l'Alsace-Lorraine, reprise par elle, pour les pertes qu'il avait subies durant la guerre. Les autres français lésés ont été aussi indemnisés, mais par la France elle-même. Il est donc à espérer que les ma'heureu-ses victimes de la guerre actuelle seront convenablement indemnisées plus tard, c'est-à-dire après la guerre, et que la Belgique sera évidemment placée sur la pre-mière ligne des nations intéressées. A bas la guerre avec ses atrocités ! Vive la paix, « pax hominibus ! » Le dogme de la paix et de l'arbitrage seul peut arrêter l'effusion du sang^humain et prévenir toute guerre future. L'esprit de fraternité devrait régner partout. Il est le lien des âmes. Peux RODENBACH. . Après Louvain, Reims. Comme nous l'avons! dit hier, les Allemands continuent leur oeuvre de dévastation et do ruine. Apres avoir mis à kkn jLouvain, voilà qu'ils bombardent et ir-eendient la cathédrale de Reims. L'admirable monument, l'une des mer- I veilles de I architecture gothique, a nervi de but au tir des canons de Ivrupp. Il n'est pas possible, en effet, de croire ! que le simple hasard ait dirigé le ieu de l'artillerie ennemie. C'est délibérément, volontairement, que les officiers ont fait pointer les lourdes pièces de campagne sur la splendide fa-Çade surchargée de sculptures de la ca thédraïe. Que reste-t-il, aujourd'hui, des superbes ornements de pierre des Bernard de Soissons et des Jean d'Orbais1 ? Parmi les magnifiques vitraux du XlIIe siècle, cou-l?ien s'en trouve-t-il que les obus ont épargnés ? On n'ose penser aux conséquences désastreuses de cet acte inutile de pue vandalisme.Si vraiment la cathédrale de Reims de vait avoir le sort de la Bibliothèque de Louvain, ,,un long bri d'horreur et d'indignation"', comme l'écrit 1',,Humanité", s'élèverait dans l'univers entier." Respectées par les siècles, les glorieuses nefs avaient mérité dans le passé la protection des ennemis de la France qUr occupèrent la ville. Les envahisseurs de 1814 n'osèrent toucher à aucune de .• gei piernes. Ceux de 1914 ont eu moins do scrupules. Le crime que les soudards des armées de Bliïcher et de Saint-Priest n'avaient osé commettre, les soldats de Guillaume l'ont perpétré sans hésitation. Le bombardement de la cathédrale de Reims est une honte pour l'Allemagne. Sous les ruines et dans le sang disparait ainsi chaque jour la fameuse „cultu* re" allemande. Prisonniers allemands escortés de gendarmes dirigés sur la caserne des Apostolines à Bruges. La Situation. ESCARMOUCHES A BRQECHÏJM LES ALLEMANDS EN FUITE. Dans la nuit de dimanche à lundi des troupes ennemies furent signalées à une quinzaine de kilomètres de Broechem. Le Le fort ouvrit le feu sur l'assaillant qui dut quitter en toute hâte ses retranchements. « £ SUCCES DÉ NOS ARMES A LAN AEKEN. LES BELGES Y HISSENT LE DRAPEAU NATIONAL On signale Je Maestricht au ,,Nieuwe Rotlèrdamsche Courant" le 20 septembre: La Croix-Rouge fut prévenue aujourd'hui qu'à LÉh&eken au nord-ouest de Maestricht, sur territoire belge, non loin de la frontière hollandaise, à la suite d'une escarmouche, il y avait des blessés à prendre. Le Dr Broekx partit aussitôt en auto, mais dut rentrer sans avoir rien fait, O/i s'y était battu en effet, mais les Allemand*» avaient emporté leurs blessés et du côté des. Belges il ,.n'y avait aucun blessé". Ceci correspond à ce que j'ai appris vendredi dernier : 200 Allemands environ avaient été vus â Canne et demandaient le chemin vers Reckheim ; ils étaient à la recherphe de patrouilles bél- - ri ' i . f 1 o ges. Or, Reckheim se trouve dans les environs de Lanaeken. Les Belges enlevèrent le drapeau allemand et hissèrent le drapeau belge. A onze heures et demie les Allemands avaient complètement disparu. Note. — Ce succès est d'autant plus surprenant qu'on ne soupçonnait guère que des troupes belges opéraient dans cet/ te partie du pay,-i. Là CAVALERIE AUTRICHIENNE COMPLETEMENT DESORGANISEE. Pétrograde, 21 septembre. — La cavalerie autrichienne es't complètement désorganisée par les derniers combats. La circulation des trains de Volstchirk h Lemberg est rétablie par les Russe", j Le gouvernement de Chernovits distri-1 bue gratuitement des vivres à la popula-( tion éprouvée. Les fuyards de la province de Buco-'vine sont secourus. LES AUTRICHIENS PASSENT A BRUXELLES AVEC LEUR ARTILLERIE LOURDE. JUepuis les origines de la guerre, nous n'avions pas encore aperçu à Bruxelles, d'officiers ou de soldats autrichiens. On nous en a montré quelquas-uns cette semaine. Les soldats de l'empereur François-Joseph sont arrivés mercredi dernier escortant trois lourds obusiers le siège que d'aucuns disent avoir été Mercredi 10 centimes le numéro 78e année — 8® 221 23 septembre 1914.

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Bruges et de la province behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruges van 1838 tot 1953.

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