Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1906 0
20 februari 1915
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s.n. 1915, 20 Februari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ht2g73bg96/
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I Samedi 20 février 1915 -a an ppnfimps 1a numÂrn S9me année — N° 51 JOURNAL DE GAND (ABONNEMENTS : BELGIQUE : 8 fr. par an ; 4 fr. pour six mois ; S fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RUE IDE ITT_i.A_TSTDRE, 3, Q-^nSTD TÉLÉPHONE 665 A N N O N:C E S : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Avis officiels de l'autorité allemande AVERTISSEMENT Les matières brutes que les entrepreneui ■emploient pour leurs fabriques et qu'ils se pr< curent hors de Belgique, ne seront pas saisie; Pour se procurer les matières premières e ■Hollande on peut employer le canal de Ternei Ben-Sas de Gand. En ce qui concerne l'introdui Won hors de la région du Gouvernement génén de Belgique, les intéressés doivent s'adresser ■la Direction générale des chemins de fer belge ■ à Bruxelles. | Pour l'exportation vers l'Allemagne et le ■payS neutres européens, une autorisation e: ■ nécessaire. On doit adresser les demandes ■ «Wirlschaftsausschuss der Etappeninspektion* | Gand, le 14 février 1915. Le Commandant. S Les Bourgmestres ont à soigner pour qu Îtout le graiij se trouvant dans leur commun soit battu avant le lr mars. Gand, le 12 février 1915. Le Commandant. I 11 est défendu de passer en vélocipède de 1 ■région des Etapes dans la région des opéré liions. I Gand, le 14 février 1915. Le Commandant. Un Beau Geste I Dans notre ville, siège de floralies célèbres ■bien des gens ont songé déjà, pendant la guerr ■actuelle, à la situation absolument digne d'intéré Ides horticulteurs et surtout des plus modeste ■ d'entre eux. Notre province compte, dit-on, mille dix-nei établissements horticoles ; mais de plus il y une foule de petits producteurs dont les installa tions horticoles rudimentaires ne sont pas encor relevées dans le classement officiel des véritable [établissements. Il y a vingt-cinq ans on évalua rnnsli banlieue de Gand le nombre de serres deux mille, réparties dans deux cents établisse menls ; aujourd'hui on estime à quinze mille 1 nombre des serres grandes et petites. Cett industrie si séduisante de l'horticulture occup dans la région vingt-cinq mille personnes et soi exportation atteint bien près de vingt millions d francs par an. Les statistiques de la Chambre de Commerci et des fabriques apprennent que le poids de plantes expédiées par le Canal de Terneuzei s'élève annuellement à 1.750.000 kilos ei moyenne et que les exportations de deux Flan dres vers l'Amérique atteignent normalemen la valeur de deux millions, bien qu'un lége fléchissement se constate dans les deux derniè res années. Une pareille source de richesse pour notri province, et spécialement pour Gand dont elli a fait et entretenu la renommée, mérite bien h sollicitude générale. Déjà l'attention publiquf sur la crise réelle de l'Horticulture avait éti attirée par les rapports de M. E. Wartel à li Chambre de Commerce. Il signalait que depui: plusieurs années la récolte des Bégonia et Gloxi nia, à la culture desquels les petits horticulteur; s'appliquent, avait été désastreuse et que le: droits d'entrée prélevés en Allemagne avaien fait un tort immense aux producteurs. I L'extrême sécheresse en 1911, une grêlf désastreuse en juin 1912, la surproduction dan; certaines spécialités en 1913 ont laissé des mécomptes très sensibles chez nos horticulteurs. El voilà que la guerre européenne a entrave toute transaction, tant au point de vue du règlement des achats faits en 1914 que pour vente di printemps de 1915, déjà irrémédiablement compromise.L'horticulture n'est pas seulement en temps normal une industrie lucrative pour les produc-'tirs, elle est essentiellement une industrie sym-Pilhique et répandant autour d'elle une atmosphère morale et sociale particulièrement favora-bit et digne d'encouragements. Deux protecteurs de l'horticulture gantoise, présidents successifs delà Société d'Agriculture et de Botanique de &nd, l'ont fait remarquer dan» des circonstance solennelles se rattachant à l'histoire des floralies gantoises. U comte Oswald de Kerchove disait,en 1898, dans une de ces harangues originales dont il "ait le secret : « Tous ceux que les problèmes sociaux préoccupent en ces temps quelque peu troublés, ' "oient avec joie la multiplicité de ces chan-' tiers du travail familial, qui encerclent la ''ilIedeGand d'une couronne fleurie présen-" tant, industrie idéale, l'union de l'usine et du 'loyer domestique. » Renchérissant sur ce tableau déjà très vivant: "■ Alexis Callier, le président actuel, disait plus Gemment : « 11 y a des industries qui prennent * à chaque génération un peu de sa substance >et de sa force, déforment et dépriment la race ; "''yen a qui améliorent l'homme, l'élèvent et » le rendent meilleur; l'horticulture est de celles » là, car elle développe plus que toute autri » industrie l'intelligence et l'esprit d'observa s » tion. Détail qui peut paraître accessoire » l'ouvrier horticole présente une physionomii » sérieuse et réfléchie, attentive et d'allure sim » pie ; sa caractéristique est la propreté absolue _ » toujours surveillée, car il sait que c'est 1, » condition de son succès ; de la propret, » physique à la propreté morale il n'y i ^ » qu'un pas. » s Comme ces paroles sont exactes et ont di poids en ce moment ! Ce que nous appelleron: sans arrière-pensée « la petite horticulture > ;t avait besoin d'une aide efficace, immédiate e à sonnante; aide qu'elle n'osait pas réclamer, ; raison même de sa propreté morale, si biei mise à jour par ses éminents protecteurs. C'es précisément à cause de cette dignité profession nelle, qui fait que de nombreux horticulteur: e modestes souffrent en silence de l'exceptionnelli crise actuelle, et c'est à cause aussi de cetti propreté morale, seule mais sérieuse garantii de sollicitude, qu'une assistance discrète devai se manifester. Déjà dans la presse locale un cri d'alarmi avait retenti sous le titre : Une richesse et péril. On proposait l'installation d'une chambri de compensation des dettes et créances de: petits horticulteurs entre eux; espèce de «Clea ring House » ou chambre de liquidation inspiréi par les organismes similaires existant à Londre: et à New-York où ils liquident annuellement 37( milliards de francs, soit plus d'un milliard pa jour pour la première ville, et 500 milliards pa an pour la seconde. Tout cela s'opère sans avoi > besoin de recourir à la monnaie métallique, di e moins celle-ci n'intervient-elle que dans de: ' proportions infimes, trois pour cent environ de: s sommes balancées. D'autre part, dans un article intitulé « Ui ' remède » on préconisait aux horticulteurs de si a grouper, de créer une œuvre nouvelle sous 1: devise « l'union pour la vie ». e L'auteur de ce remède disait notamment auj s petits horticulteurs : ' « Qu'ils unissent leurs efforts et leurs capitau) » pour organiser entre eux des moyens plus éco » nomiques de production, d'achat, de vente. > Unir leurs capitaux. C'est bientôt dit, alor: 3 que pour le moment ces malheureux industriel: 3 ne font qu'accroître journellement une détresse 1 occulte, mais très digne d'intérêt. 3 D'où devait venir le salut? La Société royale d'agriculture et de botanique s'est improvisée : une fois de plus la fée bienfaisante de l'horticul-' ture gantoise et, sous les inspirations que l'or 1 devine, son Conseil d'administration a décidé en 1 séance du 8 février courant que, la société se souvenant que son développement est dû à ' l'Horticulture de Gand et de la banlieue, elle a pensé qu'il y avait urgence à assister les plus éprouvés parmi les petits. La société va donc employer sa réserve sociale à venir en aide aux horticulteurs de la Flandre orientale, régulièrement patentés. 1 C'est là ce que nous appelons le beau geste. ; Il est inspiré de l'adage latin : « Qui cito dat, bis dat », celui qui donne vite, donne deux fois. 1 Les idées d'organisation d'œuvres ne sont pas ' à repousser, bien que les Horticulteurs possèdent entre autres organismes une Chambre syndicale parfaitement organisée, présidée par M. A. Desmet. La Chambre syndicale, on s'en ' doute bien, avait déjà étudié et approfondi les divers moyens de parer pratiquement aux néces-1 sités du moment. Mais il fallait quelque chose de plus que des initiatives, des idées, des combinaisons ou même des signatures. Il fallait de ce que les horticulteurs grands et petits avaient semé eux-mêmes, et il fallait cela maintenant, avant qu'un groupement nouveau dût se créer et puisse s'égarer dans des tâtonnements décourageants. Nous disons à la Société royale d'Agriculture et de Botanique : Bravo, trois fois bravo ! Elle a justifié une fois de plus sa devise plus que centenaire : « Veneficia mea haec sunt.» — Voilà mes bienfaits. A. V. B. ÉCHOS L'assemblée socialiste à Londres D'après le « Times » quarante socialistes connus d'Angleterre, de France, de Belgique et de Russie se sont réunis à Londres. La Belgique était représentée par Van der Velde et le sénateur La Fontaine. La guerre actuelle ne peut pas devenir, disent-ils, une guerre de conquête de la part de l'Entente ; la diplomatie secrète doit être supprimée. Une motion contenait une protestation contre l'arrestation des membres socialistes de la Douma, la suppression de journaux socialistes et la condamnation de leurs rédacteurs. Les aspirations japonaises en Chine Le « Temps » trouve que les exigences japonaises en Chine ne sont nullement en contradiction avec les aspirations françaises et russes. - Seuls les désirs anglais pourraient leur barrer : la route. Mais l'Angleterre est liée au Japon par - des liens d'amitié : ensemble ils ont travaillé i '■ la prise de Kiao-Tcheou et le Japon aura besoin : de la Bourse de Londres et de Paris pour réali-" ser ses plans. » Le « Temps » insiste de nouveau sur une \ participation du Japon à la guerre : cette puis- ; sance s'assure des avantages en se tenant en 1 dehors de la lutte. l Sarah Bernhardt j La grande tragédienne a subi une opération , au genou. t La drôlerie des noms 1 Du « Standart» : French est général anglais, 1 Langlois est général français, François est géné- ' ral allemand. Ruski a le seul nom concordant : il est général russe. LA UUKKKË 1 Sur le front occidental ■ Bulletin officiel allemand affiché à Gand 1 Grand quartier général, 17 fév. — Les : Français et les Anglais, par des attaques de leur ' part, ont perdu plus de 650 prisonniers. En Champagne on se bat encore en des : positions isolées. 5 Dans l'Argonne, nous continuons à avancer; ' 350 prisonniers, 2 canons, 7 mitrailleuses. Au nord de Toul de petits succès. Communiqué officiel français 1 Paris, 15 tév. (Reuter). — Entre la mer et la > Lys, on ne signale pas de combat d'infanterie, s Il y a eu des combats d'artillerie entre l'Oise et l'Aisne ainsi qu'en Champagne. ' En Lorraine, dans la région de Pont-à-Mous- ■ son, nous avons entrepris une contre-attaque i sur l'ennemi, qui occupait Norroy et qui avait pris pied sur les hauteurs avoisinantes. Les communications sur les opérations dans la vallée de Lauche ne sont pas encore arrivées. Paris, 15 tév. (Reuter), 3 heures après-midi. En Argonne on se bat tranchée contre tranchée. L'attaque allemande entre le village et les bois de Malancourt a été arrêtée. En Lorraine l'ennemi, après avoir repoussé le gros de nos troupes, a réussi à occuper la hauteur Signal de Xon et le hameau Narroy; par une contre-attaque nous l'avons repoussé vers le versant nord de Signal de Xon, où il s'est maintenu dans une partie des tranchées. Une interview de Joffre Le « Journal de Genève » publie une interview très sincère de Joffre. On lui demanda si la défaite des Français à Charleroi n'était pas due au fait que les Français n'avaient pas des troupes suffisantes à opposer aux forces supérieures allemandes. Joffre nia le fait; il y avait des troupes françaises suffisantes ; mais des erreurs au haut commandement auront probablement été commises.Le généralissisme reconnut que beaucoup de généraux étaient trop vieux et trop usés pour la guerre. Il s'était donné comme but de les remplacer ; mais la guerre est venue trop tôt. La besogne d'épuration n'était pas encore complète. Puis, parmi les généraux, il y en a qui sont comme démoralisés par le poids de la responsabilité qui pèse sur eux, même s'ils possèdent les plus brillantes facultés. Parmi ceux-ci, beaucoup étaient liés à Joffre par des liens personnels et amicaux ; mais celà ne l'aurait pas empêché de les mettre de côté, si, après avoir été pesés, ils avaient semblé trop légers. AVIS Les personnes qui désirent se charger de la vente du JOURNAL DE GAND soit à Gand, soit dans d'autres localités du pays, sont invitées à se présenter au bureau du Journal, rue de Flandre, 3, ENTRE 8 et 10 HEURES du matin. Sur le front oriental Bulletin officiel allemand affiché à Gand Grand quartier général, 17 févr. — A la frontière de la Prusse orientale la poursuite continue.A Kolno (au nord de Lomza) une colonne russe fut repoussée; 700 prisonniers, 6 mitrailleuses.A Grajewo un détachement ennemi fut repoussé sur Ossojetz. Sur la ligne Plock-Racionz des combats violents. A part cela rien de nouveau. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 16 fév. à 1.20 h. di la nuit. — Dans la « bataille d'hiver des lac: Masures » qui dura 9 jours, le 10e corps d'ar mée russe, qui se composait au moins de 11 divisions d'infanterie et de plusieurs divisions di cavalerie, ne fut pas seulement repoussé de se: retranchements à l'est du plateau des lacs Ma sures, mais fut rejeté derrière la frontière, e après avoir été à peu près totalement encerclé presque complètement décimé. Il n'y a que quelques détachements qui si sont échappés dans les forêts à l'est de Suwalk et d'Augustow, où ils sont poursuivis de trè: près par nous. Les pertes sanglantes de l'ennemi sont trè: grandes. Le nombre des prisonniers n'est pa: encore connu, mais est de beaucoup supérieur i 50,000. Plus de 40 canons, 60 mitrailleuses, d( même qu'un matériel militaire indescriptible ont été pris. S. M. l'Empereur assistait aux combats déci sifs au milieu du front. La victoire fut remporté! par une partie des anciennes troupes de l'est e par de plus jeunes, qui avait été amenées ic dans ce but, et qui se sont montrées dignes d< leurs camarades plus âgés. Les faits d'armes accomplis par nos troupes malgré le mauvais temps et l'état lamentable de: routes, pendant ces marches et ces combat: sans fin contre un ennemi acharné, sont au des sus de tout éloge. Le général feld-maréchal von Hindenburg diri gea avec sa maitrise connue les opérations, qu furent exécutées d'une manière éclatante par li général-colonel von Eichhorn et le généra d'infanterie von Below. Le Grand Etat Major. Les combats à Bolimow Le grand quartier général allemand commu nique ce qui suit au sujet du bruit répandu pa: la presse adversaire que les Allemands avaien perdu plus de 50,000 soldats dans la contrée d( Bzura-Rouka-Lucka : « Dans la presse étran gère des bruits sensationnels au sujet de perte: énormes des Allemands pendant les combats ; Bolimow, au commencement de février, ont été généralement admis. Il a été constaté que les pertes allemande: pendant ces attaques sont peu importantes, rela tivement au résultat que nous avons conquis. >: Communiqué officiel autrichien Vienne, 16 févr. — La situation générale n's pas changé en Pologne russe et en Galicie occidentale. Il n'y a eu que des combats d'artillerie.Sur le front des Carpathes on se bat violemment; plusieurs attaques russes, aussi bien dans la journée que la nuit, furent repoussées par les troupes austro-allemandes avec de grandes pertes pour l'ennemi,à qui on a fait 400 prisonniers. Les opérations en Bukowine se déroulent favorablement pour nous; la ligne du Sereth esi atteinte et passée, pendant que les Russes son! repoussés en des combats continuels contre le Pruth. Au sud de Kolomea, où de grands combats ont eu lieu, nous avons fait hier plus de 500 prisonniers.En Bukovine Le correspondant du « Berliner Tageblatt » écrit ce qui suit, en date du 16 février : La nouvelle que les Russes se sont retirés de Chernowitz doit être démentie. Les Russes s'étaient retranchées à 20 kilom. au sud de Chernowitz, où le combat eut lieu avec les troupes autrichiennes, après que du renfort russe fut arrivé du Nord. Les troupes qui se sont avancées du sud de la Bukowine se sont retranchées près de la ville de Sereth et près de Storozynetz sur les rives du Seresh; les troupes qui se sont avancées par la province de Marmaros se dirigent sur le Pruth et en même temps sur Chernovitz. Les Russes sont donc à demi encerclés par les forces ennemies, de sorte que le combat aura lieu au sud et à l'est de Chernowitz, entre Hlinitza, Michaltsche et Terescheny. D'après le « Corriere de la Sera » les Russes, dans leur retraite de la Bukovine, se maintiennent à Csernovitz et fortifient cette ville. Les avant-postes autrichiens sont à la Sereth, où ils attendent le gros de leurs troupes. Le général russe Laurentzieff est arrivé avec son état major à Csernowitz. Les Russes ont occupé la station de douane de Tzureni, sur la frontière roumaine. On mande de Vienne que les Russes ont évacué Colonea. Communiqué russe St-Pétersbourg, 15 fév. (Ag. P. T.). — Du grand état-major général : « Sur le front au Niemen et à la Vistule, les combats commencés le 13 se sont développés dans la même région que le jour précédent. Sur la rive gajche de la Vistule, canonnade habituelle. Dans les Carpathes, nous avons repoussé des attaques violentes autrichiennes contre Swidr.ik. Sur la rive gauche de la San supérieure, nous avons un peu progressé. Nos troupes, par des contre-attaques, ont délogé l'ennemi d'une partie des hauteurs fortifiées. De grandes forces autrichiennes s'avancent par les routes vers Nadworna et en Bukovine ». Le Tsar | Le Tsar est revenu à Tsarkoje Selo. En Mer ; Le « Franeesco » ' Le navire « Francesco » de Naples devait > partir avec des marchandises pour Cardiff. L'équipage refusa de naviguer dans les eaux : anglaises, à cause de la menace allemande. ^ Naufrage d'un hydroaéroplane , Un hydroaéroplane allemand, monté par deux , officiers, a été pris près de Manô (Jutland). Il était monté la veille à Helgoland, mais surpris par la neige il était tombé en mer. Les officiers , furent internés. ' Deux vapeurs arrêtés Le « Giornale d'Italia » déclare que deux vapeurs destinés à l'Italie et chargés de grains ont été arrêtés par des torpilleurs autrichiens et 1 conduits à Trieste. . Les mines Les délégués des états scandinaves se sont réunis à Christiania pour conférer au sujet de la . question des mines. La conférence continuera, i Le ministère norvégien paiera 10 couronnes, , comme récompense, à celui qui rapportera une 1 mine et prendra tous les frais à sa charge. Des vaisseaux toujours plus nombreux ne naviguent plus la nuit. Le 18 février . | La Haye, 16 fév. — Les navires hollandais - ont reçu l'ordre de naviguer avec le plus de pré-I cautions possibles et d'arrêter leur marche dès : qu'ils aperçoivent un sous-marin. Hamburg, 16 fév. — L'amirauté anglaise a : pris la décision de ne plus publier la perte de ! navires marchands. : Les journaux de Londres déclarent savoir que l'Allemagne entreprendra le blocus avec 40 : sous-marins d'un nouveau type. Du coton pour Brème Amsterdam, 16 fév. — Samedi dernier le navire J. L. Luckenbach est arrivé à Ymuiden avec un chargement de coton pour Brème. Le navire naviguait sous le drapeau américain. La semaine passée deux navires sont arrivés à Rotterdam ayant à bord du coton en destination de l'Allemagne. En Hollande Echange de prisonniers De la frontière hollandaise, 16 fév. — La première colonne de soldats anglais prisonniers en Allemagne, qui ont été jugés inaptes au service militaire, est arrivée en Hollande. Il y avait en tout 7 officiers et 93 soldats. Ils attendent à Flessingue l'arrivée d'un même nombre de soldats allemands qui doivent arriver de l'Angleterre. Sur le front austro-serbe Communiqué officiel autrichien Vienne, 15 février (Wolf). — Situation inchangée. A part quelques combats insignifiants, le calme règne. En Bulgarie Attentat à Sofia Pendant un bal masqué au casino municipal, une bombe a éclaté. On n'a pas d'indices au sujet de l'auteur. Le fils de l'ex-ministre de la guerre Dojadsjief et la fille du ministre actuel Fritsjef sont morts de leurs blessures. Beaucoup croient que l'attentat a des racines politiques. De nombreux Serbes, résidant à Sofia, ont été faits prisonniers. Mais il est possible également que l'attentat fut perpétré par un anarchiste ou un fou. En Albanie Retraite serbe Le bureau de Presse de Nisj (Serbie) communique qu'une forte division d'Albanais aurait passé la frontière serbe dans le département de Prizren. Les troupes serbes et les autorités se retirèrent devant ces forces supérieures. Les Albanais, qui s'avancent dans la direction de Lopod, Tepoliana et Glasnotsnits, ont réussi, en certains endroits, à couper les fils télégraphiques et téléphoniques. Troupes grecques D'après un avis de Corfou des troupes grecques se sont présentées avec de l'artillerie devant Berat en Albanie. Les Grecs paraissent entrer ici en scène, de commun accord avec les Serbes qui occupent Elbasan. i

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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