Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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05 februari 1914
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s.n. 1914, 05 Februari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8q48q/
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Jeudi 5 février 1916 5 centimes le numéro 58mc année I\° 36 'JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : annonces ? BBL8IQUB • l" tr«nc8 paj an: 7-60 francs pour six mois 4 traucg pour trois œo'% 8, RUE DE FLANDRE, 3, GAND Poi ■ Vétratuitrr le vort en »» Volr le tarlf au ha* <1» !» iwnttre page <lu journal. ' TÉLÉPHONE 666 VengeanceEucharistique I bel électoral d« l <">£>« i^ernire, un petM în-I Sent qui a ému i« prese«. I Un cun/rère clérical le rapporte en oea ferme®: «Nous lisons le Journal de Roubuix : l( Lwnaûoùe matin, an incident aâsi pro-I duit à la messe cle 0 heures, ta l'eglise St-I liioi, & Hazebrouck. M. l'abbé Lénine, en-I wuré <ie quelques amis, assistait à cette mesae comme ii lavait fuit le dnnanciie précédent. Au moment de la communion, M. bemirê s'est mêlé aux paroissiens pour s'a-ueiiouiller à k Sainte-Table. L'officiant, M. STdoyea Dthaadschaewercker, sans mot dire ne s'est pas arrêté devant lui. Le«s communiants étaient nombreux (comme de coutume); une nouvelle rangée est venue «agenouiller.-M. l'abbé Lent ire en était encore • mais, une seconde fois, M. le doyen est passé devant iui sans s'arrêter pour lui donner l'Hostie. «M. l'abbé Lernire s'est alors retourné vers ses partisans et a dit : « Je vous prends h témoin. » nia Semaine Religieuse avait publié, samedi, la note suivante : «Observation opportune. — La Sainte Communion doit être refusée au pécheur public qui la demande, soit en secret, soit en public. Le prêtre qui ) lui donnerait se rendrait lui-même gravement coupable au double point de vue : du sacrilège et du scandale. (S. Thom. Pars III questio 80, art. 6. - S. Liguori, n° 50.) «Les pécheurs publics ne sont pas seule-f ment ceux qui vivent en Critère, comme les divorcés, ou en concubinage, mais aussi ceux qui sont en révolte ouverte contre i leur évêque. » Dans l'article cité ri-dessus, saint Tho-; mas d'Aquiin range expressément parmi les pécheurs publics, à qui la communion doit Mre refusée, ceux qui sont sous le coup d'unp sentence portée par l'autorité ecclésiastique. » L'attristante odyssée de l'abbé démocrate, persécuté pur l'autorité, ecclésiastique iig.Sottiu pour compte u-ea puissances réac-l;unruiires, est de jour en jour plue édifiante et plus instructive. un sait que ce digne prêtre, à qui l'or-ihodoxie reconnaît n'avoir, touchant, les choses île lu reiigion, fias la moindre peccadille à reprociier — et Ion imagine que, sur oe chapitre, on a <Jû s'ingénier, avec un z^ie tout évangélique, à le trouver en faute,- a été frappé de suspense parce qu'il n'o-Ivit pas à son évêque qui lui ordonne de renoncer à son rôle |>a rie ment aire. Pourquoi ? Parce que le populaire aib'bé est républicain et que ce qui était possible et recommanda ble au temps de i.éon XIII a ces-<' de l'être sous le pontificat de Pie X. Parce que l'attitude démocratique de l'abbé lui n valu dans sa région une influence que les conservateurs du crû jugent contraire à leurs intérêts. Ce n'est en rien un prêtre indigne: là-dessus, tout le monde est d'accord: son crime se borne a être, non point sur les choses du dogme, mais sur celles de la politique, d'un avis qui n'est pas celui de son évêque. Et cela suffit à l'équité orthodoxe pour décider sa condamnation... Car le fait est maintenant flagrant, et ceu\ qui en auraient pu douter sont maintenant édifiés : on veut rejeter du sein de l'Eglise cette brebis .galeuse. En frappant un grand coup, on pense impressionner les masses e*t les écarter définitivement du coupable désormais assimilé aux pire?» des réprouvés, Ah ! il ose désobéir! Les ukases sont sans effet ! En av«»i l'excommuni | «ition publique : il faut qu'on voie comment | notre bonne mère la Sainte Eglise s'entend ; à mater ceux qui lui résistent. L'excommunication, c'est la mise au ban. soVm*"^ pt théAt'-nle. A lit ta d'exemple : pour donner à réfléchi'r h ceux oui seraient tentés d'imiter les réfractaires ou de sympathiser avec eux. On pense, en faisant ainsi collaborer l'eucharistie aux vengeances des dévots, faire le vide air tour du malheureux abbé, détourner de lui la foule de ses partisans, tuer dans l'œuf sa candidature prochaine et le contraindre par force h h soumission sans phrases... Voiîft la belle besogne à quoi s'appliqua la haute autorité religieuse, sans paraître avoir conscience du tort qu'elde fail à sa propre oause. Car il y a neureuse-ment - et plus qu'on ne 'pense — des | chrétiens de bon sens et de bonne foi, qui s'indignent en leur for intérieur des tribulations odieuses que l'on inflige à un infortuné prêtre qui n'a commis d'autre faute que de rester fidèle à un idéal que, ■' naguère encore, l'orthodoxie ne semblait L" pas désireuse d'inquiéter. Et certes, les catholiques réfléchis et pondérés, sou-6 cieux de la dignité de leur religion, doivent estimer que l'Eglise qui se _disqualifie en persécutant un abbé Lemire, s'ho-»• noreratt. de compter dans les rangs de t- ceux qui La servent plus de prêtres aui i- iu.i ressemblent, et qui sachent comme lui e conquérir les sympathies de tous par la >- pratique de la lovauté et de la bonté véri-l. tables. Il apparaît, en effet, que c'est l- parce que ce républicain en soutane s'on-[. ginalise, an temps de la religion frelatée >t K des vendeurs du temple triomphants, à s vouloir s'inspirer avec opiniâtreté des e principes de 'a tolérance et de l'altruiste me êvangél'iques, qu'on le tourmente de la i- sorte n II n'v a pas, au surplus, à s en éton-u ne- : l'aventure actuelle n'est ni la première ni la dernière qu'on ait à inscrire a à l'actif de la justice de notre sainte et maternelle Eglise romaine, aussi amène envers les puissants égoïstes qu'elle est dure pour les humbles, surtout lorsqu'ils ont le malheur d'être indépendante et gé-e néreux. r s ' échos" u ______ ), Une intéressante découverte au Congo belge. e Nos connaissances sur les an 5- ciennes populations de l'Alrique •e sont encore lort iragmentaires et ne permettent le plus souvent que des conjec-> tures. Sans doute, des vestiges des inuus-is tries appartenant à i époque de la pierre it taillée ou polie ont été signalés en diffé-p rente points, dans le nord, dans la coLo-nie du Cap, au Congo même. Mais ces éléments sont jusqu'ici trop dispersés pour a- qu'on en puisse tirer, avec certitude, des le confusions d'ensemble. c- Une découverte importante vient ajou-:i- ter une donnée de plus et, peut-être, jeter une lumière nouvelle sur le problème de r- l'occupation antérieure du continent noir. îq ELle intéresse le Congo belge. Une explora-c- tion récente de la région de l'Uelé signale e, l'existence, dans une zone étendue, de grain vures sur roches. il- On connaissait déjà quelques monuments 0- de cet art primitif en Afrique : ceux qui te sont dus aux Bushmen, dons le Sud, o i r- ceux que M. Flamand a décrits dans le Sud-ê- Oranais. Ils représententr en règle géné-e- raie, des animaux ou quelques figurations s- humaines. r- Les gravures de la région de l'Uelé se lii caractérisent par la reproduction fréquente 's d'empreintes de pas humains taillés dans à la roche avec un grand réalisme. "e Des haéhes d'oligiste polies sont éga-c- lement reproduites et, point important, des it gisements en ont été trouvés fréquemment le dans 1-a proximité deis roches gravées. Ces Ji faits, ainsi que d'autres, portent ?i croire r- que l'on soit en présence de manifestations artistioues dues aux populations réolothi-2t ques de l'TIelé : les déductions qu'ils per-s- mette*"* ^^nt de rature h répandre u^e clar-le té nouvelle sur les anciennes populations ^ de l'Afrique centrale. >s fr^téressante décoi.verte e<t due h u M. de Calonne--Peau.fa.ict. connu déift rar plusieurs travaux importants sur Tethno-granbie cc'ngo'aise. j il I^s a.bsurdlités de la loi sur les ■d accidents du travail. En attendri rut une refonte d'en-i. semble de cette loi, dont huit an nées de pratique ont démontré les lacunes et les incohérences, on pourrait, u firagmentairement, redresser d'urgence n queloues-unes des plus choquantes parmi x ces défectuosités. 1- C'est ainsi que la disposition relative ii aux indemnité® dues aux ascendants de if La victime d'un accident mortel, conduit 6 ■e des conséquences aussi absurdes qu'iniques.o D'après l'article 0 de la lod, le capital I- d'indemnité est a;13oué, à défaut de conjoint il ou d'enfant*. «aux ascendants dont In victime était Le soutien ». -- La jurisprudence interprète ce texte ( * d'une façon txès rigoureuse. v ii De teille façon que ^lorsque de braves i- gens, ayant amassé un petit pécule, à *f force de travaiil et d'économie, perdent r 'e dans un accident leur enfant, ils n'ont 8 p droit à aucune indemnité, si la victime ^ it n'était pas indispensable à leur subsis- p -s tance ! fi i- Un pèr»; prodigue, ivrogne, fainéant, j< i- sa-ns le sou, qui vivait du travail de son u i- fils, qui l'exploitait, recevra une indem- >- nité. fy le Tandis qu'on récompense le père de fa- mille sage et économe en lui refusant la ^ il moindre réparation pécuniaire, même 8 a pour les peines et souffrances qu'il a en- { i- durées ! q 3t Les cas semblables sont bien plus nom- i- breux qu'on ne peut se l'imaginer. r « C'esit une situation qui crie vengeance p à et qu'il importe de modifier au plus tôt. !S ViM jj Ce que coûtant les conquêtes. li a La France militaire fait le comp- s te. d'après les sources officielles, t des dépenses effectuées par l'Ita-lie pour ta conquête de la Tripolitaine. p Celles-ci se décomposent comme suit : Guerre. 780,000,000 Marine, 121-,000,000 ^ Diverses. 21,000,000 Dette ottomane, 50,000,000 P 4. Total, 978,000,000 J D'autre part, le tableau des dépenses oc- ^ camionnées par l'occupation du Maroc par la France, au 31 décembre 1912, donne c les chiffres suivants : Guerre, fr. 240,430,066 Marine, 22,129,173 J. Affaires étrangères, 5,418,413 Total, fr. 273,977,651 1 vw Ie Eplucheuses d'oignon. a 1 " 11 existe à Londres plus de 500 I c" femme.; dans l'Last End qui exer- s" cent cette profession. S'en serait-on q ■e douté ? 11 paraît qu'un très grand doigté v est nécessairf pour dépouiller ce légume c 3" de sa pelure, ^ans qu'il perde son jus. Et i é il est indispensable qu'il ne perde pas son s ir jus pour eu faire ' > bonnes con- t îs sei-ves et le servir dans un bain de mou- f tarde ou de vinaigre. i Gomme à Ixmdres, l'autre jour, une 1 -r « éplucheuse » était citée dievant le Triibu- ^ le nal et qu'on l'interrogeait sur sa vocation, i. r. elle déclara que tout le monde ne pouvait r a- pas entreprendre une carrière aussi éprou- t le vante : c a- « Il y en a qui supportent ça et d'auitres ( qui ne le supportent pas ! » c ts Les yeux sensibles, en effet, sont mis à ( ni une rude épreuve. i );i Une bonne «éplucheuse» d'oignons, une d- artiste, gagne environ 5 à 6 fr. 50 par jour, é- La plupart d'entre elles sont entrées dans ra la carrière dès l'enfance... i vw se J te — Mais, cocher, vous ne m'avez n.s pas donné mon compte de monnaie. — Mais, monsieur pour cinquan-,a. te centimes du kilomètre, vous ne 1 pouvez pourtant pas demander un cheval, s n| une voiture et, par-dessus le marché, un t og expert-comptable ! J re ï a paris i !r- | r>" LES FUNERAILLES DE DEROULrE.DE. 1 - LES ANTIPARLEMENTAIRES. — * ET MAINTENANT ? ( On a enterré, en grande pompe, ce bon i 1 ' Déroulède. Le contraire eut .surprie. Dé- l roulède aunait les cérémonies bruyantes. Et les gens de l'époque se souviennent de i sa présence agitée et gesticulante aux oh- i sèques de Victor Hugo. Bref, ses funérailles pleines d'ostentation lui eussent plu. Il a eu un bel enterrement,- avec un dis- f •x cours exacte et froid, de Maurice Barrés. , ' ' Maurice Barrés, lorsqu'il dirigeait naguè- • re La Coca nie, parlait de je ne sais quel homme d Etat qui venait de mourir au pouvoir fl en parlait avec dédain et con- J cluait : « Il aura un bel enterrement. » Dé-. rôulère aussi a eu un bel enterrement, et ] ■ même un très bel enterrement. 'Avec j une statue — inévitable — n'est-ce pas j tout ce qu'il aura. Maurice Barrés, d'une ' t éloquence un peu poussive, a comparé y Déroulède à Bavard et à plusieurs au-très héros <ie l'histoire ou d«e ki l^genri». On pe:n. comparer Déroulède à q l'on ci veut. It prête aux manifestations' oratoi- fi res, et tout ce qui est redondant lui con- si rient à meiveilîe. Mais de Déroulède il ne lié restera rien, pas même un exemple, car tf son tumultueux patriotisme, si généreux dans son inspiration première, était vicié iv par un mélange intime avec des idées po- ci Jtiques assez saugrenues et, il faut bien p] l'avouer, si on tient à être v éradique, par an une insupportable vanité. Ce bon Déroulède, si cordial, si aimé de ses amis, sa séduisant dans les salons, " était un m'as-tu-vu du patriotisme. îl l'é- >) tait terriblement. Cela n'empêche pas la " sincérité. Au contraire II confondait la pa- " trie ave^ aui-méme et il l'aimait, puis- " qu'il s'aimait. Au demeurant, ses manifestations exubérantes n'avaient plus aucune espèce d'Lm- ce portance. Depuis son grand, grrrand com- w plot, Déroulède était devenu absolument {/, inoffensif. Il restait le « brave type » gueu- ét lard, mais gueulard pour le bon motif Et v< s'il se présentait à fa Dépufation, il était battu comme personne. Il se survivait. Alors, parce qu'il n'était pas dangereux, — parce qu'il était retiré c'es conspirations y inefficaces bien entendu, mais agaçantes, tout le monde témoignait à ce d brave*type » des sentiments d'amitié. Il faut bien comprendre cette situation h< exceptionnelle d'un Déroulède chez nous pour se rendre compte et de l'impossibilité où il se trouvait de se faire élire député et die sa popularité. Il faut !>a comprendre . aussi pour comprendre que les principaux r-chefs de la République parlementaire aient entouré de leurs polites-seis le cercueil de se Déroulè-ne qui lavait conspiré avec achar- a bernent la perte de la République par!?-mentaire.. ^ di A i étranger, on doit êLre surpris de ces choses. lin France, on les constate avec un se sourire. Elles n'ont pas d'importance. Et Déroulède était un bon garçon 1 En tout cas, on ne peut ,>as se dissimuler que, tout braillard et indiscret et m'as-tu-vu qu'il fût, il était le plus sympathique des opposants à la République par^menitaa-re, lui mort, que reste-t-il ? Men. Les gros- co siers monarchistes de la nouvelle école n'in- ut timiident personne. Ils injurient en pure 'P I>erte. lia sont disqualifiés dians t.us les lV1 milieux. I^es bonapartisites sont des om- iU bres. Les nationalistes, si mélangés, si bi-garrés, existent à peine. Déroulède, certes était '« fini » depuis longtemps, mais sa tn mort est une fin pour tous les antiparlementaires. On ne voit .pas bien maintenant ce dfi qu ils feront, ce qu'ils essaieront de faire. , On ne voit pas bien qui reconstituerait une opposition bruyante et stérile. Qui vivo? te. dirai-ie pour panier à la façon du bon Dé-roulèae. Il faut répondre : Personne ! g£ J. ERNEST-CHARLES. i€ ■■ . tx ai Brifaut contre Brifaut | cl Sait-on que le député casserole, qui fait ;i' le métier que ion sait, a lui-même porté, ril sur les procédés qui lui ont valu urne no- p toriéte si peu enviable, un jugement aussi tc sévère que bien mérité ? tr Le document a été exhumé par un de nos amis, et- M lera La joie, sinon de M. Brifaut, * au moins de M. Masson, de M. Renkin et de n' tous ceux qui savent mettre ie souci de la propreté morale au-dessus des basse.s préoccupations de sectarisme et d'électôra- q, Jjtstne. d' C'est h l'occasion diu ^nsalionnel procès cl Orban de Xivry, jugé il y a deux ou trois n ans par le Tribunal de Liège, que M. Rri- . faut jugea utile d'intervenir. Et. chose curieuse et piquante, il interve- ^ nait pour donner un démenti à... M. Renkin. ét Dcjà ! S' M. Renkin s'était adressé à l'une des 11 parties demanderesses en nullité du testa- _ ment en lui écrivant qu'il avait reçu la visite d'un avocat catholique qui \enait le a. voir de la part de l'évêque de Liège. ei Cet. avocat catholique n'était autre que M. Brifaut. > 01 Les conseils des demandeurs hyant esti- ^ mé nécessaire de verser cette lettre aux dé- v bats, M. Brifaut intervint et adressa aux conseils du légataire et des vicaire une let- nr tre où il déniait avoir été chargé d'une tr mission par l'évêque de Liège, mais soute- naît avoir fait oette .déniartlie au nom <ie J1, certains membres de la famille Orban. Il ne fut d'ai Heurs pas possible à M6* Ch Me- ' enelic et J. Warnant, avocats des héritiers îégwux frustrée, de savoir malgré leurs ine- j tances quelles étaient ces personnes. ( Mais dans cette lettre, où M. Brifaut pre- t naît grossièrement h partie la destinataire de la lettre de M. Renkin, il :~~ôraiit la 1 phrase suivante, qui venant de lui. prend 1 aujourd'hui une valeur particulière : | «Il a plu «\ M. X .. de fouler aux pieds » cette discrétion élémentaire qui ne per-» met pas à vnc- personne rie fari ni d éduit cation de livrer à la publicité une lettre 1 » qui, par elle môme, est du domaine des » relations privées. Grand bien lui fasse!» j Oui, c'est M. Tarifant qui a écrit cela ! -Comment donc M. Brifawt qualifiera-t-il ceux qui pub'ient, après les avoir volées ou fait voler, des lettres tellement c.onfiden-tieTes qu'elles sont d'un domaine plus étroit encore que celui des relations privées ? Grand bien lui fasse r Violent Incendie en Allemagne 1 Bochum, 4. — Depuis hier soir, à 8 K heures, un violent incendie sévit à Bo-chum-Hofstade, dans les bâtiments de la Société d'Industrie chimique. Tous les pompiers de Bochum et des locaiiUâs avoisiiK4]U'S se Uouvent sur les lieux. On craint cependant qu'on ne puisse sauver grand chose. Le foyer est barré au loin, car on craint des explosions. La plus grande partie des installations est réduite en cendres. On ne signale pas d'accident de personnela chambre (Un de la séance du S février) M. VAN DE VYV.EHE. La thùse de l'orateur consiste ù dire ; je n'udnieltrui aucune raison uecidentelle, parce qu'il fallait tout prévoir ! ^Protestations à gauctie.) tlé ! oui, u entendre \1. Bucl et, vos cris, la Belgique seule aurait subi les conséquences de la crise actuelle. Est-ce que l'honorable membre ignore qu'il y a eu ré-comment des gelées qui oui arrêté le trafic par sau ? Or, rien n'accroît plus le tralic des chemins de for que l'arrêt au tralic par eau. M. LEMONN1EH. Le désarroi est né avant. Il date d'octobre. (Bruit à gauche.) M. VAN L)E VxVEHE. Vous m'interrogez. Allez-vous me permettre de m'expliquer? M. FLECHET. N'essayez pas de nous monter un bateau 1 M. VAN DE VYVERE. Il est entendu -gauche on n'admettra aucun cas de force majeure 1 Il faut, cependant en revenir à la saine et bonne raison. Or, ce qui est arrivé chez nous arrive presque partout. 11 suffit, pour s'en rendre compte, de prendre le tableau des suspensions de trafic qui nous ont été notifiées de l'étranger. Or, voici deux suspensions de trafic sur le chemin de fer hollandais, un service de suspension sur le Sud-Ouest par suite des intempéries.En octobre dernier, les chemins de fer de Prusse ont dû arrêter pendant quatre jours tout le trafic sur la rive gauche du Rhin et le trafic vers la Belgique et la Hollande. Les mêmes incidents sont survenus A diverses reprises sur les lignes françaises, italiennes, suisses, hollandaises, allemandes. M. THOCLET. Vou interpellez les ministres étrangers. M. VAN DE VYVERE. Non, je vous démontre que le trafic a dû être suspendu sur une série d'autres lignes pour les mêmes raisons que chez nous. U paraît que chez nous seulement il n y a pas de cas de force majeure. M DELVAUX. Nous ne soutenons pas cette bêbise. M. VA.N DE VYVERE. Eh bien ! alors nous serons âte d'accord. Récemment un organe an versos disait qu'il était vraiment triste que nous n'ayons pas un gouvernement à poigne comme le gouvernement allemand. M. VANDEiWELDE. Ah 1 non 1 par exemple..a. VAN DE VYVERE. Mais l'auteur de oel article ignorait sans doute ce qui s'est passé en 1912 en Allemagne. M. VANDERVELDE. Il ignore même que les chemins de far n'y sont pas chos11 impériale 1 M. VAN DE VYVERE. Or, en 1912, ia crise y fut autrement redoutable que ?lle que nous venons de traverser ! Toutes les gares étaient surencombrées de marchandises, l'afflux était tel qu'i les voies se trouvaient obstruées ; puis les uvaux d'agran-dissemants de transformations, de surélévation des voies causèrent un arrêt |—que total du trafic (Enciam Uions a gauche.i Eh bien 1 messieurs, c'est exactement com-ne chez nous présentement. Il y eut des protestations très .ves en Alle-nagne et on parla mêni ) de la faillite des che-nins de fer de l'Etat. N'est-ce pas tout & fait xvmme chez nous ? (Rires ù droite. Exclamations à gauche.) La Revue des chemins de fer constatait «que es charbonnages avaient dû chômer, qu'un ïrain de marchandise» mettait huit jours au ieu de 24 heures pour arriver ti destination, jue le service était réduit a un quart». Et c'est encore tout t fait comme chez nous. Maintenant, que s'est il passé chez nous ? Le matériel est insuffisant, dit-on, le person-lel est surmené. ^ Au 1er janvier 1913, Sf y avait 1.0>/ employés iu 1er janvier 1914, 1,058; au 1er janvier 1913, l y avait 15,592 ouvriers; au 1er janvier 1914, 15,750 ouvriers. Nous avons 200 machinistes de plus; 204 chauffeurs; 180 serre-freins; 384 ouvriers de plus ! Pour l'exploitation, le cadre du personnel : employés, gardes et ouvriers, a été augmenté :onsidérablement Mais on dit aussi que le matériel est Insuffisant. Or, en un an, le nombre de nos locomotives a augmenté de <ï8 unités; les tenders de 98 unités; les voitures de 103 unités; les wagons de 3.981 unités. Au 1er janvier dernier, nous devions recevoir 87 nouvelles locomotives, 77 lenders et 172 voitures, 3,429 wagons. M. FRANCK. C'est la preuve de ce qui manquait. (Exclamations a droite.; M. VAN DE VYVERE. C'est inouï. Je vous Indique ce qui a été fourni et ce qui est a fournir. Et vous nous accusez d'imprévoyance ! M. FRANCK. Je vous repror-ho de n'avoir pas commandé à temps. M. VAN DE VYVERE. La force tengentielle :1e nos nouvelles locomotives reçues en 1913 correspond à 179 machines. M .FRANCK. Plus nos locomotives sont puissantes, moins elles transportent de voyageurs et de marchandises. M. VAN DE VYVERE. L'accroissement constant du trafic et l'enchevêtrement du réseau très serré qu'est le nôtre, rendent les résultats Inférieurs. Cette année, on a exécuté sur nos voies des travaux à concurrence de 65 millions, c'est-à-3ire qu'on a travaillé rapidement. Et songe-t-on a ce fait que nous devons transformer une installation en pleine activité ! M. LEMONNIER. Voilà vingt ans qu'on travaille.M. VAN DE VYVERE. Que M. Lemonnier ne prend-il la place de nos ingénieurs : (Rires a droite.) S':rc.agine-t-on l'accroissement du trafic de nos basons houillers ? Tandis qu'en 1901 nous transportions 1.797,250 tonnes de minerai je fer. nous en transportions 6,311,580 tonnes en 1912 .et, pour les six premiers mois de 1913. !a quantité s'.'-lève de plus de 12 p. c. L'acrr-cissement général du trafic est tellement favorable qu'il a dépassé toutes les prévisions possibles. L'augmentation a été d'une rapid.'tê inouïe, et nous y avons fait face. Nous n'avons ('.té pris au dépourvu que lorsque a ce trafic intense se sont ajoutées les intempéries. Nous ne pouvions parer à celles-ci autrement que nous nn l'avons fait, et je mets w.e< contradicteurs en défi d'avoir fait autre chose. M. LEMONNIER. Comment ! \'ous avez prévu 25 millions de recettes en plus 1 II fallait bien du matériel pour cela. M. VAN DE VYVERE. Et l'on me reproche d'en commander trop ! La ligne Liège-Luxembourg est surencombrée par les trains de voyageurs cl, au mil eu de ces trains rapides doivent circuler dos tr;:ins ie marchandises ;i petite vitesse ! Exclamations a gauche.) Oh 1 il est facile de s'exclamer. c'est au pied du mur que je voudrais vous voir ! (Rires a droite.) * Le travail de dédoublement de toutes Ie« lignes du Luxembourg s'impose. On n mis la main a plus eurs d'entre elles, nombre d'installations sont sur le point d'être achevées. Mais s'imagine t-on les difficultés de la transformation d'une ligne en pleine exploitation comme c'est le cas a Namur. par exemple ? Nous sommes en ple-.ne transformation ; ajou.tez-n une période d'intempéries, et vous vous rendrez compte peut-être des insurmontables difficultés qu'il s agit de vaincre. Les industriels s^ plaignent, et voyez dans quelles conditions. L'un d'eux nous écrit lu'ayant l'habitude de faire ven:r ses charbons (t Anemagne, il se voit, en raison des gelées, oblige d'en achei r en Belgique. Et il espère, que l'administration se foin un devoir d'accélérer le trafic en sa faveur 1 Et ils sont des centaines ainsi ! (Hilarité.) M. LEMONNIER. Enfin, vous êtes enchanté 1 Tout va bien ! Il n'y a rien à faire ! M. VAN DE VYVERE. Mais je parle raisonnablement ; nous fa sons tous nos efforts pour obvier à la crise, mais il faut être de bon compte et admettre qu'on n'y peut pas remédier en un jour. 4 M. FLECHL-i. C'est égal, il faut avoir l'esprit singulièrement Tait pour ne pas comprendre qu'il peut y avo.r de la gelée en hiver I (Rires a gauche.) M. VAN DE VYVERE. Peut-on exiger de l'Etat qu'après avoir fait 1111 réseau complet de voies navigables, il double son matér.ei de chemin de fer pour les quinze jouis d-.* l'année où II pourra jjeier ? M. LEMONNIER. Il y a six mois que le désarroi exista- - I Feuilleton du Journal de Oand de Cristal Maurice LEBLANC Et du Champagne ? — Oui. monsieur. — D* l'extra-dry ? Oui, monsieur. Un autre domestique apporta un plateau et disposa en effet, sur le guéridon, deux rouverts. Un déjeuner froid, des fruits et, un seau de glace, une bouteille de Champagne. Puis les deux domestiques se retirèrent. — A table, chère madame. Comme vous »? voye7, j'avais pensé à vous, et votre «ouvert élaii mis. Kl, fan* paraître remarquer que Clerisee semblât nullement prête ?i faire hon-rieur à eun invitation, il s'assit et eom-laença de manger, tout en continuant ; — Ma foi oui. j'espérais bien que vous diriez par me consentir ce tête-à-tête. De-pufe bientôt huit jours que vous m'entou-Jez de votre surveillance assidue, je me disais ; (.Voyons... qu'est-ce qu'elle préfère? je Champagne doux ? I>e Champagne sec? L extra-dry '? Vraiment, j'étais perplexe. De-°uis notre dèoart de Paris, surtout. J'avais « perdu votre trace, c'est-à-dire que je craignais bien que vous n'eussiez perdu la mienne et renoncé à celle poursuite qui m'était si agréable. Vos jolis yeux noirs, > brillants de haine, sous vos cheveux un î eu gris, me manquaient dans mes prome-r ides. Mais, ce matin, j'ai compris : la c vambre contlguë à celle-ci était enfin lit re,-et mon amie Clarisse avait pu s'installer, r miment dirais-je '... à mon chevet. Dé: 1 rs j'étais tranquille. En rentrant ici, au lieu île déjeuner au restaurant selon mon habitude, jô comptais bien vous trouver en train de ranger mes petites affaires à votre guise, et suivant vos goûts particuliers D'où ma commande de deux couverts... un pour votre servieur, l'autre pour sa belle amie. « Elle l'écoutait maintenant, et avec quelle terreur I Ainsi donc Daubrecq se savait espionné ! A,:nsi donc, (lapins huit jours, il se jou-ait d'elle et de toutes ses manoeuvres ! A voix basse, le regard anxieux, elle lui dit : — C'est exprès, n'est-ce pas ? vous n'êtes parti que pour m'entralr.er ? — Oui, fit-il. — Mais pourquoi, pourquoi ? — Vous le demandez, oh eue amie ? dit Daubrecq avec son petit gloussement de joie. Elle se leva de sa chaise à moitié, et pon-cliée ver» lui. c'ie pensa, comime eLle y pensait chaque f>i», au meurtre qu'eKe Pouvait commettre, qu'elle allait commettre. Un coup de revolver, et la bête odieuse serait abattue. Elle" glissa lentement sa main vers l'arme que contenait son ccrsa$«e- Daubrecq prononça : — Une .seconde, chère amie... Vous tirerez fou; à l'heure, mais je vous supplie auparavant de Lire cette dépêche que je viens de recevoir. ElMe hésitait, ne sachant ou cl ni il lui tendait, mais il précisa, en sortant de se poche une feuille bleue. — Cela concerne vo re filai — Gilbert ? fit-elle bouleversée — Qui, Gi/lnert... Tenez, lisez. Mille poussa un hurlement d'épouvante, elle avait nu ; **' «Exécution aura, lieu mardi.» Et tout de suite, elle cria, en se jetant sur Dauibrecq : — Ge n'est pas vrai ! C'est un mensonge... pour m'affoler... Aih ! je vous connais, vous êtes capable de tout !... Mais avouez donc!... Ce n'est pas pour mardi, n'est-ce pas? dans deux jours! Non, non., moi, je vous dns que nous avons encore quatre jours, cinq jours même, pour le sauver... Mi:s avouez-le donc ? Elle n'avait plus de forces, épuisée par cet accès ne révolte, et sa voix n'émettait plus que des sons inarticulés. Il la contempla un instant, puis i.I se versa une couine de Champagne qu'il avaJa d'un trait Ayant fait quelques pas de droite à gauche, il revint auprès d'elle, et lui dit : L'insulte de ce tutoiement la fit ressailMr d'une énergie imprévue. Elite se redressa et, indignée, haletante : — Je vous défends .. je vous défends ce me parler ainsi. C'est un ouitrvme que je 11'accepte pa ... Aih ! quel misérable!... Il haussa les épaules et reprit : — A'ISoms, je vois que voius n'êtes pas encore tout h fait au point. Celw vient smids doute ée ce qu'il vcua reMe l'espérance d'un secours. Prasville peut-être ? cet ex-celleot Pra.sville dont vous êtes le bras droit... Ma bonne amie, vous tombez mal. Figurez-vous que Frasviiîile est compromis /'ans l'affaire du Canal ! Pas directement... C'est-à-dire que son nom n'est pas sur la î \>te des vingt-sept, mais il s'y trouve sou-La nom d'un de ses amis, l'ancien dépuiîô Varenglade, fttan.is'ns Vorenglade, son homme de paille, naraît-il. un oauvre dia ble que je laiiss-ais tranquille, erpour cause. J'ignorans tout ceia, #vt puis voilô-t-ii pas que l'on m'annonce ce matin, par Lettre, l'existence d'un paquet de documents qui prouvent la complicité de notre sieur Prasville ! Kit qu'est-ce qui m'annonce cela ? VorengHade lui-même ! Vorenglaide, qui, las de traîner sa misère, veut raire chanter Prasville, au risque d'être arrêté, lui aussi, et qui ne demande qu'à s'enitieindre avec moi. Et Prasville saute ! Ah ! Ah ! elile est bonne cefflc-l>à... J^t je vous jure qu'il va sauter, le brigand ! Crebleu. depuis le temps qu'iii m'embête ! Alj ! Pras-viille, mon vieux, tu ne l'as pas volé... Il se frottait les mains, heureux de cette vengeance • nouvelùe qui s'annonçait. Et il reprit : — Voue le voyez, ma chère Clarisse... de ce côté, rien à faire. Alors quoi ? à quelle racine vous raccrocher ? Mais j'oubliais !... M. Arsène Lupin ! M. Grognard ! M. Le liallii !... Peuh ! vous avouerez que ces rnessi: :rs n'ont é'.é brillants, et que louies leurs i>romessies ne m'ont pas empêché de suivre m^on petit bonhomme de chemin. Que vouiez-vous ? ces gens-là s'imaginent qu'ils n'ont pâs leurs pareils. Quand i'> rencontrent un adversaire qui ne s'èyale pas comimo n o:, ça. le? change, et "ils entassent gaffes sur gaffes, tc/jt c.n croyant qu'Us le roulent àe fa bcùle manière. Coliîé'-giens, va! Enfin, ton' de même,'puisque vous avez encore quelque illusion sur le susdit Lupin, puisque vous comptez sur ce pauvre hère pour m^'écraser et pour opérer un miracle en faveur de l'innocent Gilbert, allons-y. soufflons sur cette ivlu s ion. Ab ! Lupin ! Seigneur Dieu, c^'.e croit en Lupin ! KjLjc met en Lupin ses dernières espérances I.I.unin ! attends un peu que je dégonfle, illustre fantoche ! Il saisit, le récepteur du téléphone qui le relnait au poste principal de l'hôtel, et prononça : — C'ewt de la nart du numéro 129. made- inoLseli'.e. Je vous prierai ùj faiue monter la personne qui est assise en face de vota o P u 1 e au... AL.o ?... u u 1, mademoiselle, un monsieur, avec an chapeau mou de couleur grise. 11 est prévenu... Je vous remercie, îiiaoemouselJie. * Ayant raccroché le récepteur, id se tourna vei*s Clarisse : — Soyez sans crainte. Ce monsieur est la discrétion même. C'est d'aiilieurs la devise de son einpjoi «Célérité et discrétion». Ancien ageint (ie la Sûreté, il m'a rendu déjà plusieurs services, entres autres cela' Oe vous suivre, pendant que vous me suiviez. Si, depuis notre arrivée dans le Midi, ill s'cgL moins occupé de vous, c'est qu iil était plus occupé par ailleurs. Entrez, Jacob.Lui-même il ou/vrit la porte, et un monsieur mince, petit*, à moustaches rousses, entra. — Jacob, ayez l'obligeance de dire à madame. en queoquies paro.es brèves, ce que vous avez l'ait depuis mercredi soir, jour où la laissant monter, gare f1.1 Lyon, clans le train do iuxe qui m'emportait vers le Midi.vous êtes resté, vous, sur le quai de cette même gare. Bien entendu, je ne vous demande l'emploi de votre temps qu'en ce qui concerne madame et la mission dont je vous ai chargé. Le sieur Jacob alla chercher dans la poche intérieure de son veston un petit carnet qu'il feuilleta, et dont il lui. du Ion que l'on prend pour lire un rapport les pages suivantes : ® *" Mercredi soir. Sept heures quinze. Gare de Lyon, J'attends ces messieurs Grognard et. Le Balilu. Ils arrivent avec un troisième personnage que je ne connais pas encore, mais qui ne peut-être que M. Nicole. Moyennant dix francs, al emprunté la blouse et la casquette d'un homme d'équipe. Ai abordé ces messieurs et leur ai dit de la part d'une dame «qu'on s'en allait à Mon-te-Carflo ». Aii-ie ensuite télénhoné fin to- mestique de l'hôtel Franklin. Toutes k > dé phones envoyées à son patron et renvoyées par le'dit patron seront lues par ledit dL.it. itiique,cl.au besoin, iniercej U-os. Jeudi. Monte-Carlo. Ces trois messieurs fo jililent les hôtels. ^ Vendredi. Excursions rapides à la Ternie, au Gap d'Ail, au Cap Martin. M. Lau-brecq me téléphone. Il juge pi-us prudent d'expédier ces messieurs en Italie. Leur fais donc adresser, par le domestique de l'hôtel Franklin, une dépêche leur donnant rendez-vous à San-Remo. Samedi. San-Remo. Quai die la gare. Moyennant dix francs, j'emprunte La casquette du portier de l'Ainbassadeurs Palace. Arrivée de oes trois messieurs. On s'aborde. Leur explique de la part d'une voyageuse, Mme Mergy, qu'on va jusqu'à Gênes, Hôtel Continental. Hésitation de ces messieurs. M. Nicole veut descendre. On le retient.Le train démarre. Bonne chance, messieurs. Une heure après, je reprends un train pour la France et m'arrête à Nice, où j'attends Les ordres nouveaux. Le sieur Jacob ferma son carnet et conclut ; — C'est tout. La journée d'aujourd'hui ne sera inscrite que ce soir. — Vous pouvez 1'i.nscirire dès maintenant, monsieur Jacob. « Midi. M. Dauibrecq m'envoie à la Compagnie des wagons-Lits. Je retiens deux çleepings pour Paris, au train de deux heures quarante-huit, et les envoie à M. Daubrecq par un express. En- 5 suite je prends le train de midi cinmmnte-huit pour VtotimiMe, station frontière où je passe la journée dans la gare à surveiller tous les voyageurs entrant en Franco. Si MM. Nicole, Grognard et Le BaWu avaient l'idée de quitter l'Italie, de revenir par Nice, et de retourner à Paris, j'ai ordre de \ télégraphier à la Préfecture de po'ire que 1 le sieur Arsène Lupin et deuy de ses corn-1 plices sont dans le train nuim 'ro X... ». fA suivre)

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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