Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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06 oktober 1918
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s.n. 1918, 06 Oktober. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kp7tm73r4k/
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Une nouvelle victoire du système métrique Parmi les nouvelles tumultueuses qui nous arrivent de Russie, il on était une, cette semaine, qui détonnait daus l'ensemble. Oes messieurs de Moscou noui avaient , en effet, habitué oes derniers temps à ne lire que le récit I des exécutions en masse perpétrées à l'égard de gens f condamnés ans la moindre forme.de procès Laterreui rouge balaye de ses vagues saoglautt-s les sombres ruines de l'ancien empire des boyards. L'anarchie y lutte contre l'anarchie "> !a publique y est devenue c qu' n appelle à ftand de 1' « hutsepot •. Et voilà que les mêmes gaillards qui envoient Journellement à la mort det> centaines de leurs concitoyens, qui ne siègent au Kremlin que pour signer des arrêts, sé mettent maintenant à s'occuper de choses innocentes, et à s'intéresser aux destinées — peu connues encore en Russie — «lu mètre à cent centimètres, et du kilogramme à mille grammes. Mjsière de la mentalité slave ? Singulier | mélange, en tous cas, de barbarie et de civilisation. Le fait est là : pendant qu'ils naviguent, comme s'exprimait I si pittoresquement l'excellent Joseph Prud'homme, sur i un volcan en ebullition, les maîtres actuels de la R. S. | R. (*) décrètent l'introduction obligatoire du système I métrique jusque dans les plus petits coins et recoins de r la terre des moujicks. Etrange coïncidence. Le fameux système, auquel \] faut une révolution politique pour commencer s marche vers l'Orieût, est sorti lui-même du désordre. Son acte de naissance se trouve dans un decret de l'Assemblée National de la Republique Française rendu le 8 mai 1790. En venant ,u j-.ur, il cô oya la guillotine, comme I il va de pair, eu ce moment, avec l'assassinat, s«»us pre-| texte de politique, de milliers d'innocents. Il fut invente et mi«,à point par une commission de philosophes et de *athematioiens, laquelle, quelques mois à peine après Ja publication du décret, commença par décider de l'adoption, comme unité de mesure» de la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre, autrement dit, du mètre. Au début de sa carrière, le cher mètre comme tout peraontffcge célébré — n'eut pas beaucoup de succès. Pendant longtemps, le peuple n'en voulut pas. Après 22 ans, il n'avait pas encore réussi à s'introduire dans les moeurs, de telle façon qu'en 1812, il fallut que le gouvernement de l'époque autorisât l'emploi de mesures transitoires, coinsae !a toise de 2 mètres, l'aune de 1.20 m., le boisseau de 1/8 d'hectolitre. Ces genres d'unités ne lurent définitivement interdites en Fiance qu'a partir du lr janvirr 1810. Depuis lors, le système metri-I que s'est répandu un peu partout, sans pourtant avoir vaincu complètement ses anciens concurrents. Quelle était la paysanne flamande, pour ne citer qu'un exemple, qui avant d'avoir fait la connaissance du maik allemand, aurait voulu admettre qu'on lui fasse le compte du beurre et des œufs qu'elle livrait, autrement qu'en sous de 0 centimes? Et si en France l'aune de 1.20 mètre a i toujours droit de cité, celle de 70 centimètres est encore très courante chez nous. Gela ne signifie pourtant pas que la Belgique aurait été rebelle, daus le temps, à l'introduction du système du mètre et du gramme. Au contraire, elle avait été une des premières — avec la Grèce et la Hollande — à accepter les mesures préconisées par la Commission de 1790. Après elle, la plupart de.-* pays de l'Europe, et de nombreuses nations d outre-mer suivirent. Lorsque la guerre ec'ata, il n'y avait plus en somme, parmi les peuples civilisés, que l'Angleterre et la Russie pour utiliser un système de poids et mesures dout le diable en personne aurait de la peine à sortir. Maintenant la Russie renonce à ses unités oarticulièras. Ce t:e peut être qu'un bi-n pour tout 1" monde. Fini, les verstes, les pouds, les je ne sais quoi de mesures disparates. Fini, le « viédro > ou seau, au iuel à ('encontre de nos ménagères, q n l'emploient lorsqu'il tant recurer le trottoir, ont recours les Russes pour mesurer 1 23 décalitre. Souhaitons une chose : c'est que cet exemple engage Jes Anglais aussi à renoncer aux unités disparates et archaïques qui forment leur système de poids et mesures. Car il faut le reconnaître, c'e^t rudement embêtant pour les neuf-dixièmes des Européens habitués à compter par -izaine? et par centaines, que de se mettre à réduire des yards à 3 pieds et 36 pouces, des gallons à 4 quarts et 8 pintes, même des livres sterling à 20 shiU lings ou 210 pence. A certains points de vue, le système anglais est encore plus compliqué que celui des Russes. Un mille n'est pas mille mètres, de l'autre côté de la Manche. Il y a des fournées de milles. Outre les mille et une nuits, on y conuait des milles marins, des milles i légaux, des milles écossais, que eais-je. Toutes ces i mesures, d'après notre conception, ont une valeur diffé-| rente. Le mille légal vaut 1609 mètres; le mille marin f en vaut L855. Alors, vous voyez d'ici : quelles difficultés pour les rentiers qui font dp la stratégie. De quel mille s'agit-il, dans tel ou tel communiqué ? C'est à se hue battre un*4 moitié de ces braves gens contre l'autre. L'Angleter e le sait. Depuis quelque temps le Ministère du Commerce de Londres étudie une reforme i des poids et mesures dans le sens du système décimai. Mieux vaut tard qu^ jamais. Si la guerre pouvait .réellement amener l'admission générale du mètre et du kilogramme, ce serait un bienfait pour le monde eutier. Et pourquoi ne le pourrait-Bile, pas maintenant qu'on parle tant de la Ligue des Nations ? Une fois la brasse, l'once, le pouce, le pied et tous leurs coreligionnaires bannis du langage de la science et dès affaires, il sera possible de mieux s'en-I tendre et d^ voir p us clair dans un t$s de choses. Un [ philosophe dont j'ai oublié le nom, mais qui devait être \ un homme pratique ce qui n'arrive que rarement à un philosophe — a dit, un jour cette grande vérité : « Un seul chiffre compris par tout le monde a plus de valeur réelle qu'une précieuse bibliothèque remplie d'hypothèses ». Cet homme avait mille fois raison. Simplifier la conception des choses, l'unifier, c'est rendre la vie moins désagréable à des millions de gens, et éviter (*) N'a rien à voir avec la C. R. B. ni azee la P. B. C. ou autres institutions semblables. Ces initiales signifient : République des Soviets Russes. Dimanche 6 octobre 191! 1S «eritimas 'e numéro 62' année — Nos 274-280 iryr.:v^.T,",:'.<-i_j«srz?s5csKi2STBnse93»"' /**5SKrj"ac75S3 Journal de Gand É1CHIO DES Rédactioa et Administration : 3, RUE DE FLANDRE, 3, GAND Aboni ornent® : UMT F ASÏC VINGT CINQ PAS, TKIMSSTRB bien des conflits. Un rien, provenant de l'erreur la plu* bette partition de M. Koels est absolument remar- ? ' oUNNnKlhb hLbLTRIQUES. Osniets, 14, r. Brabant. innocente, peut, avoir des conséquences funeites. O'eat i quable. Extrêmement soignée,'d'une polyphonie wagné- ; v h n y* a »•• » • 11 faute d'un point que Mirtin perdit son in" ! rienue, elle contient de, passage, prenant,, quoique les \ PAPIERS el '"heta. Van den Breen, b-de 1 Aba.lo.r, 17. Raoul Gustave. }. récitatifs de Kludde soient un peu longs, surtout pour j COMITÉ PROVINCIAL de Secours et d'Alimentation. 9 « - # ç c notre public. La déclaration d amour et le duo d'adieu i — A partir de lundi prochain, 2 octobre, les bureaux de '' " ' """ " § ' . entre les amoureux, chantés avec émotion par Mlle De \ vente n. 10, rue de Wondelgem; n. 25, Avenue de Ru- Les Expositions V°3et Verniersjle récitatif de Joos— De Bouvre — j; hov;: et n. 27, rue de la Tuile, seront réunis et situés , . dit avec autorité par M.Reynvaet et, surtout les chœurs, j boulevard du Gazomètre, 148. e L\aJon (lu « C.n d - h? , réunit, oir , tej qUg ja p,.^re au jr act,e SOut imposants. J A partir de la même date la répartition des numéros des paysagistes, dont nous avons 1 ! nuPi011PR Comme ohez Wagner, c'est, l'orchestre qui joue le rôle \ carte, de ménage sur les différents jours de Tente, sera la princi pales œuvre s que ®« p , q principal, c'est lui qui décrit les situations, les émotion., i suivante pour le. trois bureaux de vente : intimistes et que que» pein res t e eurs. Ainsi, au 2» alite, pendant l'ÔTocation à la nature, la 1" semaine : lundi 6000 à 9999, mardi 5000 à 5999, celhs dPeS!''Pr. mi; Ltiste 'nous m<gtr. nue e'f%ie " du •*' 8004 4e> de premi"6 imdi 4000 à 4U9' 3Î5° » . . •. * v, i i. ; + valeur. 3999, samedi 3200 a 3349. masculine solidement construi e e c au e p , qaaut à la réalisation scénique, elle laissait absolu- 2. semaine : lundi 3000 à 3199, mardi 2350 à 2999, mer- "ti minois enfantin dune delicieuse f , ment à désirer, ce qui fa'f énormément de tort à une credi 2200 à 2349, jeudi 2000 à 2199, vendredi 1000 à 1999. profil de Vieille femme, qui est un beau morce œuTr9 Je ce ge]]re De p]us ,M rô]es étaient en général Le pain blanc pour malade, tera vendu aux jours sui- . couleur. . trop lourds pour les qualité, vocales dos acteurs, excep- vanl. : bureau de vente n. 10, lundi et jeudi : bureau de Ach. De Maertelaerc témoigna ega em,.n ,ion faite pour Mlle De Vos, ce qui n'a pu faire que vente n. 25, mardi et v.ndredi ; bureau de vente n. 27, reelle science du dessin et d une heureu.e entente de la nuire nQn p]u3 . ^ bien qu(> n.a paJ obtenu ,0 mcrcrsdi e, samadj_ couleur dans une tete d homme et dans un gracieux succès qu'e|le mérite. Néanmoins on a fait à l'auteur et Par exception le. habitant, de. rues suivante. : rempart visage de jeune femme. aux interprites une chaleureuse ovation : un «uperbe de Plaisance n. 2 et 4, rue du Nord, boulevard de la Bilo- aomi i e xpose un uf; e e °u vase artistique lui fut remis. qut, quai du Waldam, qui appartiennent jusqu'à ce jour testent de louables progrès et un goût de bon 1. , C vaLleria Rusticanu a bénéficié de conditions de loin au bureau de vente n. 10, seront séparé, du souveau Hardyns a esquisse au pastel, avec autant d ais&noe , plus tavorabies Comme oe drame lyrique, si riche en bureau de vente n. 10-25-27 à partir du 7 octobre. i quBdécla', un petit portrait temmin. ' mélodi s, plaît, surtout quand on ne l'a plus entendu Ces habitants seront ajoutés à la clientèle du bureau de : Enfin J. De Zeme et Mlle De Bech ont de bonnes î depds longt(,mp3 , ven)e n^,ji sj,ué rtfe du p<)ivrt études au erayon, qu on voodriit roir pourtant un peu j M1]e De Vis a été absolument remariuable dant le Par conséquent, les habitants des rue. susmentionnées, plus fouillées eheï le premier, un peu plus vigoureuses . r{ie santuzaa et comme comédienne et comme chan- devront faire leur, achats, à partir du 7 octobre, aux jours chez la seconde. j teuse. Et dire qu'elle venait de chanter en matinée fixés pour les client, du bureau de vente n. 2-16. Parmi les « Intérieurs », il en est un qui éclipsé tous Carmen! Nous avons retrouvé le. mêmes qualités chez C. jours sont lc-s suivants: IfT !> 1 .sc,ence 'le lil mlse en Pa8°;la f'a|eheur, ; ae8 pai.tenaires ji. Deshayes, excellent Turrido, et chez 1" stmtine : lundi 6000 à 9990 ; mardi 5000 à 5999 : éclat, I harmonieuse richesse du coloris, c est la « Mai- Haemelinck en Alfio dont on aurait pu exiger un mercredi 4150 à 4999 ; jeudi 4000 à 4149 : vendredi 3300 à son .flamande >» de Mme Wilhert-Fontan. | peu plus de nervosité Mlle Bovy a été d'une extrême 3999; samedi 3150 à 3299. Le « cabaret hollandau », de la même artiste, est . élégance en Lola ; Mlle De Craene a mieux réussi en 2' semaine : lundi 3000 à 3149; mardi 2300 à 2999; mer- ega.ement un beau morceau de peratu.e, mais qui pâlit . Lucia, qu'en Vrouw Joos de Pinksternacht. B. crtdi 2000 à 2299 ; jeudi 1300 1999 ; vendredi 1000 à 1299. un peu au voisinage du -premier. A plus forte raison, > , - Le pain blanc pour malades sera vendu aux clients des les nombreux « vestibules » qui ouvrent ici leurs pers- ; * rue» citée, ci-haut, le lundi et le jeudi. pectives plus ou moins lumineuses, et plus ou moins... | \ fantaisistes, ne peuvent-ils soutenir la comparaison avec j ^ ® L. BALLIU, rue de la Bienfaisance, 48. Gazogènes, celui de la « Maison flamande -. \ '» mort de M Cavrat, député socialiste FONDS publics. - Gillet, rue loneue des Violettes, 37. Toutefois il faut louer l'agréable ordonnance des jj Charleroi et bourgmestre de La Hastre. « Intérieùrs > de Mlle Colpaert, et principalement celle ; •s » # ^J1 9J9UHJL9a9JL ^^TERWULGHE. Ag. de change, agréé, 59, Coude son grand morceau, un coin de hallflamand, puissam- j ^ ^ pure, r. g. Nég. fond» publics, coup.-»Chèq.,monn. étrang. ment coloré, et plein de distinction. _ f COMMISSION PROVINCIALE de ravitaillement. -: Mlle éclaire, d'une lumiere qu on simerait plus , ' ' Le. bureaux de la Commission provinciale de ravitaille-vibrante et plus chaude, de grands vestibules de elottre j MUSIQUES. — P. et A. Beyt-r, éditeurs de musique, j ment sont établis rue du Paradis, 32. ou d'hospice, d'une architecture très étudiée. 1 P. Struyf, successeur. Grand choix ci? musiques belges et j ' \ On sent chez l'artiste beaucoup de conscience et d'ac- \ étrangères. Lutherie artistique. Cordes garanties justes 5 PRETS.Achat, vente propriétés. Minnaert,bdBéguin. 21. i quis et ses œuvres sont parmi les plus sérieuses de sonores. Accessoires divers. ■* cette exposition. ; t I- „ , i ACHATS de Tapis de Smyrne et Carpettes persanes au Mlle De Beck aussi a un « vestibule » qui présente j ' BURBA0 de change Jules Dos"che' 21 ' dis' de Brab,nt- I "»«» Prix- E«ire. «<. «» Nord. certaines qualités d'observation et de rendu, mais qui VIVRES. — Comité National de Secours et d'Aliments- J MAGASIN COMMUNAL n. 1, rue Ste-Agnès. — Les manque terriblement d'iutérêt. lion. — Rationnement provisoire du 6 au 19 octobre, tout ; articles seront vendus les jours suivants : 3e section, 5 et H. Van Afelle nous sort enfin des « vestibules» pour par ration et par personne. F$ve>\ 175 gr., 0,26 fr. ; flo- f 7 octobre; 4e section, 8 et 9 octobre; 5e section, 10 et 11 n us iutvoduire daus le temple ou daus la maison. Son i cons de maïs, 175 gr., 0,17 fr.; saindoux, 100 gr., 0,50 fr.; \ octobre; 6e section, 12 et 14 octobre. Se munir de la carte Inté'ieur d église est une page savante, d'un dessin lard, 400 gr., 2 fr.; sucre, 360 gr., 1,44 fr.; vinaigre, 2 dl., * brune de la rue du Jambon. irréprochable, d'une crande sincérité en son coloris sans '. 0,06 fr.; allumettes, 2 boîtes, 0,20 fr.; sel, 400 gr. pour les CONFISERIE chocol Ed De Vynck r St Ge éclat. Ses deux Intérieurs de cuisine, qui semblent \ non-secourus, 0,12 fr. — 200 gr. pour les secourus, ' ' ' eorges, . brossés d'une touche plus alerte, se recommandent par ; 0,06 fr. (la ration peut être doublée sur demande); hareng, V^N DEN BOGAERT, m. au Beurre, 10, ag. de change, le réalisme de leur observation, la probité de leur 1 hareng par personne, 0,45 fr. pièce; mayonnaise, 2,40 BEURRE. — Lundi, 7e et 8e séries (2e section) d« la exécution. fr. le kg., ration : pour les ménages de 1 personne, 50 gr. carte P. B. C. Pr. Boss a peint aussi deux Intérieurs d'églises, qui par carte de ménage, 0,12 fr. par ration, — pour les mé- sont des pochades toutes vibrantes de vie et couleur, et ■ nages de 2 à 4 personnes y compris, 100 gr. par carte de . "" Pédiphile guérit pour toujours cors aux De Wette expose un « Angélus » qui rappelle, par quel- ménage, 0,24 fr. par ration, — pour les ménages de 6 à 7 P'eds, «ils de perdrix, durillons. Une seule application ques côtés, certaines œuvres du maître Horenb;-.nt, [ personnes y compris, 150 gr. par carte de ménage, 0,36 *U ,l' e c°n8erv® des *,inées sans perdre de sa valeur, aux tonalités poétiquement voilées, — (et non « vio- fr. par ration, — pour les ménages de 8 personnes et plus, acons, pharmacien, rue de 1 Eglise, 34, Ledeberg. lettes», comme on nous l'a fait écrire dans notre der- 200 grammes par carte de ménage, 0,48 fr. par ration. CHICORÉE. — La ration de chicorée pour le mois d'oc- nière chronique). Signalons encore deux croquis en Le public est prié de se munir d'un récipient. tobre ne comprendra que 100 gr. par personne au prix de couleur, de Hardyns, alertement enlevés, et sa « violo- omS-Dieec» par ratl°n- La vente se fera aux jours indiqués ci- I niste » qui est, au contraire, d'une facture mièvre et . ^ rhumat,sine> goutte par tisane, elixir et dessous : 7 oct. de 675 à 900; 8 oct. de 901 à 1125; 9 oct. I guindée. Il y a peu de tableaux de fleurs à cette expo- ,mn"ent Heyndnckx. I harmacien Heyndrickx, chaussée de 1126 à 1350; 10 ocl de 1351 à 15?5; u oc( de 15?6 à i sition : un bouquet de « Lilas blancs », aux tons deli- jj dc Bruxelles> ' Ledeberg-Gand. lg00; 12 oct de 1801 à 2025; 14 oct. de 2026 à 2250; 15 cieu8ement nacrés, au « faire « spirituel et léger, de jj LUSTRES en fer.Liseuses. -— L'Electricité M. C. oct. de 2251 à 2475; 16 oct. de 2476 à 2700; 17 oct. de MmeWillaert-Fontan\unè pochade joliment colorée de f rue du Hainaut, 8. ' ! à 2925; 18 oct. de 2926 à 3150; 19 oct. de 3151 à Mlle Colpaert; et quelques grands tableaux, à l'allure 3375; 21 oct. de 3376 à 3600; 22 oct. de 3601 à 3825; 23 décorative, par Ach. Dc Maertelaerc^ et dont le meil- ; DISTRIBUTION GRA1UIIE. — La 20* distribution oct. de 3826 à 4050; 24 oct. de 4051 à 4275; 25 oct. de leur représente des « Pivoines» douées de transparence ; gratuite comprendra la ration de saindoux et le hareng. 4276 à 4500; 26 oct. de 4501 à 4725; 28 oct. de 4726 à d'eT';lat' , : SEMELLES et TALONS de CHAUSSURES en «OME- 230 °C'' ^ * 64°°' " Il nous restera a parler, prochainement, des seulp- : qa ». ftu5 solMc, cl meilleurs marché que le cuir. " 1 570°- ; teurs, des dessinateurs et des aquafortistes. O. V. ^ Mailon Dutry.Coisoni rue dcs chïmps, 12, 0ANU JEAÎT JOSK1, rue du Poivre, 14-16, fourniture. téné- •' ••• '' -V..-MW4U ^mUt^UUUI. s BANQUE Union du Crédit de Qand, Société Anonyme, "ll'* P»" Eau, Ou, ElectriciM. Î*V fondée en 1855. — Capital 2.500.000 fr. Siège Social : i BRIQUETTES. — Les bons seront vendus rue de Bru- CvfiUb U M x\ I place Saint-Michel, 16. Bureaux auxiliaires : rue de Flan- j ges, 26, aux jours indiqués ci-dessous de 9 à 11 1/2 h. et i dee, 32 et Avenue Elisabeth, 19, Gand. Toutes opérations Ç dc 2 à 4 1/2h. 6e section: lundi 7, 29301 à 29700; mardi 8, Au 1 IléâtrG Néerlandais de Banque, Change, Dépôts de fonds. Encaissement de \ 29701 à 30100; mercredi 9, 30101 à 30500 ; jeudi 9, 30501 , , . -, . _ .. : coupons, Ordres de Bourse, Vérification des tirages à30900 ; vendredi 11, 309001 à 31300; samedi 12, 31301 Plnksternaoht. -- Cavallerla Rustlcan*. c ' 4, . i ?i7nn Service financier pour compte de Sociétés. Location de ; * <31700. C'est devant une salle archi-comble que s'est faite, coffres-forts. - Dépôts : à découvert et cachetés etc. j Cacao sucre « MARGOT », Calé mélange «LEXTRA», lundi dernier, l ouverture de la saison théâtrale, preuve 3 i c i xc du- n j r-, que le public gantois tient à son théâtre lyrique. , PAR!NEUX. -Pendant la quinzaine du 6 au 19 octobre, t le LÉON^ ROTSAERT 7 ruTd»' la ? m' La .fantaisie printanière» de H. Sabbe Pinksternacht '» f — comprendra 500 er. de rii par enlant. f ^ ^ S( ! ' est une œuvre inconnue pour la p!upart des Gantois : ' ' ' ration. . ^ c'est une fantaisie-féerie qui, en ce qui concerne le su- ECONOMISEZ vos CHAUSSURES par l'emploi des SAB0TS. — La vente pour la 4e section se fera rue jet, offre des accointances sérieuses avec Le Vaisseau Protecteurs « DUC » pour chaussures d'hommes, dames S Argent» 9' du lundl 7 au mercredl 16 octobre. Fantôme. Si ce livret est fait pour rendre une œuvre ; et enfants. Légers-Solides - Pratiques-Elégants. Maison \ MAISON B. Van Hyfte, rue basse des Champs, 32.Vente immortelle, cela est une autre question ! | Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. I et location de pianos par mois, pour soirées et concerts. 5 pommes de terre. — Avis important. Le Bourgmestre, Ayant appri» que certains cultivateurs qui ont loué à des particuliers des parcelles de terrain pour ia culture de pommes de terre, retiennent une partie de la récolte pour la revendre à des prix usuraires, et ce sans avoir égard aux circonstances critiques ; Vu les arrêtés de l'autorité compétente concernant la culture des pommes de terre et la sous-location des champs ; Porte à la connaissance du public : Chaque sous-locataire a droit à la production complète de la parcelle de terrain cédée par le cultivateur donneur à bail et calculée à raison de 1 are par membre du ménage. Chaque sous-locataire a le droit d'arranger lui-même ses pommes de terre et de les transporter à son domicile aprè6 s'être acquitté du prix de location vis-à-vis du cultivateur donneur à bail et contre reçu, conformément au contrat sxistant et approuvé. Si les cultivateurs donneurs à bail ont déjà arraché les pommes de terre, les sous-locataires ont droit à la quantité minimum flxée par are et correspondant avec l'estimation officielle dont les intéressés recevront une copie et qu'ils pourront au besoin consulter à la maison communale (Bureau du service communal des pommes de terre). Les autorisations de transport du champ vers le domicile ainsi qu# les certificats indiquant la ^quantité de pommes de terre que l'on peut posséder (à présenter à l'autorité allemande en cas de contestation ou de perquisition) sont remis à la Maison communale (même bureau). Toutes les plaintes sont reçues et examinées à la Maison communale; le cas échéant on prendra des mesures très sévères. Dans ces tristes circonstances, c'est un devoir sacré de ne pas enlever de nourriture à notre population éprouvée et j'espère que je ne serai pas obligé d'intervenir plus énergiquement et de faire des poursuites. Fait à la Maison communale, le 27 septembre 1918. Le Bourgmestre, M. VERDONCK. N.B. Le bureau du service des pommes de terre (chef de service, M. l'Inspecteur De Bruyckere) est établie à la Maison communale, et est ouvert tous les jours ouvrables de 9 à 12 h. MONT 3T-AMAND. — Briquettes. — Lundi 7, de 8 1/2 à 11 1/2 h., 2100 à 2400; de 2 à 4 1/2 h., 2401 à 2700 (n° de la carte beurre). Chicorée. — Ration de 250 gr. à fr. 0,33. Vendredi 11 octobre de t 1/2 à 11 1/2 h., 4500 à 5100; de 2 à 4 1/2 h., 1100-fin. Samedi 12, de 8 1/2 à 11 1/2 h. pour les ménages qui ont laissé passer leur tour. Les numéros sont ceux de la carte de beurre. Apporter la carte américaine. ASSORTIMENT COMPLET d'OUTILS pour SABOTIERS. Qualité supérieurs. Maison Dutry-Colson, rue des Champs, 12, GAND. CRÈCHES GANTOISES. - Reçu d'un généreux donateur, par l'intermédiaire de Mme C. De Bast-Armellini, la somme de 21 fr. PLUS DE CHARBONS à trouver en ce moment. Faites vos approvisionnements de bois à brûler pour l'hiver dè6 maintenant et avant la hausse ; c'est un bon placement d'argent : Chênes (en petits blocs) à fr. 13,50 les 100 k®" i livrés Sapin » à fr. 12,— » • à Canada » à fr. 11,00 » ^ domicile Poids garanti. Rue d'Egmont, 19 (Parc). VISIONS D'ART auThéâtre Pathé.— Le lundi 4 novembre en après midi, aura lieu la première représsntation d'une série de spectacles artistiques d'un genre tout à fait inédit. Nous donnerons prochainement de plus amples détails sur ces représentations appelées à un retentissant succès. ALPH. DE TAEYE, r. de Courtrai, 6, Meubles. Literies. OUD-GEND. — Du 4 jusqu'au 10 octobre 1918. « Cassilda Médiadoros », grand drame nouveau, joué par Lotte Neumann. « La Comtesse Pot nu feu » (demandé), comédie, jouée par Henny Porten. FOUR A PAIN « LE MERVEILLEUX ». Cuit le pain, la viande, la pâtisserie. Sèche les légumes, les fruits, sur feu à gaz et ordinaire. Maison Dutry-Colson, rue dos Champs, 12, GAND. AU THÉÂTRE PATHÉ. — Du 5 au 10 oct. — « Le Signe do Cain ». Drame en 5 actes avec Era Speycr, Kate Oswald, Louis Harteau, le 12 octobre Beethoven, arec adaptation musicale. Ce film sera certainement l'un des plus grands succès de la saison Son prix fantastique oblige le Pathé d'augmenter légèrement le prix des places dimanche 13 et lundi 14 octobre. Location tous les jours au Pathé de lOh. à midi et demie. FERNAND Mestdagh, coiffeur de dames, r. a.Vaekes, 6. MODERN PALACE. — Du 4 jusqu'au 10 octobre 1911. « Les 3 béguins d'Henny », grande cômédie vaudeville en 5 parties, jouée par Henny Porten. « La dame blonde », dramatique en 4 parties. fEtc., etc., etc. PASTILLES PECTORALES KERCOP1X. 1,50 fr. la boîte. En toute bonne pharmacie. AU MINARD. -- Dimanche 6, lundi 7, mardi 8 et jeudi 10 à 7 1/2 heures < De Echtschciding van Amédée #, Vaudeville gantois en 4 actes de MM. Hector Van Sey-mortier et Jean Ray. Tout les dimanches matinée à 3 heures. Bibliographie « Pour Chanter — 6\: qu'il faut savoir » par Léon Mklchissédhc. Ce livre, — non, ce plaidoyer passionné, cette leçon enflammée, ce torrent ^e prose impétueuse et entraînante, — devrait être entre toutes les mains. Car on y apprend, non seulement « ee qu'il faut savoir pour chanter >, mais encore ce qu'il faut savoir pour Feuilleton du Journal de Gand. 324 Le Comte DE Monte-Cristo PAS. ALEXANDRE DUMAS — Me«si' urs, dit Ohâteaa-Renaaii, ce n'était point Morçei'f qui nous arrirait dan» cett» voitar», c'étaient, ma foi! c'étaient Franz st Debray. En effet, les deux jeunes gens annoncés s'avancèrent. — Vous ici, Messieurs! dit Chitsau-Renaurt en échangeant avec chacun une poignée de main; et par quel hasard ? — Parce que, dit Debray, Albert nous a fait pri»r, ce matin, de nous trouver sur ls terrain. Beaucharap et Château-Renaud se regardèrent d'un air étonné. — Messieurs, dit Morrel, je crois comprendre.— Voyons ! — Hier dans l'après-midi, j'ai reçu une lettre de M de Morcerf, qui me priait da me trouver à l'Opéra, — Et moi aussi, dit Debray. — Et moi aussi, dit ÎYanz." — Et nous aussi, dirent Château-Renaud et Beauchamp. — 11 voulait qun vous fussiez présents à la provocation, dit Morrel, il veut que vous soyez présents au combat. — Oui, dirent les jeunes gens, c'est cela, monsieur Maximilien; et, selon toute probabilité. vons avez deviné juste. — Mais, avec tout cela, murmura Château-Renaud, Albert ne vient pas; il est en retard de dix minutes. — Le voilà, dit Beauchamp, il est à cheval: tenez, il vient ventre à terre suivi de son domestique. — Quelle imprudence, dit Château-Renaud, de venir à cheval pour se battre au pistolet! Moi qui lui avais si bien fait la leçon ! — Et puis, voypi. dit Beauchamp, avec un col à sa cravate, avec un habit ouvert, avec un silet blanc; que ne s'est-il fait tout de suite dessiner une mouche sur l'estomac ? c'eût été plus simple et plus tôt fini ! Pendant ce temps, Albert était arrivé à dix pas du groupe que formaient les cinq jeunes gens; il arrêta son cheval, sauta â terre, et jeta la bride au bras de son domestique. Albert s'approcha. Il était, pâle, ses yeux étaient rougis «t gonflés. On voyait qu'il n'avait pas dormi une seconde de toute la nuit. | Dutry-Colson, rue des Champs, 12, QAND. f . A ' 11 y avait, répandue sur toute sa physionomie, une nuance de gravité triste qui' ne lui ud était pas habituelle. — Merci, Messieurs, dit-il, d'avoir bien la voulu vous rendre à mon invitation : croyez us que je vous suis on ne peut plus reconnaissant de cette marque d'amitié. a, Morrel, à l'approche de Morcerf, avait fait a- une dizaine de pas eh arrière et se trouvait à I l'écart. — Et à vous aussi, monsieur Morel, dit Albert, mes remerciements vous appartiennent. Approchez donc, vous n'êtes pas de trop. il; — Monsieur, dit Maximilien, vous ignorez an peut-être que je suis le témoin de M. leComto- Ciisto ? ' id, — Je n'en étais pas sûr. mais je m'en dou-:t! tais. Tant mieux, plus il y aura d'hommes d'honneur ici. plus je serai satisfait, an | — Monsieur Morrel, dit Château-Renaud, ec ; vous pouvez annoncer à M. le comte de Monte-te Cristo que M. de Morcerf sst arrivé, et que té j nous nous tenons à sa disposition. ; Morrel fît un mouvement pour s'acquitter ix j de sa commission. es : Beauchamp, en même temps, tirait la boîte et de pistolets de la voiture. — Attendez. Messieurs, dit Albert, j'ai deux mots à dire à M. le comte Monte-Cristo. et — En particulier? demanda Morrel. ne — Non, Monsieur, devant tout le, monde. Les témoins d'Albert se regardèrent tout surpris; Franz et Debray échangèrent quelques paroles à voix basse, et Morrel, joyeux de cet incident inattendu, alla chercher le comte, qui se promenait dans une contre-allée avec Emmanuel. — Que me veut-il? demanda Monte-Cristo. — Je l'ignore, mais il demande à vous parler. — Oh! dit Monte-Cristo, qu'il ne tente pas Dieu par quelque nouvel outrage ! — ,1e ne crois pas que ce soit son intention, dit Morrel. Le comte s'avança, accompagné de Maximilien et d'Emmanuel : son visage calme et plein de sérénité faisait une étrange opposition avec le visage bouleversé d'Àlbert, qui s'approchait, de son côté, suivi des quatre jeunes gens. A trois pas l'un de l'autre, Albert et le comte s'arrêtèrent. — Messieurs, dit Albert, approchez-vous ; je désire que pas un mot de ce que je vais avoir l'honneur de dire à M. le comte de Monte-Cristo ne soit perdu ; car ce que je vais avoir l'honneur de lui dire doit être répété par vous à qui voudra l'entendre, si étrange que mon discours vous paraisse. — J'attends, Monsieur, dit le co -.te. — Monsieur, dit Albert d'une voix tremblante d'abord, mais qui s'assura de plus sn plus; Monsieur, je vous reprochais d'avoir divulgué la conduite de M. de Morcerf en Kpire: car, si coupable que fût M. le comte de Morcerf je ne croyais pas que ce fût vous qui eussiez le droit de le punir. Mais aujourd'hui, Monsieur, je sais qae ce droit vous est acquis. Ce n'est point la trahison dePernandMondego-envers Ali-Pacha qui me rend si prompt à vous excuser, c'esfrla trahison du pêcheur Pernand envers vous, ce sont les malheurs inouïs qui ont été la suite de cette trahison. Aussi je le dis, aussi je le proclame tout haut, oui, Monsieur, vous avez eu raison de vous venger de mon pè^'e, et moi, son fils, je vous remercie d« n'avoir pas fait plus ! La foudre, tombée an milieu des spectateurs do cette scène inattendue, ne les eût pas plus étonnés que cette déclaration d'Albert. Quant à Monte-Cristo, ses yeux s'étaient lentement levés au ciel avec une expression de reconnaissance infinie, et il ne pouvait assez admirer comment cette natur» fougueuse d'Albert, dont il avait assez connu le courage au milien des bandits romains, s'était tout à coup pliée à cette subite humiliation. Aussi reconnut-il l'influence de Mercédés, et comprit-il comment ce noble cœur ne s'était pas opposé au sacrifice qu'elle savait d'avance devoir être inutile. — Maintenant, Monsieur, dit Albert, si vous trouvez que les excuses que je viens de vous faire, sont insuffisantes, votre main, je vous prie. Après le mérite si raie de l'infaillibilité qui semble être le vôtre, le premier de

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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