Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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01 februari 1914
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s.n. 1914, 01 Februari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0k2697166z/
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Dimanche 1er février 1914 5 centimes le numéro 58me année - ]N° 32 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS i BELGIQUE : 16 francs par an; 7-50 francs pour six mois; 4 franca pour trois mois. Pot. " l'étranger, le port en ru*. ^■ ■ » ■ RÉDACTION & ADMINISTRATION : 8, RUE DE FLANDRE, 8, GAND TlLÉPHONB 666 ANNONCES « Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. III FMMipiIS Parmi les cléricaux se trouvent encore I „ t'imies esprits pondérés qui s'affligent I l ia campagne grotesque dirigée contre la I franc-maçonnerie. Dans ce même XX' Siè-I le aui aujourd'hui, emboite le pas à l'or-I annisat'enr de représentations cinématogra-I ?> iiucs truquées, on pouvait lire dans un numéro paru il >' a trois ans (23 septem-| ii)iOi, un article dont le rédacteur se I moquait de ceux qui voient la franc-ma-I onnerie partout «le jour, le soir, la nuit, I .ions les chemins de fer, sous ta table, sous I sùii'lit " on connaît in fiUit:un; Bile a été I lue nar M Brunet à la Chambre, au milieu I l'une vive hilarité. Aujourd'hui, le XX' Siè-I rie obéissant à MM. Helleputte et de Bro-I (ii'èvilJe, tient un autre langage. ' Une des aocuisations que les cléricaux | „iJiessent il 1« franc-maçonnerie est d'être [ secièie, et ils feignent d'oublier que c'est oour soustraire les membres des Loges à l'action persécutrice de l'Eglise qu'il a fallu donner eu caractère à leurs réunions. M. I Woeste, dans son discours du 20 janvier, I s'est écrié. i Mais la question précise que ie pose ici est celle de savoir pourquoi les I réunions des Loges ne sont pas publiques »? [ Il est évidemment facile de répondre : Est-, I ce que les réunions des jésuites, dont la | formidable puissance occulte a été combat-| tue même par des papes, sont publiques ? [ Toutefois, les olérica.ux pourraient objec-I 1er: Les jésuites sont un ordre religieux. I Ceux qui en font partie ne sont pas mêlés | à la vie séculière. Comme si leur rôle en | était moins nuisible ! Mais il existe une or-[ ganisation oath< : que qui, elle, n'est pas I exclusivement monacale, celle du Tiers-Or-I tire, dont l'action a été formellement o.p-[ posée ii celle des Loges, par Léon XIII, I dans son Encyclique sur la franc-maçonne-| rte, Or, le caractère du Tiens-Ordre est très I bien défini par des brochures publiées à I la librairie Saint-François, i, nie Cassette, I à Paris. Celle de l'abbé I-Ienriot, dont le I manuscrit a été approuvé « par tes siipé-| rieurs de l'Ordre », écrit que cette confré-I rie «c'est la vie religieuse transportée dans I le monde ». Donc, quantités de laïcs en font I partie (page 3). Reproduisons-en ces pas-[ sages : h En entrant dans le Tiers-Ordre, | nous sommes entrés dans une famille dont I les membres ■*« rendent entre eux des ser-I vices incalculables ».'(Page 12). L'esprit re-| ligieux « est soutenu par mille petites ob-I servances, insignifiantes en elles-mêmes, [ ayant peut-être un côté ridicule pour celui qui ne les examine que superficiellement, [ mais dont l'homme sérieux sait apprécier I toute la portée». Ne peut-on pas dire la même chose des rites maçonniques ? Le père Aimé Le Roux, dans sa brochure te Tiers-Ordre et le Prêtre, prend la défense du Tiers-Ordre même contre les prêtres qui ne l'aiment pas — il parait qu'il m existe! — en disant : «C'est qu'ils ne l'ont pas compris, qu'ils ne l'ont pas étudié; et ceux qui n'aiment pas les Tertiaires n'en ont peut-être considéré que les I individus les moins intéressants, les caricatures de tertiaires... Mais un homme sérieux ne juge pas d'après ces apparences | une institution»... (Page 24). N'en est-il rde même de la franc-maçonnerie ? A page 32 de Ja brochure de l'abbé Hen-rioton donne un exemple des observances : «Ne quitlons jamais notre scapulaire et I notre cdi'de, pas même la nuit ». A la page 26. o Donnons à notre vie un cachet I franchement monastique en réglant nos ac-I lions comme elles pourraient l'être dans I un couvent ». Et bien, est-ce que les assemblées con-I ventuelles sont publiques, M. Woeste ? M. Sueur écrivait, le 17 août 1911, dans I l'Univers : « Les tertiaires « travaillent silencieuse-| ment à des besogne® obscures, dont la I gloire ou le profit reviendront à d'autres I associations. » Dans le même article, le Tiers-Ordre est I appelé une «Ecole de dévouement humble I el secret ». Il parait que des Comités paroissiaux I s'ooeupent, notamment, de ces « besognes I obscures ». D'après le Père I.^e Roux, «le I curé y passe tous les mais la revue détaillée I de sa paroisse». Il prend die promptes me-I sures, « si quelque arme n'est pas bien I fourbie». On tâche die «rendre la sanctifi-I cation du dimanche moins difficile dans I certaines maisons » (page 11 ). On sait ce I lue cela veut djre. Il suffit de penser à l'op pression exercée sur les consciences par les confréries de Saint-Vincent de Paul. Il s'y occupe aussi de la diffiusion de « la bon-né piresse ». La bonne presse politique, évidemment. M. de Broqueville ne songera pas h jeter l'interdit sur ces Sociétés se-crètes-là ! Le langage des tertiaires est également assez particulier. Le Code dv Tertiaire publie : « Combien y en a-t-il qui, depuis leur initiation (sic) n'ont jamais ou presque jamais relu la Règle, regardé le Modèle, consulté la Bou-ssolc ? » Mais voici une des choses essentielles qui différencient la franc-maçonnerie franciscaine de la franc-maçonnerie, sur laquelle la presse cléricale raconte « les histoires horrlfiques qui seraient mieux à leur place au rez-die-chaussée qu'fi l'étage des journaux » (article du XX' Siècle du 25 septembre 1910). Dans cette dernière règne l'esprit de libre examen. Quant à la franc-maçonnerie franciscaine, le Père Etienne Benoll on définit le caractère en ces termes, dan» sa brochure : .4i; seuil du. Tiers-Ordre (librairie Saint-François) : « Aussi, la formule de toutes les activités franciscaines pourrait-elle se résumer en cette simple phrase : Toutes les initiatives, même les plus osées, loutes les entreprises, même les plus hardies, dans l'obéir. (page 26). D'après le Père Roux, les t«rtisire.s. en!!-"'! dans cet Ordre laïque, rechercb «lu règle et les livrées séraphicues » (j: ge 30 de sa brochure). Faut-il donc être surpris qu'à chofaèr en tre ces deux francs-maçonneries, tou! esprit libre aime mieux enlrer dans celk où l'on ne doit porter aucune «livrée » t ECHOS Voici uin nouveau moyen employé pac les autorités militaires anglaises pour attirer des recrues plus nombreuses à l'armée régulière.Non content de faire appel à la publicité de la presse, le War-Office vient d'enrôler un nouveau sergent recruteur : le cinéma... tout simplement! Par les soins du ministère de la guerre anglais, des films ont été pris de toutes les phases de l'existence dm soldat. La vie entière de tommy atkins (le pioupiou anglais) y est reproduite... Mai.,; comme il serait peut-être monotone pour le public de ne voir que dep scènes militaires et pour vaincre le préjugé qui', dans les milieux ou-raers anglais, attache une défaveur au métier de soldat, une intrigue a été mêlée fort habilement au film... Un jeune homme, employé aux docks de Ixsndres, aime une jeune nurse. Il lui demande sa main, elle refuse. II s'engage. On le voit dans toutes ses occupations militaires. Il prend goût à son métier, oublie sies chagrins, se comporte brillamment aux manoeuvres, fait campagne, y est blessé, est soigné par la nurse, est nommé colour sergeanl et épouse sa bien-aimée. Ce film sera donné en sus du programme dans tous les cinémas populaires. HM Le musée de Florence vient de s'enrichir d'une pièce curieuse. C'est une vieille ç'oche qui, il y a plus de quatre siècles, a été condamnée en toutes règles par un tribunal et ensuite livrée au bourreau. Connue du peuple sous le nom de la « Pignona », elle évoque une période trorn blée de l'histoire de Florence. C'est elle qui sonna le tocsin dans la nuit du 5 avril 1498, lorsque les Florentins, conduits par le moine Savonarole, marchèrent à l'assaut de l'hôtel-de-ville pour en ohasser les maîtres de la commune. L'attaque fut repoussée, grâce aux mesures prises upar les « Signori ». La fureur du peuple se tourna alors contre Savonarole qui, livnê par ses anciens partisans, mourut sur le bûcher. Les « Signori » voulurent aussi punir la cloche coupable d'avoir sonné le tocsin. Eile fut condamnée par le tribunal à être |K>sée su m charrette de6 condamnés à mort, promenée par la ville et ensuite en-oyée en exil dans un faubourg, où on , tenait enfermée dans une cave. Elle y ■sta onze ans. Après le châtiment, on lui •rmit de rentrer dans la cité de Flo-ice. «« Chez le droguiste : lin client pressé interroge le commerçant.— Avez-vous de l'esprit de vin? — Oui. * — Avez-vous de l'esprit de sel ? — Oui. — Avez-vous aussi de l'esprit de contradiction ? — Parfaitement. Je vais vous en chercher dans l'arrière-boutique. lit le droguiste facétieux de disparaître pour revenir quelques instants après remorquant m belle-mère. — En voici, dit-il- quatre-vingts kilos. Combien en voulez-vous ? • M TREMBLEMENT DE TERRE de longue durée IL SE SERAIT PRODUIT EN ASIE Marseille, 30. — Le sismographe de l'Observatoire a enregistré aujourd'hui un tremblement de lerre lointain. r.e commencement s'est produit à 4 h. 4 du matin, le maximum à \ li. 36 et la fin à 5 h. 33. Il semble que la diist-ance dm foyer soit d'environ O.(XX) kilomètres, probablement en Asie centrale. A PARIS A LA COMEDIE FRANÇAISE —LES NOUVEAUX DECRETS — CAPORALISME POUR COMEDIENS Nous avons enfin un gouvernement <ju; gouverne. Et les comédiens ordinaires de Sa Majesté la République viennent de s'en apercevoir. Les mesures par lesquelles M. \ iviani, ministre de l'instruction publique, réorganise la vie intérieure de la Comédie Française et prétend mettre partout de la discipline, de l'ordre, ces mesures font l'effet d'un petit coup d'Etat. Elles prennent les proportions d'un événement considérable.Cela uo peut nous surprendre outre-mesure, car rien de ce qui intéresse les théâtres ne nous demeure indifférent. C'est là le meilleur des sujels de conversation, et les Français, qui son! un peuple sociable, bien qu'ils soient enclins à parler pour ne rien dire, adorent avoir des sujets de conversa-lion. Les comédiens leur en fournissent à profusion. Ces jours-ci, la décoration tardive de Mme Sarah Bemhardt apparaissait comme un fait de la plus luiule importance dans notre existence nationale. Aujourd'hui, ta réorganisation de la Comédie Française est, à moins que je ne me trompe fort, un incident d'une importance égale. Les cofnédiens de la Maison de Molière n'habitaient presque jamais la maison. Ils étaient eu perpétuel état de vagabondage. Désormais, ils seront contraints de rester plus sédentaires. Leurs congé seront étroitement délimités, et ils n'auront pas le droit d'user de ce temps consacré au repos pour travailler au dehors et prodiguer leur talent devant les foules de province et de l'étranger. Le nouveau décret prévoit pour tes coupables des pénalités assez foiles. Il est vrai que le nouveau décret augmente les indemnités supplémentaires, les «feux» poiur chaque représentation à laquelle un sociétaire participera ... Nous verrons ce qui adviendra de ces mesures énergiques. En dépit de la légère augmentai tondes feux...,il est probable que la situation des comédiens illustres du Théâtre I'rançais sera inférieure à celle de.3 grands comédiens du boulevard. Le Théâtre Français ne faisait à ses collaborateurs qu'une situation honorable, sûre, mais au demeurant médiocre. Et c'est pourquoi la plupart des sociétaires firent de grandies tournées un peu partout, d'où ils revinrent le plus souvent avec beaucoup d'argent. Us rétabliraient ainsi l'éga'ité, par en haut, avec les vedettes boulevardières. Désormais, cetle égalité n'existera plus. Je serais surrpis si les comédiens du Théâtre Français supporteront longtemps d'être plus pauvres que leurs confrères et amis des boulevards. Il est évident que les comédiens célèbres reçoivent maintenant des salaires énormes et qui cont hors de proportion avec leurs services. Mais il est évident aussi qu'ils ont uns deg. habitudes 4e_vie >putente dont ils ne pourraient pas, et. cioni 1s ne voudraient pas se défaire. Grâce lux tou»néjs. les nrtistes de la Comédie Française pouvaient s'offrir des « autos » aussi luxueux que les autres. Les tournées iiippriméesr supprimeront-ils les autos ? Ce l'est un mystère pour personne que roal-ïré les tournées elles-mêmes, certains ar- 5 iistes de chez Molière, et parmi les plus > lotolres, sont «gênés». Les mesures draconiennes de M. Vivian! 1 ;l de M. Albert Carré ne leur permettront ' pas de rétablir leur situation obérée. Alors ? Mors, on peut considérer comme probable -que le vigoureux caporalisme -de M. Albert Carré suscitera quelques révoltes. * D'abord, on essaiera peut-être de respecter ie moins possible tes nouveaux décrets et , rie rendre fréquents les «cas exceptionnels» prévus dans lesquels les artistes seront au- \ ioi':?és â faire des tournées. Si on ne réus- . si! pais, qut fera-t-on ? Des démissions paraissent possibles, En vérité, pour peu que les nouveaux décrets soient intégralement appliqués', la Maison de Mo'ière deviendra . une Maison de fonctionnaires dramatiques oïi les acteurs, moins stimulés par les bénéfices possibles, se contenteront de travailler peu ou prou en attendant l'heure de la retraite... Mme Segond-Wâber a dit le mot juste : « L'application du décret de Moscou pré-sntait de grands inconvénients. Des inconvénients nom'faux naîtront des décrets nouveaux. » Trop de régularité supprime l'effort : il faut, dans k vie des artistes, un peu de [ désordre et de fantaisie. .1. ERN'EST-CHARLES J r 1 'î Coup de Grisou \ en Allemagne SIX MORTS Quatre-vingts mineurs en danger 1 Dortmund, SO. — A la To^-se Ministre Aohem- x bach, il s'est produit cet après-midi un peu avant le cliaagement d'équipe, une explosion ç de grisou au troisième palier. On a remonté jusqu'ici six cadavres. Sept mineurs ont été légèrement blessés. Dos équiipes de secoure ont été demandées aux mines voisines. L'explosion de grisou s'est produite dans la dixième section de la mine. Il y a encore au fond soixante à quatre-vingts mineurs dont, on ignore 1e sort, mais on a .es plus \;ives inquiétudes à leur sujet. VINGT-DEUX CADAVRES Dortmund, 31. — A minuit et demi, on avait retiré vingt-deux cadavres et dix-sept blessés, dont dix grièvement atteinte. L'explosion s'est | produite â 6 h. 20 du soir. L'administration de la mine estime qu'il ne reste plus de morts au fond de la mine. - L'EMOTION Dortmund, 31. — Au mois de décembre 1912, ] une explosion de grisou ava:t causé la mort de 50 mineurs dans une mine appartenant à M. d'Arembach, ancien ministre. * Hier soir, la nouvelle s'est répandue d'une i nouvelle catastrophe et l'on voyait aussitôt des voitures d:ambulance et des au! mobiles se < frayer un chemin à travers la Coul des mineurs et des sauveteurs qui. l'a.ppareil «à oxygène sur l'épaule, se rendaient vers le-lieu de la t catastrophe/ D'autres, à pas lents, transportaient un mort, le piemier arraché ù la mine, tandis que la cloche retentissant dans la nuit, signalait la remonte de nouvelles victimes. A minuit, la foule se calma un peu. Seuls, ies Darents des mineurs disparus restent auprès du puits, où ils s'efforcent de reconnaître les cadavres. Il n'e^t pas impossible qu'il reste encore des morts Six.., les amas de charbon. mais aucun incendie ne s'est déclaré. SAUVETAGE DIFFICILE Merlin, 31. — Le correspondant a Dortmund du Berliner Morgen Posl à pu s'entretenir avec le chef d'une colonne de sauveteurs, qui avaient cherché h. atteindre les mineurs enfermés. 11 lui déclara qu'il était humain -ment impossible de ramener, ne fût-ce qu'un seul, des malheureux : premièrement, les vapeurs de l'explosion sont enfermées dans les puits et' les galeries de la mine, de sorte que Le passage à travers les gaz mortels, même avec des casques et des appareils d'Qxygène, était impossible. On peut, dès rs, conclure que les victimes de la catastrophe ont pas lardé à perdre connaissance el â élr< -phyxiées ensuite rapidement. En outre, le.-,rv>is de la mine se sont effondrées, de sort* 1 'il est doublement difficile d'atteindre les ca-res ensevelis. . 'j LA CAUSE DE LA CATASTROPHE Dortmund, si. — Suivant les techniciens, ii iN agit d'une explosion de grisou, qui a détrui) p iule la mine. e t Jn Drame dans un Auto !, San-RemOt 31 — M. Moritz Sigall, d* p .eiipzig, faisait dernièrement la connais- ance, dn?,s un hôtel d'un jeun^e ménage. > I. el Mme Longfield-Wolf, die' Stuttgart 1 ous trois partirent en excursion poui r lent on, quand, au retour, à l'entrée ae la p ille, là portière de l'automobile qu'ils oc- r •upai'H'it s'ouvrit brusquement pendanl ( ii *i2«ii coup de feu était tiré. M. Sigall tom- ( ait foudtroye. # l Le jfcunt ménage nie toute participation c u crime, mais le chauffeur déclare avoir ntendu une vive dispute s'élever eaitre £ îs voyag.'.urs. Les époux ont été arrêtés. c ^ t _ *** É LE MONITEUR ; Du 31 janvier i Ponts et Chaussées. — Sont promus dans le t ersonncl du corps des Ponts et Chaussées : 1) Au srade d'ingénieur principal de 2» classe : i IM !.. Ronnet. E. Van Volsom H IL Tiete, ingé- c ieurs de lro classe: 2) au grade d'ingénieur de i r° classe : M. C. W.l'.ame, ingénieur de 2e classe. M. L. Hubrecht, chef de bureau des ponts et haussées, a été promu au grade de chef de bu- . eau principal. Réunions sportives interuniversitaires. — M. . Spehl, professeur à l'Université de Bruxelles, st nommé membre effectif du Comité spécial hargé de l'organisation, en 1914, des réunions portives interuniversitaires, en remplacement de t. J. Demoor, recteur de la dite Université. Chemins de fer de VEtal. — Démission de leur mpioi a été accordée : I) A MM. F. "Rovy. V. Lauwers et R. Kempe-eers, :hefs gardes principaux ; P. Maes et A. >ard< nue, chefs gardes; F. Xhonneux, chef fac-ïur de station principal, et F. Demanet, chef de talion de 4e classe. Marin''. — MM. 0. Winne, E. Rierkens et R. lautier sout nommés élèves-ingénieurs au ser-ice des constructions maritimes. Voirie vicinale. — Un arrêté royal alloue des ubsides aux communes ci-après pour l'exécu-ion de travaux d'entretien de chemins agrico-?s, savoir : Govez, 677 francs : Florenville, 25i francs. Un arrêté royal alloue un subside de 500 fr. la commune de Redu pour l'exécution de tra- aux d'amélioration de chemins vicinaux. — LA CHAMBRE (Fin de la séance de vendredi) M. FERON. Je suis quelque peii surpris de 'opposition faite â la proposition si conciliante le M. Vandewalle. Tout d'abord elle ne touche >n rien à renseignement communal et elle est exclusivement inspirée par l'intérêt des élèves lispensés du cours de religion. Il ne s agit aucu-îement d'un enseignement susceptible d'offen-;er la liberté de conscience des enfants et des >arents catholiques. Nous n'entendons pas davantage réclamer 'instauration d'un cours de morale didactique, dée que la Chambre a repoussée à l'occasion le la discussion de l'article 4. L'honorable ministre estime qu'en 1884 comme >n 1895 une transaction aurait été conclue entre a gauche et la droite. . M. POULLET. A cette époque, la gauche s est léclarée très satisfaite des stipulations inscrites lans la loi. , , , . , M FERON. Je ne veux pas discuter les lois de L884 et de 1895, mais il est certain que cette der- -lière a créé au profit des écoliers catholiques in privilège inadmissible et contre lequel nous n'avons cessé de protester. r t Nous demandons que les enfants qui ne suivent. pas le cours de religion ne soient pas Laissés dans la rue ou dans la cour pendant la iurée de ce cours, mais qu'ils soient réunis par le professeur dans un local soolaire où un cours de morale systématique et réguker leur sera ionné. ... Ce cours ne doit pas être didactique ; mais il doit être un cours d'excitation morale par i'exemple et par la lecture. Il fau t élever I urne et l'esprit des enfants par des enseignements vivants et. saisissants et je me demande ce qui, dans vos principes, vous empocherait de faire donner h nos enfants le cours que nous réclamons. , . . M. FRANCK. C'est un moyen de contrainte pour la fréquentation du cours de rel gion. * M. POULLET. Mais non! .Von bs in idem! L'enseignement moral dioit imprégner toutes 1rs. leçons- M. "FERON. Peut-on suppe. que rinstilu-on de ce cours puisse causer un préjudice aux nfants qui le suivent? Non, n'est-ce pas? Voue .les : Non bis in idem. Mais vous instituez au rofit des enfants catholiques un cours de région et de morale qui, d'après vous, ferait oubie emploi avec l'enseignement occasionnel, ous devrions donc être d'aocord pour em-loyer une demi heure par jour à inoulquer aux nfants dispensés diu cours de religion des ma-ères propres ù mieux les préparer à la vie. Le système général de la loi n'en est pas çoj •arié et je ne puis attribuer votre opposition u'à l'esj/. de parti. „ 1 . . M. VANDEWALLE. Si l'article 6 est mauf-iant pour les uns. pourquoi ne le serait-il pas our les autres? M. WOESTE. On dit que i'amendement de I. Vandewalle est conciliant et nullement confire au système général de la loi. Double er-aur. Je lui oppose une objection d'organisation t une objection de principe. M Feron déclare qu'il s'agirait de faire don-er ce cours pendant la demi-heure lu cours e religion suivi par les élèves non dispensés. >r un grand nombre d'instituteurs donnent î cours de religion et de morale. Dès lors, qui onnera le cours nouveau ? M. FRANCK. Cela n'est pas le cas pour lie lus grand nombre des écoles. M. WOESTE. Au contraire. Il y a autre chose. Le législateur a toujours ru qu'un bon enseignement communal compor-3 l'inscription au programme d'un cours de reli-ion et de morale. Sans doute, les dispenses sont dmises. Mais le principe demeure. M. DEMRLON II est contraire à la Constitution. M. WOESTE. La Constitution a toujours été omprise ainsi depuis 1830. L'enseignement de la religion et de morale est ndispensable à un bon enseignement, on voudrait instituer un cours d'éducation et de lectures aorales II ne s'agit pas, dit-on, d'un cours de norale didactique. Mais, je vous le demande, ex-lurez-vous de ce cours la notion des devoirs en-ers Dieu. , M. DEMRLON. Cela ne vous regarde pas. (Pro-pstations à droite.) M. VANDEWALLE. Mon discours d hier est a réponse à celui de M. Woeste et aux questions in'il me pose. M. WOESTE Je vous ai écouté hier; mais je l'ai rien entendu de tel. M DEMRLON. De quel Dieu parlez-vous, mon-,'eur Woeste? Il y a mille religions sur la terre t vous-mêmes vous en avez pratiqué plusieurs. Rruit à droite.) M. WOESTE. Si le cours en question ne parle >as des devoirs envers Dieu, il sera un cours ationaliste. en désaccord avec les bases de la oi. (Interruptions a gauche.) M. VANDEWALLE. Il sera conforme a 1 ar-icie 6 M WOKSTE. El vous opposez l'école & l'<Scol«. M. DEMBLON. La Constitution ne parte pas de T MANSART. M. Woeste a trahi Dieu en Toy'ant h Diana Vaughan. (Rires sur les bancs ocialistes.) . , . , M WOESTE. Il faut respecter les droits de 'individu, mais on ne peut imposer un système ontraire aux sentiments du plus grand nom-ire. (Très bien ! a droite.) M. VAN MARCKE. La liberté de conscience ie doit pas dépendre d'une majorité. M DEMRLON. Je n'aurais pas demandé la >aro!e si M. Woeste n'abusait pas véritable-nent de notre patience. (Rires à droite.) M. CAPELLE. Très bien I M. DEMRLON. Sans cesse il attaque les :rovances des libres penseurs. Nous estimons lue" la religion est affaire privée et nous la espectons. Mais on ne nous respecte pas sous Prétexte quo nous sommes en minorité. M. iVoeste veut nous imposer sa manière de voir n matière de religion. C'est intolérable ! On objecte que nous sommes une Chambra égislative et non des théologiens. J'&océderais volontiers à une opinion semblable. Mais, les n tolérants die la droite vont bien au delà. 1 On ne devrait donc pas en parler dans une issemblée législative. M. Woeste voudrait que, lans un cours d'éducation, <_n parlât des devoirs do l'homme à l'égard de Dieu. J'ai iu-eiromipu M. Woeste en demandant : « De quel Dieu s'agit-il?» Il y a, en effet, mille religions ;ur la terre et M. Woeste en a lui-même pra-âqué trois. 11 a été juif, proteslant et catholt-[ue. (Rires à l'extrême-gauche.) Par contre, tous ies libres-penseurs, quoique sé->arés par des divergences métaphysiques, sont l'accord sur un certain nombre de préceptes noraux qui peuvent servir de base à un enseigne-nent moral. ' Quand M Woeste a parlé d'une transaction qui <e serait opérée en 1895, c'est une inexactitude ît nous avons vu feu M. Neujean protester avec énergie contre ie fait de priver 34,000 enfants de .out enseignement moral. Et si tous les parents itaient vraiment libres, le nombre des enfants lispensés du cours de religion serait bien su-prieur à 34,000. I-ledor Denis u démontré dans une foule d'oc-:-asions qu'il existe une morale indépendante de loutes les religions, morale humaine et universelle.Le rapporteur de la loi que nous discutons a été jusqu'à dire que si les socialistes voulaient ouvrir des écoles ils ne pourraient le faire qu'à ia condition de ne parler ni de Karl Marx, ni de la lutte de classe, ni du collectivisme. Supposez donc que nous fassions une loi défendant aux catholiques d'ouvrir des écoles où l'on varierait de Jisus-.GJiri&t. Qj.ie. diriez-vous ? [ Eenilleton dn Journal de Qand 25 I Le Bouchon de Cristal PAR Maurice LEBLANC — Tu vois liien. Doubrecq... c'est <Le la I folie de résister... Quand on est vaincu, ii I n'y a qu'à suibir La loi <ki vainqueur, a.u lieu [ de se faire torturer bélomonl... Voyons, [ sois raisonnable. Et s'adres&ant fi Sébastian! : — Tends la corde... qu'il la se ri te un peu, I Ça le réveillera... u fa.it le mort... Sebastiàni repdl le bAlon et tou,ma jus-I T-i'à ce que la corde revint en contact avec I '«s chairs tuméfiées. Dawbrecq sursauta. — Arrête, Sebnstia.ni, commanda le mar-I 1>fe Notre' ami me parait avoir les meilleures dispositions du monde et comprendre I ;a nécessité u'un accord. N'est-ce pas, Daw-I brecqî Tu préfères en finir? Combien tu as [ raison ! t^s deux Hommes étaient inoltnés au-I dessus du patient, Sébastian i, le bâton en [ nain, d'Albufex, tenant la tompe afin d'é-| cintrer en p'ein visage. — Ses lfevres s'agitent... il va parler... Desserre un peu, Sebastiani, je ne veux Pas que noti ' ami souffre... Et puis, non, senr# (iavanlage... je crois aue net» an» hésite. Encore un tour... I-Ialtel... nous ) sommes... Ah t mon cher Daubrecq, si fi n'articules pas mieux quie cela, c'est di temps peirvlu. t>uoi ! Qu'est-ce que tu dis ' Arsène Lupin mâchonna un juron. Dau brecq parlait, cl lmi, Luipin, ne pouvait paf l'entendre I 11 avait beau prêter l'oreille étouffer les battements de son cceur, et U (Jjundonnemeoil de ses tempes, aucun sor ne parvenait jusqu'à M ?» — Gré nom d'un nom, pensa-t-il,- je n'a vais pas prévu cela. Qu« faire ? Il fut sur le point de braquer son revolvei et d'envoyer à Daubrecq une balle qui cou perait court à toute explication. Mais il son gea que lui non plus n'en saurait pas da. var.tage, et qu'il valait mieux s'en remet tre aux événements pour en tirer le meil Leur parti. En bas, cependant, la confession se pour suivait, indistincte, entrecoupée de silences et mélée de pjaiiiles, D'Albufex ne IA cl.ait p;xs sa proie. — Encore. . Achève donc.. Et il ponctuait les phrases d'exclamations approbatives. — Bc'enl... Parfait!... Pas possible? Ré pèle un peu, Daiubrecq... Ali 1 çà. c'est drô le... Et personne n'a eu l'idée? Pas mém< Prasvitle ?... Quel idiot!... Desserre donc Sebastiani... Tu vois bien que notre am est tout essoufflé... Du calme, Daubrecq.. ne le fatigue pas... Et alors, cher ami, tu disais... C'était la fin. Il y eut, un oliucholemen! assez long que d'Albufex écouta sans in terruption et dont Arsène Lupin ne put sai sir la moindre syllabe, puis le marquis s* leva et s'exclama d'une voix joyeuse : — Ça y est.!... Meorai, Daubrecq. Et crois bien que* je n'oublierai jamais ce que k viens de faire Qjand- tu seras dans le besoin, tu n'auras qu'à frapper à ma porte, il y aura toujours un morceau de pain poui toi à la cuisine, et un verre d'eau filtrée. Sebastiani, sorgne monsieur le déDiité ab Solument comme si c'était un de tés fils. E! tout d'abord débarrasse-le de ses liens. Il ne faut pas avoir de coeur.pour attacher ainsi un <le ses semblables, oomme un poulet à la broche. — Si on lui donnait à boire ? proposa le garde. — C'est, ça ! Donne-lui donc à boire. Sobastian'i et ses fils défirent le® courroies de oU'ir. frictionnèrent les poignets endoloris et les entourèrent de bandes de toile ondiuites d'un onguent. Puis Daubrecq avala quelques gorgées d'eau-de-vie. — Ça va mieux ? dit le marquis. Bah ! ce rue sera rien. Dans quelques heures, il n'y paraîtra plus, et tu pourras te vanter d'avoir subi la torture, comme au bon temps de l'Inquisition. Veinard I Il consulta sa montre. — Assez bavardé, Sebastiani. Que tes fils le veillent à tour de râle. Toi, conduis-moi jusqu'à la station, pour le dernier train. — Alors, monsieur le marquis, nous le laissons comme ça, libre de ses mouvements ? — Pourquoi pas ? T'imagines-tu que nous allons le tenir ici jusqu'à sa mort ? Non, Daubrecq, dors tranquille. Demain après-midi, j'irai chez toi... et si le document se trouve bien à la place que lu m'as dite, aussitôt un télégramme, et on te donne la clef des chambps. Tu n'as pas menti, hein ? Il étaàt revenu vers Daubrecq, el, de nouveau courbé sur lui : — Pas de blagues, n'est-ce pas ? Ce serait idiot de ta part. J'y perdrais un jour, voilà tout. Tandis que toi, tu y perdrais ce qui te rèstc -de jours à vivre. Mais non, mais non, la cachette est trop bonne. On n'invente pas ça pour s'amuser. En route, Sebastiani. Demain, tu auras le télégramme.— Et si on ne vous laisse pas entrer dans la maison, monsieur le maquis ? — Pourquoi donc' — La maison du square Lamartine est occupée par' des hommes de Prasviil'.e. — Ne l'inquiète pas, Sebastiana, j'enterai. et, si on ne m'ouvre pas la porte, ia fenêtre est là. Et si la fenêtre ne s'ouvre pas, je saurai bien m'arranger avec un des hommes de Prasville. C'est une question d'argent. Et, Dieu merci ! ce n'est pas ça qui manquera. Bonne nuit, Daubrecq. Il sorti, accompagné de Sebastiani, et le lourd battant se referma. ' Aussitôt,'*et d'après un plan conçu durant cette scène, Lupin opéra sa retraite. Ce plan était simple : dégringoler, à l'aide de sa corde, jusqu'au bas de la falaise, emmener ses amis avec lui, sauter dans l'auto, et, sur la route déserte qui conduit à la gare d'Aumale, attaquer d'Albufex et Sebastiani. L'issue du combat ne faisait aucun domte. D'Albufex et Sébastian.' prisonniers, on s'arrangerait bien pour que l'un d'eux parlât. D'Albufex avait montré comment on devait s'y prendre et, pour le salut de son fids, Clarisse Mergy saurait être inflexible. Il tira la corde dont il s'était, muni, et chercha à tâtons une aspérité du roc autour de laquelle il pi'il la passer, de manière à ce qu'il en pendit doux bouts égaux qu'il saisirait ù pleines mains. Mais, lorsqu'il eut trouvé ce qu'il lui fallait, au lrieu d'agir, et rapidement, car la besogne était pressée, i! demeura immobile, à réfléchir .Au dernier moment, son projet ne le satisfaisait pas. — Absurde, se disait-il, ce que je vais faire est absurde et illogique. Qu'est-ce qui me prouve que d'Albufex et. Sebastiani ne m'échapperont pas'/ Qu'est-ce qui me prouve même qu'une fois en mon pouvoir ils parleront? Non, je éeste. Il y a mieux à tenter... beaucoup mie m. Ce n'est pas à ces deux-là qu'il faut m'ai laquer, mais à Daubrecq. Il est txlénué, à Iraut de résistance. S'il a diit sor secret au marquis, il n'y a aucune raison pour qu'il ne me le dise paa. quand Clarisse et moi nous emploierons les mêmes procédés, Adjugé! Enlevons le Daubrecq. « Et il ajouta en lui-même : — D'ailleurs, qu'est-ce que je risque ? Si je rate le coup, Clarisse Mergy et moi nous filons à Paris, et, de ooncert avec Prasville, nous organisons dans la maison du square Lamartine une surveillance minutieuse, pour que d'Albufex ne puisse pioli-ter des révélations que Daubrecq toi a fuites. L'essentiel, c'est que Prasville soit prévenu du danger II le sera. Minuit sonnait alors à l'église d'un vil- -lage voisin. Cela donnait à Lupin six ou sept heures pour mettre à exécution son nouveau plan. 11 commença aussitôt. En s'écartant de l'orifice a.u fond duquel s'ouvrait la fenêtre, il s'était heurté, dans un des creu^: de ta falaise, à un massif de petits arbustes. A l'aide de son couteau il eu ooupa une douzaine qu'il réduisit tous à la même dimension. Puis, sur sa corde, il préleva deux longueurs égales, Ce furent les montants de l'échelle. Entre ces montants, il assujettit les douze bâtonnets, et il confectionna ainsi une échelle de corde de six mètres environ. Quand U revint à son poste, il n'y avait plus dans la salle des tortures, auprès du lit de Daubrecq, qu'un seul des trois fils. 11 fumait sa pipe auprès de la lampe. Daubrecq dormait. — Fichtre pensa Lupin, ce garçon-là va-t-il veiller touie la nuit ? En ce cas, rien à faire, qu'à m'esqu-iver... L'idée qu'Albufex était maître du secret te tourmentait vivement. De l'entrevue à laquelle il avait assisté, il gardait l'impression très nette que le marquis « travaillait pour son compte » et qu'il ne voulait pas seulement, en dérobant la liste, se soustraire â l'action de Daubrecq, mais aussi conquérir la puissance de Daubrecq, et rebâtir sa forlune p«r les moyens mômes que Daubreoq avait employés. Dès lors; ç'tut été pour Lupin une nouvelle bataille à livrer à un nouvel ennemi. La marche rapide des événements ne permettait pas d'envisager raie pareille hypothèse. A tout prix il fallait barrer la route au marquiis d'Albufex en prévenant Prasville.Cependant Lupin restait, retenu par l'espoir tenace die quelque incident qui lui donnerait l'occasion d'agiir. La demie de minuit sonna. Puis, une heure. L'attente devenait terrible, d'autant qu'une brume glaciale montait de la vallée et que Lupin sentait le froid pénétrer en toi. Il entendit le trot d'un cheval dans le lointain. — Voilà Sebastiani qui rentre de la gare, pensa-t-il. Mais le fils qui veillait dams la salle des toétures ayant vidé son paquet de tabac ouvrit la porte et demanda à ses frères, s'ils n'avaient pas de quoi bourrer une dernière pipe. Sur leur réponse, il sortit pour aller jusqu'au pavillon. Et Lupin fut stupéfait. La porte n'était pas refermée que Daubrecq, qui dormait si profondément, s'assit sur sa couche, écouta, mit un pied à terre, puis l'autre pied, et, debout, un peu vacillant, mais plus solide, tout de même qu'on n'eût pu le croire, il essaya ses forces. — Allons, se dit Lupin, le gaillard a du ressort. Il pourra très bien contribuer lui-même à son enlèvement. Un seul point me chiffonne... Se laissera-t-il convaincre ? Voudra-t-il me suivre ? Est-ce qu'il ne croira pas que ce miraculeux secours, qui lui arrive par la voie des cieux, est un piège du marquis ? (A suivre

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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