Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1942 0
27 februari 1914
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s.n. 1914, 27 Februari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9p2w37n54n/
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JOURNALDEGAND ABONNEMENTS i BELGIQUE: 15 francs pai an; 7-50 francs pour six mois; 4 francs pour trois mol1:. Pox • l'étranger, le port en **/•. REDACTION & ADMINISTRATION : S, RUE DE FLANDRE, 8, GAND TÉLÉPHONE 666 ANNONCES 8 Voir le tarif au bas de la dernière page du Journal. ~ " - La Crise GonsiiiutioDselle EN SUÉDE ta Suède traverse une crise grave. Le pjj soutenu par les masses paysaunes el uiiè partie du mande universitaire, se trou \.j en conflit avec les ouvriers des villes el ,, grande majorité du i>arti lib'éral sur les l'Vérotatives constitutionnelles du monarque. Le gouvernement Libéral de M. StaaXJ a démissionné et a été remplacé par un ministère conservateur. Dans deux semaine, annonce t-on, le Rlksdag sera dissous , ies élections générales auront lieu. Le ,vs va être livré à la plus vive agitation, la veille d'événements qui pourraient ivre décisifs, il ne sera pas inutile de don-r quelques renseignements sur les for-rs auxquelles vont se heurter le roi et les conservateurs. Le parti libéral qui fut, pendant de longues années, le parti le plus influent, celui de la majorité du pays, a été affaibli, en Suède comme ailleurs par l'entrée en sconc d'un parti socialiste. Cependant, comme il s'est fortement démocratisé, il a conservé ia faveur d'une grande partie du corps élec (oral et il s'était assuré le concours de la démocratie socialiste après les dernières Élections, ce qui avait permis à M. Staaff, de gouverner jusqu'au moment où éclata la réccnle crise constitutionnelle. Mais les Associations libérales sont des organisations essentiellement politiques. Il est dont b:en difficile d'indiquer par des chiffres les forces réelles de ce par: Il çn va autrement de la Démocratie socialiste qui, en Suède, est basée avant toul sur les organisations syndicales. Les conditions économiques de ce pays expliquent son rapide développement. Nous avonf emprunté les renseignements qui vont suivre à une étude du Musée social, la revu* française si admirablement documentée. La Suède, dont une grande partie est pou habitable, n'offre qu'un peuplement res •trahît : sur une superficie de 418,000 kilo mètres carrés, elle ne compte que 5,561,0(X Ames, soit 12 habitants par kilomètre car ré. La concentra lion urbaine s'opère acti vement en faveur des cillés importantes Stockholm étant passée de 297,(XX) à 350,00' unités dans les douze dernières années Gothembourg de 123,000 à 170,000 ; Mal moc die 57.000 à 90,000 ; Xorkoeping de 30,000 à 40,000. Mais les villes de plus d< 20,000 restent rares et le pourcentage def ruraux se révèle toujours considérable : i était de 75,5 % en 1910 contre 78,5 % ei 1900. Le développement manufacturier ne s'et fectue pas moins avec célérité et FexigiwU des ressources agricoles contribue plutôt ; la stimuler : 52 % du territoire sont or forêts el 36 demeurent stériles. T^e con tinrent des habitant s qui vivaient de lt tèrre fléchissait de 72°' en 1870 à 61 % er 1890. 5t en 190T» et 48". en 1911 : oelu de l'industrie progressait de 15 h 21.31.33 °/ cehii dm commerce atteignait, ï\ la dernièn statistique, ft plus de" 11 °<£,. •Les principales 'indu'sf ri es sont celles d( l'extraction du fer. du cuivre et du zinc de la métallurgie, du bois, des textiles. Le total des salariés organisables était ai premier janvier 191? de 810,000 (G75.0W hommes et 135,000 femmes), dont 530,00( pour l'industrie, le commerce e| les tirans ports f450,000 hommes e| 80.000 femmes) et 280.000 nour l'agriculture. (225,000 hom mes et 55,000 femmes). L'ouvrier. suédois est enclin b s'associer avec ses camarades de même profession il est discipliné et soucieux de la solidarité L'esprit de classe s'est d'autant mieux irn planté dans ce prolétariat, que les oatego ries dirigeantes ont, défendu avec le plu s de vigueur leurs prérogatives traditionnel les. pour démocratiser les institutions po litiques, conquérir par exemple le suffrage universalisé, les travailleurs suédois ont multiplié leurs efforts, allant jusqu'à lf L'.ève générale. Mais la hiérarchie sociale demeura malgré tout, très ferme, et er aucun pays d'Europe peut-être, l'organisa lion patronale ne s'était installée si vite cl sur des assises si solides. Le mouvement syndical suédois ne se peut comprendre, si on ne le lie, dans cel exposé, — en respectant au surplus le stricte réalité des faits, — à l'expansion de 1" Social Démocratie. En 1850. les libéraux, afin d'accélérei leur recrutement, avaient fondé des Socié tés d'éducation ; deux ans plus. terdL Dro filant dé In tolérance des autorités, avaient éveillé les premiers groupements ouvriers, ou mieux, d'artisans. Le premier Congrès ouvrier, qui siège h Norkoeping, en 1879. se signale par ses allures modérées ; le deuxième Congrès, réuni à Stockholm, en 1882, s'affirme plus^ radical ; le troisième Congrès, à Oerebre, est caractérisé par des controverses entre libéraux et socialistes, ceux-ci acquérant, dès lors, une influence significative dans le milieu des salariés.$Kn 1881, le tailleur Palm, qui avait participé h l'agitation danoise, commence sa propagande en Suède, s'ap-puyant sur les syndicats qu'il constitue, et qui, dès l'origine, vont servir de base substantielle à la Social Démocratie. En 1885, Hialmar Branting, qui allait être le leader de cette Social Démocratie dans les Congrès internationaux, publie le premier numéro du Titien, organe socialiste, appelé à changer de nom en 1890 et à devenir le Sozialdcmacralen. Le Parti ouvrier mit au Congrès de Stockholm en 1889, cl désormais progresse rapidement, grâce à son accord étroit avec les groupements professionnels qui se confondent presque avec lui. Il comptait 65,000 adhérents en 1905, montait jusqu'à 133,iOO en 1908, pou • redescendre à 00,800 en 1910 et se relever à 61,000 en 1911. Après avoir été travaillé, de 1890 fi 1911, par une minorité révolutionnaire, et que d'aucuns qualifièrent, d'« anarchiste », il s'était orienté vers une politique réformiste, c'est-à-dire qu'il s'attachait de touje son ardeur au recrutement électoral, à la conquête des mandats parlementaires et communaux, à l'amélioration des lois sociales ; il rassemblai' 8,751 voix aux élections législatives de 1902, 26,083 h celles de 1905, 51,004 à celles de 1908, 173,000 à celles de 1911 et enlevait à ces quatre dates quatre, dix-sept, trente-trois et soixante-quatre sièges, sur cent soixante-cinq au total. Le mouvement syndical se développe rapidement. En 1905, la Centrale nationale, — qui est socialiste, — comprenait 30 fédérations, 1,173 sections et 81,731 adhérents sur un total de 37 fédérations et 101,434 syndiqués. En 1908, le chiffre global des ouvriers syndiqués excédait notablement •200, ooo. ' Nous avons parlé de ce lock-out, l'année dans ur article à propos ('e la grève générale de Belgique. Ce fut la plus grande bataille économique qui avait eu lieu jusque-là. Il serait difficile de dire quels furent les vainqueurs, patrons et ouvriers s'attribuant la victoire. Le but du patronat était de briser l'organisation syndicale. Ce but ne fut pas atteint et l'armature du syndicalisme resta solide. Cependant, le prolétariat suédois avait éprouvé de dures souffrances. Pour comprendre la détresse passagère où il fut jeté, il suffira de rapprocher ces deux données: 11,250,000 journées de travail avaient été perdues ; les Fédérations de métier avaient. distribué à leurs membres plus de 6 millions de secours. Le chiffre des adhérents à la Confédéra-i lion syndicale tomba de 108,079 au 1er jan-i vier 191C i 80,129 au 1er janvier 1912. Mais depuis lors il a progressé à nouveau pour i f\tteindre 88,000. L'écart s'est agrandi entre le total des confédérés — qui sont so-. cialistes — et celui des syndiqués suédois à raison des tendances autonomistes de plusieurs- et aussi de l'expansion du syn-i dicalisme révolutionnaire, favorable à l'ac-i tion directe. i II.n'est pas douteux que le parti libéral et la démocratie socialiste réunis ont pour eux la majorité du pays. Seulement, dans la crise actuelle, un autre facteur entre en jeu, qui pourrait finir par disloquer les partis déposition : le sentiment national. La Suède sent vaguement son indépendance menacée par la Russie et elle se refuse à subir le sort de la Finlande. Le danger est-il réel ? D»s socialistes le nient, niais beaucoap de libéraux ne sont pas ra'ssu-1 rés. C'est pourquoi il serait difficile de prévoir.comment la crise va se dénouer. Peut-être la solution se trouve-t-elle plutôt dans une alliance de diéfense avec la Norvège et le Danemark que dans la construction de nouveaux cuirassés. ; ECHOS Charilé chrétienne. ... Un joui liai catholique d'Arlori a publié la liste des membres d'une Société de libre pensée. Dans qu'l^bjt n-t-il fait celte publication? Evidemment dans un but charitable, opine ironiquement l'Etoile Belge. Un journal cathoiiaue ne se laisse jamais guider nn—— ! que par des principes chrétiens. Il à fait cette publication, sachant qu'elle ferait du l)ien i ceux qu'il dénonçait ; qu'il mettrait | en bonne posture des commerçants in-j croyants vis-à-vis de leurs clients croyants, j des salariés vis-à-vis do leurs employeurs, îles employés vis-à-vis de leurs chefs hiérarchiques. ; '■ Haro sur les esprits mal faits qui pourraient croire qu'en publiant ces noms, le journal clérical en question s'est livré à une gredinerie 1 Ses intentions étaient pures : il a voulu simplement faire plaisir à des libres-penseurs... Et le XXe Siècle d'approuver et de s'étonner de voir que des libres penseurs n'ont pas prisé du tout la publication faite par le journal clérical arlonais, simple continuateur en province des traditions chrétiennes tiré;s du nouvel évangile de Samt-(Ici un nom contraire à la décence et qu'un journal qui se respecte ne prononce plus, lt est synonyme de Casserole.) Et il goguenarde : u 11 v a donc des libres penseurs honteux ? » Mais oui, XXe Siècle, il \ a des malheureux obligés, pour vivre, de celer ce qu'ils pensent dans le fond de leur conscience ; il y a des gens qui ne croient ni il L)ieu, ni au diable, et qui sont obligés d'aller à la messe C'est une dos beautés du régime que nous vous devons, à vous el à vos amis. Mais surtout il y a des incroyants qui redoutent d'être dénoncés comme tels par la press? cléricale. Seulement, ce n'est pas parce qu'ils rougissent d'être incroyants, c'est uniquement parce qu'ils savent que celte dénonciation les livre, à la rancune des sectaires cléricaux — ce qui est parfois pis que d'être livré aux fauves ! «vv , Un appel. L'orphelinat des Frères fle K.-i). de Miséricorde, à Wetteren, est encore un de ces couvents, mentionnés par M. Bossarl, où l'on entreprend quantité de métiers. Outre ceux énumérés par M. Bossai t : menuisiers, ébénistes, sculpteurs, peintres, imprimeurs, relieurs, forgerons, boulangers, cordonniers, tailleurs, il faut ajouter la brasserie — une bière aussi bonne que le meilleur stout anglais — et une section horticole. Naturellement, dit la Gazelle de Charte-mi, cette entreprise industrielle est subsi-diée par lt gouvernement, comme école. Les Frères nourrissent l'ambitiorrd'ajou-ler une nouvelle branche à leurs industries : l'autoi.iobilisme. Ils voudraient créer une école de chauffeurs. Mais les ressources, p:étendent-ils, leur manquent pour acheter une machine et ils sollicitent des âmes généreuses une voilure « démodée peut-être, mais pas encore hors d'usage ». _ C'est-à-dire qu'ils voudraient bien un camion di livraison « à l'œil ». Il faudrait réellement avoir le cœur sec pour leur refuser cette charité. Gageons, au surplus, que s'ils en viennent à leurs fins, ils obtiendront exemption de l'impôt, sous prétexte qu'il s'agit d'un appareil de démonstration destiné t l'instruction. Pour prévenir l'appendicite. Il est intéressant de signaler la circulaire que vient de lancer M. Mirman, directeur de l'hygiène pu blique de France, pour tenter de combattre l'appendicite. Celte maladie, presque incon nue jadis, fa 1 actuellement des ravages dans toutes les classes de la société. F.lk frappe ses nombreuses victimes sans dis liinclion d'âge et de situation. Des praticiens français croient que celU affection esl provoquée par l'introduction dans l'intestin d'un corps non solub'.e, e' ils accusent principalement les machines émaillées destinées à hacher la viande cl les morceaux de limaille abandonnés dam; les pétrins nettoyés avec de la paille de fer. Tenant compte de ces observations, M Mirman demande par circulaire aux bou chers, charcutiers et boulangers de renon cer aux instruments dont l'usage pourrait atteindre la sanlé do leur clientèle. Le Conseil d'hygiène, allant plus loin voulait obtenir que les objets incriminés fussent sévèrement interdits. M. Mirman f estimé qu'il suffisait, de faire appel à lf bonne volonté et à la loyauté de ses coin patriotes. Il est à souhaiter que nos ména gères et nos commerçants tiennent auss compte de cette circulaire de M. Mirman car l'appendicite n'est pas seulement une maladie française. —- Les timbres les plus rares di monde. « Au moment où le capitaine Scott organisa sa fameuse expédi lion antarctique, les autorités postales bri tanniquos lui offrirent de créer des timbres spéciaux, dont la vente serait faite au béné fice de la mission polaire. Le capitaine Scott fut nommé par le gou verncmenl de la Nouvelle-Zélande « pos! niasteru de la terre Victoria, dans l'Antar tique, et un employé des postes, Franço lîrake, fut institué trésorier. Il y eut e tous trois courriers dans chaque sen transportés de la base d'opération de l terre Victoria à la Nouvelle-Zélande par bateau Terra-Nova et par d'autres navire de pêche ou baleiniers. Les lettres étaient affranchies par d< timbres d'un ponny ou d'un deini-pen: de la Nouvelle-Zélande. Mais ils étais frappés respectivement d'une surcharge ! 23 et dt 5 shillings. Ce sont certainement les timbres les p' rares du monde. «ti Le plus rapide navire du monde C'est un torpilleur russe, le No vik, qui est le> plus rapide navir< à flot du monde. • Ce petit bâtiment a, en effet, donné uno vitesse de 37.1 nœuds aux e -,ais, c'est-à dire plus rie G9 kilomètres à l'heure. Los machines du No vik développent une puis sauce de 31i,5()0 chevaux. Les appareils propulseurs sont actionnés par êtes turbines et les chaudières sont exclusivement chauffées au pétrole. «v» En dépit du frénétique engoue-rnent qu'on manifeste chez nous pour le sport, la race belge n'est pas des plus solides, dit la Gazelle. El e est la statistique officielle qui le déclare, a statistique des exemptions du service militaire pour causes physiques. Aujourd'hui, en effet, louitcs les classes -- ciaies fournissent les recrues examinées par les médecins. Or, la moyenne des exemptés pour causes physiques est ele :i0 pour cent des conscrits maintenus. Du reste, voici les chiffres de 1912, par province : Liège, 37,10 p. c. ; Hainaut, :Mî,87 ; Brabant, 31.55 : Anvers, 31.32 : l' aiidir-e occidentale, 28.1 ; Luxembourg, 2G.G9 ; Namur, 24.73 ; Flandre orientale, 23.43 ; et Linibourg, 20.51, Humour anglais. La grande notoriété : Nous cueillons dans l'earson'a Weekly la très —"usante histoire que voici : C'était un grand personnage qui, comme beaucoup de grands personnages, avait ele lui-même une très haute el très miritique idée. Plongé dans un méditation profonde, il traversait une prairie, lorsqu'il entendit pousser de grands cris, et, levant la tête, aperçut uni fermier qui, debout derrii une baie, lui faisait des signes désespérés. Alors, se retournant, il vit à vingt derrière lui un taureau furieux qu» uccourai., les naseaux en feu et les cornes baissées, tout ministre d'Etat qu'il était et jaisanl iiliore ele sa dignité, le grand personnage se mit à courir et courut si bien qu'il arriva bon premier devant la haie, qu'il franchit au détriment de ses habits. S'approchanl alors du fermier, qui le regardait d'un œil narquois, iJ prit son ton le plus sévère et dil : — De quoi droit cet animal furieux vaga-bonde-t-il dans cette prairie ? — La prairie est à moi, répondit le fermier, et le taureau aussi. — Savez-vous qui je suis ? oria le granei personnage. Le fermier secoua la têle. Alors, se cam|>ant dans la plus belle attitude parlementaire, le grand personnage ajoula : — Je suis le riglit honorable sir X... — Pourquoi, diabîe, riposta le fermier, n'avez-vous pas dit cela au taureau? IMV , Humour américain. — Papa, est-ce que c'est Edisor qui inventa la première machine t p^rle r ? > — Non, mon fils, c'est le bon Dieu. Mais Edison a tait mieux que cela : il a invente ta machine à parler à volonté qu'on peu faire taire à volonté! (IlousioiPPost) Vent de Réactior Voici que l'on nous annonce l'aboulisst mont, prévu par nous depuis longtemps de la manœuvre savamment dirigée contr l'exploitation des chemins de fer par l'Eta et le dépôt, à bref délai, d'un projet d constitution d'une Société Nationale do chemins de fer. L'exploitation des chemins de fer pa l'Etat, établie par Kogier, en 1S32, étai i une dos gloires do la Belgique jusqu'à l'o vènement du néfasie Vandenpeereboom comme l'équilibre de nos finances admira blement maintenu par M. 1 rère-Or 1,an (qe on 23 ans, de 18-47 à 1870, n'augmenta notr dette publique que de 50 millions, tandi epie M. Do Sinct de N'aeyer t'a accrue de 10 inii" mis chaque année), comme l'honnêtet et la sagesse de notre politique extérieure avant le congo ot la mégalomanie de Léc pold II. C'est ie gouvernement clérical que lieu subissons depuis trente ans qui a chang tout cela. Il parait bien décidé, maintenant, aprè nous avoir annexés au Congo, avoir détruii l'équilibre budgétaire et avili le crédit di pays, à mettre fin à la régie des chemin ele 1er el à livrer ceux-ci à la finanese, dan laquelle tous nos ministres cléricaux cher client do lucratives sinécures et à qui, dan. ces conditions, il ne peut rien refuser. Et pourtant la régie de l'Etat nous avai valu les premiers chemins de fer de l'Eu rope, tant en date qu'en développement e en bonne administration, les tarifs les plu. bas et le trafic le plus intense, le mieu: adapté aux besoins du public. Et en cela comme en bien des choses, oi s'est efforcé partout d'imiler la Belgique. On a vu successivement l'Allemagne, le Suisse, l'Italie, la Russie, la Roumanie, l: Bulgarie organiser une régie d'Etat sur 1< modèle belge. Et c'est nous qui tournerions le dos ai progrès deint nous avons été les prome leurs et retournerions à l'exploitation pa: un monopole privé, car c'est à cela que l'on marche : lisez les articles qui paraisse® dans les journaux de la haute finance. Voyez quels sont les promoteurs de la ré volution économique annoncée, songez au: intérêts privés auxquels ils sont inféodés e qu'ils s'efforcent en tout de faire prévaloi: sur l'intérêt général et vous vous convain crez qu'il ne s'agit plus du tout d'assailli: le budget de l'Eiat par l'autonomie du bud get des chemins de fer .(ta seule ohose qu( l'on^eût demandée), mais de constitue une grosse Société privée d'exploitatioi avec de grosses places d'administrateur! pour un certain nombre de ministres clé ricaux et la suppression du contrôle de: mandataires de la nation sur la gestion dt railway, et sans doute une belle combinai son Empain, sous prétexte d'électrificalioi ot un gros emprunt qui permettrait à h fois de consolider les dettes flottantes ac tuelles et de combler pour quelques année: les déficits sans cesse accrus, et aussi d'as surer la mainmise des financiers et d' leurs hommes d'affaires sur le principa instrument de notre vie économique. Tout cela, d'ailleurs, est admirablemen machiné depuis longtemps; le Temps, oi gane de la ploutocratie française, fait eau pagne contre notre chemin de fer d'Eto comme contre celui qui commence à s ■ constituer en France et d"nt les grande compagnies ont si peur. On profite du désarroi récent, dont l'or gine est facile à retrouver dans la dètef table administration de MM. Vondenpeere boom et Licbaerl, pejur discréditer tout exploitation-d'Etat. Les ploutocrates anarcliisant de noti grande industrie entrent en campagne coi Ire celle régie, à qui ils doivent, et qui n ■ leur a donné que trop de tarifs de faveu: Ceux-là aussi ^auront trop tard ce qu ça coûtera à l'industrie, quand ce sera 1 linance qui sera maîtresse dos chemins c fer I Mais les financiers ont ot, personnel!' ment, auront accès à la direction du nu nopole. Us sont, d'instinct, tonire la régie d'Et: 1 parce qu'ils savent qu'à son défaut c'est finance qui aura le monopole des Iran ports, comme les cléricaux veulent l'Et: hors de l'école parce qu'ils savent qu'à d taut do l'Etat le monopeile de l'onseign mont doit nécessairement appartenir à ii glise. C'est la même question qui se pose dai tous les domaines. — T'est la lutte "de l'intérêt général contre i les intérêts coalisés des plus riches et des L plus puissants. Et, en matière économique comme en matière politique, c'est le môme flevoir de défense qui s'impose h ceux qui se préoc-j cupent avant tout de l'intérêt général : il faut J se hâter de faire bloc contre la réaction, [ qui déborde et nous menace beaucoup plus 3 au'elle ne nous a janv-iis menacés, s G I,OR AND r ; LA CHAMBRE 1 (Fin de la séance de mercredi) 2 M. DEMBLON. Je n'exploite pas les pauvres, 5 moi 1 ) M. GENDEBIEN. Vous êtes aussi un caplta-liste ! M. DEMBLON. Je l'ai gagné 1 1 M. WOESTE est adversaire de l'amendement. " On ne peut exproprier un particulier au profit d'un autre particulier. 3 M. C. HUYSMANS. Si le principe do mon 4 amendement n'est pas admis, les grandes villes seront dans l'impossibilité d acquérir les terrains nécessaires aux logements a bon marché. ] Apfôs un long débat auquel prennent part 1 MM. VISANT, An t. DELPÛKTE, FERON et C. 1 ^SMANS, la Chambre adopte un amende-3 ment du ministre disant, au lieu d'« habita-ï iions», «immeubles insalubres». L'article ainsi amendé esl adopté. ; L'ensemble du projet de loi est voté par 137 voix el 3 abstentions, t L'ORDRE .DU JOUR M. C. HUYSMANS (motion d'ordre). Il reste l '.W> séances d'ici à la clôture de la session. Tous . les budgets restent à discuter. Si l'on veut abou-ir et a.sculer aussi les assurances sociales, il c i.'iut que, des à présent, on se mette d'accord. M. ...~~»*iiLYNUK appuie, i M. DE BRÛQUEVILi.r,. Le gouvernement es-iiné qu'il y a lieu de discuter la loi sur la limi-i i lion de la journée de travail des machinistes { dans les charbonnages ; la loi sur le travail , s femmes et des enfants, et la loi sur les as-uvances sociales. Pour le surplus, la Commis-ion du règlement pourrait so réunir d'ici de-i nain. i LE 11MBRAGE DES TITRES La Chambre adopte, ù l'unanimité des 121 t membres présents, le projet de loi prorogeant t jusqu'au 14 avril la date du timbrage des titres -•t rangers. . LE TRAVAIL DES MACHINISTES DE CHARBONNAGES [ La Chambre aborde la discussion de la proposition de loi limitant la journée de travail des machin sles d'extraction dans les charbonnages. M. MAROILLE. Il faudrait d'abord savoir si le m'nistre approuve le projet? M. HUBERT Non ! je ne l'approuve pas. ; M. MAROILLE. Naturellement ! C'est la première fois que voUs eussiez approuvé un projet . > sensé. : L'orateur s'attache ù démontrer que la propo-sition répond à un sentiment de justice el d'hu-" : inanité. ' i Le travail des mécaniciens'est excessif, i ' M. V. DELPOR'J'E. C'est exact. Ce travail esl - obsédant, et on doit en réduire la durée. i M. Ant. DELPORTE. Très bien! Victor! (Ri-•' res.) i M; V. DELPORTE. Quant à moi. je volera: de tout cœur ia proposition, et j'engage vivement \ rues amis de la dro.te a s'y rallier. M. Ant. DELPORTI-i. Voilà au moins de bon-î, nés paroles. Victor ! (Hiiarité.) I M. CWROT appuie la proposition. M. HUBERT. Le aélai de présence du méca-» nicien ne peut dépasser huit heures. C'est ce qu'on demandâ t, c'est ce qui a été précisé par "• arrêté royal. Que veut-on de plus? Si on votait - la proposition, il en résulterait un désavantage t pour les mécaniciens. D Je suis hostile au projet parce que je ne veux s pas me rallier à des lois d'exception en faveur de catégories spéciales d'ouvriers. (Protestations à gauche.) Vous protestez, mais c'est M. Vandervelde lui-1_ même qui m'a reproché de faire des lois spéciales n'intéressant que les mineurs, c Le défaut de la proposition de M. Mabille est de ne s'occuper que d'une catégorie, e M. MABILLE. Nous avons déjà assez de mal & i. aboutir. p M. HUBERT. Et de nous occuper toujours des ho ni 1 leurs. M. MABILLE. Parce que ce sont les plus misé-0 rab.es ! (Très bien à l'extrême-gaoche.) a M. MAROILLE. Le ministre oublie trop que e l'industrie des mines est une industrie d'exception.M. PERSOONS. Le travail des mécaniciens ' est cérébral, où l'attention doit être constamment en év>il ! M. HUBERT. Ne faisons pas de la médecine. (Exclamations à gauche.) ,a La mesure qu'on nous rxropose est dangereu-3- se, elle serait nuisible à la crasse ouvrière pa-r-it, ce que c'est, une mesure d'exception. M. MABIU.E. Vous avez bien accepté un . maximum d'heures de travail pour les ourviers ? du fond. M. HUBERT. Pourquoi? M. MABILLE. Parce qu'il a fallu ! (Applaudis-is semént à l'extrême-gauche.) M. HUBERT. Non, parce que c'était une r&i-son Dhysioiojziaue. - _ . — Feuillmoii du Journal dt Gand 1 HAUTE PÈCRI * PAR Paul MAHAL1N * . UNNOTAIREAU BACNi PREMIERE PARTIE LE NUMÉRO 2647 On obéit. Le tas, — sabré et lardé, sacra toutes las imprécations imaginable Mais il ne lâcha point prise sous la poic wi te tranchant des lames. Le pauvre diable, lui, atteignait le bo du quai... On voyait ses bras s'agiter éperdume «"•dessus du flot vivant qui l'entraînait La garde, cependant, accourait en toi hâte... Croisez la baïonnette ! enjoignit 1' ficier qui la guidait, et qui, le premie s'élança pour prêter assistance à la chioi nie... ». j Une suprême poussée répondit à cet < (ire... On entendit le bruit sourd d'i •corns qui tombe dans l'eau... Et, quand ! soldats, qui s'étaient n^és en avant comi <l{ms une charge, eurent opéré une si 4N& celle fifiifaft 4e g&tfi 6 compact ; quand, violemment reroulée, balayée sur les côtés, la masse des specta- S leurs complices eut dégagé l'endroit où l'on avait aperçu la victime de celte bnr- ■ bare exécution se débattre dans un elfori désespéré contre la grappe de ses bour- ■ reaux, — cet endroit élait victe... 1.'homme avait disparu... ' Précipité du haut du quai, il avait dù s'enfoncer sous la quille d'un bâtiment en réparation... Son bonnet surnageait non loin de celui-ci... Un soldat se jeta bravement à la mer. repêcha ce bonnet et Ele rapporta à l'officier : — Numéro ilii7, fit ce dernier en lisant le chiffre qui était inscrit dessus. Le commissaire du bagne de Brest il Son Exc. le ministre de la murine et des colonies.n Monsieur le minisire, » J'ai le regret de vous informer que l'un do ces actes comme il nous est malheureusement imi>ossilJle de les prévenir, en dépit d'une surveillance de tous les instants, vient d'être commis, contre toutes — prévisions, dans l'établissement confié ù s. mes soins. te » Le condamné immatriculé sous le niir méro 2C17 a élé pressé par ses camarades, ro hier, à l'issue des travaux de. la journée. » J'ai déjà eu l'occasion d'expliquer fi ni Votre Excellence ce que signifie cette ex-... pression e[ en quoi consiste ce moyen em-,te ployé par nos pensionnaires pour se débarrasser de celui dont ils croient avoir à se }f plaindre. ) r. » Poussé de l'un des quais de l'arsenal, l'infortuné dont il s'agit s'est noyé dans le flot de la marée montante. ii Son corps n'a pu être retrouvé jus-qu'alors.,> on suppose qu'il aura coulé souf l'un les bâtiments' eu réparation, en déchar-,1i- gcmenl ou en désarmement dans le port. » J'ai (ait dresser l'acte de. décès mément à la loi, et je me dispose h l'e pédier aux autorités du lieu de naissan du défunt. .- ~> » Celui-ci est le nommé Gérard (George Antoine-Maxime) ancien notaire à Ren remont, condamné par la cour d'assis des Vosges, dans la dernière session i ISiO, à vingt ans de travaux forcés po' tentative d'homicide et détournement fonds. ■; » L'événement que j'ai l'honneur de : gnaler â Votre Excellence est d'autant pl regrettable que la conduite de ce Géra, n'avait donné lieu, jusqu'à présent, à a cun sujet de plainte, et que je me pr posais die le recommander à la haute bie veillainco de Son Excellence le ministre la Justice, afin qu'il lui fût fait remise d' ne partie de la peine qui lui restait à sub ii Frappé par un grand malheur de 1 mille (la perle de son enfanl), dont je ! vais instruit deux jours auparavant, et q avaiit délerminé riiez lui une foudroyai! commolian, ce ma'lieuireux — à qui sa do reur et son re,i»entir avaient mérité, d'ôt placé c» chaussette — sortait à peirue l'hôpital, lorsqu'il a succombé à cette dérj table agression, /' je l'avais allaché à m bureaiux pour essayer, sinon de calmer douleur, tout au moins d'adoucir son se dans la limite des moyens permis. ii Est-ce celle faveur qui a déchaîné conl lui la colère de ses compagnons ? ii Pour atteindre les vrais coupables, faudrait punir tout le moinde. » Quoi qu'il en soit, ayant appris qu quelques heures avant le crime, une esp ce do conciliabule avait été tenu, à l'écai dans la corderie. par plusieurs de nos pl dangereux pensionnaires, et que Géra, avait comparu en quelque soile devant Jury improvisé, j'ai fait, mettre,i la douh chaîne ou au oaohot ceux qui le comp s&ient, — entre autres te nommés Chai barai», dit, Km <l'Qf ; Csrau. dit 1$. âp H __ ■ x- glier des Ardennes ; Lanckpafp, Poildeva-ça elle et Cloquemin. «J'ai dû sévir, en outre, contre un adju s. dant el contre un sergent, de la ohiourma, lesque's ont témoigné, en cette oiroonstan 3s ce, d'une négligence des plus graves et des le plus répréhensMes : le sergent a élé cassé u- de son grade, et j'ai infligé à l'adjudanl Je soixante jours de prison. 1 » Avec l'assurance que je ferai désormais jj. tout ce qui dépendra de moi pour éviilei jS le retour de pareils faits, [.q ii Veuillez, Monsieur le Ministre, u. «agréer, etc., etc., ctc. o- ■ «Ije commissaire du bagne, n- il LE130UVIER. » te , r . . . . u- . T. Le port de Brest va s'étranglant dans 1< " goulot de la Penfeld, un mince ruisseau j qui, descendant de Saint-Renan, vient <l'é-■ _ bouclier dans l'Océan, à l'exlrémité de Ter senaJ. Il y a là une polerne — assez pei ' fréquentéë — ouverte sur le c!hemi.ci d< , (-lièvre qui conduit à Lambézellec, un vil lage plus agréable que ne le ferait suppo -' r la barbarie bas-bretonne de son nom. et où les lireslois grimpent se régaler lf ' , dimanche d'excellentes rrûpes de sarrasin et de petite bière aigre-do^ioe, Cette poterne est gardée par une senti-rc nelle. *' Ce fut non loin de la guérite de celle-ci " qu'une heure environ après la scène ds violence dont le chapitre précédent a enre e. ïist.ré les effe'=, un canot aborda au qi'ni è- canot au sujet'duquel nous'avons cnlmn •I, du l'adjudant de la ohioorme demmuder au îs sergent Robillard des exnlicaVons four -d r:ies. du resile, par dernier d'une fnco*1 ~e aussi claire el aussi délibérée que péremp le loire et, satisfaisante, o- Seulement, ce carr,1. an,î, tors de la co— n- versation du diïne Ségoffin et de ,'ijon aupé-k BSSKi m taÉ^persoA- BBM—B———SBE—H——— nés, — las deux rameurs et le voyageur p ri sien, - en débarqua quatre sur le poi que nous indiquons : le docteur Desperri res, d'abord, et ses deux matelots, — L lerrade, at Rochefort, et Margarit, de To ion, — puis un quatrième personnage pc leur d'un caban de dirap bleu et d'une ca quetle galonnés. Quelque chose comme i premier maître des équipages de l'Etf avec de gro? cheveux ébouriffés sur i front aux tons de bronze, et, de chaque c lé de la figure, un de ces favoris exçessi qui feraient de nos officiers de marine i ei jolis garçons de café. Ce personnage précédait les trois autir cl semblait leur servir de guide. 11 marcha droit à la sentinelle et lui pi sentant un papier : — Permission de la Majorité, pronom; t-il du ton bref d'un militaire en train de v quer à un service commandé. Le soldai nt regarda pas le papier : il savait peut-être [tas lire ; mais il regan la phvaioaioniie de uloup de mer» de cel qui l'interpellait, le galon qui zébrait manche et qui courait autour de sa coiffu d'uniforme ; ii regarda pareillement la lu cliette de décorations exotiques qui pendi à la boutonnière de l'habit de voyage i médecin ; et, portant les armes, il répo dit : — Passez ! Les quatre' promeneurs franchirent l'e ceinte de l'arsenal el prirent, sans se pn ser. la route de Lambezetlec. Cette tois, c'était le docteur qui chemini devant, en s'orientant dans la campagne, qui piraissait piloter ses compagnons da cette exours'M suburbaine. On arriva bientôt lu village. Sur le seuil de l'une des maisons de < lui-c.i. une femme avait l'air d'attend quel"" un. » Cette femme était la propre moitié de f goffin Robillard, laquelle tenait en cel , up o^tiçiret Uar^tô surj^ fax 1 i- collègues et par les subordonnés du écrit gent. è- Après avoir invité diu geste ceux qui l'ac-a- compagnaiert a demeurer en arrière, le mé-u- decin se dirigea seul vers ce cabaret, et, r- sans adresser la parole à la cabaretière, s 1 traça rapidement du doigt la lettre F sur le m I revers de son habit, t, L'ôpouse Robillard répéta ce signe, m Desperrières ce retournant alors vers ô- les trois autres les engagea de la main à fs s'approcher, et quand ils furent auprès rie le lui : — Entre/ sans crainte. Le femme a reçu :s les ordres d"; son mari. Ce n'est pas dans ce nid de la chiourmc que l'on viendra vous é- dierohei Puis s'effaçant devant le personnage à a- l'uniforme, aux favoris et aux galons, il a- ajouta non san," une pointe d'ironie : — A vous l'honneur, sire, et, maintenant, ie donnez-nous vos instructions , car nous ne Ki sommes plus que les premiers, les plus ui obéissants et ies plus dévoués de vos sujela. 3.-1 — Je veux bien le croire, répliqua froide-re ment l'interpellé, et je tous conseille de ne o- , plus l'oubliei désormais. lit 11 avait mis, comme on dit, ses yeux, lu «tans tes yeux des trois hommes, et êe re-n- gard, sa voix, son masque dégageaient cette puissance magnétique du dompteur qui force à ramper à ses pieds (oute un© ména-n_ gerie en révolte. s. 11 reprit après un instant : ! — Je n'ai besoin que d'une nuit pour me ,jt reposer. Vous veillerez à que tout soiit prêt. rt Demain, nous partons pour Paris. îs • - - ■ • En oe temps, où tout, ne se faisait pas à la vapeur — ni les plus longs trajets, ni les c- plus grosses fortunes, — il ne fallait pas io moins de deux jours pour se rendre du fond de la Bretagne dans ce que les popu-/•- lations diu Finistère — et du reste de la le proviaoe -* appelaient la capitale. . « 1 j ! Vendredi 27 février 19U 5 centimes le numéro 58me année - - N° 58

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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