Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

2236 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 22 Mei. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv9bj52/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Vendredi 22 mai 1914 5 centimes le numéro fît*fcî-rs.- r.yjù, ' ■ f- - , nrtir^nr-^ ■ m .mu i innirTntirKift 58me année — I.IP UH«B.'*4l«Ls-'— esr——-^=LiK^âni N° 142 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 15 francs par an ; 7 -50 francs pour six mois ; 4 francs pour trois moi» Pour l'étranger, le port en sus REDACTION & ADMINISTRATION : 8. RUE DE FLANDRE, 8. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES. Tolr 1« tarif au bas d« la dernière page du Journal. L'Elément flottant r sont donc les « éléments flottants » . .„mnt les honneurs et la responsabilité fraie de dimanche. f'Mt k eux qu'ca fait appel surtout. fi en effet les autres, ceux qui ont des «Sciions, un parti, une opinion d'ensera-Troieront, suivant cette opinion, par un e raisonné, conscient, qu'il n'est pas au pouvoir des campagnes électorales de *Wdes résultats de la R. P. devrait ie réduire cette puissance vraiment k,,ivc des éléments flottants, de faire mr l'élection de toute une liste de dix ou Lt députés (voire de vingt-six à Bru-îles) Pût dépendre du déplacement de llaues voix, souvent achetées, volées ou Erées par les plus coupables manœuvres t en tout cas, précisément des voix des riovens qui ne se donnent pas la peine voir une opinion bien déterminée et de rendre part à la vie des partis, essentielle „ récime parlementaire. Avec la R- P- °n ne lutte Plu9 Que ' L siège dans chaque arrondissement. mires sont asssurés d'avance et si rartis les donnent à leurs candidats les lus capables et les plus dignes de leur con-LCe la présence de ces hommes au Parlement est assurée et l'on ne peut plus ioir ce scandale de voir des hommes comme Janson et Feron exclus de la Cham-Ire pendant la plus grande partie de leur umère. , Mais en partie, grûce au vote plural, mal-irélaR. P., les partis continuent à se ba-iieer presque exactement — et les flot-Sis restent ainsi les maîtres du scru-in.En 1912, ils se sont portés à droite lors-pie toutes les manifestations extérieures le l'opinion semblaient indiquer qu'ils allaient à gauche. Et je continue, en ce qui me concerne, | croire que le chiffre de voix inattendu ibteim par les cléricaux il y a deux ans, (contre-courant de fond qui s'est produit B-dessous de courant apparent de l'opi-tion, n'est pas tant dû à la crainte d'un çouvernement, du Cartel, comme il y en a >11 depuis longtemps en France et en An-jlelerre, qu'à' un effort désespéré de cor-■upliori, de pression et de calomnie de la iirt du parti clérical, du clergé et de la Autocratie, dont on sait la maîtrise en et art d'escroquer des suffrages — atles-ft chez nous par la condamnation des vi-aire el sacristain de Sainte-Gudule, et de ant l'Euro'pe ébahie par ce scandale gran-lissant. de la multiplication des faux élec-eurs à Lille, préparé et organisé dans les ouvenls belges, où elle est sans doute de iratique courante et digne de l'Espagne léricale, où il est notoire que ceux qui ont le succès des élections, » ce ne sont «a les électeurs vivants, mîis les élftc-eurs morts maintenus sur les listes et sur qui votent les agents du gouverne- itni. — ^ - les cléricaux l'emportenl encore dans :eux ou trois élections frelatées comme elles d'i! y a deux ans, il y aura un moi> (ment irrésistible pour ta séparation. Je ne m'imagine pas très bien l'état. :#me de ces flottants, qui ne seraient ni lêrieaux, ni anticléricaux. J'avoue n'en avoir S peu près jamais remontré, • Le caractère diu Belge, c'est d'avoir une ipinion là-dessus, d'être, ou pour les ca-holiques, ou pour les libéraux (ou mainte-uni les socialistes, qui ne sont qu'une «bdivision de lia division bistorimneV I.'indifférenit est rare. Je crois plutôt à réflecteur achetable ou lénévole qu'à l'électeur vraiment, flottant. Mats il y e.n a nécessairement beaucoup iont les préférences sont loin d'être férus et qui ont peur « qu'on aille trop lin ». Ceux-là, jadis, trouvaient, um refuge dans abstention. Mais depuis qu'on a décrété le vote obli-aloire pour mettre fin aux abstentions im-°sées, ils doivent voter, et leur vote ressente un élément conservateur et im-îobilisle dont l'importance a peut-être été lêconnue. Je le disais naguère, à Londres, aux libéra anglais, qui voulurent introduire le oie obligatoire en même temps que la 1 P. : « Prenez garde à l'introduction de tl élément qui n'a pas d'opinion et que °us forcerez à crôn.rire parti l » fais si ces timides libéraux ou catholi-«s, extrêmement modérés, presque indé-is, réfléchissent vraiment à la portée de iur vote, ils ont, cette année, toutes les rai-fM du monde de voler pour les libéraux ; «ne pari, aucune crainte d'en voir ré-Mer le gouvernement du cartel, et de anlre, danger évident de voir un parti incruster au pouvoir pendant plus de wle ans, s'y éterniser, supprimer comblement cette alternance des partis au ««voir qu'on appelait jadis le jeu de bas-™ ou la balançoire clérico-doctrinaire, 'us qui est une condition" essentielle du ® fonctionnement du régime parlemente.Plis, tous les griefs accumulés, le gou-ernenient reniant ses promesses, au len-emnin des élections et réalisant lui-même ■? rt'formes qu'il imputait à crime à ses «Maires, le service militaire obligatoire ' 1 inslruction obligatoire, et les nou-impôts frappant ceux-là mêmes dont 1 yote lui avait assuré la victoire. u,s 'es lois de parti, excessives, iniques Mme la loi scolaire dont l'inconstitution-™e a été dénoncée par les hommes les lns eminents du Parlement, les Janson, eujean, les Denis, récemment encore par >»ner dont la voix sortait de la Vjmbe ™ la flétrir. Et cette loi qui gorge les wents et leur donne le monopole de fait •'enseignement qui met en pratique les romunes ):i tutelle et tous ceux qui ne Pas des fanatiques hors la loi ; ce sera, irjs son application, une nouvelle guerre ™"re. pire que celle dont le souvenir est "•S-Wésenl à Jfius les ÊâPlii»*-ifijjî' encôré, comme toujours, il y a la !3Pce du jour à la nuit, entre l'état t"11 du pays flamand et du p^ys wal- ër ™ Sl;0'a're a été volée pourboire ou-'nt <i cléricaux flamands le renie-il i. .Promesses gouvernementales : l«tiii P™ dont on paye aux fanatiques servf6111?1* ('e l'instruction obligatoire, inJir ®P''gatoire, des gaspillages dans ■uicatiejjg, _dss nouveaux, muait». Il sera "rfiênie très eurlèux de voit- ce que cela donnera et comment se comporteront les électeurs cléricaux dupés par leur gouvernement. Logiquement, celui-ci, en pays flamand, devrait perdre les voix des flottants. Il devrait d'ailleurs les perdre partout, étant donné les nouveaux impôts, qui ne sont quie la première tranche de 100 ou 150 millions di'impôts qu'il faudra bien décréter, si l'on veut équilibrer le budget, c'est-à-dire cesser de devoir, chaque année, recourir à l'emprunt. i* i Et il le fauda bien, puisque n<A»<t dette dépasse cinq milliards (le gouvernement vient d'en faire l'aveu, en réponse à une iquestion de M. Hanrez), que la rente belge est tombée à 75, en-dessous de toutes les .rentes des Etats voisins, et que le système des gaspillages est tellement établi que, cette année, il faut emprunter 200 millions, au lieu de 100 millions qu'on emprunte tous .les ans. : Et il faut ajouter au déficit belge celui bu Congo, qui est de 43 millions, et aux cinq milliards de la dette belge, la dette congolaise à laquelle M. Renkiu parle tranquillement d'ajouter un nouveau milliard. '< Si, après cela, il y a des flottants pour voter en faveur du .gouvernement, ce sont le bonnes poires. G. L. la Guerre au Mexique VIVES CRAINTES Mexico, 20. — La situation est maintenant nsiflérée comme très grave. On s'attend â des neutes d'ici à quelques jours. La ligne télégra-lique qui relie Mexico à Saint-Louis de Potosi I occupée Les insurgés se préparent, croit-on, attaquer Guadalajara. > DEUX GENERAUX SERAIENT TUES UN GENERAL ET SON ETAT-MAJOR EXECUTES Suivant des nouvelles reçues de Juarez, le gérai Villa dit dans son rapport, au sujet du >mbat de Baredo, que les généraux fédéfaux iguel Alvarez et Ingtia Munoz ont été tués. II annonce qu'au combat de Zertudho, le gé-'■ral fédéral et trente-deux officiers de son état-ajor ont été faits prisonniers et exécutés aur--enamp. ECHOS j.a situation nnanciere du uongo. Nous traduisons du journal clérical Nieuws van deri Dag : h La situation financière de notre colonie est plus mauvaise que jamais. L'un dernier, on prévoyait déjà un déficil de 10 millions au budget, déficit qui est devenu plus considérable. Cette année, on prévoit pour 1914,#un déficit de plus de :2i millions. V est colossalement énorme. 11 faut y ajouter les dépenses du budget extraordinaire comportant llf millions, qui évidemment devront être empruntés. On tâchera de couvrir le déficit du budget ordinaire à l'aide de bons du trésor. Il y a plus de 106 millions de ces papiers en cours. De sorte que la somme totale sera de plus de 106 millions. Cela ne peut perdurer et nous répétons ce que nous avons dit l'an dernier : Il faut, à tout prix, chercher le moyen de sauver la situation financière du Congo, sinoin cette colonie, qui nous a déjà coûté tant d'argent, ira tôt ou tard à sa ruine. » La Gauche libérale a prévu cet étal d< choses et le mi nie tire des colonies déclar alors qu'il n'y avait pas lieu d'avoir d< craintes. C'est le gouvernement qui est respoms ble de cette situation, car c'est lui qui introduit, dans l'organisation de la col nie, les vices d'une gestion bureaucratiq qu'il est obligé de réformer aujourdi'hui, c'est encore lui qui a fait en Afrique d dépenses qui sont de vrais gaspillages, ( noncé • à juste titre par le Patriote. Mais pourquoi la presse cléricale ne 1 me-t-elle pas aussi la détestable gest financière du gouvernement en Belgi; môme ? Un médecin est appelé pour la servante d'une bonne maison et conduit près du lit de la malade , par la dame de la maison. ' ) — Eh bien ! Mademoiselle, de quoi vous plaignez-vous ? La jeune, fille fait signe qu'elle ne peut se confesser qu'au médecin seul, et, après que la dam5 est partie : — C'est aue, monsieur le docteur, je ne puis le dire devant, elle. Je ne suis pas ma-'ade ; mais Madame me doit encore trois mois de gages, et chaque fois que cela ar-'ive, je me mets au lit et je n'en sors pas ant qu'elle ne m'a pas payée. Le médecin. — Et alors, elle vo*/s paye? La servante. — Oh ! oui ! Le médecin. — Eh bien, fais-moi de la lace, ma fille, elle me doit encore cent rancs. C'est par tout le pays que les c ricaux mènent le<ur odieuse camp gne. C ' Qu'on en juge par cette «exho talion aux pères de famille », publiée p; le Bulletin paroissial de Sainte-Waudrv répandu à profusion dans 1 'àfrondissemen. de Mons : « Ou bien » Vous voulez faire de vos enfants d'honnêtes gens et de bons citoyens. » Il faut, pour cela, les faire instruire à une école chrétienne. » (Suivent d'autres prescriptions sans intérêt.)« Ou bien » Vous voulez faire de vos enfante des « Vauriens » et des « Scélérats ». » Pour cela, il suffit de des faire instruire à une école athée. » Doux chrétiens I k44A L'instinct des oiseaux eat vraiment merveilleux. N'est-elle p'éu tout bonnement exquise, cette petite histoire qu'un de nos correspondante dit Le Gaulois, nous envole d'Ecosse ? " • T^ut réc;emment, un homme d'équipe du chenun de fer découvrait, à sa grande surprise, hn n'd d'oiseau édifié sur un dés rt-seiyeita a »lacé wuu un .wagon*. i Dan» le flid, un oiseau, et sous la gentille bête, quatre œufs I Par quel incroyable mystère ce petit oiseau avait-tl pu construire son nid sous ce wagon, qui roule sans interruption tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, entre Livamady et Derry, faisant ce trajet en cinq heures", et cela deux fois par jour ? "• Or, mercredi dernier, il y eut un changement dans le départ du train et la brave petite mère ailée, ignorant le fait, manqua le départ. Il est impossible de savoir ce qui se passa. L'oiseau prit-il un nuire train ? Ce qu'il y a de certain, c'est, que le lendemain, au départ de Derrv, l'oiseau était dans son nid couvant ses "oeufs. La Compagnie du chemin de fer a donné l'ordre de mettre la voiture hors de service jusqu'à ce que les petits aient pu s'envoler de leur nid 1 La baronne Vaughan se ba' avec son ex-mari Paris, 20. — Depuis son divorce avec M. Du-îeu, Ja baronne Vaughan. épouse morganatique e feu le roi des Belges, conduisait, le'mardi de semaine, son fils chez son ex-mari, qui ibtte Neuilly. M Hier, comme de coutume, Mme Vaughan fit >nduire le bambin; puis, le soir venu, son îauffeur vint pour le rechercher. Celui-ci fut '?u Par le valet de chambre de M. Durieu, qui il déclara qu'il avait reçu des instructions de i n maître pour que l'enfant ne soit pas remis >tre les mains de sa mère. I.a baronne, mise au courant de cette réponse rendit elle-même chez ift. Durieu pénétra ■esque de force dans son hôtel, et se trouva en ésence de son ex-màri. Un pugilat s'en suivit force resta lt M. Durieu. qui mil la baronne la porte. Meurtrie doublement dans son amour, ■opre de mère et physiquement, Mme Vatighan adressa ce matin au parquet de la Seine et '■posa plainte pour rapt d'enfant. M. Roucard a donné mandat ce malin au com, issaire-^ie police de Neuilly d'aller chercher 'nfanl. r.e mag'slrat se présenta au domicile ' M Durieu avec de nombreux agents Mai» utes ces précautions furent inutiles M Durieu ivrit toutes grandes les portes de son hôte] et ■ndit le fils de Mme Vaughan. Contribuables ou non,, Belges, • vous payez les folies ciéricaL. Le3 cléricaux qui subventionnent auda-cieusement leurs œuvres au moyen des finances publiques sont forcément doublés de mauvais administrateurs, parce que leurs maîtres exigent que tout soit sacrifié aux intérêts électoraux : sauver la vache à lait, c'est Yomega et Y alpha de leur politique.Aussi la nécessité a rendu nos adversaires ingénieux : ils ont fait payer par l'emprunt des centaines de millions, que des financiers simplement honnêtes eussent fait payer par la caisse ordinaire ; maintenant que l'on a trop tendu la corde, on voit ce qui arrive : la rente dégringole, l'intérêt monte et les impôts commencent à s'imposer.Cela, c'est la partie apparente, mais les cléricaux se sont très habilement arrangés pour que cette première tranche d'impôts n'atteigne pas la masse des contribuables. Peu leur enaut, si certains paient trop, ni même si les sources vives du travail national sont frappées ? Qu'est-ce que cela peut bien leur faire que les quatre-vingt millions qu'ils ont demandés à l'impôt se doublent, par les centimes additionnels et s'ils se quadruplent par la disparition partielle du gagne-pain de ceux qui sont frappés ! C'est, la continuation du système cléri cal : Egorger la poule sans la faire crier C'est malhonnête, mais c'est électora'. Il faut démasquer nos déloyaux adver 'saires ! Il faut montrer aux Belges gue les cléricaux ont habilement profité aes circonstances pour nous faire suer à tous de nombreux millions, sans que la masse sache que c'est le gouvernement clérical qui est seul en cause 1 Rappelons brièvement les impôts nouveaux frappés par les cléricaux : Quinze centimes par kilo de viande, dix centimes par kilo ae mouton, vingt centimes sur le beurre et la margarine, douze centimes le fromage de Hollande, deux centimes le kilo de farine, dix centimes le café "orréfié, trente centimes le chocolat. Tous les impôts sont appliqués sous forme de lroit d'entrée et on accuse la vie chère alors que le gouvernement est coupable. On nous fait payer en plus un centime et ruart par litre de bière consommée, vingt-M'nq centimes par kilog de sucre au de cas-*>nnade, quinze centimes par lftre de vi-ia.igre, quinze centimes par kilog de tabac ndigène, tandis que le tabac étranger est rappé de 70 à 90 centimes. Enfin, nous avons en les diverses majorations des droits d'accises sur l'alcool. Savez-voiLs combien ces droits cléricaux ont rapporté au gouvernement ? La bagatelle de 10G miiLLions (161 contre j5). Mais, dira-t-on, la population a augmenté ; c'est vrai, examinons ce point. Les contributions directes, relativement peu touchées (question de répercussions •lectorales,) ont progressé de 4-8 h 73 millions ; soit une augmentation de 52 p. c. Tandis que les impôts indirects ont presque triplé, exactement, ils eussent dû progresser de 28 miiMions et demi, et non de 106 millions. C'est donc septante-liujt millions que nous payons en nouveaux impôts qju gouvernement, mais le mal ne s'arrête point, là. Chacun comprend que quand l'importateur ou le fabricant paie 1 franc à l'impôt, il ajoute, lui et les divers intermédiaires, nu moins deux francs au prix de détail pour y couvrir -de ses débours, intérêts et bénéfices. On doit évidemment gagner plus sur un article cher que sur un article bon marché.On peut donc sans exagération taxer que les nouveaux impôts indirects ont. coûté au peuple- belge la somme de 150 millions nar an ! En admettant une famiLle de cinq personnes, cela fait au minimum cent francs en 1912 et. à peu près la même somme les autres années que riches et. pauvres ont dû payer en plus pour satisfaire aux folies gouvernementales ! ' Cent francs par an ! (Le Ralliement). François ROSSEELS. Nos Impôts en 1883, en 1912 ëi . 1914 • A la veille des élections générales de 1912, la presse cléricale no • gi-uyii renfort de coups de tam-tam, que si l'opposition reprenait le pouvoir. !«■ p. ik écrasé d'impôts, mais que si celui-ci maintenait sa confiance à la droit*.:-, les contiib. nf i liraient à consentir aucun sacrifice nouveau, le gouvernement catholique étant seul ; ûiéme rk- îéa liser, avec les ressources dont il disposait à ce moment, toutes les réformes; nécessaires. Cependant la consultation à peine terminée, le ministre de la guerr.- imposa au Parement l'adoption d'un projet de réorganisation militaire qui devait servir de prétexte au ministre des finances pour solliciter le vote de l~u\ ■ me série de dispositions fiscales soi-disant pen onéreuses pour la généralité. t Dans le but de nous rendre compte exa- 1 L de l'importance des charges que Ici cléricaux ont fait supporter au pays depuis lem cnèment au pouvoir et de faire ressortir surtout le chemin parcouru depuis moin» de deu\ ans dans la voie de l'aggravation, il nous a [>a.ru intéressant de comparer, par rapport i. l'intensité de la population, le rendement de nos impôts tant directs qu'indirects, pour chacune des minées 188:5 (dernier exercice de gestion libérale), 1912 (année des dernières élections générales) et 4914. A cet effet,'nous avons dressé le tableau ci-après dont tous les chiffres ont été puisés dans les budgets des voies et moyens des années dont il s'agit ; ces chiffrés sont, par conséquent. • l'une authenticité incontestable. 1883 1912 1914 POPULATION r POPULATION : i f P7LATI0N i 5 586 000 7 423 000 v 050 000 Chiffres 2iîf Chiffres 2|| Chiffres portés au o**2 portés au o ~ 2 portés au o " budget (1) nf «| budget (2) a budget (2) a g.| Contribution foncière 23 082 990 4 13 29 669 000 4 00 30 3G2 000 3 97 Contribution personnelle 16 02; ojo 2 96 26 447 000 3 56 27 257 000 3 5< Droit de patente 6 2C0 000 l il 16 500 000 2 22 9 500 000 1 Taxe sur les revenus ou bénéfices ... » » » >» 18 000 000 2 Si. Taxe sur les automobiles, etc » » » >• 1 500 000 0 2i Taxe sur les spectacles cinématogr. » » >» » 500 000 0 07 Redevance sur >s mines 400 000 0 07 550 cco 0 07 29 000 0 og Droit de licence » » 5 900 (x- 0 79 » >» Taxe d'ouverture des débits » » » 950 000 0 12 : : Impôts directs ... 46 204 U90 8 27 79 066 000 10 P4 88 098 000 11 51 Vins 4 40) OJO 0 79 8 015 000 1 OS 8 535 000 ' 1 11 Eaux-de-vie : droits d'accise 26 200 o:o A 69 58 000 000 j 7 89 71 000 000 y 27 Eaux-de-vie : taxe additionnelle ... » » >, ! » 3 629 C00 0 47 Bières 14 000 000 2 55 20 000 000 I 2 76 21 000 COO , 2 75 Vinaigres 15 000 0 002 32 000 | 0 001 40 00., 1 0 OC Acide acétique » » HO 000 ; 0 0!4 120 oou 0 02 Sucres 5 600 OOO 1 00 20 000 OjO : 2 K9 20 lOO 00o 2 61 Glucoses 165 000 0 03 1 000 000 •; 0 13 1 000 oou 0 lb Margarine » » 450 000 0 U6 600 000 0 0^ Tabacs v 160 000 0 03 2 (500 COO 0 35 8 000 000 0 39 Impôts indirects : droits d'accise ... 50 810 000 9 10 111307 000 14 99 129 579 000 ; 16 83 Impôts indirects : droits de douane 25 455 000 4 55 60 500 000 8 15 76 000 000 9 9i TOTAUX .,. 122499 990 21 92 250 873 000 33 78 292 727 _ — Des éléments fournis par ce tableau, nous pouvons tirei les déductions èujvr.n; 1° Pendant la période de 1884 à 1912, soit en 28 ans, les divers produits précède 122 millions à 250 millions, marquant une progression de 128 millions ou une o ,.icn tation annuelle moyenne de 4 millions et d; mi environ, tandis que pour les deux dernières années, k-ur rendement présumé, de 250 millions qu'il était en 1012, atteint 292 million-., soit une majoration de 42 millions, correspondant à une plus-value annuelle de 21 millions. 2° Si nous comparons les prévisions de U83 avec celles de 1912 d'une part el avec celles de 1914. d'autre part, nous constatons qu'alors que la population ne s'est accrue respectivement que de 33 p. c. et de 37 p. c. 1912 1914 les impôts directs sont en progression de 71 pour cent 90 pour cen! les droits d'accise sont en progression de 119 pour cent 155 pour ceni les droits d'entrée sont en progression de 137 pour cent 199 pour ceni M l'ensemble de ces produits de 105 pour cent 139 pour cenf Soit comparativement n 1883 une augmentât. 3° Que par tête d'habitant, le rendement : ' " 1883 1912 1914 1912 1914 des impôts directs est de fr. ... 8.27 10.64 11.51 £8 p. c. 39 p. c. dés droits d'accise 9.10 14.99 16 83 64 p. c. 84 p. c. des droits d'entrée 4.55 8.15 9.93 <9 p. c. 118 p. c de l'ensemble de ces produits est de 21.92 33.78 38.27 154 p. c. 74 p. < Il apparaît ainsi clairement que le parti clérical, faisant litière des déclarations de s;; presse de ses leaders et de ses propagandiste-a, en ces deux dernières années, aggravé les; charges des contribuables dans les proportions inconnues jusqu'ici. (1) Y oompris les sommes attribuées au fonda communal. /£) Y compris les sommed attribuée! au fonds oommunal et au fon 1s spécial Urt Ministre dans ses Meubles On se rappelle que le mmislre des travaux puiblics, M. Delbekc, bien qu'il résdd&t plus souvent à Anvers qu'à Bruxelles et fit la navette entre ces deux vililes, n'en éprouva pas mons le besoin d'avoir un hôtel ministériel dans la capitale. Un immeuble fut. loué, avenue de Tervueren, n° 101, le 12 juillet 1907, pour un terme de neuf ans et moyennant un loyer annuel de 12,000 fr. Ainsi que les journaux l'ont annoncé dernièrement, on fit ù cet hôtel, aux frais de l'Etat, bien que l'immeuble n'appartienne pas au gouvernement, pour fr. 38,970.08 de modifications et d'aménagement. On sait aussi que le bail fut résilié le 13 septembre 1910, soit au bout, de trois ans, à la suite du paiement par l'E-tat d'une indemnité de 10,000 fr. Ce qu'on ne savait pas jusqu'à présent, c'est que pour l'ameublement de cet hôtel, où le ministre ne passa qu'une seule nuit, on a dépensé au frais des contribuables des sommes réelilement fantastiques. En effet, il résulte de renseignements précis, recuedllis à la Cour des Comptes par M. Buyl, que le motb'iilietr acquis pour cet hôtel ministériel, en 1907 et 1908, a entraîné une dépense de fr. 244,185.00, soit près d'un quart -de million. Voici, à cet égard, quelques détails suggestifs : MeubLes pour fumoir, boudoir et chambre à coucher, fr. 15,095.00 Meubles de boudoir, de chambre à coucher et de cabinet de toilette, 10,820.75 Meubles de fumoir et de boudoir, 6,071.60 Piano Pleyel, banquette piano pour le boudoir, tables et canapé pour le fumoir, 4,730.00 Un marbre eit cuvettes pour le cabinet <le toilette, 365.00 Tuyaux de caoutchouc e,( accessoires, 125.20 Lavabo, table de nuit et séchoirs, 810.00 Fournitures de meubles de chambres à coucher, 4,684.25 Fournitures de meubles de chambres à coucher, 4,758.00 Une chambre à coucher Louis XVI, 3,073.00 Chambre à coucher du ministre, 7,616.00 Travaux de tapisserie pour la lite- râ, 2,979.90 Un salon I^ouis XVI, 9,250.00 Service de table de 30 personnes, style Louis XVI, en argent, 29,440.65 Une garniture de cheminée, pendule et candélabres Louis XV, 5.000.00 Services de table et de toilette, 12,662.99 Garnitures et bronzes, 12,405.00 itoilHlm. 8,016.00 Meublés pour 1a lingerie et la cuisine, 3,305.00 Meubles do salle à manger, 9,690.00 Mobilier du palier, rez-de-chaussée, tapis pour la s a Lie à manger et le salon, paravent, rideaux, 9,505.00 Foyers et plaoeirient, 5,235.43 Parmi les objets d'art destinés à l'ornementation de l'hôtel figure un buste en marbre die Napoléon 1er, par Chaudel, acheté t\ M. René Colaert, à Ypres, pour la somme de 1,500 fr. Les linges de cuisine, dë table et de maison ont coûté la jolie somme de fr. 20,034.40. Quand on constate des gaspillages de ce genre, on ne doit plus guère s'étonner <le la situation lamentable dans laquelle se trou-vefn.t les finances de l'Etat ? * Les journaux cléricaux soutiendront-ils. que ces dépenses de près d'un quart de million pour meubler les boudoirs, les fumoirs, les cnbinets de toilette, les chambres h coucher, etc., d'un hôtel ministériel constituent r'-e^ dépenses productives, augmentant la valeur de notre outillage natio-nal ? I A la Zwan/e-Commission La Commission des XXXI s'esi remue mercredi matin, à 10 heures, sous la. présidence de M. L' Kint de Roodenbeke. M. le président communique la décision de la ious-commission au sujet de l'examen du premier point du .programme, à savoir le rôle des Commissions spéciales. M. Dejace détermine la terminolog'e qui doit servir à étiqueter les diverses Commissions adjointes aux conseils communaux. Elles sont au nombre de trois. Les Commissions consultatives, administratives ou de gestion, et celle d'établissements publics. Dans la présente discussion, on étudiera les Commissions de consultation : leur création, leur mode de recrutement et enfin s'il y a lieu de les rendre obligatoires ou non. Après quelques réserves, faites par MM. Woes-!e et de Kerchove d'Exaerde au sujet des Commissions administratives et des Commissions d'é-! agissements publics, la Commission adopte i'ordre de discussion proposé. M. Waxweiler, développant sa proposition, prône l'établissement dans chaque commune •l'une liste de tous les groupements existants, blette liste servirait a la formation des Commissions consultatives. Dès qu'il faudra prendre ivis, le conseil communal s'adressera pour for-ner la Commissicn consultative aux divers grou-■ements qui s'intéressent la section à exami-ier. Semblable organisation s'étendrait à toutes 3s communes, grandes et petites, et moyennant •ertaines modalités elle serait rendue obligatoire. Quant aux attributions des Commissions. M. Waxweiler estime qu'il ne faut pas être trop pressé. M. Van tien ttosch insiste sur la distinction juridique qui existe entre les Commissions consultatives et administratives. Dans son exposé, il prouve que la loi communale actuelle permet '.i création de Cdxhmissions consultatives téméraires et permanentes. Pour la nomination des membres de ces Commissions, après avoir examiné les di¥Ê£g^sysi£ïn§& Drfipç>s^ Al- Va" deu Bftsch propose la compétence exclusive Conseil communal à cet égard.L'établissement de ces Commissions serait facultatif, et leur création suggérée par un arrêté roya! Il se déclare adversaire de la création obligatoire de semblables Commissions parce qu'il prévoit des difficultés insurmontables pour sanctionner l'obligation et. de plus, il estime que ce serait contraire à nos traditions d'autonomie communale. Enfin, 'pour finir, M. Prins vdwdrait voir organiser' régulièrement et légalement la formation de Commissions constltatives. En associant la représentation des intérêts aux Commissions consultatives, celle-ci n'est pas indissolublement liée à l'élection On peut aussi confier son application au Collège échevinal, au Conseil communal ou même aux groupes intéressés. Pour la consultation, on ne peut pas s'adresser uniquement à l'opinion publique pour le choix des spécialistes et des compétences nécessaires au recrutement des Commissions M. Prins admettrait la présentation de candidats par les unions professionnelles, mais à côté de cela il voudrait voir réserver à l'autorité communale, dans dès cas spéciaux, le choix d'un homime compétent et dont la valeur est reconnue. En vue d'assurer le respect de l'autonomie communale, c'est la loi qui doit consacrer l'institution de ces Commissions consultatives, ainsi que cela existe à l'étranger. MM-. Trasenster et ftoblet d'Alviella s'étalent fait excuser. La prochaine réunion à quinzaine. AU SÉNAT (Fin de la séance du 20 mal) M. DESMAISIERES. rapporteur, r rallie à l'amendement du gouvernement. M. HANREZ engage le gouvernement à prendre de.s mesures pour que les Sociétés d'habitations à bon marché ne puissent se livrer à la spéculation. M. BRAUN reproche à l'amendement du gouvernement. de manquer de précision. Comment pourra-t-on exiger l'expropriation d'une maison sous prétexte qu'elle est inhab'trble, alors qu'elle n'est plus hab'té^. LE TRAITEMENT DES MAGISTRATS Par appel nominal, le Sénat vote le projet de loi révisant les traitements des magistrats. BUDGET DE L'INTERIEUR M. HANREZ formule des critiques au sujet des traitements accordés aux administrateurs de la Société nationale des distributions d'eau. M. BERRYER proteste. Le chiffre de 1.500 francs n'est nullement excessif. Le budget de l'intérieur est voté par 58 voix oontre 26 et 2 abstentions. LE REPOS DOMINICAL POUR LES CLERCS, COMMIS ET EMPLOYES DE NOTAIRES M. FLECHET appuie l'amendement Van der Bourght.Il faut permettre aux ouvriers, dit-il, de passer leurs actes le dimanche. M. DUBOST. rapporteur, Si les actes sont préparés en semaine, le concours des clercs et aes emplovés sera inutile le dimanche. M. VAN DB VENNE craint que l'on oblige les notaires eux-fnêmes h observer le repos dominical.M. LECLEF combat le projet. M. KEPPENNE (protestat'.ons à gauche et h droite. Assez I Aux voix 1) défend l'amendement proposé pour l'article 2. Il faut, dit-il, qu'exceptionnellement les notaires puissent recourir aux services de leurs clercs et employés. Les amendements de MM. Van der Borght, Van de Walle et Peltzer sont repoussés. Le projet est adopté par 51 voix contre 2 et 4 abstentions. M. COPPIETEHS défend l'article 12 tel qu'il a été voté par la Chambre. M. VANDENPEEREBOOM. Le projet de loi a été longuement et minutieusement étudié. Il est donc inexact de soutenir que des erreurs s'y sont introduites par inadvertance, comme l'a dit M. Braun. Après quelques observations de MM. MAGIS et VINCK, l'amendement du gouvernement, Codifié à la suite de la discussion et qui enlève aux Sociétés locales d'habitations à bon marché le droit d'expropriation, est voté. Au sujet de l'article 13. M. VANDENPEEREBOOM défend son amendement qui permet au gouvernement d'obl'ger les bureaux de bienfaisance à consacrer leurs fonds disponibles â la construction de logements à bon marché. Cet amendement et les articles 13 et suivants sont adoptée. r Dans les Balkans LES EVENEMENTS DE DURAZZO DES MEURTRES Durazzo, 20. — La soirée d'hier s'est passée sans incidents. Les nationalistes ont parcouru les rues de la ville pendant toute la soirée. Les mesures militaires prises par les Hollandais ont été entièrement maintenues. On dit que les partisans d'Essad Pacha ont tué les nationalistes Marra bey et Oumhad bey et. ont blessé grièvement Refek bey et Abdi bev. Tous ces personnages sont des membres de la famille Teptani. Le Dr Berghausen, médecin de la Cour, sest rendu sur l'ordre du prince à Tirana avec du matériel de pansement. I>e cabinet a offert, hier soir, sa démission au prince. On annonce que tous les étrangers sont sains et saufs. LA TRAHISON D'ESSAD PACHA Vienne, 20. — On mande de Durazzo que le mouvement de révolte ayant pris, ces derniers jours, un caractère de plus en plus menaçant, malgré les efforts faits pour l'affaiblir et l'a marche des rebelles contre Durazzo, pendant la journée d'h'er, ayant porte le danger a son apogée, Essad Pacha, dont la complicité et le double jeu devenaient de plus en plus menaçants, a fait ses préparatifs pour être prêt à toute éven tualité. En conséquence, il a porté, avanl-liier soir, à 80 hommes la garde du corps»qui se composait d'ordinaire de quelques hommes seu lement. Ce fait, ainsi que des preuves indiscutables de la complicité d'Essad dans les derniers événements ont déterminé le prince à le destituer. Un officier hollandais avec un autre envoyé furent chargés de transmettre à Essad Pacha le message du prince, dont le texte a été arrêté à 3 h. du matin, après une longue délibération dans le Palais du prince et auquel on a donné la forme d'une aécision princière. En même temps Essad était invité à éloigner sa garde renforcée et à livrer les armes do.".', celle-ci était munie. LE DRAPEAU BLANC Duraz+u, 20. — Lors de sa capitulation, Essa^ i'acha avait arboré un drapeau blanc. Après so i 'arrivée h bord du Szigelvar, on lui a enlevé son sabre. Il est interné dans la cabine du capitaine et traité comme les officiers détenus dans une forteresse. COMMENTAIRES DE LA PRESSE ITALIENNE Rome, 20. — Commentant les événements d'Albanie, le Messaggsro écrit aujourd'hui : Nous espérons que la charge de rétablir l'ordre et la justice en Albanie ne retombera pas sur l'Italie ot sur l'Autriche seules. Toutes les puissances devront coopérer à cette œuvre nécessaire de police politique. Le Corriere, d'autre part, déclare que, dans le cas où toutes les chancelleries européennes n'ad-mettraîent pM l'opportunité d'une fntérvëntŒîi collective. l'Autriche et l'Italie ne pou raient p£l conserver ^ne j^Litude — _

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes