Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

1674 0
11 augustus 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 11 Augustus. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ks6j100h65/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mercredi II août liM.» Ir^ centimes le numéro 59me année — JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : ANNONCES: BELGIQUE : 8 fr. par an ; \ fr. pour six mois ; 3 fr. pour trois mois Q S,TJ1£ DE TTTj_A. 2ST _C RE, 3, G_A_2STID Pour Vétranger, le port en sus TÉLÉPHONE 665 Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. ■■— Ml. ■ ■■ , |«| wi | III ■ I !■ — T I I ..u.», »^t,^iB',wJWi»^aroBgWB II IIIIIM—ÉIIB II II ■IBWWWMMWBMMMMMMWMMBMWBMMi A Bruxelles Un de nos collaborateurs, qui vient de pas-r quelques jours dans la capitale, nous communique ses impressions.Elles acquièrent, dans ,ÉS circonstances actuelles, presque autant d'in-i.rèt que n'avaient jadis les relations du Congo in de l'Extrême-Orient. Bruxelles est calme, d'une physionomie 10resque normale. Les habitants ne sont nulle-I,,,^7découragés ni déprimés, bien au contraire. | Q» vaque tant bien que mal à ses affaires, Il fll.; promène, on se distrait, on fait des pro-I,,; Jes projets à perte de vue.... On supporte yiammenj le rétrécissement de son existence £1 se disait qu'il n'est que momentané, que la «erre finira un jour et qu'alors la vie s'«pa-ntuïra plus large que jamais. Pour le moment, |e grand souci c'est de durer, et pour y parvenir chacun se restreint, se resserre, se rape-jsse, rassemble toutes ses réserves d'endurance et d'ingéniosité. Les œuvres d'assistance et de bienfaisance fcnl des miracles d'activité et de dévoûment, si bien qu'aujourd'hui les pauvres sont peut-être les moins dépourvus : distributions de vivres, de vêtements, d'argent, de médicaments pieu-vent sur tous ceux qui font appel à la charité. En revanche, la situation de la petite et de la moyenne bourgeoisie devient chaque jour plus précaire. Les commerçants, en particulier, sont très éprouvés. Dans une iniention charitable, l'Administration communale a exonéré de toute taxe le colportage, aussi celui-ci fleurit-il dans des proportions inouïes. De . véritables magasins ambulants, exhibant toutes les marchandises imaginables. circulent par les hies, donnant à celles-ci une physionomie mimée eî pittoresque. Le public achalandé de préférence ces boutiques originales, soil parce qu'il a pitié des pauvres diables qui les véhiculent, soit parce qu'il trouve commode de s'approvisionner à sa porte. Or, ces colporteurs sont ordinairement des gens du peuple qui bénéficient de secours de ont genre, et auxquels leur commerce permet 'amasser un joli pécule. Pendant ce temps. les boutiquiers patentés ■oient avec angoisse s'accumuler les mois de loyer, les contributions, les frais généraux et toutes les charges résultant de la guerre. Aussi, In à un, les magasins se ferment et les offres Je location s'étalent aux vitrines. 11 en résulte que nombre de propriétaires aussi sont aux abois, et que la situation de certains petits ren-liers est vraiment critique. Par malheur, à Bru-lelles, comme à Gand et ailleurs,cette catégorie de personnes ne peut bénéficier d'aucune cha-lité. On nous signale ainsi un petit horticulteur, itede neuf enfants, dont deux malades, et qui «voit systématiquement écarté de tout secours pra qu'il est propriétaire d'un petit lopin de »! N'est-ce pas cruel? D'autre part, l'admirable élan de philanthrope actuel engendre, à Bruxelles, la conséquen-e paradoxale qu'on nous signalait pour Gand. ici même, il y a quelques jours : la rareté de la oiain-d'œuvre. Impossible à Bruxelles, nous dit-sn, de trouver une femme d'ouvrage pour quelles heures par jour. Entre le gain modique et l'assistance gratuite, beaucoup d ouvriers choisissent la voie du moindre effort. Il est évident lue l'on devra trouver un remède à cet état de :hoses, sous peine de voir, après la guerre, le paupérisme érigé en institution nationale. Le ravitaillement se fait, à Bruxelles, assez lormalement et régulièrement; les vivres renchérissent tout doucement, mais par le fait de 'exploitation plus que de la rareté. Le beurre 3t à 5 fr. : il faudrait, pour le ramener à un irix raisonnable, une petite grève des consom-iaieurs, à laquelle la gourmandise de ceux-ci - peut se résoudre. Quant au pain, il est blanc, l'une blancheur idéale... C'est peut-être à cela que les Bruxellois doivent de n'être pas tous atteints , de dyspepsie et de conserver un optimisme irréductible et collectif.... LA GUERLlti Sur le front occidental Communiqué officiel allemand Berlin, 9 août. — Au lever du jour un combat s'est développé près d'Hooge, à l'est d'Ypres. Dans l'Argonne des poussées en avant françaises ont échoué. Hier des aéroplanes français ont été descendus, un près de Dammerkirch, un au Schwarzer See, ce matin tôt un autre près d'Ypres, un quatrième près de Sondrexange et •un cinquième près de Harbency, par nos aéroplanes de combat. Les deux derniers appartenaient à une escadre qui avait précédemment jeté des bombes sur la ville ouverte de Saar-brùcken, située en dehors du territoire des opérations, sans, naturellement, causer des dégâts matériels, mais qui tua 9 estropiés paisibles, en blessa grièvement 20 et un nombre assez considérable légèrement. Communiqués officiels français Paris, 8 août (après-midi). — En Artois combats habituels à la grenade autour de Souchez. En Argonne, à la fin de la journée du 7 août, l'ennemi a réussi à pénétrer dans un de nos ouvrages faisant saillie dans la partie occidentale de la forêt au nord de Fontaine-Honyette. Il en a été chassé par une contre-attaque et il n'a pu se maintenir que dans un poste d'écoute en avant de notre première ligne. Dans la nuit l'ennemi a attaqué nos positions dans le secteur de la Fille-Morte. 11 a pris pied dans une tranchée, mais en a été rejeté aussitôt, sauf sur un front de trente mètres. Dans les Vosges, l'attaque, prononcée par l'ennemi à la fin de l'après-midi d'hier, a eu un caractère d'une extrême violence. Elle était dirigée contre nos positions du Lingekopf, du Schratzmaennele et du col qui sépare ces deux hauteurs. Paris, 8 août (soir). — Sur la partie occidentale du front quelques actions d'artillerie. En Belgique, dans le secteur Steeustraete-Het Sas, en Artois sur le front de Santerre et dans la vallée de l'Aisne, où Soissons a été bombardé, en Argonne on ne signale que des luttes à coups de bombes et de grenades de tranchée à tranchée. En Woevre, activité marquée de l'artillerie, notamment dans la région de Flirey et au bois Le Prêtre. Dans les Vosges, l'ennemi a attaqué de nouveau dans la soirée nos positions du Linge L'Hilsenfirst a été fortement bombardé par l'ennemi. Sur le front oriental Communiqué officiel allemand Berlin, 9 août. — Les troupes d'attaque de Kowno se sont avancées plus près de la forte-lesse. Nou avons fait 450 Russes prisonniers, don; 3 officiers et pris 8 mitrailleuses. Vers le front du nord et de l'ouest de .Lomza, nous avons fait également des progrès dans des combats violents. Trois officiers et 1,400 hommes ont été faits prisonniers, 7 mitrailleuses et une automobile blindée nous ont été amenées. Au sud de Lomza, nous avons atteint' la route vers Ostrow et franchi la route Osîrow-Wyscow. Les Russes, qui se maintiennent encore opiniâtrement sur quelques points, ont été culbutés. No-wo-Georgiewsk a également été coupé à l'esi entre le Narew et la Visiule. Vis-à-vis de Moscou, Praga a été occupée. Nos troupes poussent plus loin vers l'est. A Varsovie quelques milliers de prisonniers ont été faits. Les armées du lieutenant-général von Woyrsch dans leur poursuite, ont franchi la route Garwolin-Ryki, au nord-est d'Iwangorod. L'aile gauche du groupe d'armée du général-fjldmaréchal von Mackensen a refou'.é les Russes au delà du Wieprz. Le cenlre et l'aile ; droi;e s'approchent' de la ligne Ostrow-Uchrusk ; au Bug. I Communiqué officiel autrichien Vienne, 9 août. — L'armée de l'archiduc ; Ferdinand a continué hier l'attaque dans la ré- i gion. entre la Visluie et Wierpz. Un groupe j avançant immédiatement -à i'ouesî du Wierpz, ! chassa l'ennemi de plusieurs lignes,prit l'après- ; midi Lubarcow et pénétra vers le nord jusqu'au ! ccude du fleuve. L'adversaire refoulé prit la | fuite en débandade au delà du Wierpz. Nos j troupes remportèrent également un succès complet au sud et au sud-ouest de Miechow. L'ennemi, afin de parer à nos attaques, prononça une Montrera Claque qui amena une mèiée; il fui toutefois pris dans le front et dans le flanc et refoulé au delà du Wierpz. Le nombre des prisonniers amenés près de Lubârïow et de Miechow a atteint jusque hier soir, 23 officiers et o,000 hommes. Le butin s'est élevé à 2 canons, 1 1 mitrailleuses et' deux voitures ce munition. Menacés par nos troupes de l'armée du sud avançant victorieusement vers le Wierpz inférieur, les corps russes restés dans le territoire de la Vistule au nord-ouest d'Iwangorod, ont commencé également ce matin tôt la retraite vers le nord-est.Des forces-austro-hongroises et allemandes les poursuivent. Entre le Wieprz c' le Bug, le combat continue. En Galicie orien- j taie, la situation est inchangée. Sur le front Stalo-autnchïen Communiqué officiel autrichien Vienne, 9 août. — Après de nouveaux et violents préparatifs d'artillerie, des troupes d'infanterie italiennes considérables attaquèrent le soir du 6 août le bord du plateau dans le secteur Polazzo-Vermigliano. Cette attaque, comme toutes les autres qui se sùnt dirigées contre le Monte dei Busi, a été également repoussée complètement. Ailleurs, dans le territoire de la côte, en Carinthie et au Tyrol, rien que des combats d'artillerie. Le soir du 6 août et dans la nuit du 7 août, de l'infanterie italienne, avec deux batteries, pénétra dans le Tyrol par Forsellina di Montozzo, au sud-ouest de Pejo. Une attaque tentée par ces forces dans les heures matinales du 7 août échoua déjà dans notre feu d'artillerie et d'infanterie. Les Italiens se retirèrent dans la plus grande hâte aux cris de Evviva Italia et A basso Austria ! Communiqués officiels italiens W.T.B. Rome, 6 août. — Rien de très important, sur aucun front. Nous avons fait quelques progrès au Karst. La nuit passée, un de nos dirigeables a bombardé le camp ennemi près du lac de Doberdo. 11 fut canonné, mais revint indemne. Un autre a jeté des bombes à Opcina. Au retour, il fut attaqué par un hydroplane autrichien qui laissa choir 3 bombes incendiaires sur lui. Le dirigeable réussit à l'aide de ses canons à mettre l'avion en fuite, et à rentrer 1 indemne dans nos lignes. j ! W. T. B. Rome, 7 août (soir). — Dans le i secteur Plawa nos troupes ont organisé les positions.! A l'aile droile, l'artillerie ennemie a tiré des grenades incendiaires sur les chantiers de Mon-falcone, y produisant un violent incendie, dont l'extinction était entravée par le feu croisé de l'adversaire. Aux Dardanelles Communiqué officiel turc Constantinople, 9 août. — L'ennemi débarqua dans la nuit du 7 août, sous la protection de sa flotte, une partie de forces fraîches dans les environs de Karatechali, au nord du golfe de Saros, le reste à deutf endroits au nord d'Ari-Burnu. Nous avons refoulé complètement i'ennemi débarqué près de Karatechali. Il prit la fuite et abandonna environ 20 tués. Les troupes dtbarquées au nord d'Ari-Burnu avancèrent un peu le 7 août sOus la protection de la flotte, le soir nous arrêtâmes la marche en avan' des ennemis par des contre-attaques. Ce matin tôt nous avons, repoussé des attaques de l'ennemi et lui infligeâmes des pertes considérables. Nous avons fait prisonniers quelques soldats e: officiers. Près de Sedd-ul-Bahr nous ; avons avancé une partie de la tranchée sur n> i ire aile droite, à environ 40 mètres au devant de l'ennemi, qui, dans deux attaques ineffiei-ces centre cette aile, abandonna 2,000 tués devant nos tranchées. • Le 7 août nous avons repoussé trois longues et violentes attaques, toutefois inefficaces, que l'ennemi prononça contre ces -ranchées et en masses contre notre centre et notre aile gauche. Nous avons refoulé l'ennemi complètement dans ses anciennes positions. Non satisfaits d'avoir fait échouer ces attaques répétées, nos courageuses troupes pénétrèrent dans une partie des tranchées ennemies e: s'y établirent contre l'ennemi. Nous; avons fait 110 prisonniers. Un sous-marin ennemi a coulé ce matin à l'aube le vaisseaij de ligne « Barbaross Kaïreddin ». Une grande partie de l'équipage a été sauvé. La perte du «Barbaross Kaïreddin», si regrettable qu'elle soit, ne nous émeut pas démesurément,mais elle établit la proportion des forces de nos navires vis-à-vis des forces ennemies de 1 : 10. Nous avons toutefois la conviction que les navires qui nous restent développeront la même activité et que leurs équipages, animés- d'un patriotisme enflammé sauront, avec leur habileté et leur dévouement, infliger à l'ennemi autant de préjudice que leurs camarades. La réponse des Etats-Unis à la note autrichienne La réponse de l'Amérique à la note. austro-, hongroise, qui demandait la défense d'exportation des armes et munitions pour les puissances alliées, vient d'être rédigée et sera envoyée in-, cessamment à l'Autriche. La réponse répète le point de vue américain! exposé précédemment au comte Bernsdorff. à savoir : que la défense d'exportation des armes dans les circonstances présentes constituerai* une violation immédiate de la neutralité des Etats-Unis. Au Portugal Le nouveau président On télégraphie de Lisbonne que Bernardinô Machado a été choisi comme président de la république. Au Mexique On a signalé l'insti.ution d'une conférence des Etats sud-américains et des Eïats-.Unis. Cette conférence, placée sous la présidence du secrétaire d'Etat Lansing, s'occupera du chGix d'un président provisoire du Mexique. Les Etats-Unis refuseraient toute importation d'armes au Mexique, si ce n'est au parti représenté par le nouveau président. M. Wilson espère ainsi assurer le pouvoir au nouveau chef de l'Etat. * On «élégraphie de Washington que six membres sud-américains de la Conférence Mexi caine se sont réunis, hier matin, à rl'ambassade argentine où Eduardo Iturbide, un des candidats à la présidence du Mexique s'est joint à eux. Celui-ci était- Gouverneur de la province de Mexico, lors de la lutte entre Huerta, Ca-ranza et Villa, pour la présidence. On dit que le général Scott, chef de l'Etat-major américain, a accompagné le colonel Michie lors de son voyage à El Paso, pour y conférer avec Villa et !es autres chefs révolutionnaires. El Paso, 7 août. — Des voyageurs venant de Chihuahua racontent que le général Villa a ordonné d'arrêter les ministres des finances, Sébastien Vargas, et des Affaires Etrangères, Syl-«. estro Terrazas. au moment où ils voulaient fuir en automobile. Vargas a été mis à mort, mais on ignore ce qu'est devenu son collègue. A Haïti L'occupation de Port au Prince par les Américains Port au Prince, 6 août. — Le déiachemeni de marine américain a occupé sans résistance le fori qui domine la ville. Londres, 7 août. (Reuler-dépêche de Philadelphie). — I-c département de la marine a donné ordre d'envoyer encore 900 soldats de marine à Port au Prince. Ils partiront lundi, à bord du croiseur « Tennessee ». ECHOS Torpilleur aérien On mande de Washington que le contre-amiral Fiske a obtenu un brevet pour un torpilleur aérien qui serait à même d'attaquer des navires ancrés dans des poris protégés. Il projette de prendre à bord de son avion monstre une toi -pille White-Head. L'avion at.errirait à une distance de cinq milles du but à attaquer et lancerait la torpille comme le fait un contre-torpilleur. Chronique Gantoise BOURSE DU TRAVAIL. — Travaux de secours. — A dater de ce jour, seront seules ins-cri.es à la Bourse du Travail les personnes qui satisfont aux conditions imposées antérieure-ment fixées et produisent une attestation de chômage complet, délivrée par leur dernier pa~ tron (Communiqué). Éi.rrTniPIIT petites réparations gratuites bUkUlnlullE. GENIETS, r. deBrabant, Gand ' (694) LA CHANSON DE WERNER, est le titre d'un admirable film artistique qui passe en ce moment à « l'Oud Gciid »; en accompagnement on chante la belle valse « Regain d'Amour » de nos concitoyens Robert Guillemyn et Jean Ray. Les derniers exemplaires (chant et piano) de ce morceau tant applaudi sont encore en vente à la maison d'édition 0. Berte, rue Basse des Champs, 9, et chez tous les marchands de musique de la ville. Le petit format de cette valse est.en vente dans la salle du «Vieux Gand ». A L'EAU. — Un jeune garçon de 11 ans, Julien Seefs, dont les parents habitent rue aux Vents, est tombé à l'eau, samedi après-midi, au pont du Muide. Le pontier Richard De Vos le ramena sain et sauf sur la berge. La fin d'une collection On se rappelle la fâcheuse aventure de ce collectionneur d'objets macabres, funèbres et criminalistes dont la plus belle pièce, — le faux-col d'une victime célèbre— fut lavée, ern- cuilleton du Journal de Gand 63 Le Comte DE Monte-Cristo PAR ALEXANDRE DUMAS Mais, craignant dans l'obscurité de pren-'re un papier précieux à la place d'un Ppier inutile, j'hésitais, lorsque je me 'appelai avoir vu, dans le fameux bré-iaire qui était posé sur la table à côté de moi. "vieux papier tout jaune par le haut qui avait «r de servir de signet et qui avait traversé les taies, maintenu à sa place par la vénération ta héritiers. Je cherchai, en tâtonnant, cette !«ille inutile, je la trouvai, je la tordis, et, la 'résentant à la flamme mourante, je l'allu n.ii. Mais, sous mes doigts, comme par magie, à Mesure, que le feu montait, je vis des caractô-jaunâtres sortir du papier blanc et apparaître ur la feuille; alors la terreur me prit : je sér-dans mes mains le papier, j'étouffai le feu, 'Humai directement la bougie au foyer, je °uvris avec une indicible émotion la lettre froissée, et je reconnus qu'une encre mystérieuse et sympathique avait tracé ces lettres apparentes seulement au contact de la vive chaleur. Un peu plus du tiers du papier avait' été consumé par la flamme : c'est ce papier que vous avez lu ce matin; relisez-le, Dantès; puis, quand vous l'aurez relu, je vous compléterai, moi, les phrases interrompues et le sens incomplet.Et Faria, interrompant, offrit le papier à Dantès, qui, cette fois, relut avidement les mots suivants tracés avec une encre rousse, pareille à la rouille : ii Cejourd'hui 25 avril 1498, ay Alexandre VI, et craignant que, non il ne veuille hériter de moi et ne me ré et Bentivoglio. morts empoisonnés, mon légataire universel, que j'ai enf pour l'avoir visité avec moi. c'est-à-dire dans île de Monte-Cristo, tout ce que je pos reries, diamants, bijoux; que seul peut monter à peu près à deux mil trouvera ayant levé la vingtième roch crique de l'Est'en droite ligne. Deux ouvertu dans ces grottes ; le trésor est dans l'angle le [plus é lequel trésor je lui lègue et cède en tou seul héritier. 25 avril 1498. CÉS — Maintenant, reprit l'abbé, lisez cet autre papier. Et il présenta à Dantès une seconde feuille avec d'autres fragments de lignes. Dantès prit et lut : ant été invité à dîner par Sa Sainteté content de m'avoir fait payer le chapeau, sèrve le sort des cardinaux Grapara je déclare à mon neveu Guido Spada, oui dans un endroit qu'il connaît les grottes de la petite sédais de lingots, d'or monnayé, de pier-je connais l'existence de ce trésor, qui lions d'écus romains, et qu'il y e, à partir de la petiie ires ont été pratiquées loigné de la deuxième, te propriété, comme à mon ar + Spada. » Faria le suivait d'un œil ardent. — Et maintenant, dit-il, lorsqu'il eut vu que Dantès en était arrivé à la dernière ligne, rapprochez les deux fragments, et jugez vous-même.Danès obéit; les deux fragments rapprochés donnaient l'ensemble suivant : ■il Cejourd'hui 25 avril 149S, ay... ant été invité par Sa Sainteté Alexandre VI, et crai- J gnant que, non... content de m'avoir fait payer le chapeau, il ne veuille hériter de moi et ne me ré... sei-ve le sort des cardinaux Caprara et Bentivoglio, morts empoisonnés,... je déclare à mon neveu Guido Spada, mon légataire universel, que j'ai en... foui dans un endroit qu'ii connaît pour l'avoir visité avec moi, .c'est-à-dire dans... les grottes de la petite île de Monte-Cristo, tout ce que je pos... sédais de lingots, d'or monnayé, pierreries, diamants, bijoux; que seul... je connais l'existence de ce trésor, qui peut monter à peu près à deux mil... lions d'écus romains, et qu'il trouvera ayant levé la vingtième roch...e à partir de la petite crique de l'Est en droite ligne. Deux ouveriu... res ont été pratiquées dans ces grottes ; le trésor est dans l'angle le plus é...loigné, de la deuxième, lequel trésor je lui lègue en (ou... te propriété, comme à mon seul héritier. 25 avril 1498. cés...ar f spada. » — Eh bien! comprenez-vous enfin? dit Faria. — C'était la déclaration- du cardinal Spada et le testament que l'on cherchait depuis si longtemps? dit Edmond encore incrédule. — Oui, mille fois oui. — Qui l'a reconstruite ainsi? — Moi, qui, à l'aide du fragment restant, ai deviné le- reste en mesurant la longueur des lignes par celle du papier et en pénétrant dans le sens caché au moyen du sens visible, comme on se guide dans un souterrain par un reste de lumière qui vient d'en haut. — Et qu'avez-vous fait quand vous avez cru avoir acquis cette conviction? — J'ai voulu partir et je suis parti à l'instant même, emportant avec moi 1e commencement de mon grand travail sur l'unité d'un royaume d'Italie; mais depuis longtemps la police impériale, qui, dans ce temps, au contraire de ce que Napoléon a voulu depuis, quand un fils lui fut né, voulait la division des provinces, avait les yeux sur moi ; mon départ précipité, dont elle était loin de deviner la cause, éveilla ses soupçons et au moment où je m'embarquais à Piom-bino je fus arrêté. Maintenant, continua Faria en regardant Dantès avec une expression presque paternelle, maintenant:, mon ami, vous en savez autant que moi ; si nous nous sauvons jamais ensemble, la moitié de mon trésor est à vous; si je meurs ici et que vous vous sauviez seul, il vous appartient en totalité. — Mais, demanda Dantès hésitant, ce trésor n'a-t-il pas dans ce monde quelque plus légitime possesseur que nous? (A nuii>re). i

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes