Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 25 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5m6251gz1s/
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JO URNAL DE GAND ABONNEMENTS : BELGIQUE : 16 franos par an ; 7-50 franos pour lix mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, te port en sut RÉDACTION & ADMINISTRATION : S. RUE DE FLANDRE. 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES» T«ir U tarif xa bai de la dernière page du Journal. Lis kmmm Sssiales II, — La maladie et l'invalidité Pour l'assurance contre la maladie cl l'invalidité, le projet n'innove pas. 11 se Donlenlo de revêtir <le l'obligation une organisation déjà existante et de l'élargir. Des mutualités « maladie », des caisses Féi], raies visant « 1 invalidité » se sont constituées sous un régime de liberté. Elles l>cuvent être reconnues par le gouvernement, si elles remplissent les conditions Fixées par la toi spéciale du 23 juin 1S94. Le projet conserve ses cadres, et les complète.11 fait appel aux mutualités existantes, il pousse à la constitution de nouvelles Sociétés mutualistes. Pour l'invalidité, il s'appuie sur les groupements fédératifs existant et encourage la création de nouveaux groupements semblables. Tout intéressé soumis à l'obligation de l'assurance peut choisir la mutualité qui lui convient. Les cadres de la mutualité sont complétés, pour les assurés qui ne font pas Dar-tie d une Société mutualiste reconnue, par des conseils régionaux auxquels ils seront obligatoirement affiliés. Ces conseils régionaux seront les organes de l'assurance — maladie et invalidité. Us auront en même temps nour mission de diriger vers les mutualités, les individus soumis à la loi. Tel est le endre dans lequel devra se mouvoir l'obligation Les mutualités maladie et invalidité peuvent se constituer en toute liberté pourvu qu'elles remplissent certaines conditions fixées, soit par la loi, soit par des arrêtés royaux d'exécution. Les conditions légales sont les suivantes : 1° Etre agréées par le gouvernement, après avis du Conseil supérieur des institutions de prévoyance ; 2° Accorder à leurs membres les avan tages nrévus par la loi ; 3° N' exclure aucun membre, ayant terminé un stage de six mois, pour des motif? politiques, religieux, professionnels ou hygiéniques : 4° Déposer une garantie de 5 francs pai membre effectif : 5° Effectuer les placements de leur avoii social en valeurs spécifiées. , En dehors de ces conditions, la nlus grande autonomie est laissée aux mutualitésLes mutualités étant libres de fixer leurf conditions d'admission et d'exclusion (ci dehors des cas indiqués plus haut) et. d'autre part, Jes intéressés n'étant nullement Contran,ù entrer dans line de ce? Sociétés, il fallait prévoir d'autres organis mes capables de recueillir tous ceux qui seraient écartés par les mutualités ou refu seraient d'en faire partie. Il ne peut être question de créer un seul organisme central qui serait évidemmenl impuissant à organiser le contrôle indis pensable à ce genre d'assurance ; c'csl pourquoi le projet propose la oréation de conseils régionaux dont il existera au moins un par province. Os conseils recueilleront tous les intéresses domiciliés dans leur circonscription et ne faisant partie d'aucune mutualité agréée. I-es mutualités agréées devront assurer ii leurs membres : 1" Le service médical et pharmaceutique ; j!» Une indemnité en cas de maladie ou d'invalidité d'au moins 1 franc par jour, fi partir du dixième jour au plus tard et ce, pendant trois mois et ensuite à charge do la caisse d'invalidité prématurée, jusqu'à giuérison ou jusque l'Age de 65 ans en cas d'invalidité permanente ; 3" Une indemnité de 30 francs au moins aux femmes en couches. Les ressources nécessaires pour assurer ces diverses indemnités sont demandées aux intéressés, aux patrons et à l'Etat, La cotisation obligatoire est fixée par les statuts des mutualités. Pour les affiliés aux conseils régionaux, elle est. de 12 francs par an pour la maladie et de 6 francs par an pour l'invalidité. "' Li cotisation de 12 francs peut cependant être réduite de moitié pour les assurés justifiant ne gagner qu'un salaire inférieur ê 13 francs par semaine. Dans ce [■as. les indemnités seront diminuées dans la même proportion. Mais la cotisation en vue d'invalidité n,e j>eut être, réduit®.- I es conseils régionaux peuvent être autorisés b. demander des r-ol;- !' n-s supérieures pour certaines classes d'assurés. Les intéressés, logés et nourris chez le chef d'entreprise, et les mineurs pensionnés en verlu.de la loi du 5 juin 1911, sont dispensés de toute cotisation : dans ee cas, ils jouissent de la gratuité du service médirai et pharmaceutique, celui-ci étant assuré par le Conseil régional, dans les limites de ses ressources. La cotisation du chef d'entreprise est fixée ;i 2 francs par on et par assuré dont te snl.yiie ne dépasse pas 2,-tOO francs. .Vous 1 vons indiqué précédemment que te patron payait pour la période transitoire de l'assurance « vieillesse » une somme annuelle de 4 francs par assuré, dont la moitié au moins servirait à l'assurance « invalidité « à partir de 1938. La charge totale imposée au patron est donc de C francs par an. La subvention de l'Etat pour l'assurance a maladie » est de 23 centimes par an et par franc versé par chaque assuré jusqu'à concurrence des douze premiers francs, soit clone 3 francs par assuré; pour les dispensés, elle est réduite à fr. 1.50. Ces subsides, de même que les cotisations des patrons, sont gérés par les conseils régionaux qui en font la répartition entre les mutualités intéressées. Pour les assurés habitant les localités ii'i le service médical est rendu pénible par suite des longues distances que le mé-■Jeriii doit parcourir, un subside complé-Tientaire de 1 à 3 francs peut être accordé.La subvention de l'Etat pour l'assuran--e-invaliditê est fixée par la loi du 5 mai 1012; elle s'élève à GO centimes par franc versé. Elle sera done de 3 fr. 60 au mini-iiDim. Enfin, un crédit de 5 millions est nis Ma disposition du gouvernement pour îontribuer à la création de sanatoria. . ECHOS Il n'y a pas de petit bénéfice. La grande réforme téléphonique qui, sous prétexte de perfectionner l'important service des téléphones, i eu pour but. réel d'augmenter les tarifs^ 2[ -de mettre obstacle ù un accroissement, de trafic qui gène notre excellente adminis-ralion, a permis au gouvernement do la Déclic Nationale d'opérer une de cos minuscules rafles qui contrastent si singulièrement avec la prodigalité dont il fait ureu-ve envers les congrégations et dans les questions coloniales. ' A oet égard, il faut faire remarquer un petit fait, vraiment typique. La réforme en question nécessite le renouvellement et la modification des contrats actuellement existants entre l'administration et les abonnés. Or, sans aucune raison appréciable, si ce n'est de tondre, si peu qu'il soit possible, les contribuables, l'admimslnilion exige que ce contrat soit rédigé sur papier timbré et fait payer de :c chef un franc aux abonnés. Cette exigence est tout à fait injustifiée déraisonnable. II a plu à l'administration, sans tenir aucun mmpfe des desiderata des abonnés, Je modifier les contrais d'abonnement. Il ne serait, donc qu'élémentaire qu'elle supportât. elle-même les frais occasionnés par 5a fantaisie. Mais, aller demander de la logique et de l'équité à une administration tracassière ?t. flamingante, telle que celle de M. Segers l'Anvers, autant der 1 rîer à M. Woeste le sourire ou à M. de Broqueville de parer clairement. vvu Une grande reforme. Nous sommes redevables d'un nouveau bienfait ^ l'éminent M. Segers, le récent ministre anver-sois des postes, télégraphes, téléphones, narine, etc., etc. Déjà, il avait à son actif la prescription idicule, vexatoire et inquisitoriale qui oblige à laisser à l'extérieur les titres des imprimés mis h la boîte ; déjà il pouvait se /anter d'avoir autorisé les destinataires renvois postaux h refuser d'avance de se aisser délivrer telle ou telle publication. Le voici qui interdit le service des grooms "apides, chasseurs d'hôtel et autres messagers privés II paraît que le monopole du rnnsport des correspondances est réservé 1 l'Etat. Ça ne veut pas dire que l'Etat entende exercer son monopole, ni surtout, qu'il 'exerce selon les désirs et h la satisfaction lu jDU'blic. - - Mais au moins le ministre aura empéch-d'autres de faire une chose utile qu'il n'é tait pas fichu de faire lui-môme. C'est toujours ça de gagné ! %%%% Les promesses électorales. La Gazelle de Liège possède ui correspondant parlementaire qui si montre parfois enfant, terrible. C est ainsi que ce vendredi, commentan' la mort d'un ancien parlementaire clérical M. de Kcrkhovc d'Exacrde, qui fut dénuU de Termonde, il écrit : . "Elu au temps où M. de Bruyn étaffàtoi-nistre de l'agriculture, il avait la tâche, parfois ingrate, de faire patienter les Mec feurs à qui son collègue avait promis mont1-st merveilles, mais qu'il oubliait avec la mémo facilité qu'il prodiguait les promesses. » Comme c'est bien ça ! Les promesses électorales, est-ce que cela compte ? M. Woeste a fait, l'an dernier, de bien îurieux aveux à ce sujet..- A PARIS AUTOUR DIT MONDE ELECTORAL. — LE ROLE DES COMITES. — 2,800 CANDIDATSFaisons encore le tour du monde électo-'al. Nous n'avons plus que quelques jours pour le terminer complètement. Dès n ain-enant, nous sommes certains qu'il n'y au-•n plus de candidats sensationnels. En ef-et, c'est aujourd'hui qu'expire le délai Pour les déclarations de candidatures. Ils seraient d'ailleurs battus, les candidats sensationnels, car il n'y a pas de gT >ire lui tienne, comme on dit, et les plus :>ins-rns candidats sont obligés d'imiter les plus >bscurs et de mener la campagne avec icharnement. D'une façon générale, ces candidats il-ustres font partout défaut. La Chambre jrochaine n'aura pas de célébrité neuve. ramais moins de personnalités connues l'ont sollicité le suffrage capricieux des •lecteurs. Pourquoi ? Est-ro que les gens fui ont « autre chose à faire » dédaignent a politique et. ses travaux ? Non.pas. Il ne semble plutôt que les Comités locaux îe sont pas très disposés h confier le man-lat législatif à des hommes trop impor-anls. Los Comités, dont la puissance aug-nente d'année en année, aiment mieux !es représentants subalternes qu'ils domi-îent et qu'ils dirigent à leur «ré. C'est une frande question que la question des f.nni-és locaux. Elle est essentielle dans la poli-ique française. 11 esl indiscutable q> r-, les Comités sont r.n instrument de 1 > \ >i, nais ils sont aussi un instrument <!e 'dfs-ùpline. Cette discipline était absolument lécessaire. Sans la vigilance des Comités ocaux, il y aurait eu, en France, pétrogra-lation, réaction. Si, malgré les inlrigues parlementaires, a France est demeurée, dans l'ensemble, rès nettement démocrate, c'est aux Comi-és locaux qu'elle le doit. On peut médire le ces Comités. Il y a lieu de supposer :(u'on médira d'eux de plus en plus. Râpions au moins leur œuvre, leur utilité, îi.nrtn môme leur bienfaisance. Si les candidats apparaissent jnexpres.-5ifs, vagues, falots, ils sont, en revanche, extrêmement nombreux. La nouvelle Chambre comptera six cenl leiux députés. C'est beaucoup. C'est, trop. Tous les bons esprits reconnais servi jue la diminution du nombre des député1: serait line des meilleures réformes que .'on pût accomplir. Mais tant- que reste en rigueur la loi électorale actuelle, le nombre les députés augmente, en même temps qu'augmente la population. Voilà donc une Chambre qui comptera six cent, deux députés. C'est admirable. C'est effrayant. Mais pour ces six cent deux sièges légis-.a-tifs s'offrent deux mille huit, cent ving! \and.idals. Exactement près de cinq can-lidats pour chaque siège. Et comme cer-ains parlementaires privilégiés n'ont pa£ le concurrents ou n'ont < 'un seul concurrent, la moyenne devient, pour chaque siège, de six ou sept candidats. Il y a môme quelques villes où, en vérité, on ne doit pas s'ennuyer 'maintenant,?'qui ont 'embarras du choix entre huit ou dix can-iiclats pa.r circonscription. Ainsi. Mont-de-Marsan, "C/ret. Valence, Tours, Nevers... l'a.nt de compétiteurs amèneront-ils beaucoup de changements d^n-s ce que nou<= appelons si gentiment notre représentation nationale ? On est sûr déjà, de plus d£ ^'ixanie riepuiés nouveaux sur une cin- tiu «sortants », ne deniujideiil , •!-, et pour cause, d'être «sortants u, et i' > a tes circonscriptions nouvelles, lin ou ie, on prévoit qu'une centaine seront bal Jus. Une centaine et peut-être davantage, lit (|ue.!o importance ces changements au ront-its ? \ucune importance, très probe blement. j. ERNF.ST-r.HAnr.es LA CHAMBRE (Fin de la sfiancc dit ?" avrilJ Je félicite aussi \î. Moversoen d'avoir si bien n'nondu ;'i M. Vorlinecren. ajoute M. Huysmans. ï.o système de mutunriés régionales que pro- ; posent les sor'alistes n'a rien du système bu-î'eau^i-i'ique allomand : il implique, au contraire. l'administration d?»s mutualités par les mu-tualisies eux-mêmes. i Qu'esl-ce qui vaut aux caisses des mutualités n'a ion a les clos mineurs leur popularité? Simplement d'être les caisses de ton 'es m'n^urs , sans distinction de politique et de religion (Très bien ! à gauche.) : L'orateur s'attache à démontrer que les can didats eatholiques de 1S92 ont promis aux ou , vrieis la pension gratuite d'un franc par jour et une pension d'un franc cinquante par joui ( h ceux qui payeraient une minime cotisation. ( Parmi ceux qui ont pris a cet égard des enga gements formels fiffure M. Van de Vyvere. l'actuel ministre (](*?, finances. ] L'orateur s'allâche h réfuter le discours de M. Verhaegen et Ix défendre le système do l'obligation.Il développe ensuite en détail le projet qu'il propose à la Chambre, et en expose les consé- ; quences financières, d'après lov calculs élaborés en collaboration avec le docteur Tîarnich, le spécialiste connu ès-choses mutualistes. Les ouvriers, dit-il, ont droit la pension gratuite : ils ont été. ils sont les facteurs de la prospérité nationa e. Les curés, les instituteurs la re- . doivent bien, nourquoi ne l'accorderait-on pas aux travailjems? Les oiiM-iers attendent le vote de cette loi avec impatience. La ville de Bruxelles aceorde 1 fr. 50 par jour | i ses vieux ouvriers : bientôt cette Dcnsion sera :1e 2 francs par jour. Le projet! du gouvernement, c'est le projet-apéritif. On offre un petit verre aux ouvriers pour tout diner ! (Rires â l'extrême-irauchc.) Or, l'ape-"ilif est fait pour exciter l'appétit. Nous voulons plus pour les ouvriers. El nous , >ommes certains d'aboutir, parce que nous vou- , ons aboutir l (Applaudissements à l'exlrême--fauciic \ LA REGIE DES CHEMINS Dli K1SK 1 M. VANDEnVEr.DE (motion d'ordre). Le gou- , vernement a annoncé l'intention de déposer un , f)roje[ de loi organisant la régie autonome des \ chemins de fer ''en suis partisan, quant, à moi. Mais lu quesli'./h est complexe, elle mérite un ; examen mflri. Aussi ;> demande qu'on nous en j saisisse au pins tôt pour que nous puissions, à l'aise et mûrement, l'étudier. | LES ASSURANCES SOCIALES (SUITE) M. DE PONTIIIERE se prononce en faveur de ] l'a-surîtnce obligatoire. . I M. OZER/^\ evnnvne le projet au point de vue spécial-du Luxembourg el des agriculteurs. La iéflaçe fist levée ii 6 heures. ! Séance de vendredi La séance est ouverte à 2 heures. M. SCHOLLAKRT préside. M. YERM'EEllSGH, le nouveau député i catholique de Termonde, prête serment. i LES ASSURANCES SOCIALES M. PIvRSOOXS se prononce en faveur ? de l'assurance obligatoire. Pour la faire s adopter par la Chambre, il faudrait une formule modérée. ' Peut-être alors trouverons-nous la ma- • jorite. M. C. HUYSMAXS II suffit de gagnci quatre voix droite, puisque nous avons \ déjà avec nous les députés de Roulers. \ M. WOESTE. Pas d'intimidation. (Rires à gauche). ^ c MISS PAXKHURST A LA CHAMBRE ; Bruxelles, 2i. — Miss Pankhurst, la suf- ' fragette anglaise, assiste à la séance de la f [ Chambre. -{ Elle suit les débats de la tribune des da- i mes. Sa présence est vivement remarquée. i ^ < AU SÉNAT (Fin de la séance du 23 avril) fois' nno1)1vin1 AI,X!,'" Ce n'cst PQS la première lois que I on m adresse 013 reproche, à droite. nni rnn V! d?n.a"dé- il y a quelques années, que 1 on introduisit dans le programme des écoles primaires des éléments rïo botanique et de sciences naturelles, un membre de la droite s est écrie ironiquement : « Tout cela ! » La vérité est que vous ne voulez pas de ta science cl que vous prétendez donner à tout l'enseigne-ment- une base, religieuse. .L'histoire, la géogra- Sl^n'i ^ Ls bran-'hes de I enseignement ae-wonl cire confondues aux idées religieuses. , 1,tun 9 soutenu que les socialistes pour-nel fequelT 1S°r U" ensei£r*ment confession- ! M. P.lîAI N. L'agnosticisme, défendu par M » andervelde. M. LAI'ONTAI.NE. Vous ne vous donnez paî^ la peine çK; lire nos livres, et vous dénaturez nos théories. Le parti socialiste est, avant tout un parti économique où toutes les religions, joutes les philosophies peuvent être représentées. \ ous autres, catholiques, vous craignez la discussion, vous redoutez l'influence des idées nouvelles, parce que vous avez peur de les voir pénétrer dans les cerveaux des enfants que vous emprisonnez dans vos œuvres catholiques, avec 1 unique but de maintenir votre for ct^ électorale. Nous ne craignons pas. nous autres, que In science éveille chez l'enfant la curiosité et. l'initiative. C'est grâce à elle que dos hommes comme Bebel et. Volders. venant des couches populaires, ont pu devenir des citoyens remarquables.L'orateur combat, le système d'éducation adopté par les écoles confessionnelles, système qui tue toute initiative chez l'enfant. La mémoire y est développée abusivement au détriment. des autres facultés du cerveau. Dans quelques semaines, la Centrale d'éducation publiera le programme de ses cours. Vous pourrez constater qu'il n'y est pas pari, de socialisme. Quand nous nous occupons d'art et d histoire, nous nous plaçons a un point de vue purement objectif. Un jour viendra où nous pourrons appliquer les théories de tolérance~ que nous avons toujours défendues. Ce joùr-lfi soyez persuadés que vous n'aurez rien à craindre pour vos convictions religieuses. Nous saurons accueillir à r.os tribunes des hommes d'opinions contraires ! (Très bien ! à gauche.) Vous verrez comment la classe ouvrière sait respecter des idées qu'elle ne partage pas ! (Très bien 1 à gauche.) Vous avez asservi la religion à la politique. Le jour où nous aurons le pouvoir nous libérerons la religion et nous la remettrons à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter. (Très bien ! répétés gauche.) M. COLI.EAUX montre que le fanatisme et l'ignorance menacent le prolétariat. Le parti catholique veut combattre la classe ouvrière par1 la classe ouvrière et le prolétariat nar le prolétariat. Le prolétariat est devenu trop fort. U faut employer des moyens nouveaux pour l'abattre. Vous l'aviez placé dans une situation telle qu'il lui était impossible de songer h sa propre libération. Vous avez élé épouvantés quand vous avez eu conscience de sa puissance et quand vous avez vu que le prolétariat s'organisait et se donnait lui-même l'instruction que vous lui refusiez. Les générations de demain activeront l'œuvre commencée. L'Eglise veut s'en emparer à présent qu'elle voit son impuissance à enrayer le mouvement ouvrier. L'orateur soutient que la loi scolaire est l'aboutissement de toute l'œuvre néfaste du parti catholique. Vous organisez, dit-il, le vol des cerveaux et le pillage des caisses publiques. Sournoisement, lâchement (exclamations à droite), vous avez essayé d'arrêter dans l'ombre un mouvement oui s'annonçait formidable. Le Grand Comnlot esi une tache indéjénile pour votre parti. La répression brutale ne vous a pas mieux réussi. Quand vous avez al teint un socialiste militant, vingt autres ont pris sa place Le peu-file ne s'épouvante plus malgré vous du socialisme parce que nous leur avons montré que sans le Parti Ouvrier les ouvriers seraient sans pain, les enfants sans berceau et les vieillards ( sans asile. (Exclamations à droite.) Les œuvres qui font notre force, vous les ( avez imitées, mais ces œuvres catholiques ne ( sont pas viables parce qu'elles ne sont pas basées sur les idées de justice et de liberté. Vous en arrivez aujourd'hui aux moyens su- , prêmes: la loi scolaire. (Exclamations â droite.) Mais prenez garde I Cette loi, nous ne l'accepte- ^ rons pas. Elle indigne profondément le proléta- ( riat qui sera vainqueur demain ! M. ORBAN' DE XÎVRY. Nous ne nous moquons , pas du prolétariat. Nous le poussons dans la : voie du progrès. M. COLLÈAUX. Nous avons rapporté tous les effets désastreux de la politique catholique : charges militaires, injustices sociales, largesses accordées aux couvents. Mais la mesure est comble. Vous nous demandez le cerveau de nos enfants. Je sais bien que vous allez préparer la campagne électorale en nous reprochant d'avoir fait appel â la révolution, Qui de vous m'appor tera un. manifeste du Parti Ouvrier engageant 1< oeuple à descendre dans la rue? Personne d'en Ire vous n'apportera un document officiel di Conseil général du Parti Ouvrier ou du parti li béral. Mais laissons les pct:ts papiers â M. 1< ministre Ponllet et â M. Braun. Ah ! si nous avions organisé 1111 soulèvement < ••évolutionnaire, vous auriez facilement triomphé ivec quelques coups de fusil et de revolver 1 b 'Icureusement nous savons prendre notre temps t ne faire appel au peuple que lorsque nous peu-ons que l'heure est venue 1 Vous nous parlez de l'indifférence du public * lui ne se passionne pas, nomme nous l'affir-nons. pour la loi scolaire. > Vous êtes d'admirab'es tacticiens, de merveil-eux endormeurs d'énergies, vous avez entouré es dispositions qui nous irritent, des promesses < "allacieuses : vous avez fait luire aux veux du je unie les réformes qu'il réclame impérieuse- c nent, vous avez Tait croire a tous ceux qui ;xaminent les choses superficiellement que votre uvque but était de réaliser l'instruction obliga-oire.Vous voulez que nous acceptions la loi ou que nous la repoussions en bloc. J'ai dit que vous igis.siez comme des maîtres-chanteurs. Ce terne, je le maintiens et si vous ne protestez pas, •'est peut-être parce que vous vous dites que l'aurais pu employer une expression plus vengeresse. (Exclamations A droile. Rres sur de îombreux bancs.) Jamais nous n'accepterons la loi scolaire Li-porté du père de famille, instruction obliga-oire. et la misère, qu'en faites-vous? Liberté?' Peut-il y avoir une liberté pour ceux qui ne lossèdent rien ? L'obligation scolaire ne va-t-elle pas surtout atteindre les ouvriers pour tes obligea* à envoyer leurs enfants dans les écoles cléricales, sous menace d'être privés de pain ? M. Colleaux traite ensuite la question des subsides et provoque une interruption de M. le ministre Poullet, affirmant que l'article 6 accorde largement des subsides à toutes les écoles.Nous voulons l'école ouverte à tous, continue M. Colleaux. l'école appartenant à l'Humanité, à aimer au lieu de lui apprendre à haïr et, à mépriser. Vous triomphez aujourd'hui, mais je vous attends à l'application de votre loi. Ce jour-lfc, vous subirez les effets de la faute que vous commettez à présent. Vous verrez se lever la masse des croyants qui en a assez de l'arrogance sacerdotale. Dans les campagnes, le curé fait les élections. Nombreux sont les bourgmestres qui n'acceptent pas cette tutelle du prêtre. Vous verrez les luttes terribles que votre loi va provoquer dans tout le pays. M. POW LE l Vous combattez des moulins à vent I M. COL \l.\ Mais non. vous savez bien que la lutte sera chaude. Vous avez essayé de nous diviser a gauche el d.o séparer les libéraux des socialistes. Mais il y a. ici des gens que vous n'envoûterez jamais, vous ne les déciderez pas h abandonner la causc scolaire qu'ils ont. toujours défendue. Il faudrait qu'ils abandonnassent tout idéal pour ne s* laisser guider que par des mobiles d'inlérêl ! Si les libéraux n'étaient que des hommes d'intérêt, ils auraient beau jeu. mais s'ils pactisaient avec vous, ils seraient vile dévorés ! Je les remercie, nu nom du prolétariat, de marcher aux côtés de < sociali.le: ; leur attitude fera beaucoup pour notre union. Si même nous étions seuls, est-ce que vous jourriez étouffer ce que le socialisme a mis en nous ? Nombreux sont nos amis, nos frères, p>.' vous avez assassinés, que vous avez em-)risonncs, que vous avez affamés. N'avons-nous tas résisté victorieusement? Ne sommes-nous tas des adversaires assez redoutables Vous vouiez la bataille? Vous l'aurez! Les iorces du passé contre les forces de l'avenir! Voilà toute la question. Oh ! la naïveté de ceux jui ont invoqué d'autres motifs : la Constitu-ion, l'autonomie communale ! La Constitution? Mais M. Keesen ne l'a-t-il pas qualifiée : « une charretée d'ordures » ? L'intérêt de la patrie ? Mais votre patrie, c'est Rome! L'unité nationale? L'unité dans le fanatisme ! Je suis de ceux qui considèrent comme un nalheur la rupture de l'unité nationale, mais ious nous trouvons dans une situation de fait : :oui. pc;::,.- « — -réparation administrative. On vous a démontré que la loi scolaiiVî est contraire â la dignité de la législature, mais ros intérêts politiques sont trop impérieux pour îue vous nous écoutiez. Dans quelques heures peut-être, vous pousse-'ez un cri de triomphe. Nous y répondrons par m cri de guerre. Ah ! vous voulez la bataille ! Vous voulez nos enfants? Venez les prendre! Très bien ! â gaucho.) M. COPPIETERS rappelle qu'en 1910, il a volé contre et- non pas. comme on l'a dit. au jours du débat, en faveur des subsides à l'enseignement libre. Il aborde ensuite la question de l'organisa-ion du quatrième degré. Les orateurs catholiques ayant renonré â leur tour de parole, il reste encore sept orateurs ic gauche A entendre. MM. PELTZER P.ERCMANN et Hubert RRU-VÀRD s'attachent successivement â démonirer l'inconswtut'onnalité et. le sectarisme du projet. La séance est levée à 6 heures et quart. Séance du 21 avril L'Attentat Scolaire La. séance -est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. DE FAV10REAU. M. BRUNAR1), conliiiufliit. son discours,' montre que la Constitution ne permet, pas: rorgani.sat.ion d'un enseignement religieux.) Le gouvernement nous demande d.c sub-j siddier des écoles qui n'ont d'autre but que' cle renforcer son influence politique. Autour du Parlement L'ATTENTAT SCOLAIRE AU SENAT Les cléricaux seraient-ils résignés à ne pas ievoir voter la loi scolaire avant les rlections? Toujours es!-il qu'un bruit circulait jeudi, i&nà les couloirs., d'après leuuel le fio.merne- Feuilleton du Journal de Gand 22 LA VOLEUSE DE BONHEUR GRAND ROMAN DRAMATIQUE PAR LEON SA.Z1 JE PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Derrière elle se trouvaient quelques créa-jurés dans son genre, qui la soutenaient Par leurs rires approbateurs. Comme celte femme, elles avaient- de leurV']1 ^Ue ^U0'eilKe n'aPPa'enaf Pas S Leur œil exercé avait deviné en partie ™ qu'était sous ces habils en loques et souillés, la jeune femme dont elles remarquaient l'extrême beauté. Toutes, heureuses de tenir dans lem »? d'infamie une de ces femmes ri-'Ms, belles, si jalousées, voulaient savou «l ûpre joie, l'ardent plaisir de l'insuller. "présent, <le lui faire expier en honte, le uw qui l'entourait, cl-e et ses semblables détestées, » La plus ignoble se décida et vint provo-SpM Ucitnne, • - — Allons, assez de mômeries — lui dit elle. — Je suis libre de prier... il me semble — répondit Lucienne. — Prier... ici — ricana l'autre — pourquoi pus vous confesser aussi... Passez-moi une absolution au sucre que je la lui octroie. % C'était sans doute très spirituel, car les compagnes de la "mégère partirent d'un violent éclat de rire. Lucienne s'était relevée lentement. Sentant que sa prière interrompue ne pourrait être reprise, elle jugea inutile de demeurer à genoux et de fournir il ces monstres femelles l'occasion de l'insulter. Sans faiblesse, suris peur, n'ayant que du dégoùl, elle s'écarta, cherchant, en s'oloignant, à trouver une sorte de refuge loin de leurs sarcasmes. Cela ne faisait pas l'affaire celle bande. J1 lui fallait sa victime. Et elle se mit à la poursuile de la jeune femme. — C'esl pas par là le bénilier — lui cria encore celie qui paraissait la plus acharnée après elle. Lucienne savait qu'il n'y avait rien répondre à de pareilles brûles ; elle se lai-sail, écoulant leurs réflexions obscènes dont elle devinait plutôt qu'elle ne comprenait le sens. Elle voulait seulement s'éloigner de la bande. Mais suivie pas à pas, elle finit par être traquée dans un coin de la salle, comme une pauvre biche par une meute hurlante. La mégère, furieuse de voir que Lucienne ne répondait pas ù ses grossièretés el désireuse d'amuser la galerie aux dépens de la jeune femme, avança la main pour s'emparer du bras de sa victime- Vivement, Lucienne repoussa celle main sale qui lu menaçait. — Laissez-moi — Lit-elle avec dégoût lùssu-mQv Ne teuchei — De quoi, de quoi — s'écria l'autre de sa voix éraillée, que son intonation gutturale rendai tplus ignoble encore. — De quoi, on fait des manières à présent. Et elle avança la main pour la saisir à nouveau. — Je ne veux pas que vous me louchiez — dit Lucienne, évilant encore cette main, main. — Oh ! là... là... celte marquise, qui ne , veut pas qu'on la louche — railla la mégère — lu te crois peut-être encore dans les salons... avec tes larbins poudrés-chère madame... t'as peur qu'on chiffonne tes nippes!... t'es pas dans ton palais... t'es comme nous à l'Hôtel des Fayots. — Laissez-moi !... Je ne vous dis rien... Je ne veux pas vous répondre. Et comme cette femme s'approchail, Lucienne la repoussa, écartant non seulement la main, mais aussi le bras et l'épaule de la mégère- Celle- ci élail irritée, cette résitance l'é-nervait.Elle voulait montrer sa supériorité aux autres, et ne pas trouver de résistance chez cette jeune femme, étrangère à leur ignoble catégorie. ] Violemment, elle revint à la charge, menaçante cette fois et disposée à frapper. \ — Allons ! l'archiduchesse, fais donc : jas de manières...t'est pas plus que nous,du moment que l'es ici... Est-oe que les seir- < gots ont mis leurs gants pour te pincer? j La mégère leva le poing. — Je vas le toucher, moi, e>t tu garde- ] ras un souvenir de nia patle. Ça me ptatt, moi, de taper sur une peau de riche... sur I une marquise. i Elle allait frapper Lucienne, quan-d une < main saisit le poignet levé. < — Allons, lu Mnrgouilie, rengaine ça ; dit une voix ferme. i l.n mégère qu'on venait d'appeler la MargomiHe, furieuse da se voir arrêter ain- i ii 4m rwéçuUon d* «m dfAsw 4» viçiwt 1 ;e, se retourna pour déverser sa colère sur e gêneur. C'était une femme à peu près dans son fenre, qui se (rouvait en face d'elle. — Florestine, s'écria la Margouille, somment, c'est toi qui veux in'empêcher te taper suir la. princesse. — Je ne t'empêche rien du tout... seule-ne-nl jo te dis que tu ferais mieux de lais-er celle pauvre femme tranquille. — Est-ce que ça te regarde, toi... ce que e veux faire... — Pas du tout. — T'es payée par l'administration pour iroléger la noblesse du panier à salade ? — Je ne suis payée pur personne... mais e te répète que lu us tort de l'attaquer à elle dame. — Cette dame !... prends des mois pois |x>ur parler d'elle, s'écria la Margouille ■n gouaillant, et en cherchant l'approba-ion cle ses compagnons. Parle d'elle à la roisième personne... Fais-lui donc les lonneurs de la maison... pendant que tiu es... La -Margouille, tout en parlant, se cam-ait provoquante devant Florest.ine. — Et. qu'esl-ce qu'elle u de plus que nous ella dame, reprit-elle, pour provoquer les ympalhies... pour que tu la défemdes ? — Elle a, répondit Flores-line, elle a que e n'est pas une femme comme nous... une ueuse, quoi. — Vraiment, c'est dommage... Alors, ourquoi qu'elle est avec nous ? — Est-ce que je sais... Les agents parais ont la main trop leste, et se trompent, ludame est avec nous dans celle maison e honte, mais c'est à tort certainement u'on l'y a jeléc. — Ette v esl passée quand même... elle e vaut pn? plus que moi, à présent. — Tu ne sais pus oe que tu dis. Cette exclamation augmente 1% iywMe ta Elle fil un pas encore vers Floresline, la regardant sous le nez, prête à saulcr sur elle. » Mais Floresline n'avait pas l'air d'être Irop intimidée. EU© poursuivit, sans modifier son ton de tranquille mépris : — Je ne connais pas celte pauvre dame, je ne l'ai jamais vue avant ce moment, je ne sais pas qui elle peut être... niais j'ai vu son accablement... son désespoir profond... J'ai entendu ses sanglots... et. aussi un peu de la prière qu'elle faisait quand lu es venue, toi, la déranger stupidement, et je dis moi, lu as beau penser ee que tu voudras, que cette femme qui est. là... au milieu des misérables que nous sommes... n'est pas, ne peut être une fille perdue comme moi, une voleuse comme toi. Instinctivement, Lucienne s'était portée vers Florestine. Elle lui prit la main. — Oh ! merci, madame, lui dit-elle, merci...Mais la Margouille la saisit brusquement par l'épaule et la fit retourner. — Ah ! lu n'es ni une fille perdue comme Florestine, dit-elle, ni une voleuse comme moi... nous allons bien voir qui tu es... et c'est pas ton amie qui t'empêchera de me répondre... Voilà qui le fera délier la langue. Brusquement, lâchement, la Margouille, sans que Lucienne puisse s'y attendre, lui donna un violent coup de poing dans la figure. La jeune femme poussa un cri de douleur.Elle porta la main à son pauvre .visage meurtri, sur le point de tomber en défait lance. La Margouille sentait depuis un moment lui échapper l'approbation des amies qui l'entouraient-Flattas (Stiil »u?5i www <^«U« ces malheureuses, elle pouvait compter au-tant de partisans qu'elle-même. L'attitude énergique et calme de Florestine faisait grand contraste avec sa rage qui fulgurait dans le vide cl qui semblait ne devoir présenter aucun résultat sérieux. Il fallait qu'elle rattrapât à loute force 1 opinion qui lui échappait. Fiorêstine au contraire gagnait les au-dilrices.Elle avait tout ce qui pouvait les conquérir.C est en réalité un fait constant qui est en contradiction avec la fameuse doctrine, laquelle veut <îue l'homme naisse avec des instincts mauvais que l'éducation, le milieu social modifient. Parmi ces natures reéevenues sauvages, chez lesquelles 1 atavisme de la brute reparaît avec le plus de force la fleur bleue de la e sentimentalité fleurit presque générale- Ce ne sont ni les chansons grivoises, ni les écrits immoraux qui ont le plus de succès, mais la romance pleurarde et le récit émouvant. Au drame, ceux, qui hurlent le plus après c traître, qui réclament le plus fort sa tôte, se so.it ceux qui, dans une heure peut-être, après avoir bien acclamé la verni récompen.siV. s'en iront, eux, spectateurs assoiffés de justice, devenus acteurs j un drame réel, commettre un crime. C'est incompréhensible. Mais sous leurs yeux il ne faut pas que quelque chose d'injuste, de méchant de lâche se passe, soit en fiction dramatique soit en réalité. Florestine, en répondant à la Margouille Jvec courage et tranquillité, avait conquis ;outerles sympathies de l'auditoire. Elle devenait le premier rôle sauveur «lui qu'on acclame à tout rompre... celui lont on voudfait avoiç fait les mirifiques «ftatU, , ... m-m. fgtgSÊÊÊSIËÊÊ.i *—n—irifiin I iiifcM-iiriMrufrr. in .. wmrmrpmtmmÊj Samedi 25 avril 19M 5 centimes le ruiméro 58me année N° i îo

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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