Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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28 januari 1914
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s.n. 1914, 28 Januari. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ws8hd7qd64/
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Louis Bertrand de co'lationner les divers amendements qui avaient été présentés afin de pouvoir préparer une sorte de contre-projet. Les membres de la Commission se sont tens doute souvenus de la loi d'arbitrage obligatoire de la Nouvelle-Zélande, en vigueur d(pois vingt ans. C'est là, en effet, une expérience dont il importe de tenir compte. C'est er ISOi que l'on promulgua, en Nouvelle-Zélande, Y Indus triai Conciliation and Arbitration Act qui fut amendée deux fois, en 1806 et 18Î)S, refondu et consolidé tn 1900. C'était une tentative de suppression des grèves et de règlement des conflits économiques par la Conciliation et l'Arbi- \oici quelle est la procédure prescrite par ia loi de lSQi : lorsqu'un différend se produit entre un patron (-1 ses ouvriers, les deux parties doivent en référer d'abord au Tribunal de conciliation (Board of conciliation). La colonie est divisée, h cet effet,, en sc.pt districts industriels, dont chacun, contient lin tribunal conciliateur de cinq membres au plus, y compris le président. C'est le gou-vernemen* qji en détermine le nombre, el ce nombre doit être impair. Les membres sont élus pour trois ans, moitié, pa; les associations patronales, moitié par k.- associations ouvrières. A leur tour, ils ch'jfci^dPnt; en dehors de leur sein, rn président. S ils n'ont pu se mettre d'accord, le gouvernement fait la désignation d'office Le* ouvriers et les patrons peuvent comparaître en personne ou se faire représenter : ils ne peuvent prendre d'avocat que d accord avec l'adversaire Si quel-nue dispute enlratne la discussion de questions partieJlièrement techniques, les parties ont le droit de réclamer la constitution d'un Tribunal spécial (Spécial Board] ayant ln compétence requise. Après avoir examiné la question, le Tribunal propose une fiolutin qui n'engage personne cl que les parties n'acceptent qui si bon lè-ji semble. Toutefois si dans le délai d*or mois aucun nppel n'a été fait î\ la cour d'arbitrage, la décision des conr- Valeurs devient <*e plein droit exécutoire. Celle disposition, c*ui n'était pas dans la loi primitive, et qui n'a été ajoutée qu'en 1900, fait du tribunal Ce conciliation un véritable tribunal de première instance. Jusqu'ici, la loi que nous étudions n« présente rien d'original, sinon que cet appel à la conciliation n'est pas facultatif et constitue toujours, en Nouvelle-Zélande, le premier acte d'une querelle économique. Ia caractéristique vraiment nouvelle de cette législation est l'arbitrage obligatoire. Lorsque les tentatives de conciliation n'ont pus nbôuti (et c'est la majorité des cas),Tes Purties sont tenues de comparaître devant la oour arbitrale. 11 n'y a pour toute la colonie qu'une seule cour de ce genre, composée de trois membres. Les deux premiers sont nommés par le gouvernement, l'un sur la présentation des Associations patronales, l'autre sur lo présentation des Associations ouvrières. Le troisième, qui est président d« la cour c1 qui doit être juge, est aussi désigné par le gouvernement, mais sans présentation au ru no. Ses trois membres sont nommés pour trois ans seulement. La cour arbitrale possède naturellement les pouvoirs les plus étendus et prononce des sentences obligatoires et sans appel. U cour n'a pas seulement à prononcer une sentence, mais à déicrminer la durée pendant laquelle cctte sentence sera appliquée. Cslte durée n-o peut en aucun cas éU'e aubèreure a trois utis._ Toutefois la sentence rcs-te exécutoire tant què les par-lies ne sont jvas revenues d vont Ift cour pour en obtenir une nouvelle. - Quelle que soit la solution, les parties doivent s'y soumettre comme on se soumet aux arrêts d'une cour de justice ordinaire. Il va sans dire que les grèves ou lock-out sont interdi-ts sous oeine d'amendes t-rès fortes (50 livres sterl. : 1,200 francs.) Toute autre violation de la sentence rendue par la cou r est punie non moins sévèrement d'une amende qui ne peut excéder 500 livres sterl., soit 12,500 francs. Icq, la loi ne s'est pas montrée moins sévère pour les ouvriers que pour les patrons. Si c'est une 'IVade-Unicn qui n'a pas respecté les conditions de la ser.'lence arbitrale, chacun de ses membres peut être poursuivi personnellement jusqu'à concurrence d'une somme de 10 livres stel., soit 250 francs. Toi esi, brièvement expliqué, le méca-. nisma du la loi sur la conciliation et l'arbitrage obligatoires. Ses dispositions, dont ia forme n'a rien de révolutionnaire, constituent en réalité l'une des entraves les plus fortes qu'on ait jamais essayé de mettre au jeu naturel et de l'offre et de la demando. Qu'on ne se méprenne pas, en effet,, sur l'étendue des pouvoirs des juges. Lisons, pour nous on rendre compte, la définition que la loi de 1000 donne de l'expression : « industrial matters », qui englobe toutes les questions pouvant ôtre soumises ù la conciliation et à l'arbitrage : » Industrial matlers signifie toute question concernant ou touchant le travail faât ou h faire par les ouvriers, ou. les privilèges, droits et devoirs des employeurs et des employés de n'importe quelle industrie... Le caractère général de la définition ci-dessus restant entier, l'expression : « industrial matters» comprend toutes les questions concernant : a) Les salaires. b) Les heures et les conditions du travail. c) Le travail des enfants. d) La prétention des employeurs d'embaucher de préférence des non syndiqués. e) La prétention des syndiqués d'être employés de préférence aux non syndiqués. f) Touto coutume ou usage de n'importe quelle industrie. >» Si nous ajoutons que les termes : « industrie et travailleur» son* employés dans leur sens le plus large, on se rendra compte qu'il n'est pour ainsi dire pas de querelle entre employeurs et employés quii échappe h la compétence des conciliateurs et des arbitres. Dans ces conditions, nous pouvons dire, sans aucune exagération, que le Juge qui oréside la cour arbitrale est devenu, avec le premier ministre, le personnage le plus important de la colonie. «Aucune question ouvrière ne se règle en dehors de lui et ses décisions, qui ne tardant pas à former jurisprudence. constituent une sorte de nouvelle législation du travail, infiniment va riée, complexe et originale. Nous - xaminerons demain cette loi dan/ son application e-t ses résultats. " ECHOS La langue française gagne terrain à Bruxelles. Une sialistique vient d'être j bîiôe qui va sans conteste jeter désarroi d.ir.^ les rangs des flamingants. lin" effet, il ivssorl de celte statistiqi qu'en flH8. sur 200,000 habitants qu<> corn tait l'agglomération bruxelloise, 70/^)0 se lement parlaient français. En 1910. l'agglomération compte 760,( habitants; dont -i$0,000 parlent français. Bruxolics a ainsi pris rang parmi ) villes de langue française les p«lus eonsi< râbles du monde; elle dépasse Marse avec ses Italiens et p^ut être comparée l'aggiomération lyonnaise. T.a température a des bizarres surprenantes. C'est ainsi qu'un c lieux phénomène vient de se pr duire dans la haute vallée du Rh ne, notamment à Sicrre (Valais). Comme la neige couvrait le sol, la plui a commencé de tomber, et les habitant, d'ouvrir leurs parapluies. Bientôt, h pluie cwvssa il fut impossible de fermer les parapluies : la pluie avait gelé Instantanément donné aux parapluies ta rigidité d'un glaçon. N'est-ce pas curieux ? Question à un jeune soldat : — En temps de guerre, qui marche er avant de la colonne pour la protéger ? — La musique, mon sergent 1 N'en jetez plus... C'est le cri de l'Etat Belge, en voyan afliuer les transports. Le Monsieur de vendredi publiait, en el fet, les deux ahurissantes petites notes qu voici : u A partir du 23 courant et jusqu'à dispe sition ultérieure, les transports déclaré' d'intérêt h. la livraison ne seront plus ac ceptés, sur es lignes de l'Etat belge, pa les points d'entrée de Sterpenich, d Athlu, d'Athus (frontière) et de Lamorteau. » * « Pour cause d'encombrement, sont sus pendus, penaant les journées des 24, 26 el 27 janvier courant, tous îes transports de petite vitesse par charge complète : »a) Pour l'Allemagne et le grand-duché de Luxembourg et pour au delà, via-Ster-penioh ; » b) Pour la France et le grand-duché de Luxembourg et pour au delà, via-Athus, lorsque ces envois doivent transiter via-Jemelle-Arlon. » L'Etat nous offre actuellement le spectacle peu banal d'un négociant refusant la pratique. Il ne sait où donner de la tête ; ses lignes sont congestionnées au point que la circulation y devient impossible. Ajoutons cependant que c'est précisément ce moment ^u'il a choisi pour détourner de la ligne Liége-Erquelinnes tout le trafic qui ne se trouve pas dans l'obligation d'emprunter cette voie. C'est ainsi, par exemple, que suivent seuls la ligne du Nord-Belge les envois faits par l'intermédiaire d'une gare de cette ligne, ceux diu transit franco-allemand ou ceux qui proviennent d'une station immédiatement voisine de la ligne du Nord. Iît l'on aboutit à des résultais cocasses autant que désolants. Ainsi, un wagon expédié die Tilff pour Beuzet, près de Namur, va faire le tour par les lignes de Liége-Landen, Landen-ra-m'ine-s et Bruxelles-Namur ; de même, un transport de Marchienne-au-Pont pour Bey-n»e-Heusay, au lieu de suivre tout simplement la lign^ du Nord, se promène également h travers la Iîesba 2 namuroise, pour aller retrouver aussi, à Landen, la grande ligne, déjà encombrée et qui n'avait nul besoin de ce surcroît de circulation poui devenir totalement impraticable. C'est h plaisir, dirait-on, que l'on crée des difficultés, comme si celles qu'on dit inévitables n'étaient pas suffisantes. _ ' o Echos Parlementaires LA LETTRE DU CAPITAINE WANGERMEE Voici comment, dit Le Soir, cett-e lettre disparut du dossier de M. Yandervekle : Un l^eau malin de ... Le facteur de la ru*» Vilain XIIII dut ta déposer dans la boite du député de Bruxelles. Celui-ci n'av;,i', il pas pris le tomps de k lire à son piemi^r déjeuner? ou bien enk>nd«ait-il la rel're on route? Toujours est-il qu'il dut lu mettre dans la [>oehe de son veston i>our l'emporter à la Chambre. Faisant une infidélité à l'orthodoxie marxiste, M. Yandervelde alla se pionger dans la lecture de Leroy-Beaulieu. Mais, entre temps, M. E. Yandervelde dut jeter un coup d'œil sur la lotire du capitaine Wangermée, si distraitement, toutefois, qu'en quittant la Qiambre, il ne l'avait plus sur lui ! Tu missive était restée daus le l>ouquin. Elle y >assa plusieurs jours et y serait restée Dieu -ait combien d'années encore si le hasard n'avait amené un membre de la droite à aller s'n->rcuver, lui auissi, aux sources d.e l'économie •olitique. Et, comme il feuilletait le volume, son re-.ard, tout à coup, s'arrêta sur une lettre, et 0 d'autant plus attentivement que son texte omportait une suite de mots hachés par des abalistiques points triangulaires. Notre député de droite, t-rès inlriguéj se ait à la I re. La lettre lui parut très curieuse, l'autant plus qu'ayant beau la relire, il ne ■nrvenait pas ù découvrir 1 qui elle pouvait ûen avoir été adressée. Son contexte n'en di-•ait rien : «Monsieur le Député et T.:. C.*. F..*. » Quel était son destinataire ? A qui la ren- s-0y«r 2 —. Très perplexe, notre nonoràb'e consujt 1 plusieurs ajn s. Ils lurent la lettre avec lui, ia palper nt Sur ces entrefaites, on arriva a se convaincre que son destinataire devait être M Vandervelde. Elle fut, sous enveloppe, expédiée à ce dernier. Quelques jours se passèrent, et le DuUeliii anlimaronnique en publiait le fac-similé : un de ceux auxquels la missive avait été soumise l'avait fait photographier! On ne sut qui, et personne d'autre que le rédacteur dudit Bulletin ne le saura vraisemblablement, jamais. L'ENSEIGNEMENT DES LANGUI» Interviewé par un rédacteur du So r quant au poàlt (Je savoir ce qui a été voté et surtout quelles sont les consé< ces des votes énrs, le minisire des sciences et des arts a répondm : — Voici. Tout d'abord la Chambre, ayant repousse les amendements relatifs, aux conditions dans lesquelles une seconde langue peut être enseignée, a décidé que le régime actuel devait être maintenu — c'est-à-dire que les ad-niinist.ialions communales resteront maîtresses du soin de juger en quelle année il y a lieu die commencer l'étude d'une seconde langue. Ponir le surplus, M. Schollaert avait en 1895 fait des déclarations très précises à la Chambre. La loi nouvelle transforme ces déclarations en textes légaux. »l.a langnje véhiculaire étant la langue maternelle. le flamand sera la première langue dans la généralité des communes flamandes, le français dans la pénêralité des communes wallonnes. Ce qui nYmpêche que si dans une commune flamande il y a suffisamment de pères do famille wallons", la commune ou les écoles libres pourront organiser dos clauses à leur intention, et dans une commune wallonne, sM y a un nombre suffisant d'enfants flamands. on pourra organiser des cl\sses flamandes. N * » Un régime exceptionnel pourra être créé dans certaines communes, commo l'aggloméra-tlon bruxelloise, Louvaln, les communes frontières, etc. Dans ces communes, il pourra y avoir do; dérogations au système de la tangue maternelle : des enfants parlant lo flamand chez eux pourront et peuvent, de par la volonté ue i»iuviits — c'csi i-J »-as t.jj—.s tou-joursé*- suivre les cours en français. .» Dans d'autres endroits, dans les communes frontâ-res'. par exemple, tels cours pourront spécialement cire donnés en français pour les .1"crr.'-« supérieurs. » ■ ^ '.xplosion à bora' d'un Navire DOUZE VICTIMES oi'ipool, 27. — Une explosion s'est produite *jrd du Maurclania dans les docks. -Ile a causé quatre morts et huit blessés. Ceux-sont mutilés. Tous tes morts et blessés sont > ajusteurs qui travaillaient dans la chambre > machines. C'est une bouteille contenant du . :z condensé qui a fait explosion. M. X. Neujean père MINISTRE D'ETAT M. Xavier Neujean père, ministre d'Etat, ancien député de Liège, ancien conseiller provincial, président de la Fédération libérale, vient de mourir, succombant au mol qui minait depuis longtemps sa robuste constitution. ft était né à Theux, le 23 janvier 1840. Le libéralisme belge perd en lui un de ses dirigeants les plus autorisés, un vétéran qui a mené le bon combat pendant plus d un demi-siècle avec ardeur et talent. Jeune avocat, M. Xavier Neujean était entré très tût dans la politique. L'Association libérale lui confiait, dès 1878, un mandat de conseiller provincial. Il appartenait h cette brillante génération de 1840 qui donna à la Belgique tant d'hommes éminents. Il était de deux mois à peine plus âgé que son ami Paul Jan-san, qui l'a précédé dans la tombe. M. Xavier Neujean père incarnait d'une manière frappante le libéralisme évolu-tionniste de ce dernier quart de siècle. Né ïi la vie politique à l'époque où sévissait, A l'Association libérale de Liège, le doctrinarisme intransigeant, il suivit pendant de longues années ln voie que lui traçait Frère-Ofxwi. Mais, malgré sa fidélité aux idées modérées de son parti, son Ame généreuse' lui rendaient sympathiques les revendications démocratiques. Au temps déjîi lointain de la toute-puissance de Frère-Orban, II eut dos paroles d'indépendance qui permirent #6 un moment donné de le classer parmi les progressistes tant honnis parle ministre doc-trioair" - 5SBi F"u député de Liège en 1878, M Xavier Xrijean soutint le ministère Frèrc-Bnra rt ne céda guère, durant cctte période, au\- aspirations démocratiques qui étaient nu fond de son cneur et qui lui indiquaient lire place à l'extréme-gaiiehe, aux côtés de Paul Janson Il demeura fidèle ti Frère-Orban, son parrain politique, alors cependant qu'il sympathisait avec ceux qui voulaient régénérer le libéralisme dans ln démocratie. Durant toute sn vie, il hésita entre ces deux tendances. On peut dire, sans faire iniure fi sn mémoire, qui si, par discipline politique, pn.1 respect pour les traditions <V l'Association de laquelle il tint ses mandais, il vota toujours comme un libéral modéré, il pensa souvent comme un pro-gri'ssiste sincère C'est que ses pensées étaient généreuses. Issu du peuplt, il nim.iit le peuple et ch -reliait f> améliorer son sort. Malheureusement, l'ascendant de Frère-O'. ban sur ses collaborateurs était si irré-sUtible, qu'il vincuta et annihila les initiatives démocratiques de son entourage. Cet homme de génie ne comprit pas l'importance du mouvement ouvrier qui se dessinait. vers 1S78. U resla souri aux revendications populaires et traita dédaigneusement ceux qu'il appelait nier grtM-s progressistes n. Il fit .'i ce point de vue un mal énorme nu Parti ! bérsl auquel il rut pu donner la popularité en le dirigeant vers les sources vivi-flentes de In démocratie. M. Xavier Neuiann recta donc dans le ;:_llon do Frére-Orbnn. De 1878 !\ 18«, son rôle fi h Chambre s'affirma par de nombreuses initiatives Passionné dans les questions d'enseignement, ce lui lui qui provoqua et présida la frimeuse •nquéte scolaire de lSSi. Orateur ôlégant, d'une forme très littéraire, M Xavier Neujean était très écoulé a ia C.bambre, où sa belle voix sonore, où roulaient les «r», se faisait entendre des auditeurs les plus récalcitrants. Il y siége-i de 187» ù 1894, et de 1900 ti 191?. Au déclin de sa vie, comme Emile Dupont, i! st pencha davantage vers le peuple. Il fut de ceux qui, nu cours des dernières années, contribuèrent le plus à la démocratisation un parti libéral. Il st ralli-i au Suffrage universel pur et simple, en dépit du silence' obstiné que garde sur celte question esscnliclie, l'Association 1 bérale de Liège. Son grand talent d'orateur, ses qualités solides de jurisconsulte érudit et pondéré, lui assurèrent une. clientèle d'élite. Ce fui une très belle figure du barreau belge. Sn voix .claire et profonde, souvent émue et toujours prenante, sa phrase littéraire et élégante, sn dialectique imppceable, son geste large, la f erté de ses attitudes ù In barre firent de lui un grand avocat au verbe généreux et fort. A la fin de sa vie, alors que ses forces lé trahissaient déjà, que sa lèle se penchait, il avait encore de très beaux mouvements d'éloquence qui redressaient son front qu'ombrageaient encore les resles d'une chevelure léonine. Ceux qui ont connu M. Xavier Neujean il y a une trentaine d'années, n'oublieront jamais cette tête puissante, ù la chevelure noire et bouclée, cotte encolure de taurenu, cette vois puissante d'orateur sûr de son (aient et de sa parole. C'était, dnns la vie privée, un homme chnrmnnt, un esprit fin et lettré, un musicien délient, un véritable artiste. 11 aimait les lettres et les cultivait. Très accueillant, il élnit aimé et respecté de tous s°s confrères du barreau. Il forma de nombreux stagiaires qui lui firent, plus tard, grmd honneur dans la vie judiciaire Il était estimé nr parlement 4 l'égal d'un patriarche. U présida longtemps la gauche libérale parlementa-re avec Paul Janson. Libre penseur très ferme, il est mort fidèle aux convictions philosophiques qu'il professa fièrement et qu'il a inculquées à ses enfants Ceux-ci perdent en lui un père aimant el nttenH qu'ils entouraient d'une véritable adorai ion. Nous leur présentons nos très vives condoléances.Le Parti libéral conservera longtemps le sc.uvenir des services que lui a rendus M. Xavier Neuj'nn. Nous, progressistes, nous «aurons gré h sa mémoire, de l'amour qu'il nvait pour les déshérités de ta vie et des tendances démocratiques de son idéal politique. La Belgique pleurera en lui un noble citoyen, dévoue ù sa grandeur et il sa pros péri'té *■' JULES NOIRFALISE LA DEMOCRATIE ET M. XAVIER NEUJEAN Quelqu'un traçait de Xavier Neujean, en 1U00, le portrait suivant, en politique u Xavier Neujean est plutôt • n progrès siste. Non pas un de ces farouches radi eaux qui se séparèrent naguère de lt vieille Association, mais un liber d'unt démocratie plus lente, plus raisonneuse, moins emballée. Il passa cependant poui un incorrigible doctrinaire, bien qu'oi l'ait connu autrefois écrivant, dans un pe lit journal avancé de Vr iers, d mil-cles empreints de vraie démoc alie. Mais l'astre qui brillait alors de tout son écla' à l'horizon poliiique, Wallhère Fi re-Or ban, éblouissait lous ceux r,ai le contem pluient Xavier Neujean approcha de irop près le Jupiter olympien doctrinaire ; sn démo crutie s'en ressenti! et s'en altéra. Député libéral de Liège, Xavier Neujear soutint durant de longues années, au Par lement,la poliiique de'Frère Orban, dont i était d'ailleurs l'élève un peu récalcitrant Depuis ce temps, les idées ont marché Le socialisme belge est né, le suffrage uni verse!, malgré le vote plural, a brisé le? résistances conservatrices, et, tandis qui certains vieux libéraux lié-. i çv.vvif. naient ti piétiner sur pince, sans compren dre que les temps ont changé. Xavier Neu jean réfléchissait, jugeait el saluait l'au rore de ln démocratie victorieuse, i- Cette apprécintion ne manque nns de justesse. Xavier \Tenien.n oc ipn. er effet, toujours une. pince h pnrt. dans le libéra lisme modéré liégeois. Comme son nm Julien Warnant, père, son anticléricalisme foi toujours irréductible. Ft il lutta toujours contre les ultra-mrdérés. Ses sympathies allaient au peuple et aux idée< larges et généreuses. Sa vieille amitié pour Pnul .Tnnson, le fougueux rndicnl, fuit toujours Irès douce. Ces deux hommes s'aimaient comme des frères. . Celui qui écrit ces lignes eut l'honneur,!! y n deux ans, d'assister h l'une des der nières entrevues qu'eurent les i'hit nmis, C'était, h l'issue, d'un grand meeting organisé. nu Cirque des Variétés, conire 1« Bon scolaire. Pnul Janson, Kmile Royer et Xnvier Neinjean v avaient parlé. Ce fut même la dernière fois que ce dernier prit ln pnrole dnns une crnnde réunion politique. F,n sortant du meeting. Xnvier Neujear ramena che^ lui Pnul Jnnson et celui qui écrit ces lignes Ils passèrent Ih une heure charmant». C'était rnvissnn! que d'entendre ces deux puissants orateurs se rappeler d» lointains souvenirs p| exprime! des espoirs iuvéniles dnns l'avenir du libéralisme toi.t en vidant joyeusement une coupe de clinmpngne, Xnvier Neuienn avait lui-même porté, d'une mai" rléjft tremblante de vieillesse, un verre débordanl de mousse ?i Pnul Jan son. on* miné aussi par ln mnlndie. ntlen dait, fatigué »t un neu nffnissé. dnns ur fauteuil lrt rasade que lui versnil son vie! Le cabinet de travail de Xavier eujcnn où n»JS noua trouvions alors, est bier a>nnu d"S amis du puissant orateur libé ral. Il y avait lfi, certes, l'inévitable biblio thèque el le bureau-ministre de l'avocat Mais le meuble principal, c'était un im mense et magnifque piano ù queue, sui "lequel on ndmirnit un très beau buste d< Richard Wagner. Car, excellent musicien, Xa, Neujeai avait un véritable culte pour le Maître d< Bnyreuth, dont il aimait ù exécuter lei œuvres géniales. Dans ce cabinet de travail, on pouvai aussi contempler le bus'e de Xavier Neu jean par Jef Lambeaux, un tr? beau por Irail de Frère-Orban et une phntographii 1e Juiaj Bara. VN SOUVENIR DE 1899 LE u CLAIRON DE LA REVOLUTION: Xavier Neujean avait pris une part trè; active au mouvement populaire et pnesqu révolutionnaire contre le . ieux proje V'andenpeereboom de 1S99. Ce fut à un meeting organisé en juin d cette année, au Casino Grétry, par les an tiçsléricaux, qu'il prononça un des plu énergiques discours de sa carrière poli tiaue. - - - - " Feuilleton da Journal de Gand 1 | £<e Bouchon de Cristal PAR Maurice LEBLANC Lau'o e~! là avcc Victoire. Je vous y re' joindrai ...yuoi? mes vêtements ? mes bi-l'el^is ? Laisse donc lout ça, et file au plus; Vlî£- ^ tout à l'heure. Irmiquiilenieat, Lupin repoussa Le lé!e-PHoîie. l'uis il Kii&it Daubrceq par le bras, ;e M asseoir, sur une chaise voisine de lo 8!enno. el lui dit : lu maintenant, écoule-moi. j0~~?Oh •' oh ! ricana le député, on so tu- Oui. je le le permets, déclara Lupin. h' comme haubrccq, dont il n'avait pas îacne \-i bras, se dégageait avec une ccrtai-Jie nWianco, i! prononça : nT y' "' h',* 10 ïi:ls i!(?ur- 0° ne se battra 1 f„ , °.,,s n'avons rien ù gagner ni l'un ni . u re n nous démolir. Un coup de cou-j u Pourquoi faire ? Non. Des mots, ren v- j . niots. Mais des mots qui portent, i le,s m:ons. Us sont catégoriques. Ré- r, sans réfléchir. Ça vaut L enfant ? * ' *"* Je l'ai — Non. — Mme Mcrgy^se tuera. — Non. — .'i le his que si. — J'affirme que non. — Cependant elle l'a déjà tenté. — C'est j-ustement pour cela qu'elle ne tentera plus. — Alors ? — Non. Lupin reprit, après nin instant: — Je m'y attendais. De même, je pensais b i n, en venant ici, que tu ne couperais pas dans riiislo-.re du docteur Vorhés,' et qu'il me .faudrait employer d'-autres moyens. — Ceux de Lupin. — Tu l'.is dit. J'étais résolu a me démasquer. Tu l'as fait toi-même. Bravo, Mflis ç-i n change rien ft mes projets. — Parle Lupin sortit d'un carne! une double leuille , de papier-ministre, qu'il déplia et ten<lit à Daubrecq en disant : — Voici i'invenlaire exnei et détaillé, avec numéros d'ordre, des objets qui furent enlevéïs par mes amis et par moi. dans la villa Mai : -Thérèse *ise sur les bords du lac d'Engliieu. Il y a. comme lu vois, rent treize numéros. Sur ces cent treize objets, il y en e soixante-huit, ceux dont les numéros s-c-ri| marqués d'une croix rouge, qui oui été vendus i| expédiés en Amérique. I-es aulrcs, au nombre par conséquent de quarante cinq, restent en ma possession... jusqu'à nouvel ordre. Ce sont d'ailleurs les plus beaux. Je te les offre contre la remise immédiat" de l'enfant. Daubrecq ne put retenir un mouvement 'de surprise — '0h ! oh ! tit-il, comme il faut que tu y tiennes • — Infiniment, dit Lupin, car je suis persuadé qu'une absence plus longue de eon tils, c'est la mort de Mme Mergy. — Et cela te bouleverse, Don Jm l Qw* Lupin se planta devant lui et répéta : — Quoi y Qu'esl-cc que tu veux dire ? — Rien .. rien. . une idée... Clarisse Mergy est encore jeune, jolie... Lupin haussa les épaules. — Brute, va ! mftchonna-t-il, tu t'imagines que tout le monde est comme toi, sans cœur et sans pitié. Ça te sulfoque, hein, qu'u.i bondit de mon espèce perde son temps à jouer les Don Quiriiolte ? El tu te demande quel sale motif peut bien me 1 pousser .' Cherche pas, c'est en dehors de 1 ta compétence, mon bonhomme. F,t répondis-moi plutôt... Acceptes-tu ? — C'est donc sérieux V in'errog^a Dun-brccq, que le mépris de Lupin ne semblait guère émouvoir. 1 — Absolument Les quarante-cinq objets font dans un hangar, dônt je te donnerai' l'adresse, el ils te seront délivrés, si tu l'y présentes ce soir a neuf heures avec l'enfant.La réponse de Daubrceq ne faisait pas de doute, f,'enlèvement du petit Jacques n'avait été pour lui qu'un moyen d'agir sur Clarisse Mergy, et peut-être aussi un avertissement qu'elle eAt à cesser la guerre entreprise. Ma's la menace d'un suicide devait nécessairement montrer à Daubrecq qu'il faisait fausse roule. lin ce cas, pourquoi refuser le marché si avantageux que lui proposait Arsène Lupin ? — J'accepte, dit-il. — Voici l'adresse de non hangar: 95, me Charlcs-Laffittc, à Neuiily Tu n'auras qu'à sonner. — Si j'envoie lo secrétaire général Pras-viile à ma place ? «■ — Si tu envoies Prasviile, déclara Lupin, l'endroit est disposé de telle façon que je le verrai venir, et que j'aurai le temps de me sauver, non sans avoir mis le feu aux bettes de foin et de paille qui entourent et <fui dissimulent tes consoles, tes p«adu!es *t Un vwg« gothiques,. «— Mais ton hangar sera brûlé.... — Gela m'est égal. La police le surveille déjà. En tout état de cause, je le quitte. — Et qui m'assure que ceJi'est pas tjii piège ? • — Commence par pendre livraison de la marchandise et ne rends l'enfant qu'après. J'oi confiance, moi. — Allons, dit Doubnecq, tu as tout prévu. Soit, tu auras le gosse, la belle Clarisse vivra, ei nous serons tous heureux. Maintenant, sii j'ai un conseil à te donner, c'est de dég-neiT'i- presto. j — Pas encore. — Hein .'... — J'ai dit pas encore. — Mais ta es fou, Prasviile ost en route. — Il attendra, je n'ai pas fini — Comment ! comment ! qu'est-ce qu'il te faut encore 7-Clarlsse aura son moutard-Ça ne te suffit pas ? — Non . — Pourquoi ? — Il reste un auitre lils. — Gilbert ? — Oui. — Eh bien ? — Je te demande de sauver Gilbert ! — Qu'ést-ce que tu dis ? Moi sauver Gilbert ! — Tu le peux, il te suffit die quelques démarches,.. Daubrecq qui, jusqu'ici, avait gardé tout son calme, s'emporta brusquement, et, frappant du poing : — Non ! ça, non ! jamais ! ne compte pas sur moi!... Ah! non, ce serait trop idiot ! Il s'était mis à marcher avec une agitation extrême et de son pas si bizarre, qui le balançait de droite et de gauche sur chacune de ses jambes, comme une bête sauvage, un ours à l'allure instable et lourde. Et la voix rauque, le masque convulsé, fi «'«cria: plorer la grâce de son fils I Mais qu'elli \ienne sans arme el sons dessein criminel comme la dernière fois ! Qu'elle vienne ei suppliante, en femme domptée, soumise e qui comprend, qui accepte... lii alors ci verra... Gilbert ? La condamnation de Gil bort ?. L'échafaud ... mais loute ma forci est IA! ii Quoi ! voila plus de vingt années qui j'attends mou heure, et c'est quand e!li :on,ne, quand le hasard m'apporte cetti chance inespérée, quand je vais connatlr enfin la joie de la revanche complète... e quelle revanche !... c'est maintenant que ji renoncerais à cela, à celte chose que j poursuis depuis vingt ans. Je sauverai Gilbert, moi pour rien ! pour l'honneur moi, Daubrecq !.. Ah ! non, non, tu n m'as pas regardé. Il riait d'un sourire abominable et féroce Visiblement, il apercevait en face de lui à portée de sa meiin, la proie qu'il pour chassait depuis si longtemps. Et Lupii évoqua aussi Clarisse, telle qu'il l'aval \ue plusieurs jours auparavant, défaillun te, vaincue déjà, fatalement conquise puisque toutes les forces ennemies se li guaient contre elle. Se contenant il dit : — Écoute-moi. El comme Daubrecq, impatienté, se dé robait, il le prit par les deux épaules ave cette puissance surhumaine que Dau-breci connaissait pour l'avoir éprouvée dans ] baignoire u-u Vaudeville, et, l'immobilisant il articula : — Un dernier mot. * — Tu perds ton latin, bougonna le dé puté. — Un dernier mot Ecoule, Daubrecq, ou blie Mme Mergy, renonce à toutes les bê tises et à toutes les imprudences que toi amour et que tes passions te font commet tre, écarte tout cela, et ne pense qu'à toi Intérêt... > M<» iAWfêt ( fWsaal» j est toujours d'aocord avec mon amour-propre et av< c ce que tiu appelles mes passions.— Jusqu'ici peut-être. Mais plus maintenant, plus maintenant que je suis dane l'affaire II y a là un élément nouveau que tu négliges. C'est un tort. Gilbert est mon complice. Gilbert est mon ami. Il fout que Gilbert soil sauvé de l'échafaud. Fais cela, use de ton influence. lit je te jure tu entends, je te jure que nous te laisserons tranquille. Le salut de Gi-lhert, voilà tout. Plus de luîtes à soutenir contre Mme Mergy, contre moi. Plus de pièges. Tu seras maître de (e conduire à ta guise. Le salut de Gilbert, Daubrecq. Sinon... — Sinon ? — Sinon, la guerre, la guerre implacable, c'est-a-dire, pour loi, la défaite certaine.— Ce qui signifie ? — Ce qui signifie que je te reprendrai la liste dec vingt-sept. — Ali bah ! tu oroie ? — Je le jure. — Ce <jue Prasvile el toute sa clique, < que Clarisse Mergy, ce que personne p a pu faire, tu le feras, toi? — Je le ftrai. — Et pourquoi ? En l'honneur quel saint réussiras-tu où iout le monde a écho: .' Il y a donc une raison ? — oui. — Laquelle ? — Je m'appelle Arsène Lupin. Il avait lâché Daubrecq, mais il maintint quelque temps sous son regard impérieux et sous la domination de sa volontl-, A la fin, Daubrerq se redressa, lui tupota l'épaule à petits coups secs, pt, avec !e même calme, la même -obstination rageuse, prononça : , , {A «tfvrf Mercredi 28 janvier 1914 O ceirtimes Te numéro 58me année

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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