Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 22 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jw86h4f77n/
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JOURNALDEGAND ABONNEMENTS : BBLOIQUB : 15 francs par ail ; 7-50 francs pour lix mois ; 4 francs pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus REDACTION & ADMINISTRATION : 3. RUE DE FLANDRE. 3. GAND TÉLÉPHONE 665 ANNONCES > Yolr le tarif au bas de U dernière page du Journal. Une Ligue de Défense Patronale j L'autre jour, à propos du conflit d Vorkshire survenu dans l'industrie chai tionnière. nous montrions la puissance d ii Fédération des mineurs de la Grande Bretagne et nous rappelions la grève d 1112 qui avait englobé plus d'un millio d'ouvriers. Cette année de 1912 fut, du res t-, fertile en conflits et grèves de lou t'cnres. De plus, chose nouvelle, les 7'rc Se-L'nions anglaises semblaient de plus e: plus s'imprégner d'esprit révolutionnair et vouloir recourir aux méthodes d'actio des syndicalistes français. Cette situation engagea quelques indus triels anglais à prendre une initiative ej irêmeraent importante et significative. . la suite d'une réunion, tenue sous la pr< sidence de lord Dysart, on institua à la fi de septembre de Ya.nnée dernière une A: sociaiion générale de patrons. Cette Ass< dation a été enregistrée comme l'radt Union sous le nom de The United l(in( iom cmployer's defense Union. Son br est de rassembler les ressources suffisar tes pour faire respecter le droit des p< Irons d'embaucher qui leur plaît et à contracter à leur guise, soit individuel]! ment avec des ouvriers non-syndiqués, so Mlleclivement avec les Trade-Unions. I capital a été fixé à la somme énorme d M millions de livres sterling — 1,250 mi lions de francs. Séance tenante, deux pt'i moteurs ont souscrit 00.000 livres chacui On croit de la sorte pouvoir venir on aii , H aux patrons en lutte avec les groupemen ouvriers et leur permettre de résister vi |l torieusemeint Toutefois, la dépense ai miellé ne pourra excéder 7 M p. c. du cap ' H ial, et l'on est convaincu que l'existeni seule de l'Association suffira pour insp rcr la crainte aux syndicalistes révolulioi Il naires. Il parait que ce n'est qu'à ces de niers que l'on entend opposer une ba ■ rière et l'Association déclare qu'elle n aucune intention malveillante b l'endro des « véritables Trade-Unions sérieuse solides, celles avec qui les contrats se coi H cluenl aisément et sont fidèlement r«spc lés » La Ligue serait désireuse, naturellemen de voir remettre en vigueur les lois q s'opposaient b I'« intimidation » des no grévistes pnr les ouvriers en grève, abroger celles qui. sous la pression c labour Parti/, ont autorisé le ptcketii pacifique, c'est-à-dire la propagande sai --H violence ni pression faite par les grévisl auprès de ceux de leurs camarades qui co linuent à travailler. Toutefois, elle a f.' entendre que sur ce point elle ne se fo guère d'illusion. Elle sait combien les pa lis politiques s'efforcent d'embaucher so G. H leur bannière les électeurs ouvriers et c' appréhende à bon droit que, sous ce ra H pôi". les conservateurs n'agissent de même manière que les radicaux. C'est do: sur le terrain industriel surtout qu'elle co centrera ses efforts. Ainsi qu'il fallait s'y attendre, un évém 73 H ment aussi important n'a pas laissé ■ presse indifférente. Le Times, qui reflc ■ généralement la moyenne de l'opinion p ml btiqup de la petite et de la grande bou geoisie. tout en pensant que les exigenc I ouvrières devenaient « intolérables », t doute qu'au lieu d'apaiser les conflits, ( i.e les précipile. Il croil qu'il est possil) I de foire régner la concorde à l'aide i I concessions mutuelles et il finit par adre ser un chaleureux appel à tous pour ■ l'arvenir. Pourtant, selon une coutume do | il peut se féliciter de s'être fait une règl s» H ]e grand journal londonien ouvrit ses c 1 mnes ii un certain nombre de personn I jités qualifiées et il sollicita leur avis s 3 question. On a. .de celte façon, cnlenc I tes deux cloches. l Les partisans de l'initiative patrona I déclarèrent qu'ils étaient excédés de grèv ■ ^ "frivoles et injustifiables » qui, éclatant | ■ out bout de champ, rendent toute indu ne Impraticable. N'avail-on pas vu l a Ire jour, des mineurs du pays de GalL '!!. H Plier leur puits, parce qu'un agent ( ... H l™ee avait molesté la femme de l'un d'et I ft faire de la révocation de ce ]>olicema I jin ultimatum à leurs patrons 7 II faut i finir avec ces perpétuelles menaces. L'o " :::■ fuS!1?n Passe les bornes. Elle devient i c H i'Jlerable pour tout le monde et l'on rappe ■ 5M c'étaient les mêmes pratiques, le m ■ m» des enïa«6ments oui .avaient décla 15 - clié, il y a quelques :ui es, en suêaër~li lock-out et lu grève générale. Les employeurs, qui avaient parlé ainsi j ne manquèrent pas d'exploiter les faits qui ■ se sont déroulés l'année dernière à Man-> chester, et peu après à Dublin, pour mon-' lier l'esprit nouveau fégnant dans les organisations ouvrières.'Ils firent remarquer que des deux cùlés, des conventions collec-'ives avaient été conclues dont les patrons " taient en droit d'espérer une certaine sé-_ 'Milité. Celles de Manchester étaient citées ' comme des modèles. Le grand industriel, " sir Charles Macara, qui se consacra à leur conclusion el ù leur maintien plus de vingt ^ années fii sa qualilé de. président de la Fédération des maîtres filateurs de colon, éprouvait une légitime fierté des résultats ; obtenus par son entente avec les délégués des ouvriers. Il se plaisait à vanter l'esprit 1 pratique de ces délégués, leur respect de la parole donnée, la légitime autorité qu'ils possédaient sur leurs camarades. Or, voici ." que, sous prétexte de torts imputés à un ^ contremaître el dont, parait-il, une enquête contradictoire avait démontré la fausseté, n les ouvriers d'une filature ne pouvant ob-tenir le renvoi de ce contremaître, se met-lent en grève el refusent de reprendre le travail si satisfaction ne leur est pas don- < "ée- Leurs représentant-' les y exhortent, leur démontrent qu'ils violent des engagements l" solennels. Rien n'y fuit. Au contraire, les ouvriers d'autres filatures se solidarisent •[ avec les grévistes, quittent leurs métiers c sans préavis. C'est le désaveu des manda-e taires et aussi la destruelion des oonven-l_ tions. Les patrons prétendant ne plus avoir " en faœ d'eux un co-conlraetant décidé à remplir ses obligations, exposés fi voir du jour au lendemain leurs usines désertées, ont prononcé le lock-out. La Ligue patronale n dénoncé de même !e syndicalisme français, qu'elle affirma . s'être manifesté lors des derniers événements die Dublin sous t'influence de James Larkin. Là également les ouvriers violèrent les engagements ;nis en leur nom par ■- les syndicats, ou point que les Trade-Unions anglaises durent répudier les procédés employés comme contraires à la bonne foi qui doit présider à l'exécution des contrais. Pour les patrons, il est donc positif que l'ancien esprit unioniste, celui qui permet-lait la conclusion d'entenles fécondes, s'é-t. tait modifié et que les tendances svndicalis-ii tes et anarchistes l'emportaient graduello-i- ment sur lui. ;t Seulement, s'agil-il ici 0'u.ne évolution u naturelle du Irade-unionisme, qui va se (I ,«ourse ivre jas |uau liotn, ou liien ne laut-il l? voir dans I- - derniers t v i • i ■ : : t --qu'une 's fièvre passagère provoquée pur une crois-1; sauce extraordinaire du mouvement ou-! vrier el qui donna au.\ travailleurs anglais '' l'ililusion de la loule-p lissarce ? r" Dans le monde |ioliliqu gouvernemental ,f et aussi dm- P Labour Purly, on ne croit " nullement i; ;t la indique du syndicalisme [' français puisse s'implanter définitivement 1,1 dans la Crande-Iîretagne. Celte opinion nous semble d'autant plus fondée que, même en France, on l'abandonne de plus en plus. I Dernièrement, le iloining Pus/ fit une enquête sur la question de savoir si nia grève paye ». c'est-à-dire si ses lésultats teuveni compenser tes pertes qu'elle en-5C traîne. Chose digne de remarque : un pu-' blirfsle, M. llarold Cox, bien que placé au pèle opposé en politique, s'est trouvé d'ac-jp cord avec un des députés travaillistes les j plus autorisés. M. Philippe Snowden, sur un point capital. Pour l'un comme pour ' l'autre, la grève ne paye pas n C'esl, écrit M. Snowden, un mode barbare, cruel, coil-e teux et inefficace, de remédier aux défecluo-0' sités du travail... et les employeurs sont 9. les seuls à en retirer profit, car ils ont les ,r moyens par la suite de récupérer les pertes lu que la grève leur a fait subir.» Dans'sa remarquable lettre au Morning e Post, M. Snowden observe fort justement s£ qu'un troisième facteur, très important, 'j est entré en scène : le public entend mainte-s. nant imposer son arbitrage souverain et u faire prévaloir l'intérêt général et supé-!S rieur de la collectivité sur les intérêts par-jf ticuliers que les conflits du travail mettent u aux prises. Et, encore une fois, 'M. Cox pense là-dessus comme le député socialiste. ,j- Dqs lors, Il sera possible de remonter le p courant. Les grandes grèves n'auront plus ij de chances de succès que si elles ont l'ap-I; pui des consommateurs, du public De plus é en plus, celui-ci imposera sa volonté aux □ partiej^ên fa.use. n. v a là qn phénomène ■P. i n il II !■■■ il— i ■ ■■■■nui II iane nous avions «fja signai-û nous-môme i propos de Iîi dernièrr- crève générale I île Belgique de 1913, ef. qui finira par exer-j cer une action prépondérante sur les lut-] les économiques de l'avenir. i ECHOS , La représentation des intérêts. L'Action Economique publie un ' lettre que lui adressait M. Sa* ! Wiener mi sujet de la q»iestion d la représenhilion des fntôrél?. ; «Il me semble, écrivait M. Sam Wiener ! que tout le monde doii être d'accord sur 1 ? principe ; nous devons tous souhaiter que j grâce à une organisation rationnelle e équitable des forces vives du pays, nos as semblées soient composées de mandataire • choisit dans les différents éléments qu 1 groupent l'activité nationale. , On peut espérer que, recrutées de cclti façon, elles ressembleront aux ruches d'à brilles dont vous parlez, tandis qu'actuelle ment elles ne sont trop souvent que... Ji ^ lïTaméte. x.le ne veux pas oublier que ji ^ suis de la maison. Oui, nous devons nous intéresser à lt réforme que vous préconisez, car elle au ra i t pour résultat, je pense, de vivifier 1< ' régime parlementaire ; elle enverrait er ? îout cas au Parlement des Jiommes capa Mes d'apprécier avec compétence les ques 1 lions qui, dans notre pays industriel, son les questions essentielles : celles qui con " cernent notre avtivité économique. r Je lisais tout ti l'heure les notes d'ui 1 vieux magistrat et j'y trouvais ceci : 1 « On se plaint avec raison des lenteurs i du travail judiciaire : elles ne sont dépas sres que jjar les lenteurs du travail légis latif ». 3 Cela n'est que trop vrai ! Et encore si les - travaux parlementaires compensaient pai 3 leur méthode et leur utilité l'absence de - rapidité l » r lx)s cigognes s'en vont. J>u Journal des Débats: La belle saison a ramené les c 3 gognos en Alsace, mais elles an vent chaque année de moins en moins no , Creuses. Au milieu du siècle dernier, G 1 mar comptait sur ses toits une douzaine < . nids, dont huit étaient encore occupés ; . lendemain de l'annexion. Ces nids, noi apprend le Nouvelliste, se trouvaient su l'église Saint-Martin, sur l'église de l'il-1 pital, sur les Cathermettes, sur l'église d Lvoée, sur l'ancien Griffon et sur plusieui; hôtels particuliers dont la maison Athalin ' Successivement le nombre des nids habité ' se réduisit a cinq, puis a quatre, h trois d ft deux. On put croire que les deux (1er- • niers, ceux de Saint-Martin- el de l'église * de l'Hôpital qui, de mémoire d'homme, n'étaient jamais restés inoccupés, continue ! raient au moins, comme par le passé, fi t abriter chaque printemps la jeune eouvéc e des oiseaux symboliques. t Hélas ! l'un d'eux vint se percher, il v «' i quelques semaines, sur le toit de Sain! Martin, attendant sa compagne, i La compagne ne vint pas, l'oiseau t>: alors son vol el n'a pas reparu. Seul le j - de l'église de l'Hôpital sert encore de refu î à un couple. 3 I^s cigognes disparaissent. Pourqur De nombreuses raisons de cet exode < été données; c'esl donc qu'aucune d'el i n'est absolument valable. Les cigognes, dit-on, ne trouvent plus s nourriture nécessaire depuis l'assèchent r des élangs et des marigots. Mais alo r pourquoi des logions d'étangs par exe t lence comme les Dombes, la Sologne et Brenne n'ont-elles jamais vu de cigogne? - On a aussi prétendu que ces intéressai, t échassiers sont décimés dans l'Afrique < s Sud par des sauterelles empoisonnées av ? de l'arsenic. Mais les cigognes, nombreux en Pologne, reviennent chaque année d 1 ce pays comme par le passé. * ' Corruption électorale. : Le ministère de Wurtemberg vient de casser la récente électioi d'un échevin de petit village, apre: " avoir acquis la preuve que, durant le: ' vingt-quatre heures qui précédèrent1 le scru : tin, la population de l'endroit, qui com prend 1t£ habitants, n'avait pas consomma moins de trois mille mark de bière ai » compte de l'élu... Boire à cent douze, hommes, femmes, en » fants et vieillards, pour trois mille trois : cent I:• nie francs de bocks en un jour, voi-; là q donne une fameuse idée de l'ardeu* de c*Ue bataille électorale 1 ww A r>ropos de la catastrophe Titanic. Il y a eu deux ans, samedi, q sombra dans l'Atlantique, le i quebol géant litanie, parti de Liverpt pour New-^ orlc, effectuant un premi voyage, qu'il ne put accomplir, hélas ! I terrible catastophe d>u Titanic a nature Iornent attiré l'attention sur la questir 'les dimensions des bateaux. Nombret ^oiit ceux qui se figurent d*e, pour i: raison quelconque, le désastre est a ! ! buable aux dimensions du paquebot. Cela est, inexact, si nous en croyons ; qu'affirment les architectes navals et 1> navigateurs les plus autorisés. Il y a fo lieu de croire, au contraire, que la catu jrophe aurait été plus terrifiante encore !<i imvire avait été moins grand. M. Nixon, qui fut ingénieur en chef de I marine britannique il y <n quelques année, estimait que « la sécurité croît avec les d m élisions du bateau » ; il ajoutait que te gros paquebots actuels sont construits c [elle sorte qu'ils peuvent lutter avec succl contre le cyclone le plus violent et gagn* leur port sans perdre un seul de leui passagers. D'après le rapport du 23 mai 1912, rédi£ par la- Commission du Sénat américain, est dit que «le choc du Titanic contre l'i© berg fatal, d'une violence égale ft celle d* bordées simultanées de vingt grands eu rassés », fut à peine senti sur le bateau, te lement ses dimensions étaient gigantesque et sa stabilité énorme». D'après les experts navals anglais < américains, il n'esi nullement étonnant qu le bateau ait roulé : ce qui est surprenan c'est, qu'il soit resté si longtemps h fl< avant de disparaître. Un plus petit navire, avec une subdiv sion é faine lie moins efficace, serait probi bleme.nf allé au fond comme une pierre < personne n'aurait échappé. Ces consid* rations, émises par des gens experts e matière de constructions navales, ne soi pas de nature è mettre un frein à la pr< grèssioh des dimensions des bateaux. Ce. pourquoi les constructeurs allemands n'oi pas hésité h mettre ft l'eau le pigainfesqi Imperalor et leurs confrères anglais à lai eer tout récemment le Britannic, Plps colo, sa! encore, et qui dépasse en dimensior et en tonnage le défunt Titanic. Maximes du Japon. Dans toutes les écoles primaire du Japon, les maîtres font récite et apprendre par cœur ft leurs p tils élèves dix maximes morales. Ces dix... commandements du Japon soi rédiges sous forme d'une chanson facile retenir : (( t. La base la plus solide de toute ver! est la fidélité envers l'empereur; il faut ! considérer avec le plus grand respect e servir la patrie avec une dévotion indémor table. »2. Tu dois servir tes parents de tout to ooour et te rappeler toujours leur amour < leur fidélité. »3. Les frères et les soeurs doivent s'a mer mutuellement comme membres de 1 môme famille et vivre en concorde et e paix. »4. TouSj vous devez aider votre pre chain ft vaincre le mal, et agir pareillemei envers un étranger et envers un ami. »5. Tenez-vous loin de la fausseté; c'e: le principe de toute science. » G. En étudiant le passé, on apprend connaître le présent : mais surveillez l'ii tell cet et l'éducation morale. » 7. Ayez compassion des malheureux « des opprimés et aidez-les de -toutes vos fo ces. »8. Le mal entre dans le corps par ] l>ouche ; donc, sois prudent pour manger boire. »9. Conserve toujours un haut senlimei et une noble ambition, môme si tu te troi ves dans une condition modeste. » 10. Pour l'honneur de ta maison et < ta famille, tu devras suivre toujours et ave soin et fidélité les maximes de tes pères. \\\\ Ce que mangeaient les Egyptien D'après une communication ( M. F. Netolitzky, dans la Ch< tnische Zeitunfl, deux savants oi découvert des traces d'aliments dans df cadavres d'anciens Egyptiens, enterrés d puis plus de cinq mille années, dams la n< cropole de Girka. dans la Haute-Egypti La conservation des corps était, telle qv: l'examen du contenu des intestins fut fo aisé. .Qa. OQaslata auj> les poissons .Tilam niïolica et Parilius hilolicu's avalent ser d'aliment, de môme que la souris. T.es je nés Egyptiens de nos jours se nourrisse d'ailleurs en partie eux aussi, de sour et. de poissons pareils à ceux que mai geaient leurs lointains ancêtres. «Tu quoque » ! M. John Burns raconte Tui-mên une fort amusante histoire dont est le héros. * Dernièrement, le ministre visitait v asile d'aliénés et, après avoir tout inspect il parcourait les jardins où travaillarei fuclqueb fous inofî'ensifs, parmi lesquels econnut un homme avec lequel vait été jadis en relations. Il a.llaM ! 1-res'ser la parole, lorsque le fou, le de . nt, s'écria • - Comment, vous aussi John ? Y : ^ bien le dernier que j'aurais pensé vo ~ it> —"* i l UNE ETAPE il '- Dimanche a eu lieu, ;ï Mons, le Congri s de la Fédération des Associations el Ce i- des catholiques. 1- M. Charles Wocste présidait. s On y u <1 i t des choses intéressantes et qi méritent d'allirer l'attention. 'I \ ous croyez peut-être que tous ces bor e cléricaux se sont réjouis enlre eux du vol I. par la Chambre, de la loi- Poullet ? it Oui, sans doute, ils se sont congratulé Mais ils ne sont pas encore contents. I i- loi scolaire, qui va gaver de millions li i- congrégations religieuses, n'est qu'i/i Jl 'Inpe, r'ost un M. Duplal cpii l'a proclam s. -inns être démenti par personne. n lit un autre orateur, M. Camuuûr, a d il veloppé colle idée en ces termes : >- « Je suis partisan de l'égalité absolu l.a loi nouvelle est loin do réaliser celle-c il Vous devons donc tendre fi co bul qui, poi e moi, est absolument nécessaire. Ans i- longtemps que celle égalité comploto i s- îç-a pas atteinte, l'enseignement libre s s bil'a une infériorité qu'il ne mérite pas. » Il y a, par exemple, on co qui conceri !a création de locaux d'écoles libres, ui mjustice que le gouvernement doit répare ;s H faudrait, pour y obvier, toute de suit ir organiser une œuvre comme celle di i <'glises pauvres », afin que lo.s romm nos dans l'opulence viennent en aide ai ,l lommiuies qui manquonl de ressource à wur citer et entretenir leurs écoles, li: fin, il faut aussi qu'on puisse interven i] vis-à-vis des communes qui font preu^ ,, l'un sectarisme intolérant. » ■ I On le voit, pour les cléricaux, l'odiei il inconstitutionnel projet Poullel n'est ]>,• ,-ncore suffisant. Il n'a pas lué l'école of! n iolle. Il importe qu'il soit complété p; ,1 oelle loi qui le frappe & mort. En attendant l'idée lancée par M. C mauër est assurément originale : forcer h a communes riches — lisez les grandes cor n inunes,.celles qui sont aux mains des anl cléricaux — fc swbsidier les Ecoles di -ommunes pauvres, c'est il dire cléricales il C'osl une trouvaille ! M. Charles Woesie, le vieil ennemi i -I renseignement publie, a dû se réjouir < 'et élal d'âme des congressistes. Ceux-^ :ie professaionl-ils pa.«. en effel, les idéi ,. que lui M. Woeste, défendait au Congr de Malmes en 18G3 ? ,1 I.'idéal de ces messieurs reste la de r. truction de l'Iïcole laïque au profil de l'o seignemenl confessiomiol. a Ils disaient, en 1803: « L'enseigneme ït officiel ou public à tous les degrés d( être subordonné fi l'insuffisance bien con il latée des établissements libres : il ne pe jamais Cire admis à titre de cooicurren mais seulement b litre supplémcnlaire el y. la condition pour l'Etat de uspendre s( .. -iciion dès qu'elle devient superflue...» „ Ils ajoutaient : « Los catholiques doive s'efforcer de rendre l'enseignement < s Tl-'lat inulile. » o On le voit, le bul réel, avoué des cléi "aux esl la destruction do l'enseigneme il public décrété par la Constitution, s La loi Poullet n'est qu'une étape. 7 avant, vers un projet qui porte lie coi ;- suprême à l'Ecole laïque... ■ Aux électeurs de dire s'ils veulent < o cette politique seclaire et antinationale. a g Pies lite el îiis GRAND GALA On nous donne le programme do la ré-J „ ception du roi de Danemark. Ce sera trè.?i jj beau : une revue, uno très grrrande revue.' 8i après ecla le roi de Danemark veut, ren-n Iré chez lui, so remémorer en un souvenir s typiique cette Belgique, il suscitera dans sa jj mémoire des soldats, des tas de soldats. Mais quand un pays reçoit un souve-' 1 rain. i.l doit surtout lui montrer ses supé-1 riorités. Or, dans la même époque le roi de Danemark aura vu des soldais en Allemagne et on Franco et des bateaux en An-| gtielérre. Je ne doute pas que les soldate belges soient les premiers du monde, je ne; crois pas tout do même que de ce qu'on' lui montrera le roi de Danemark conclue que la Belgique est la première nation mi-' Utairc du monde. i La Belgique, gn\ce & diverses circonstances, n'est pas une nation de nroie ; eîJeJ . n'est pas tenue à l'être. Etant donné l'état I de l'Europe, elle esl tenue h être armée i comirw un gros banquier au milieu d'une forél de Bondy ; mais ce n'est pas d'elle qu'on peut dire que son industrie na-j s lionale est la guerre. Il semble donc qu'elle! r" a mieux h montrer b un auguste visiteur;] que des canons, des bonnets à poils et < groat attraction — des mitrailleuses trat-' II nées par des chiens. R'agit-il de faire entendre à ee potentat :S que s'il veut atlenter ii notre Indéoendance,; nous l'attendons de pied ferme ? J'ose ici-affirmer solennellement que jamais le di--- u'ne homme n'a méd;i de venir conquérir!' a Mânnoken Pis et le Maelbeek. :s Ou bien s'agit-il do lui prouver qu'on ■<* peut lui donner un coup de main à l'occa--i sion ? La position de son royaume se prèle mal à celte enlrecrise. Il me semble ll(-' MnLÎ lil ^liiiidii' revue n',.ist pas le nu--ro exigé par les circonstances. Je ne de-3. iiande pas qu'on le mène manger des i. iioescls à la bonne franquette, bien que! [r 's cîioesels soient ti-ès représentatifs de. si luxellos : mais enfin, si on lui montrait' ie ne houilliVe, une grande usine, des Bel-i- a costumés en travailleurs et non en' -lorgeui-s, il remporterait peut-être du1 ic pays une idée plus vraie. BORBY. I le c. ;s ' Dans les Balkans F5, jj* REPONSE DES PUISSANCES A LA GRECE e Paris, 20. — On monde de Londres au Temps : I.a note des puissances débute en prenant acte x ries dispositions par lesquelles la Grèce dô- * clare prèle A se conformer à la décision des puissances et affirmant que les puissances sont. <le leur côté, disnosées ù user de leur influence ^ pour donner satisfaction A certaines des demandes formulées dans la note grecque. C'est ainsi 3- que les puissances ratifient la rectification do >s frontière, telle que M. Streit l'a mentionnée dans -j. l'annexe A de la note grecque, du côté d'Argy-: rocastro. Par contre, elles ne peuvent accepler la rectification demandée dans l'annexe B du côté •, le Koritza. I.a note ne fournit d'ailleurs pas d'ex-plications sur les raisons de ce refus. Au sujet des îles, les puissances sont prêtes ?» le raire usage de leur influence amicale auprès de le la Turquie, mais ne sauraient prendre d'autres cj engagements. 1(, La note grecque avait déclaré, au sujet de Cas-telloriza. que ce!!e île faisait partie du Dodécn--s nèse el que le gouvernement hellénique était en Jroit d'espérer qu'elle bénéficierait du régime 5- que les puissances. temps voulu, voudraient n- bien assurer à ces îles lorsqu'elles décideraient de leur sn- t. La note réponse des puissances ,♦ s'abstient de soulever, ft propos de Castellorizn. la question du Dc^-'canfcse et en conséquence s'abstient do répondre sur ce point. s' Au sujet de l'Epiie. la note des puissances ne il parle pas de garanties et ne fait mention d'au-?e cun moyen de pression exercer sur le gouver-^ ne ment albanni? pour faire obtenir à ses popu-in Valions les privilèges demandés, mais promet. d'user également de son influence pour leur faire , obtenir certains avantages. . Il n'est naturellement pas question d'autono-,n mie dans la note des puissances. Les puissances sont, comme le gouvernement» i- grec, d'avis que la neutralité du canal de Corfou it esl nécessaire. La question de l'évacuation n'est nas traitée dans la note, dont le texte est d'ailleurs assez • : court. Elle fera l'objet d'une communicationpar-'l1 liculière verbale demandant à la Grèce d'évacuer sans larder le territoire épirole concédé à l'Aile banie où se trouvent encore des troupes grec-aues.- Feuilleton du Journal de Gana 17 pr LA VOLEUSE ? DE BONHEUR ;; grand roman dramatique 1 re: PAR br LEON SA.Z1E v piS et PREMIERE PARTIE eu sa; ■ na Le Martyre de Lucienne m' j da wj«'0e verrou la séparait de son monde, ; 'j e'ens., ]u rayait du nombre des lion . - w (Kns, la dégradait et la couvrait è cn, ,ÎJI jamais d'infamie J Su IX , ' de LE MALHEUR DANS LA MAISON a1' p^pdanl, miss Sampson, accompagnée -J ; Je va.ct de chambre du marquis, avait 6"' r.1:s ses démarches. rêc tJSÎ ''"abord, ils 11'curcnt pas l'id<5e, le 7|? t'Mrl .menl (llle Simone avait pu des-« s'enfuir par le jardin. Portf,"6 n a?ruit d'ailleurs pu ouvrir les ;[n iii»i , objccta avec quelque raison le i , <le chambre. [ recherches donc s« portèrent en |ij i wn——tm mier vers les chambres des étages su ve ieurs. où logeaient les domestiques. mi liss Sampson se rappela que la lilletle lail beaucoup la cuisinière, qui la gà- dit et savait lui faire toujours quelque su- bl( rie. mi ille pensa qu'elle avait pu aller clier- r un refuge près d'elle. qu lais clic/ la cuisinière et. chez les au- vo > domestiques, on ne soupçonnait même l'aventure de Simone. po ,'insljtutrice el le valet de pied repri- ( t leurs recherches, secondés par cetle ve femme qui tenait ta leur venir en en 1 lors on commença à chercher dans les ék :es du ba; av es résult as furent nuls tout d'abord, 1 'on commençait ù désespérer, quand la n't iinièiL eut la pensée d'aller, à lout ha- à d, voir du côté de son domaine culi- pii re. f lie se rappela cfue Simone avait pu ou- ■ la porte de service, pour aller jouer réi s le jardin. ] ivement, elle y courut. le - Peut-être est-elle passée par là î 311 pressentiment ne l'avait pas induite - erreur, comme nous le savons. t n'y avait plus à douter de la fuite de one par le jardin. I lors, tous trois, munis de flambeaux, chi phosphores, se mirenl i'i courir par les let es solitaires, en appelant l'enfant- lui q jardin n'était pas grand. la isie suffisanl pour qu'un rayon de ru il puisse venir, de lumps en temps, ' lauffer, après dîner, le marquis et la èta •quise, et faciliter, par sa tiédeur bien- ™ aille, une digestion de gourmands un 1 difficile. cih institutrice. le valet de pied et la cui- ses ïre se partageant les allées, se mirent lc3 irquisitionner. - - ientôt Us se retrouvaient dans l'allée réi ipilteu, n'ayant tien vu... rien dê«u- { ie wite uaïauie électorale l vert qui pût les mettre sur la trace de la mignonne fugitive. — Cherchons I cherchons encore !... — dit la cuisinière, prise, elle, d'une véritable ardeur ; qui sait si l'enfant n'est pas malade cn quelque coin. — 11 est certain — dit miss Sampson — qu'elle n'u pu sortir de l'hôtel... nous devons forcément la trouver. — Voyons, du côté de la grille, si la porte est bien fermée. On y alla... la porte était bien fermée... — Non... elle n'a pu s'enfuir... ni Cire emportée... — redit miss Sampson. liepuis quelques instants, l'Anglaise, était cn proie à cette terreur, que la mère avait réussi à enlever su fille. Mais devant la porte fermée, porte qui n'avait qu'une clef, laquelle se trouvai! ù son clou ù la cuisine, l'institutrice res pira. L'enfant était bien encore Ici. — Il faut la trouver à toute force, répétait-elle... — il faut la trouver. Ils allaient repartir quand tout il coup le valet de chambre poussa un cri. — La voilà 1 Simone venait d'être aperçue. Certes, jamais ils n'auraient eu la pen sée d'aller regarder jusque-là. Ils croyaient la haie de fusains infranchissable, lie se doutaient pas que la fil letle s'y était découvert un passage qui lui permettait de la franchir et d'aller h la grille voir les enfants jouer dans la rue. Simone, sous un rayon de photophore, était apparue couchée à terre, sans mouvement.Ils se précipitèrent, et la cuisinière facilement la souleva de terre et la prit dans ses bras avec des douceurs de mère, dans les mouvements. — Simone l Simone !... ma chérie, •-répétait-elle.ta çafwit était ireùif — Mon Dieu ! — s'écria la brave femme — mais elle est morte I — Morte ? L'institutrice, plus calme, plus pratique en tant qu'Anglaise, ne s'anéta pas à l'apparence cadavérique du pauvre petit corps. l'-lle posa sa main sèche" sur le coeur de l'enfant. — i\on — dil-elle rassurée — évanouie seulement... » C'est le froid... — Kraporlons-lu vite, s'écria la cuisinière. Je vais lui faire quelque chose de chaud qui la remettra... Kl courant, elle précéda miss Sampson el le valet de chambre, qui, sans elle, neul-él-re très embarrasétaient bien con-lenls de se laissa»- guider par cotte tseeil-lente femme. Ce qui était arrivé à Simone était tout naturel dans sa tristesse. Celte pauvre enfant avait dépensé une somme d'énergie considérable pour venir jusqu'à cette grille... La.joie de retrouver sa mère, qu'elle ne P^nsa-it plus revoir, avait été grande. Le bonheur de la sentir près d'elle, de la loucher... d'être embrassée par elle... avait sur son coeur aimant, sensible au suprême degré, causé la plus ineffable des sensations. Puis alors était intervenu ce coup terrible de la Surprise des agonis. Simone — si brave quand le danger était pour elle — avait ressenti une telle commotion douloi^Juse en voyant sa mère brutalisée par les agents de police, ur-lacliée rudement <lo h grille, projetée à terre, qu'à .sa drj.'i très grande fatigue vint 's'ajouter une douleur morale colossale.El Simone, accablée, tomba à terre évanouie.Elle se perdit comme un petit, oiseau taort tombant des branches, m dçnI mousse, la bruyère, le- feuilles fanées i sol, dans les fusains, dans la bordure buis. C'est pour cela que, lout à l'heure, ni le lents ni sa mère étaient restés sans l'a ■roevoir. C'est pour i;ela qu'on ne l'avali couverte que par le hasard d'un rayon i photophore. On recoucha l'enfant dans son lit et, grà aux soins de la cuisinière, de l'instuii icv, cdle ne larda pas à revenir à la vie. — Pourvu, maintenant, dit la cuisinière ec effroi, qu'elle ne nous ait pas aitra une fièvre quelconque... une lui^ion il. Ii'ine. C'est la mort qu'aurait pu trou r cetle petite, là-bas, dans le jardin 1 Ouand Simone ouvrit les yeux, elle aper l la bonne grosse figure de la cuisinière ncliée sur elle, guettant son retour ù lo Ut Simone lui sourit. — Enfin I fil miss Sampson. Vous nous ez fait joliment peur ! «Pourquoi vouliez-vous vous enfuir?... îelle idée d'aller en cet état au jardin J — Ne la grondez pas, laissez-la tranquil-celte pauvrette I dil la cuisinière. C'est s le moment de lui faire de.s observa-ns... 11 vaut mieux qu'elle prenne celle nnc bien chaude. L'enfant, avec cel instinct des faibles qiu ir montre toujours le protecteur, soiitil lis sa délresse une profonde joie. Ullo possédait donc, dans celte maison slile, une amie... quelqu'un près de qui réfugier... quelqu'un qui la protégerait. Tétait un grand bonheur pour elle de ne s être isolée, abandonnée. ït, dans sa joie, sa reconnaissance, elle t dans ses petites mains, pour la serrer, ne des mains énormes, mais si bon..es, la brave femme. — Amie ! amie ! fit-elle doucement. •O.» vjtet (Je ciianiUre, en rwtU'g^t cii* lui, malgré es'^fuéoaulions qu'il prit, ré. I veilla oepent'iiii son maître. I Le marquin l'appela et se fit faire le récit I de l'événement. I Tout autre, en apprenant qu'on venait da I ramasser l'enfant sans connaissance, de- I mi-morte de froid, auiait eu un cri, un moit I vement de, commisération. I Le marqu a solpira, lui... I li soupira sui lui... se plaignant, lui....,, I Et, dans sa cha.nbre, à ce soupir, ré- I ondit la marquise en gémissant. I Gémissant si.r elle. I — Ah I cct'e enfant va nous donner bien" I du mal... I Peu après, tous deux dormaient béate- I ment. I Naturellement, le lendemain, comme tous I eux l'avaient préd I après, les émotions I e la nuit., une migraine atroce les lenail- I lail. I Vraiment, ils faisaient pitié. I Aussi, pour se soutenir, se remettre, ab- I -mbaient ils une large lasse de chocolat I - pai.s, avec oes petits pains beurrés, quand I de chez leur beau-fils Elme de Caussiel, on I v.nt leui annoncer la maladie de Marthe, I i i blessure du marin. I Le marquis eut beau faire, |?eau chcr- I lier des prétextes, il ne pouvait se dis- I l-i er d'al er prendre les nouvelles des I malades. I C'est donc en maugréant qu'il arriva I liez Elme &'( fi-! M — Qu'est-ce qu'il y a encore ? — fut son I premier mol. I — Il v a, mon père — déclara Armand I oui s'était porlé au devant de son père — I il y a qu'un double malheuf est entré dans I notre maison avec la houle... > — Quel est ce nouveau malheur? — Marthe a été lellement frappée par l'aventure de ma misérable femme, qu'après une nuit des plus agitées, des plus douloureuses, le docteur, à présent, redoute une fièvre cérébrale quelconque. (A Mercredi 22 avril 1914 5 centimes le numéro 58me année ■m mu ii ni 11 m m■ ii i ]\° 112

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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