Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 28 April. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3t9d50h68z/
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JOURNAL DE GAND abonnements : RÉDACTION & ADMINISTRATION : I ANNONCES* BBWUQUH : 16 (ruio* par an ; 7-50 fr&nospour(ix moi* ; 4frano*pour troi» mois & RUE DE FLANDRE. S. GAND w . , . . . . . Pour tétranger, le port en tu* TÉLÉPHONE 665 "bullU dernttra pag* ta Journal. La Fin de la Session Pour ne pas manquer .aux bonnes traditions de notre majorité cléricale, la session parlementaire s'achèvera dans une belle bousculade, à coups de clôture et do votes de droite contre gauche, avec étroiuîlement de toute discussion sérieuse. Le Sénat rivalisera avec la Chambre, l'un dans la discussion des articles de la loi scolaire, l'autre dans le hourvari législatif de la discussion des articles de la toi sur les assurances sociales et des deux icontre-projets qui lui sont opposés, du côté libéral par M. Pécher, du côté socialiste par M. Camille Huysmnns. Au Sénat, nos amis ont vaillamment fait leur devoir et la loi scolaire, que la droile avait eu la prétention d'enlever de haute lutte d'abord avant l'ouverture de la session ordinaire, puis avant le nouvel an, enfin avant PAques, ne pourra être volée avant la fin de la session qu'il la condition Je rejeter systématiquement, et h peu près sans débats, toute espèce d'amendement. C'est d'ailleurs ce qui va arriver pendant les deux semaines de session qui nous restent.les gauches ont laissé clôturer la discussion générale après avoir donné h celle-ci le caractère sérieux, approfondi,qu'il convenait d'être donné, vu 1 importance théorique et pratique des principes en discussion, et le débat qui s'est poursuivi au Sénat depuis quelques semaines fera bonne figure à côlé de celui qui s'est poursuivi à la Chambre pendant des mois. Les sénateurs cléricaux, brusquement réveillés de leurs habitudes d'indolence et :dt paresse et obligés, par une constante menace d'appel nominal, d'être toujours [présents à leur poste — ce qui ne leur était presque jamais arrivé — ont pris le parti <le se taire et de laisser sans réponse les discours de l'opposition, à part le ministre M. Poullet et M. Draun, qui auraient pu et dû être le rapporteur, puisqu'il fut l'annonciateur de cette loi des couvents, personne ;n'a bougé à droite. On o beau multiplier à gauche les discours et les arguments. Et parmi ces discours, il y en a eu de tout à fait remarquables, ceux notamment de M. Speyer sur la liberté du père de famille, de M. Hanre?,, qui a ru l'excellente idée d'opposer h notre loi scolaire confessionnelle et con-ventuelle la législation scolaire libérale, laïque, qui a mis fin aux luttes confessionnelles en Suisse et qui a valu à ce pays, dans le domaine de l'éducation publique, un rang aussi honorable et aussi enviable que le nôtre l'est peu — enfin, l'exctUcttt et énergique discours par lequel M. Ma-gnette h résumé et clôturé cette discussion remarquable, tel que le Sénat n'en avait pus eu depuis longtemps. Et il faut faire une place à part au discours que devait prononcer M. Wiener, qu'il avait entièrement écrit, parce que c'était une véritable consultation juridique sur le caractère inconstitutionnel diu projet de loi, et Cfu'il aurait prononcé le jour même où le Sénat a entendu son éloge funèbre, fait en termes élevés par les représentants des divers groupes et par le gouvernement.M. Berryer a dit à celte occasion des paroles qui l'honorent et qu'on n'est pas habitué h entendre dans la bouche des ministres cléricaux. Il a été jusqu'à exprimer presque le regret que la suppression die l'alternance des partis du pouvoir ait privé Wiener de l'honneur d'être ministre et te pays diu profit qu'il aurait pu retirer de sa participation au gouvernemenl, un regret qui n'avait pas été exprimé h la mort de Paul Jam-son. Mais après cet hommage mérité, il semble qu'il eût élé nécessaire que quelque chose filt. répondu à l'argumentation très serrée et très documentée que le défunt avait préparée et dont M. Hanrez a donné lecture au Sénat. Or, cela ne s'est pas produit. L'argumentation de Wiener sur l'incons-titutioMialilé de la loi est restée sans ré; plique, V La gauche reproduira nu Sénat les amendements qui ont été rejetés à ta Chambre. Il le faut pour que le droit -des pères de famille — fi qui l'on va refuser une école conforme h leur conscience dans la loi qui dscrite L'inelr.uclical-QWiialQirfi—•^ Feuilleton du Journal âe Oand 27 — ^ii LA VOLEUSE DE BONHEUR QRAND ROMAN DRAMATIQUE l'AU I LJSON SA.Z1 JE > / PREMIERE PARTIE Le Martyre de Lucienne Le Braz avait mis trois ans à accomplir taie '^c^e' en Partant ta eôte orien- II avait réussi. Maintenant, quand nos rivaux trop vo-races fermeront leurs mâchoires de oai-■nan pour avaler l'Afrique, ils trouveront au travers un indestructible obstacle qui ts« retiendra. Et il y aura, de par le inonde, un éclat - rire général, car la fureur des joués . Êera grande. Mais, dans celle mission, Le Braz, dont °n connaissait la ••'force remarquable, la v'gueur exceptionnelle. Le Braz, qui, Pour s'aront, cassait d'un coup sec les amarres que deux hommes ne pouvaient oéfaire, avait été épuisé. »Jun travail incessant, uae série de calculs , Ibrwtoaitjks, î* longues veilhs» yuww*. i ïfeîéndu JusquW Vont et pSùr qi«r Wt bien établi crue c'est délibérément, en (Wpit des protestations les mieux fondées et en .violation manifeste des garanties constitutionnelles que la liberté de conscience de tous ceux qui ne pensent pos comme M. Woestp aura été foulée aux pieds. , \ Car. il est certains de ces amendemants, celui de M. Vandewalle sur l'enseignement de la morale, celui de M. Maurice Feron sur l'obligation du respect par l'instituteur de toutes les convictions, celui de M. Nolf. sur le droit des minorités, dont le rejet justifierait toutes les protestations et toutes les résistances, consacre la violation flagrante des droits constitutionnels et devrait amener le roi, s'il n'était, en pratique, prisonnier de la majorité, à se demander s'il peut donner sa sanction à une )oi semblable. Il devra, en tout cas, regretter, quand 'elle lui sera soumise, que la Constituante, il y a vingt ans, ait rejeté la proposition ,de référendum royal, qui avait été motivée précisément par la prévision des situations de ce genre. Il ne semble pas douteux, en effet, que si une pareille loi pouvait être soumise au jugement du peuple par le référendum et si la nation tout entière était appelée à ta 'discuter en elle-même, indépendamment pes questions diverses de partis et de can- ■ didatures, des manœuvres de corruption et de calomnie qui ont faussé, il y a deux bns, l'expression de la volonté nationale, indépendamment, de l'épouvantail du gouvernement du Cartel et de l'exploitation lihontée du fait divers Bonnot-Garnier et ,Cie, que les cléricaux ont substitué en 1912 à 1a. discussion de la question scolaire, la loi Poullet-Woeste ne serait pas votée par ta majorité des électeurs, et il est même fi peu près certain que MM. Woeste et Poul-' let n auraient pas osé la faire voter par les Chambres, sachant qu'elle ne serait pas approuvée, avec ses dispositions inconstitutionnelles et attentatoires au droit dos minorités, par la nation. La Chambre abordera, jeudi, le détail de 1a loi sur les assurances. t On sait d'avance qu'elle n'en sortira pas et la mise à l'ordre du jour de ce projet avant les élections, alors qu'il ne restait que trois semaines de session, est une parade électorale bien digne de la démagogie tcléricale. ' v Le sujet est nouveau, compliqué, difficile; il a fait jusqu'ici l'objet des études de quelques spécialistes. i Le projet du gouvernement est bâclé, tout le monde en convient. î Celui de M. Pécher, que le jeune député d'Anvers a développé dans un discours lumineux et tout u tu il remarquable,est beaucoup plus pratique ot mieux étudié, et les socialistes l'accepteraient. Mais il suffit qu'il émane d'un député libérai pour que la droite n'en veuille pas. Il lui en coûterait trop de reconnaître que les libéraux ont apporté la solution pratique d'une question qui fait l'objet des aspi- ' rations populaires et d'une exploitation électorale chantée de la démagogie cléricale.Puis ça coûte cher, les assurances sociales et te gouvernement n'a plus le sou. Quand il s'est agi de dépenses militaires et de gaspillages somptuaires, on n'y a pas regardé de si près et on a allègrement agrandi de 100 millions par an, de 240 millions cette année, le trou béant du défici. qu'on avait longtemps masqué par des bonis fictifs et l'artifice du budget extraordinaire.Aujourd'hui qu'il s'agit des ouvriers. M. Woeste s'apercevra vite qu'on n'a plus d'argent. Il avait essayé d'enterrer la question en prolongeant la discussion générale jusqu'au jour où il sera trop tard pour aborder celle des articles. La Chambre lui a donné tort par un vote où les gauches se sont trouvées en majorité, grâce h l'abstention des ministres, qui 6ont sans opinion sur cet important objet, et à quelques défections de droitiers que la proximité des élections a aidés à se souvenir qu'ils sont démocrates-chrétiens. C'est un échec pour les réactionnaires et leur ohef M. Woeste, niais ils auront sans doute leur revanche ta semaine prochaine et sauront profiter des complications du dé- , t ail de ces lois d'assurance pour faire décider finalement qu'on en détachera un article doublant immédiatement la pension de la vieillesse de 18 centimes par jour que 1a Belgique "accorde à ses vieux ouvriers, quand ils sont dons le besoin et (ju;nnd ils sont f\ecQiOtfL8indés par fleur ' — i do repos complet, une fatigue cérébrale colossale, et ce climul lorride, cette ambiance paludéenne, avaient, non pas eu raison de ce vaillant, mais fini par faire céder ce corps d'hercule. Cependant, il alla loujours de l'avant, comme II avait coutume de le faire, comme il avait fait en Asie, ailleurs. Et quand il eut hissé le drapeau Irioolore sur un fortin noir, en vue de nos postes venant de la côle occidentale, et après la jonction qui traçait une ligne française de l'Orient à l'Occident de l'Afrique,-il songea à revenir. Mais ce fut sur une civière qu'on le ramena. » Et les soldais qui l'adoraient, les noirs qui le vénéraient, se " uidaient à chaque instant si c'était le lieutenant Le Braz qu'ils portaient, qu'ils suivaient, et non ' son cadavre. 11 vivait quand il atteignit la cote. Un navire de l'Etat le prit et le ramena è Marseille. De longs mois lui furent nécessaires pour se remettre de ses quuire ans de tortures.Il avait loué, aux environs de Paris, à Nogent, une petite lie, et là, il achevait de refaire sa santé. La convalescence se faisait ainsi dans les meilleures conditions. Le lieutenant Le Braz reprenait peu à peu ses forces. Il avait encore ce leint poli et jaune des soloniaux surmenés, mais il marchait allègrement et espérait bientôt avoir regagné et sa force et sa corpulence. Il entra donc dans le bureau du chel de la Sûreté, droit, le regard franc, hardi, un peu étonné peut-être, car il ne 'devait pas se douter le moins du monde de la raison qui le faisait convoquer chez mon-«ieur Laronce. Le chef de la, Sûreté s'était a>ïté a.u-'A"rrk 4* V'iK î CS wîStituèrr «H pO'JMXÎWè électoral suffisant à ta veille d'une élection générale et c'est ta l'essentiel pour la majorité qui nous gouvérne et qui sera heureuse de ren-vover à beaucoup plus tard la solution du problème des assurances sociales. G. h. 0 _______ ECHOS La" haine politique au village. M. Dumont-Wilden reproduit ces 'paroles d'un de ses amis médecin, établi dans une petite ville : it Quand je suis venu m'installer ici, j é-lais bien résolu à vivre en dehors des partis. Je venais de me marier, j'avais besoin de gagner ma vie tout de suite. Le hasard d'une parenté me fit choisir ce pays, dont je suis, du reste, originaire, mais que je connaissais peu. Je n'allais pas ■à ta messe parce que je n'avais pas la foi, mais considérant que la religion est une affaire de conscience, j'étais plein de respect pour les croyances des autres ; sachant, par expérience médicale, quel réconfort ; le catholicisme apporte à certaines âmes . douloureuses, je me serais fait le plus i grand scrupule d'en écarlcr quiconque, et t je croyais bonnement que je pourrais, dans certains cas, très bien m'entendre avec M. le curé pour apporter un peu de soulagement aux misères humaines. 0 naïveté de la jeunesse ! J'ai été bien vite contraint d'en rabattre de. mes rêves. Je n'étais pas établi depuis un an, que je m'apercevais que, non seulement le curé de ma paroisse, mais tous les curés des paroisses environnantes, me faisaient une guerre sourde et cela, non seulement dans ma profession, mais même dans ma vie privée. Il fallait bien me rendre 4 l'évidence ; j'étais surveillé, espionné. «Dans les premiers temps, nous eûmes toutes les peines du monde h garder une servante : les unes après les autres, toutes j les filles du pays que nous engagions re- i nonçaient h notre service sous des prétextes mystérieux et futiles. Enfin, l'une d'elles avoua : M. lé curé avait été trouver sa mère et lui avait, exposé qu'il était dangereux pour l'intérêt de son mari, petit employé de l'administration, et pour l'âme de sa fille, de 1a laisser,servir chez un ennemi de Dieu. n Ce n'est ta qu'un incident minuscule et ridicule, mais je te le cite, parce qu'il est 'typique. Et c'est ainsi du petit au grand. Je trouvais ridicule qu'il y eut, dans les villes de province, deux sociétés, rigoureusement divisées par un infranchissable fossé. Il me semblait inouï qu'il ne fût pas possible de jouer au piquet avec un homme sans partager son opinion sur l'Immaculée Conception et l'infaillibilité du pape. J'ai bien été obligé de reconnaître que, -Iipz inous, on ne peut se passer de prendre cette importante information avant de se lier iavec son voisin. Et voilà pourquoi, de libé-[ral indifférent que j'étais, je suis devenu ^anticlérical, comme j'aurais dit autrefois... » Des statisticiens anglais viennent d'établir que 1a. consommation mondiale du gaz a dépassé, l'an dernier, 21 milliards 500 millions de mètres cubes. La fabrication de cette énorme quantité de gaz d'éclairage a absorbé environ GO millions de tonnes de charbon, ce qui correspond à 1a totalité de la production houillère de ta France pendant un an. De toutes les capitales c'est Londres qui consomme le plus de gaz par tête d'habi-tant.Cette consommation s'élève en moyenne è 226 mètres cubes par habitant et par an. Il existe actuellement à Londres 1 million 574,000 foyers h gaz. Pendant 1a dernière grève des charbonnages en Angleterre, il y a eu une extension importante du chauffage au gaz. Durant les six mois qui suivirent la grève des mineurs on a installé, en effet, 14,000 apparpeils de chauffage et de cuisine] par le gaz de plus que pendant la péiiode correspondante de 1911. WH L'électoralisme gouvernemental. ! Les élections étant proches, les; frontières françaises s ouvrent au; bétail. L'arrêté qui vient de paraître à ce sujet au Moniteur annonce <sie cette mesure: recevra son application le 9 mai ; mais ai-' tendez te 24 et quelques jours après, M «ora il nouveau ln. fermatiira. • De la sorte, il lui masquait tout u lait la vue de Lucienne. — Veuillez m'excuscr, monsieur — lui dit le chef de la Sûreté — de vous avoir fait venir, mais les inslnnls sont précieux et il s'agil de sauver une personne qui, sans vous, est perdue. — Je suis tout prêt, monsieur, à rendre ce service... mais comment puis-je, moi qui ne connais presque personne à Paris, être appelé ù faire cela ?... Quel danger court celle personne ?... Qui est-elle ?... — Quand je vous l'aurai nommée, vous saurez quel est le danger qui la menace. — Voyons, monsieur... Son nom ?... — Madame la comtesse de Magney. Le Braz sursauta et devint plus pâle. — Madame de Magney I — fit-il — quel danger peut-elle redouter ? — En deux mots, voici : monsieur de Magney ayant appris, je ne sais comment, que sa femme avait des rendez-vous h Nogent... l'a chassée... l'a renvoyée prés de son amant. Le Braz éclata : — C'est une infamie 1 — Cependant... — Madame de Magney vient ruez moi, c'est vrai... puisque vous m'avez fait venir, c'est que vous ne l'ignorez pas... — En effet. — Mais te but qui l'amène dans ma maison qui n'est jamais vide... où je ne suis jamais seul avec elle, pour sauvegarder toutes les apparences, le but est tout autre que celui dont on accuse cette noble et honnête femme, car ce but est la charité !... Le chef de le Sûreté, entraîné par la chaleur de ce vaillant, lui prit vivement ta main. — Oui... Vois êtes un loyal et honnête homme. Mais ce mouvement démasqua Lucienne. Le Braz l'aperçut. — Madame de Magney, s'éoria-t-ii ïou» '«U «M (W»l «U?!..* Il faut noter «pè"is SSSïiat.ite »j»ht$i-se... et électorale a disparu chez noua ; d'après le dernier bulletin, il n'y a plus eu un seul cas pendant la dernière quinzaine,! alors qu'en France cette épidémie est l<An d'avoir disparu. ' , Mais il s'agit de donner satisfaction à des; gros propriétaires influents, qui n'ont pu itrouver en notre pays le bétail nécessaire :pour garnir leur pâturage par suite d'un !élevage défectueux. Du même Coup aussi.1 :1e naïf public pense que cette mesure va ta jparmattre C'A'liW' la à .gpmptie, < liu reaiite, cet arrête est une manœuvra électorale de la dernière heure, qui réussit généralement bien; d'ailleurs elle se renouvelle h pareille époque à chaque élec-tioTi législative, et il y a toujours un certain nombre d'électeurs, à mémoire trop courte.#Tui se laissent prendre. • ' w Une artiste dépouille son courrier devant une amie. — Allons bon, on m'envoie un rôle que je ne nuis refuser et que •je voudrais bien pourtant passer à une autre. • — Eri bien ! passe-le à../ ~ Je ne peux pas, c'est mon rôle de contributions 1 » Propos libres LE BEAU BAPTEME Il vous a peut-être échappé qu'un événement heureux venait de s'accomplir : la naissance d'un prince héritier de Brunswick. Ce n'est pourtant pas de ta petite bière. On a baptisé ce petit prince, ou on va le baptiser. C'est une opération d'importance, mais qui prend encore plus d'importance par la personnalité des personnes qui vont la perpétrer en personne ou par procuration. On publie, en effet, la liste îles parrains du petit dauphin brunswic-tois, qui aura sa vie durant de jolies Mrennes, s'il écrit une belle lettre de bonne année (et je ne doute pas qu'il le fasse) Si chacun de ses parrains. Car ils sont, ces parrains : l'empereur et .'impératrice d'Allemagne ; le comte et ta comtesse de Cumberland ; l'empereur l'Autriche ;.-le Isar de Russie ; le roi d'An-ïleterre ; le roi de Bavière : le grand-duc de Mecklembourg-Scluverin ; le prince Max de Bade ; le prince Adalbart et le prince Os-:ar de Prusse ; le prince Waldenmr de Danemark et le premier régiment de cajolerie iourrlo bava roi" de Munich... Rien que ça. mes enfants. Ce que c'est lue d'appartenir â une bonne famille et l'avoir de jolies relations. En lisant cette liste éblouissante, vous remarquez de suite qu'on a oublié le pape, e dalaï lama, le vicomte de Jonghe d'Ar-loye, le Grand Turc, le roi d'Espagne, et îuelques autres « légumes» qui parais-laient s'imposer pour que ta liste fût complète. \j ) Autre remarque. Si je n'abuse (je prie M. Je curé de la paroisse de rectifier si je me trompe), un parrain, dans une c6rêmonie Dapt'smaie, prend des engagements rcli gieux au nom du gosse encore incapable nomrno.0n^î"i0ïrae,1iemen.t1 à Satan et à Jm SJ un engagement V? Miprudent de la part du parrain, car enfin le gosse, devenu homme, pourrait, manifester une amitié singulière pour Satan et un goût prononcé pour ses pom-pes. De plus, le parrain forme un credo au nom du gosse... * Mais voilà où l'histoire du baptême de urunswick se complique. Tous les parrains n ont pas la même foi, le même credo... De Vienne à Berlin et de Pélersbourg à IrS a??' on se qualifie de schismatique ou d hérétique, on n'est pas d'accord sur de graves questions religieuses ; François-Jo-viP V^nerc 1 Eucharistie qui est une gros-siere superstition pour Georges ; Nicolas est jm pape à la manque aux veux de uutllaume. Et ce sont tous ces gens-ta qui nnîî!' .Chani^,lle en main, s'engager à fond blant? PnnCe' N'0st-°e Pas trou- Heureusemenl, il y s comme dernier parrain le régiment de cavalerie lourde bavarois de Munich ; puisqu'il est lourd, iL£owralialajicfir.a. fisDérona,«s, lui aeuLle Lucienne lui tendit la main. — Oh I monsieur, quel grand malheur me frappe ! j Le Braz se précipita, et chaleureusement s'empara de cette main toute tremblante. | — Ah I madame, madame, ayez du coulage... S'il ne dépend que de moi, votre infortune est finie. Doucement Lucienne répondit : — Hélas ! nous ne pouvons rien faire. Le Braz se récria surpris : — Comment, madame... je vous trouve ici dans une maison dont on sort toujours avec une marque de suspicion... Je vous vois en plears, souffrante... je vous sais chassée de chez vous, séparée de votre enfant... cette adorable Simone... — Oui I séparée de Simone. C'est là le plus cruel. — On vous punit odieusement pour un crime que vous n'avez pas commis... et je suis, moi, d'après ce que je vois, votre complice... » C'est cela, n'est-ce pas, monsieur le chef de la Sûreté?... M. Laronce s'inolina. — C'est cela même. — Bien ! reprit Le Braz tout vibrant, dans ce cas, je ne puis, moi, n'étant pas votre complice dans un crime que vous n'avez pas commis, laissez souffrir une innocente... el je vais dire la vérité à celui qui vous frappe injustement. Lucienne vivement s'écria : — Vous n< le pouvez pas « — C'est une autre question ceci, madame. J'ai l'liai) tu de en toute chose de ne jamais regarder si je poux accomplir quel-]uc acte que ce soit, mais si seulement je lois l'accomplir. ■ > « Et quand je dois, je le peux toujours! — Ici, vois ne le devez pas !... — Je sui« persuadé du contraire !... — Non, hélas ! non... vous ne le devez :ias... ni r.c le devez... ni ne le pouvez !... — Oh 1 madame... vous devez juger te lituation vq* «4oUta*j)t» 4* i™ ?tWtp^niïs_^ISîi'{llÏÏÏTrî51ôt*15?s~âïïli'n' p»rrains.|jSans doute que les lourds cava-: liers munichois ont, en religion, une_unité Se pensée qui manque aux autres "Ipar-fains... En attendant, ce qui l'intéresse! peut-être le plus, c'est de savoir si les marraines seront jolies. BORIW. Les Elections Législatives ; FRANÇAISES M. BARTHOU EST RliELU A Gleron, M. Barthou, radical de gauch#, ■10,3M. voix, élu. 'M. LEPINE EN BALLOTTAGE 'A Sceaux, M. Lépine, ancien prêtai de polio?, est en ballottage avec un socialiste unifié, un radical socialiste et un socialiste indépendant. APRES L'ELECTION 1>E L'ABBE LEMIRB Hatebrouck, 37. — M. l'abbé Lemire s'est montré hier soir au balcon du siège de son Comité. It a remercié la ville d Hazebrouclc et la circonscription. Il a di-claro qu'il a souffert beaucoup < quand on le présenta comme ennemi de la relt- ' «ton. Mais il a voulu montrer, par son exemnle I n™ Û la,,[ois P,6tre' député caUiolt-2™,républicain. H a voulu lutter pour cela i CCUX qui comprennent et aime la Ré-pubgque, comme elle doit être aimée. Il a ajou- ' êîhil^fqHUe,yfus,îvcz rem's Sl,r ma poitrine rîion étharpe de député je resterai a votre service. m,» S"? de : « Viv« Lemire, vive la Républi-JPf.'j.0"1 saJué ees paroles. La foule l'a «côn-îwiiLi if1!, domicile, précédé de drapeaux, au milieu de 1 enthousiasme général. INCIDENTS A NICE ~ Dans la section du Palais de Jus-' T.'. l?? bagarres se sont produites hier b'urné ont étfbiâséesa pl'é,ecture- Plusieurs personnes LES RESULTATS Nous continuons de donner dans l'ordre rfn leur arrivée les résultats connus* 1 d e da Paul Morel, radical est réélu ballottage entre MM D'F-nio n! Dj'n)oi1' radical-'so'clalisïe ; iîoma" Jea" Vilar, radical ri., J^W«e deuxième circonscription, M Claude Û>chin fils, action libérale. 9.636 voixi A Avesnes deuxième circonscription, Defon-laine, radical-socialiste, 7.644 voix : Farafc, radi-cal unifié, 5.405 ; Wabran, 6.567. Ballottai» . A Lille, deuxième circonscription. Gliesquière, sona lste unifié, 7.840 voix ; Mourmont, radical-socialiste unifié. 1.080; Dambrino, action libérale, 7.414. Ballottage: Cinquième circonscription, Pottio, socialisla liniHé, 6.999 voix; Rngheboom. socialiste uniits. ...177; D Iîespel, action libérale, 9.57S Ballottage.A Douai, Géniaux, socialiste unifié. 116S4 voix. élu. A .Nantes, quatrième circonscription De Dion conservateur, réélu par 19.800 voix. A Lille, septième circonscription, M Jules Ouesde. socinliste unifié, 13^82 voix. A St-Quentin, M. rtinquierf'sociallste unifié, élu. A Cambrai, première circonscription, Leroi, radical-socialiste. 9.580 voix ; Beauvillain, Socialiste unifié, 6.912 ; Deligne, action libérale, 9.6». Ballottage. ^ A Joigny, M. Loup, radical socialiste unifié, 7,103. général Toutée. radical socialiste, 5,437. Amolin, radical socialiste, 3,328 : ballottage. j A Valencienivs, 2e circonscription : M. Durro socialiste unifié, 1.1,380, élu. 3e circonscription : MM. Mncarez, radical, ' 11,071, Blemont, 1.450, et Lefêvre, soetaliste uni- : fié, 11,580 : ballottage. A Douai. M. Louis Guislain, radical socialiste unifié, 4,605 : Rrochelot. socialiste unifié, 4,015 : Des Retons, action libérale, 7.681. A Lille, 6c circonscription, MM. Dubled, socialiste unifié, 10.661, Desbrets, radical, 4.177. Cloty. libéral, 8,000 ; ballottage. A Avesnes, 1re circonscription, M. Pasqua!, radical socialiste unifié, 5,768, Dr Morel, socialiste unifié, 3,884, Maire, action libérale 3,246 ; ballottage. A Dunkerque, lr* circonscription, M. Alfred Dumont, action libérale, 9,940, élu. A Poitiers, 2e circonscriplinn. M. RaGul Pe* ret, ministre du commerce, réélu. A Nevers, 1rc circonscription. M. Massé, radi. ra.I socialiste unifié, ancien ministre, en ballottage.A Or liiez, M. Léon Bérard, républicain du gauche, réélu. A Mézters. 1rc circonscription, M. Dafferro. radical socialiste unifié, réélu. A Pondicliery, M. Bluvssens, radical unifié, réélu. A Bar-le-Duc, M. Maginot, républicain de gauche, sous-secrétaire à la guerre, est réélu. \ Orléans. M. Cochery esl réélu, par 10,783 voix contre 576 à son concurrent. • A Saint-Julien, M. Fernand David, ministre des travaux publies. est réélu. A Versailles fie arrondissement), M. André Tardien, républicain de gauche, est élu par 7.218 voix conlre 5,514 à M. Laurent, radical sortant- - - - trop délicate, suivre vos impressions de sensitive... niais, moi, je regarde l'avenSure . <lans toute sa crudité et je vois comment il convient d'agir. — Non... croyez-moi... Si j'avais pensé pouvoir échapper, i cette punition injuste, détourner de moi cet horrible châtiment que je n'ai pas mérité... si j'avais pensé pouvoir res'cr près de mon enfant adorée, je l'aurais fait. -4 — Vous le deviez... vous le pouviez... — Je n'avais, vous le savez, qu'un mot à dire... ce mot, je ne l'ai pas dit... ce mot je ne >e dirai pas. » Et vous nie trouvez ici, en cet élat, comme une misérable, et ie deviendrai ce que monsieur le chef de la Sûreté voudra, ce que vous voudrez vous-même, paroe que ce mot je ne le dirai jamais. Et avec une énergie pénétrante, elle répéta ; t — Je ne le dirai jamais... Le chef de la Sûreté, le lieuianant Le Braz s'unirent pour tâcher de vaincre ostte opiniâtreté. — C'ftst votre honiMoir, madame... c'est voire bonheur, c'est votre einfant que vous saorifi-ez pour un point d'amour-propre mat placé. » Pourquoi... pourquoi ne pas parler... ne pas dire la vérité 1 — Parce que mon bonheur, répliqua Lucienne, consiste à ne pas révéler cette vérité... parce que mon bonheur me reviendra sûrement si je ne la dis pas... paroe que ma fille me sera bien plus vite rendue si je me tais. , C'était un paradoxe assez étonnant, Lm doux hommes se regardèrent étonnés, n« comprenant pas. — Expliquez-vous, madame, fiit I« chef d« la Sûreté. — Si je fais cette révélation, dit Lucien*1 gkjl COTWtft 1» «ta* «itaOA.4* tel*"1 % Fôîx, M. Delcassé est réélu. \ St-Calais, M. Ajam, sous-secrétaire à lama-rine. est réélu. . A F.lois (2e circonscription!. M. Pain Bonoour, socialiste indépendant, est cil ballottage. A Mirande, M. Noullens, ministre de la guerre, est réélu. A Pamlers, le général Pedoya, radical Socialiste, sortant, obtient 7.353 voix contre 7,390 S M. de sseynes-liarlenque, républicain de gauche, et 2,009 voix a M. Girou, socialiste unifié. Il y a ballottage. A Lille, 3e circonscription, M. Delory, «ocia-obtient 10,ÎU voix, et M. Deléstille, 10,065 voix. Il y a ballottage. ^AMortaix,^ circonscription, M. A*, de mui1 ; A Besançon, 8e circonscription, M. Albert Me-tin, ministre du travail, est réélu A Corbeil, 2e circonscription. M. Franklin-Bouillon est en ballottage. A Lure, lie circonscription, M. Renoult, ministre des finances, est réélu. A Bétliuiie, 2e circonscription, M. Basly. socialiste unifié, est réélu. 1 ' DÀantaSty'r#tu<;IrC0n6O,lpliûn' le ^""^ant a-£nToul?u,®e: 33 circonscription, M. Cruppl. ra-1 ballottage ..■y» ».a.'xtïtîï,"s«s.s; «ffit'S™, "xu""* A \ erdun, le général Mailrot. progressiste est battu par M. Noël, radical sortant. ' a nSwoi' ?0S<)ph J{e,inach «n ballottage. bheain de ^auchriTrX"'' M" EUenn°' répu' soÛaÇrif(il!etCï,Sip"0n)< Lam€ndin' A Briey (Ire circonscription), M Lebrun ml niotre des colonies est réélu . ' L'ELECTION DE M. C\ILLAUX Mamers, n. — m. Caillaux est réélu par 12 267 Miol ®°n 6 839 Ù M' D'Allères «' 295 Vît VEDRINES EST IÎATTU VcSefde82,^0voi^m'ai1' r&dical mm> Les Gains et les Pertes Paris, tî. — A h il. du matin, les dépêche* revues par 1 Agence Havas, du ses coïresi®i* diints, uonnent les résultats sui\'ants ; bout élus : 31 conservateurs niembres dô l'action libérale o4 l'épublicains progressistes républicains ue gauche ru die aux 8 radicaux socialistes 80 radicaux socialistes unifiés 10 républicains socialistes 41 socialistes unifiés Total 331 Il y a 251 ballottages. Les conservateurs gagnent quatre sièges. Les membres de l'action liberaie en gagnent trois et. en perdent trois. Les républicains progressistes gagnent cinq sièges et en perdent cinq, les républicains de gauche gagnent dix sieges et en perdent dix. Les radicaux gagnent un siège et en perdent, sept. Les radicaux socialistes gagnent trois sièges et en percent □eux. Les radicaux. socialistes unifiés gagnent douze sièges et on perdent treiz»'. Les républicains socialistes perdent deux sièges. Les socialistes unifiés gagnent cinq sièges et en perdent un. Le résultat de l'élection de Pontivy, première circonscription, est contestée. Il ne manque plus ^ue tes résultats de St-Omer, 2e circonscription, et de huit circonscriptions coloniales. RESULTATS DU PREMIER"ÎÔÛR raris, 27. — Le ministère die l'intérieur sommunique la statistique suivante sur le iremier four de serntin : Sièges à pourvoir : 602. Résultats parvenus : Sièges pourvus, SHÛ. Ballottages, 251. Résultats non proclamés, 11. 340 sièges pourvus sont occupés par : Réactionnaires (Action libéralejprogres-ri'ste comprise), 66 ; Progressistes, 47 ; Fé-lération des Garachîs, 20; Républicains de 3auclie, 38 ; Radicaux et Radicaux-Socialistes, 118; Républicains-Socinifteis, 11; Socialistes unifiés, 4<3. Les réactionnaires gagnent quatre sièges ; les radicaux «t radicaux-socialistes en gagnent trois ; tes socialistes unifiés en gagnent quatre Les progressistes en pendent trois ; la Fédération des Gauches en perd un ; les républicains d,e gaudie, deux ; les républicains - soc ia lis I es, deux. La différence entre les 337 sièges occupés précédemment et les 340 actuellement occupés, de même qu'entre les 11 sièges gagnés et les S sièges perdus provient delà modification apportée au nombre des circonscriptions.Les onze résultats non proclamés sont ceux des colonies (10 sièges) et un résultat douteux à Pontivy. — n n y a pas ae iacneie â prouver son innocence. — Si, quand celle preuve pour se produire demande la condamnation d'une malheureuse qui a failli. — Cependant, si i'innocenle*est frappée à la placé de la coupable, croyez-vous que ce soi t jusle et que Dieu approuve cette dé-terminalion ? . < Lucienne eut un tris le sourire. — Non, cerles... Aussi sait-il que eeilo punition qui me frappe est trop forte, trop imprévue, trop imméritée pour Qu'elle puisse se poursuivre bien longtemps. — Voius espérez un revirement ? -— J'espère tout de la bonté de Dieu qu, ne peut approuver, disiez-vous, un -sacrifice aussi grand. — Oh 1 madame, supplia Robert Le Braz, ne comptez pas sur cette. fameuse justice immanente qui tarde bien souvent venir. — J'attendrai quand même, dit. Lucienne résolument, car la lâcheté qui nie rendrait libre m'écarlerait h jamais et sans espoir de retour de mon mari... car c'est lui alors qui serait cruellement frappé. Et comme Le Braz insistait près d'elle, Lucienne lui saisit la main, et l'attirant dans un coin du bureau, rapidement elle lui dit à voix basse ; — Mais vous, ne comprenez pas encore que si je ne dis rien, je ne peux rien dire... — Pourquoi 1 — Parce que, si je dévoile le secret de Nogent, je frappe mon mari bien cruelle-• ment. — Comment oela ? Lucienne se pencha: vers l'oreille 'de ion interlocuteur. — Je ne peux pas parler, parce <tu« cet ïnfant, ce petit garçonnet qui est devenu votre plaisir, votre joie, votre vie.,! ce baby que j'aime tant est mon neveu» m .Vol» 0»v«u ! -s--. ■">>%$-■ <<*' Mardi 28 avril 19H 5 centimes le numéro 58me année - N° ï 18 **- i ir nrîflMTfglilM——Tl

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Dit item is een uitgave in de reeks Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Gand van 1856 tot 1923.

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